• La métamorphose de Macho Man, chapitre 6

    Un récit de Ramina, inspiré par Clodinet, je remercie les deux.


    Chapitre 6 :  Bas nylon et séduction

     

    Un sourire amusé sur le visage, Victoria Glamor, regardait son mari, debout dans l’entrée, se battre avec son manteau qu’il n’arrivait pas à mettre. Il avait bien enfilé la manche droite et jurait comme un beau diable, en pédalant du bras dans le vide, pour essayer de trouver l’autre, qui se dérobait, dans son dos.
    -- « Enfin Gilbert, c’est pas la peine de t’énerver comme ça, tu as l’air ridicule, mon pauvre ami!» Ironise son épouse. Elle ne manque pas l’occasion de lui rendre la monnaie de son arrogance habituelle. »Ce n’est tout de même pas difficile d’enfiler un manteau!»

    Gilbert Paluchaud, maniaque de la ponctualité, met un point d’honneur à arriver toujours pile à l’heure au bureau. Quelques minutes perdues à s’habiller, suffisent à contrarier le psychorigide. Il est donc déjà de mauvaise humeur avant de partir.
    -- «C’est bon Victoria, pas la peine d’en rajouter! Tu n’es pas pressée par le temps, toi qui fais ce que tu veux de tes journées!»

    Il sort en claquant la porte, sous le regard indifférent de son épouse. Elle pense plutôt au stratagème imaginé par Gladys avec la collaboration de Véronique, sa secrétaire, destiné à le corriger de son attitude machiste et de ses manières déplacées vis à vis de la gent féminine.
    -- «Cause toujours mon ami», pense-t -elle, «continue à jouer les matadors, tu es loin d’imaginer ce qui va t’arriver dans pas longtemps.»

    Il fallait le confondre. L’idée du flagrant délit s’était imposée comme une évidence. Il avait beau être son mari, Gladys n’avait pas eu de difficulté à convaincre l’impétueuse épouse. Surtout après la fessée qu’elle lui avait fait administrer à Edouard, ce qui lui avait fait prendre conscience de ses capacités en la matière. Le comportement inadmissible de Gilbert, nécessitait des mesures disciplinaires radicales. Il était grand temps de recadrer l’impudent par la meilleure des méthodes de dissuasion, un régime fessées approprié…

    L’ordonnance était prête, il n’y avait plus qu’à lui infliger le traitement.

    Sans trop chercher de réponse, tout le monde se demandait pourquoi, le directeur des ventes arrivait toujours comme un bolide sur le parking de l’entreprise. Magalie, l’hôtesse d’accueil, souvent flanquée de Véronique, la secrétaire de direction, racontaient, hilares, qu’il affichait une conduite virile pour compenser ce qu’il n’avait pas dans le pantalon… Elles attendaient, aussi, que Gilbert Paluchaud finisse un jour par emboutir une autre voiture en se garant, trop vite, et n’importe comment.

    Ce matin là, prétendument énervé par son épouse, il stoppa sa grosse Mercedes, encore de travers mais cette fois à cheval sur deux emplacements. Peu lui importait, alors qu’il renonçait à ouvrir sa portière trop près de l’autre véhicule. Il dû sortir par le coté passager en jurant, un pan de son manteau coincé dans le levier de vitesse qu’il devait enjamber pour sortir. 

    Magalie, qui avait suivi la scène à travers la porte vitrée, eu du mal a réprimer un fou rire montant, lorsqu’elle vit son patron faire irruption dans le sas d’entrée, rouge de contrariété. Il lança les clés de sa voiture sur son bureau, comme souvent, lorsqu’il était pressé. Où, du moins en donnait l’apparence.
    -- «Magalie, mon petit, vous serez gentille d’aller dép...»
    Il s’interrompit, le regard capté par le décolleté inhabituellement plongeant de l’hôtesse d’accueil. Elle avait suivi les consignes de Véronique et calé sa volumineuse poitrine dans un soutien gorge très pigeonnant pour la mettre davantage en évidence – c’était réussi – Gilbert troublé, tombait dedans comme une mouche dans un port de confiture.

    Magalie le regardait en battant des cils, l’œil de velours légèrement interrogateur, la bouche en cœur.
    -- «Oui Monsieur Gilbert... d’aller déplacer votre voiture, vous voulez dire.»
    Il se reprend aussitôt en essayant de cacher son trouble.
    -- «C’est cela oui. Elle est encore très mal garée, je n’ai pas le temps de….» 

    Il n’a pas le temps, non plus, de finir sa phase, Magalie s’est déjà levée, a raflé les clés sur son bureau et se dirige prestement vers la porte en claquant du talon aiguille, et tortillant outrageusement du derrière.

    Subjugué, par le ton et l’allure provocante de la jeune femme, le directeur des ventes en reste planté comme deux ronds de flan dans une vitrine de pâtisserie. Il ne peut s’empêcher de remonter du regard, la couture noire de ses bas nylon jusqu’à sa somptueuse paire de fesses étroitement moulées dans une jupe de tailleur ultra courte. Si courte, que ses boucles de jarretelles apparaissent au rythme de sa démarche onduleuse. Le thermomètre de mauvaise humeur de Gilbert Paluchaud en redescend de quelques degrés. Il observe la jeune femme trottiner à petits pas jusqu’à sa voiture, martelant le sol de ses hauts talons, le postérieur tressautant en cadence. Elle manœuvre habillement la Mercédès, qu’il a eu la flemme de garer correctement, et lui ramène les clés en souriant. Il la remercie d’un sourire condescendant.
    -- «Et bien dites moi mon petit, pour une femme, vous vous débrouillez bien, au volant d’une aussi grosse berline.»

    Au moment où elle passe devant lui pour reprendre sa place à son bureau, cambrée sur ses talons aiguille, la croupe provocante, il la lui tapote d’un geste qui se veut affectueux.
    -- «Vous aussi vous avez un solide pont arrière!» dit -t-il avec un rire graveleux. «On ferait volontiers un brin de conduite avec.»
    Au lieu de simplement protester en minaudant, comme elle le fait d’habitude, lorsque qu’il se permet ces gestes déplacés, elle se retourne, furieuse et lui tape sèchement sur la main.
    -- «Enfin monsieur Gilbert, je vous en prie, c’est quoi cette familiarité?»
    Ça ne le démonte pas pour autant.
    -- «Allons, Magalie, cessez tout d’un coup de jouez les saintes-nitouche, ce n’est pas la première fois que je vous complimente ainsi. C’est juste pour plaisanter, et vous avez de si belles fesses!»
    -- «Oui et bien maintenant ça suffit! Drôle de manière de plaisanter en me pelotant le derrière à la moindre occasion. Si votre épouse voyait ça!»
    -- «Justement, elle ne risque pas de le voir, ni de le savoir…» répond le goujat, fort de son pouvoir de directeur. «Cela reste entre nous… n’est ce pas? Allez mon petit, oubliez ça et reprenez votre travail!»

    Sur ce, le pas léger, balançant négligemment son attaché-case au bout de son bras, il se dirige, vers son bureau en passant, comme d’habitude, par celui de sa secrétaire. Magalie, sa colère feinte déjà retombée, le suit du regard, un petit sourire narquois, plein de sous entendu sur les lèvres. Gilbert Paluchaud ne sait pas encore qu’il vient de commettre sa première erreur. Et que ce n’est pas la dernière de la journée.

    La vision qui s’offre à lui en entrant dans le bureau de sa secrétaire, finit de faire redescendre sa mauvaise humeur au point zéro, tout en augmentant considérablement son niveau de tension, notamment dans son pantalon.
    -- «Et bien Véronique, quelle surprise, que faites vous dans cette position mon petit?» s’exclame t -il arborant en large sourire, les yeux rivés sur la magnifique paire de fesses mouvante qui émerge de sous le bureau de la jeune femme, à quatre pattes sur la moquette.
    -- «Je cherche ma clé USB, que j’ai fait tomber par terre», dit la voix caverneuse sortant de l’intérieur du meuble. «Ah ça y est je l’ai trouvée!» Elle rampe sur ses genoux en reculant et tortillant du derrière pour se dégager. «J’arrive, monsieur Gilbert… j’arrive!»

    Gilbert Paluchaud, à l’épreuve, en avale difficilement sa salive. Son sang fait carrément demi tour lorsqu’elle accentue la cambrure de ses reins en bombant sa croupe qu’elle tortille de plus belle pour sortir à reculons de sous le bureau.
    -- «Mais qu’est ce qu’elles ont ce matin?» s’interroge, intrigué, le directeur des ventes, tout bouleversifié dans son faible intérieur. «Pas possible, elles font un concours exhibition de postérieur!»

    Ce n’est pas pour déplaire au voyeur, carrément hypnotisé par le spectacle de la majestueuse paire de fesses, étroitement moulée dans le tissus de la jupe tendue à craquer. Le tissus est si fin qu’on voit nettement en dessous la marque des élastiques de son slip et celle de ses jarretelles. Pour compléter l’excitant tableau, la fermeture éclaire descend le long de la raie des fesses qu’elle souligne avec une diabolique précision.

    Véronique s’est redressée juste à temps pour éviter une cécité précoce à son patron. Elle enchaîne, souriante, comme si de rien était, en tirant sur sa jupe, remontée au dessus de ses jarretelles. Au moins il n’aura pas besoin de lui demander si elle porte des bas ou des collants.
    -- «Voilà, Monsieur Gilbert, je suis à vous. Voulez vous qu’on voit ensemble votre emploi du temps de la journée?»
    -- «C’est cela oui», murmure l’intéressé à peine sorti de son éblouissement.
    Son assurance en a pris un coup, mais chassez le naturel il revient à la vitesse d’une locomotive au galop.
    -- «Vous avez la croupe ravageuse, ma chère! Rien que pour ça, je ne regrette pas de vous avoir engagée.» Sur ces entre-fesses... il rit, content de lui et de son jeu de mot douteux. «Mettons nous au travail!».

    Le visage un peu congestionné par l’émotion, une raideur persistante sous la ceinture, il s’installe à son bureau, en bras de chemise, la cravate dénouée, de travers, pendant que Véronique va chercher son ordinateur portable en souriant sous cape. Jusqu’ici, tout fonctionne comme prévu. Le Gilbert Paluchaud est chauffé à blanc.

    Elle s’est assise face à lui, de l’autre côté de son bureau, appuyée sur les avant bras posés dessus, de façon à faire ressortir son impressionnante poitrine. Ainsi soulevée, elle déborde d’un décolleté, aussi provocant que celui de Magalie à l’accueil. En toute innocence, elle a posé son ordinateur entre eux de façon à ce que chacun voit l’écran ouvert à la page agenda de la journée.

    Ce n’est pas vraiment ce qui intéresse Monsieur Gilbert, une nouvelle fois piégé par les avantages anatomiques de ses employées. A croire qu’elles le font exprès. Fasciné par la vision de cette paire de seins, carrément étalés sur son bureau, il ne réfléchit pas plus loin que le bout sa virilité de nouveau en érection.

    Véronique, l’air ingénu, fait semblant de s’inquiéter de son regard trouble.
    -- «Quelque chose ne va pas, monsieur Gilbert?» demande t-elle perfidement.
    -- «Au contraire mon petit, tout va bien, très bien même!»

    La tentation est grande pour le Macho Man, que sa position dominante rend assez stupide pour interpréter cette démonstration comme une avance. L’œil égrillard, sûr de l’assentiment de la jeune femme, il crochète d’un doigt son décolleté et tire dessus pour regarder à l’intérieur.
    -- «Alors, le soutien gorge... quelle couleur? Aaah je vois, noir à dentelles… très sexy, évidemment … comme le slip et le porte jarretelles, certainement assortis. Vous avez bon goût mon petit!  

    Il a à peine terminé sa phrase qu’il fait un bon sur son fauteuil comme s’il venait de recevoir une décharge électrique dans le derrière. Il retire précipitamment sa main, alors que Véronique s’est mise à hurler d’indignation avec une mauvaise foi jubilatoire.
    -- «Non mais dites donc, qu’est ce qu’il vous prend tout d’un coup?» vocifère-t-elle en recalant ses seins dans son soutien gorge. «Vous vous croyez tout permis parce que vous êtes le patron!!»

    Gilbert Paluchaud, pour une fois, estomaqué, en bafouille de confusion. Ce qui n’est pourtant pas son genre d’habitude.
    -- «Mais. Mais, je croyais que … que vous...»
    -- «Ah oui que moi, quoi, hein? Non content de me harceler verbalement, maintenant vous me tripotez!!»
    -- «N’exagérons rien Véronique, c’était… comment dire...une simple plaisanterie, rien de plus, je n’avais pas l’intention de…»
    -- «C’est cela oui, une plaisanterie. Ça m’étonnerait que votre femme apprécie ce genre de plaisanterie si elle l’apprenait.»
    -- «Il n’y a pas de raison mon petit, du moment que cela reste entre nous… si vous voyez ce que je veux dire.»
    -- «Et maintenant du chantage… ben voyons! »

    De plus en plus furieuse, du moins en apparence, elle reprend son ordinateur et sort du bureau directorial, le menton haut levé, tortillant indécemment du derrière par pure provocation. 

    Aussitôt assise à son bureau, elle prend son téléphone.
    -- «Aaaallo… Gladys … oui… tout va bien… oui… exactement comme prévu… il n’a rien vu venir... pour ça oui… on lui a sorti le grand jeu avec Magalie... c’est plus fort que lui … vous aviez raison… peut pas se retenir … Bon, je vous laisse, j’appelle Victoria… oui c’est ça, on se retrouve demain chez vous pour le final!»

     

    (à suivre)

    « Lavementeuse de donjonQuelques rappels sur Eklablog »

    Tags Tags :
  • Commentaires

    1
    PeterPan
    Lundi 22 Mai 2023 à 17:52

    Bonsoir Ramina, 

    Ha ha ha ha !!! "Les Quatre Fantastiques contre Macho-Man" ! Voilà qui ferait un épisode de SF digne du magazine "Strange" (que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaitre... ). Dame Victoria, en Diane chasseresse, va traquer son mari jusqu'au traquenard habilement dissimulé et l'infortuné étalon de ces dames, victime de sa goujaterie coutumière, va y chuter pieds et poings liés. "Wives Power ", le pouvoir aux épouses ! Gil-la-Paluche-Chaude va s'y brûler les doigts !! Avant de se faire cramer les fesses !!! Victoria, l'épouse offensée tient-elle sa revanche ? (Voilà qui ferait une belle bande-annonce pour une comédie contemporaine. C'est le Fesse-tival de Cannes ces jours-ci). 

    Peter.

    2
    clodinette
    Mercredi 24 Mai 2023 à 09:56

    bRAVO cHER pETER LE PAN D'OR .... (n'importe quii le clodinet pour se faire remarquer ! ) et tout dabord mille excuse pour mes absences : ! mis je suis maintenant dans mes nouvelles péntes, encore pas mal de cartons à vider et de placards à ranger et je retrouveais ma sérénité 

     Peter a bien résumé lecernier opus de Chère Ramina  ( c plus fort que moi avec ce pseudo je féminise toujours !)

    j'ajouterai qu'après un tel déluge de fesses moulées et étalées,  de poitrines pleines de seins exposéees outrageusement 

    qui pourait résister à la tentation ...on commence à deviner que e macgo de service va finirpar tomber dans le piège ...

    affaire à suivre avec beaucouo d'interet 

    clodinet qui sait de quoi il parle ....quand il s'agit de tomber dans les pièges tendus par ces dames maitresses !

      • PeterPan
        Mercredi 24 Mai 2023 à 12:18

        Hé bonjour Monsieur Clodinet, 

        Je me demandais ce qui motivait votre silence. Un déménagement, donc ... Une autre vie au quotidien à réinventer. J'en suis fort aise. Ha j'oubliais : votre divine maitresse, Dame Mad',( aux pieds de qui je dépose mes plus respectueux hommages (de la part du  bon p'tit diable en bermuda à bretelles qui mérite une bonne fessée selon cette noble dame. Je flatte un peu mais ça fait toujours plaisir)  pourrait prêter l'oreille et surprendre notre conversation... alors, je parle doucement.  Merci beaucoup pour votre compliment. Mon cher confrère et ami conteur Ramina est coutumier de mon style quelque peu théâtral. Rires. Et notre ami a l'art et la manière d'entretenir le suspense...On retient son souffle. Et comme je le dis souvent : "ça va chauffeeeeer !"

        Bon appétit. Peter.

    3
    Clodinette
    Mercredi 24 Mai 2023 à 18:02
    Si je recevais autant de coups de martinet que je fais de fautes de frappe.. .j'aurais les fesses en sang !!!
    4
    ramina
    Jeudi 25 Mai 2023 à 14:42

    Hello, Les Tontons farceurs !

    Eh oui, gens du monde entier et d'ailleurs, chers amis, doux déglingos de la claque aux fesses...l'étau se resserre sur Gilbert Paluchaud, comme les cuisses de maîtresse autour du cou de Clodinette !  Sûr que, comme le dit Mister Peter,  ça va chauffer pour son (matri ) cul. Mais le macho satisfait de sa petite personne ne se doute de rien...    Le stratagème est en place , et surtout ne pas négliger le rôle de Véronique ... rouage essentiel de la manipulation ... Gaffe, elle est dangereuse celle là, qui ne devrait pas tarder à montrer ses boucles de jarretelles ...hi, hi !  Avec elle, et ses consœurs d'ailleurs,  aucune chance que les viles flatteries du sieur Peter fonctionnent. Quant à la turbulante Clodinette, sa complice du moment revenue sans mot d'absence ,  ses lamentable fautes de frappe lui en vaudraient autant sur les fesses ... sans faute !   Ramina

    5
    clodinette
    Jeudi 25 Mai 2023 à 20:44

    aie aie aie Ramina....si on ne peut plus plaisanter ! c pour rire que je parlais de mes fotes de frap meritante de coups de fouet ... !!! non non j'en ai assez chz moj ! ne déclanchéez pas les foudres de Tante Gladys sur mes fesses !

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :




    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :