• Un texte de mon ami Peter Pan, que je remercie encore.


    Pension Tapefort - Le thé de 17 heures... épisode 4

     

    Qui cela pouvait-il être pour appeler à plus de 18 heures passées?

    Patricia se leva, contrariée, fit quelques pas vers le secrétaire en merisier vernis et décrocha le combiné, Et en se penchant dans un gracieux mouvement du bassin, sa courte jupe plissée en tartan dévoila le haut de ses jarretelles. Mon regard se fixa sur cette partie de son anatomie, Maman me fit les gros yeux et me claqua la fesse.
    - «J'ai senti quelque chose, Peter!»
    - «Allo? Nathalie? Comment vas-tu? (…) Ta mère? (…) Oui. Madame Louise... votre fille (…) Non, je ne sais pas (…)»

    Patricia profita de passer le combiné à Maman pour me flanquer une bonne claque en travers de mes fesses.
    - «Tiens, garnement! (…) C'était trop tentant. Quelle belle sonorité!!»
    - «Ma... aaaaaieeu! Espèce de grande sa.... saucisse!!»
    - «Nat'chérie? Que se passe t-il? (…) Non (…) Alors, plus tard.»
    - «Un souci, Louise?» s'inquiéta Gladys, son scotch à la main, tout en décroisant ses magnifiques longues jambes ennylonnées.
    Elle me sourit et me fit un clin d'œil, comprenant ma virile réaction.
    - «Aucunement, Gladys. Ma fille me disait qu'elle allait passer pour rapporter un livre pour Patricia à propos de... de qpanking.»
    - «Oui, j'avais oublié. C'est pour ma thèse en Anglais, Maman.»
    - «Ha, tu écris une thèse sur le spanking? A l'école?» demanda Maman, soudain intéressée et curieuse en la matière.
    - «Oui, madame Louise, c'est pour mon sujet de thèse: l'autorité en institutions anglophones et, avec pour mon option en anglais commercial, j'ai donc demandé à votre fille Nathalie de m'aider.»
    - «Mais tu as eu raison, Patricia chérie. J'avais déjà lu un article sur ce sujet pendant ma formation d'assistante en Anglais. La fessée Outre-Manche est une... une véritable... ins-ti-tu-tion!! Ces "Female teachers". Ces belles "femmes enseignantes" sont de véritables furies de la fessée!»
    - «Tu entends ça, Maman?» s'étonna Patricia, rosissante.
    - «Un peu comme vous, ma bonne Gladys. Grandes, blondes, assez souvent, mais brunes aussi, et surtout... trèèès autoritaires!!»
    - «C'est très flatteur pour moi, Louise. Et j'avoue que je joue de souvent de mon physique pour soumettre les hommes quant je les sens quelque peu... vulnérables» affirma Gladys, en riant.
    - «Il faut dire, ma bonne Gladys, que vous avez des arguments... de poids!!! Ma poitrine, comparée à la vôtre, c'est... (rires) C'est "Laurel et Hardy"!! Mon petit 90F ne tient pas la route!»
    - «Je leur exhibe ma grooosse poitrine sous leur nez et souvent, ils tombent dans le panneau, les imbéciles! Ils n'y résistent pas!»
    - «Les hommes sont fous de nos grooosses poitrines, Maman!!»
    - «Ce sont de vrais gamins avec de groooos ballons de baudruches entre les mains! Et, mon Edouard est comme tous les autres!»
    - «Le père de Peter était un bel obsédé des gros seins, lui aussi»!
    - «Edouard me tance pour que je mette ma belle tenue de... de Kellnerin avec son corsage trèèès échancré et la jupe longue!»
    - «Vraiment? Ah ces hommes! Ces hooommes!»
    - «Oui, il y a un an, j'avais gagné un voyage pour l'Oktober Fest, à Munich et nous y somme allés. Les enfants en ont alors profité pour m'offrir une belle tenue de serveuse de taverne. Une...»
    - «Une "Dirndl Kleid", Mamaaan!» reprit Patricia, en soupirant.
    - «C'est extrêmement élégant, ma bonne Louise... Vous qui nagez dans les étoffes, ça vous plairait beaucoup certainement.» - «Et c'est vachement sexy! J'aurais dû me l'offrir également!»
    - «Qu'à cela ne tienne, Pat' chérie! On y retournera bien d'ici là!»
    - «Et vous deviez faire sensation, Gladys ! Belle comme vous êtes!»
    - «J'vous la prêterais si ça vous amuse! Lâchez-vous, Louise!»
    - «Mais je n'ai pas votre silhouette de rêve, Gladys.»
    - «C'est vrai que ma très mammouthesque poitrine déborde presque de mon chemisier!!! Et mon Edouard en tombait à genoux, avec sa langue pendante de vieux lapin sur le retour!!»
    - «Tu as entendu, Peter  Ça te plairait que je te fesse sur mes genoux, habillée en serveuse de taverne  Ça te plairait, hein?» - «Heu... oui... enfin non... enfin j'veux dire... un p...»
    - «J'en étais certaine, sale petit vicieux!! Bien comme ton père!»

    Maman fit alors pleuvoir une averse de claques sonores sur mes fesses. Je sursautais sur ses genoux, comme un cabri. Gladys prit mon parti et m'excusa, à ma grande surprise.
    – «Oh, vous exagérez, Louise! Peter réagit comme un homme!»
    - «Mais j'vou... j'voulais... pas dire çaaa... comme ça... Mamaaan!»
    - «Alors expliques-toi! N'aies pas honte! Alleeeeez!»
    - «J'voulais dire... que Madame Tapefort pourrait me fesser... habillée en serveuse... pendant les leçons particulières... des vacances, Maman?»
    - «Qu'en pensez-vous, Gladys? C'est une hypothèse bien sûr.»
    - «Si cela peut vous arranger, Louise, j'accepte bien volontiers. Et il va en recevoir des fessées déculottées sur les genoux de Tata Gladys le p'tit garnement en bermuda à bretelles!! Hum...»
    - «Merci Madame Glaaaadyyys!»
    - «Et tu auras intérêt à ne pas faire le singe parce que je t'aurais à l'œil, mon coco! Foi de Gladys! Et toi aussi, Robinet chéri!!»
    - «Ben, en tous cas, Nath', elle se met en mini-kilt pour me fesser sur ses genoux, devant ses copines de fac!!»
    - «Elle te fesse en mini-kilt!! Oh, elle a osé!! La p'tite vicieuse!!»
    - «Moi, j'lui avait dit mais elle s'en foutait! Elle rigolait!!!»
    - «Je lui avait pourtant interdit de remettre... cette horreur ! Ta chère sœur est une petite dévergondé !! Elle va m'entendre!»
    - «Elle dit qu'elle joue à la poupée!! Et elle me punit au martinet devant elles, le vendredi quant tu es à ta réunion! Aaieeuu!»

    Machinalement, Maman me fessa encore plus fort comme pour se passer les nerfs sur moi. Quelle claquée.
    - «Mais vous fessez votre mari dans cette tenue, Gladys?» lui demanda Maman, calmée de sa colère.
    - «Bien sûr, Louise! Mais dans un cadre plus intime. Dans le rôle du client exigeant par exemple. Vous voyez ce que je veux dire...»
    - «Mais parfaitement bien, Gladys. Parfaitement bien.»
    - Je me l'attache ainsi plus facilement! Les hommes se laissent parfois mener par le bout du nez! Si tant est qu'on cède à leurs caprices! Ils sont très manipulables, en fin de compte!»
    - «Ma maitresse de formation exerçait elle aussi ses talents de... «school mistress" à ses heures perdues.»
    - «Vraiment  Et vous avez assisté aux "spankings", Louise?»
    - "Elle était Franco-écossaise. Et vous connaissez le légendaire attrait viscéral de ces "school mistress" pour la redoutable tawse!! Bref, certains messieurs en mal de fessées dans leur vie de couple ordinaire venaient solliciter ses cuisants services.»
    - «Et vous y avez-vous aussi mis la main à la pâte? Hi hi hi!!»
    - «Non, pas cette fois mais elle m'avait quant même fait assister en témoin muet à l'une de ces séances en privé. Ca déménageait grave, comme dirait mon Peter.

    Toutes occupées à évoquer leurs secrets conjugaux, nos chères mamans en oubliaient nos fessées.
    - «J'fatigue, Maman!»

    Madame Tapefort entamait son second cognac entre ses deux bouffées d'eucalyptus. Patricia riait en douce. Elle croisait et décroisait ses jambes en tirant sur sa jupe droite en Jersey.
    - «Dites moi, les deux nigauds, où sont passés vos bulletins du second trimestre? Vous les avez mangés en salade? Alors?»
    - «Mais, non, Maman! On les recevra dans dix jours. Juré!»
    - «C'est vrai ça, Peter? Attention, si tu m'as menti!»
    - «C'est la stricte vérité, Madame Louise.»
    - «Oui, Maman. Robin a raison. La mère Sup' doit les signer.»
    - «J'attends une moyenne minimum de 12! Moins, c'est la fessée…»
    - «Et ta moyenne en Anglais mon p'tit Robin?»
    - «Heu.... Ça va... J'ai pris 13 au dernier contrôle, Maman.»
    - «Qui vous fait la classe? Une sœur, encore?»
    - «Oui, madame Gladys. C'est... heu... c'est sœur Marie-Gladys.»
    - «Elle était prof dans une « Schoolhouse », chez les Rosbifs!!»
    - «C'est ça , une... une scoumoune! Comme tu dis, Robin.»
    - «Pas une scoumoune, Pit! Tu dérailles! Une schoolhouse.»
    - «Vous avez encore du travail, mes cocos!»
    - 7Et elle vous punit en cas d'erreur, je suppose, Peter?»
    - «Ben, oui, madame Louise. Elle est Anglaise, forcément.»
    - «Et vous étudiez quoi comme leçon?»
    - «C'est... euh... le titre... C'est... "Authority at school"».
    - «Et elle ne doit pas se priver de passer à la pratique, j'imagine?»
    - «Et votre séjour au-pair, ma bonne Louise?» coupa Gladys.
    - «Vous avez raison, Gladys. Eh bien, c'était juste après mon Bac en option Lettres et Langues étrangères. Je cherchais ma voie et j'ai répondu à une annonce. Puis, de fil en aiguille, je suis partie du côté de Glasgow, dans une famille de classe moyenne. Rien ne vaut l'immersion dans une famille pour l'apprentissage.»

    Encore une fois, le récit fut interrompu par le petit carillon du vestibule. Gladys se leva et posa son fond de Cognac sur la table basse en verre.
    - «Ha la la! Qui est-ce encore?»

    Puis elle se dirigea d'un pas chaloupé, rehaussé par ses 15 cm de talons aiguille qui martelaient les dalles de carrelage marbrées en direction de la porte d'entrée vitrée. Sa silhouette de belle femme mûre ne laissait personne indifférent...

     

    A suivre…


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