• Un texte de mon ami Peter Pan, que je remercie encore.


    Pension Tapefort - Le thé de 17 heures... épisode 17

     

     Où en étions-nous restés? Ah oui, sur les genoux de Madame Louise…
    - «Tel père, tel fils, prétend l'adage populaire? C'est celaaa, ouiii!»

    Madame Louise fit une pause et laissa ce grand pendard d'Edouard reprendre son souffle. Elle réajusta son impeccable chignon, quelque peu malmené par cette agitation capillaire.
    - «A présent, levez vous Edouard et filez au coin, à côté de l'électrophone (...) en gardant les mains sur la tête comme au pensionnat! (…) Et gare à vos fesses si vous avez l'audace de vous reculotter sans ma permission!».

    Rougissant et l'air penaud, l'époux infortuné de Gladys obéit sans discuter, en pressant le pas. Puis, il se retourna furtivement pour tirer la langue à Maman qui le rattrapa et qui, s'asseyant sur le tabouret à fessée de Patricia, le tira vers elle et le coucha sur son genou gauche enjuponné, à califourchon, et lui asséna une dizaine de claques sonores sur son séant encore fumant de sa dernière claquée!
    - «Vous méritez le martinet, Edouard! Vous êtes pire que mon fils!!».

    Et la mélodieuse sonorité de la fessée résonna encore à nouveau dans la pièce.
    - «C'est à croire que vous aimé être fessé par les femmes! Avec moi, vous allez être servi, Edouard!! Vous êtes insupportable!».

    Futée, Gladys laissa Maman corriger son mari sans intervenir.
    - «C'est un vicieux, ma bonne Louise! Il m'en tache des paires de bas nylons, le foutriquet! Mon amie Claridge, la patronne de "Ero'tic et vieilles dentelles"  est richissime grâce à moi!!!»

    Patricia y mit son grain de sel. L'occasion était trop belle. Depuis son retour de Londres, la cité de la fessée, elle s'était mise en devoir de familiariser son cher Arnold avec toutes les subtilités linguistiques de la belle langue de Molière. Mais cette fois, c'est la pratique qui précéderait la théorie. Patricia était toujours aussi sexy dans ses tenues et la coupe de son mini tailleur plissé rouge n'allait pas aider à la concentration de son "élève". Elle prenait un plaisir certain à tourmenter les hormones de son "boyfriend", en promenant sous ses yeux son opulente et provocante poitrine moulée par un débardeur trèèès échancré. Et elle échangea un sourire très complice avec maman Louise. Avec Robin et Nathalie, ma frangine, on jouait "Le monde du Silence». Il importait de ne pas déclencher la colère de nos redoutaaaables mamans envers nous. Patricia poussa son Arnold chéri vers le canapé où elle prit place, Il se tenait bien droit, les mains dans le dos et ne pipait mot. Elle se dégrafa son spencer en drap de laine pour être plus à l'aise. Maman discutait à voix haute.
    - «Ah ces hommes, Gladys! Ces hommes! Tous de grands enfants!»

    Patricia soupirait.
    - «Une tasse de camomille, Louise?»

    Gladys partit à l'office préparer une infusion. Maman en profita alors pour s'asseoir sur le pouf Chesterfield couleur miel, à côté de Patricia qui fixait Arnold en faisant une moue de contrariété. Arnold semblait avaler difficilement sa salive et il n'osait la regarder, et ce d'autant que la présence de Maman ne le rassurait pas. Toute la pièce respirait les traditions: le vaisselier familial en gros bois, la commode Louis XV, le lampadaire avec son abat-jour ciselé au motif japonisant, cadeau d'un ancien soupirant de Gladys, la table ronde en merisier. Seule touche de l'air du temps: le téléphone à cadran en bakélite rose. Gladys revint avec l'infusion pour Maman.
    - «Eh bien, ma chérie?»

    Elle posa le plateau sur la table basse et se redressa en croisant les bras sous sa grosse poitrine.
    - «Ho mais je vois que Monsieur Arnold fait son capricieux!»
    Toutes deux se tournèrent vers Maman qui dégustait son infusion et qui parut surprise.
    - «Un souci, Mesdames?»
    Elles lui sourirent.
    - «Seulement un conseil, ma chère Louise?»
    Maman s'essuya délicatement les lèvres.
    - «Quelle serait, selon vous, la punition la plus judicieuse pour un garçon de bonne famille qui fait des caprices?». Spontanément, Maman leur répondit:
    - «Une très sévère fessée, mes bonnes amies et cul nu, cela va de soi!!!»

    Maman posa son infusion sur la table basse en acajou du Japon. Puis elle en profita pour lisser les longs plis de sa jupe en flanelle favorite et renoua son col-cravate.
    - «Suis-je plus beaucoup présentable, Gladys?»
    Gladys confirma, en souriant.
    - «Toujours parfaite, comme à l'accoutumée, Louise!»
    Et Patricia ordonna à Arnold de déboucler son pantalon et de se présenter ainsi devant Maman.
    - «Now, take down your trousers, young man!»

    A ce moment-là, Robin me demanda:
    - «Elle a dit quoi, ma frangine?»
    Je lui répondis à l'oreille:
    - «Heu... baissez votre froc, jeune homme.»

    Maman se tourna et retendit son bas nylon.
    - «Et si j'appliquais votre petite méthode, Gladys: la fessée à bascule. Ce serait l'occasion, non?»
    Les yeux humides, Arnold regarda Gladys et Patricia, qui le toisaient.
    - «Oh, Madame, please, no... no spanking! Pleeease!»

    Maman posa son pied gauche ennylonné sur le pouf en cuir. Les sourcils froncés, et désignant de son index sa jambe pliée, elle lui lança:
    - «En place ! Across my leg, young man!»

    Délicatement, mais avec fermeté, elle saisit Arnold, presque en larmes, par son bras pour le faire basculer à cheval sur sa cuisse gauche.
    - «Ne vous inquiétez pas, Arnold. I am a good schoolmistress with all my young pupils.»

    Il n'était guère rassuré pour autant. Elle appuya sur sa tête pour qu'il se positionne comme il faut sur sa cuisse musclée à l'horizontale. Maman soupira légèrement comme étonnée de cette nouvelle méthode de punition. Puis elle glissa ses doigts dans la ceinture en extra-fort de son slip blanc Eminence et le lui baissa jusqu'aux genoux en prenant tous son temps. L'air frais de la pièce le fit frissonner.
    - «Oh, my poor bot... bottom! My God!»
    Maman caressa les cuisses musclées d'Arnold.
    - «Ooooh mais vous êtes un beau garçon musclé, Arnold et les filles doivent vous faire les yeux doux, j'imagine.»
    Elle remonta jusqu'à la raie.
    - « Hum... Mais votre hygiène intime semble un peu douteuse.»
    Puis elle tâta les rondeurs fermes de son derrière comme s'il s'agissait d'un pamplemousse, sur l'étal de son primeur habituel.
    - «Voilà un beau derrière à fesser, mesdames! Oui. Très ferme et... très rebondi comme je l'apprécie chez un homme!» dit-elle, avec des yeux brillants de coquinerie.

    Visiblement, Maman faisait durer le plaisir. Elle voulait épater ses nouvelles amies. Dix neuf heures sonnèrent à l'horloge. Silence monacal dans le salon. Arnold soupira.
    - «Ho, nooo, please, Madame!»
    Avec sa jupe plissée en tartan et ses lunettes rondes, elle semblait sortie d'un conte de jadis. Ne manquait plus la domestique en tenue victorienne, pour achever le tableau.
    - «La lesson va donc commencer, Arnold et restez silencieux».

    Maman remonta la manche de son chemisier et claqua la fesse droite du jeune étudiant Au-Pair qui lâcha un "Hoowww" de surprise. Puis les claques s'enchainèrent à un rythme accéléré. Le bras vigoureux de Maman avait la force d'un martinet de forge! Arnold commença à agiter ses jambes dans le vide.
    - «J'adooooore fesser les jeunes étalons rebelles, ma chère Gladys! La fessée s'en trouve que beaucoup plus excitante, n'est-il pas?».

    Edouard, prudent, se retourna discrétement pour observer la scène et il grimaça, en s'imaginant à la place du fiancé. Elle mit en garde son "protégé" du moment contre le "relâchements des émotions" comme elle disait pudiquement. Le pauvre était au bord du malaise, tiraillé entre les sensations de son "for intérieur" et la consigne autoritaire de sa professeure. Nous avions presque mal aux fesses pour lui.
    - «Si je sens la moindre tache d'humidité sur ma jambe, vous tâterez, séance tenante, de mon martinet à grosses lanières, mon garçon! Est-ce clair, Arnold?»

    Le jeune homme passait par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel tant la pression était à son comble. Patricia se trémoussait sur le canapé, savourant cette victoire par procuration. Elle et sa mère s'amusèrent alors à croiser et décroiser leurs belles jambes ennylonnées comme pour augmenter le malaise d'Arnold qui ferma les yeux pour couper court à toutes ces agréables sensations qui le mettaient au supplice... Et Patricia murmura quelques chose à l'oreille de sa mère qui approuva d'un mouvement de tête. Puis Gladys se leva et relevant la tête du jeune homme par le menton, elle lui parla dans un langage presque puéril.
    - «Alors, darling? Elle donne bien la spanking, Madame la professeur d'anglais? Hum?»
    Presque épuisé d'émotion, il approuva les yeux mi-clôs, d'un hochement de tête.
    - «My bo... bottom is in... in fire!! Please, stoooop... the spankiiiing, Madame!»

    Gladys s'approcha de Maman et constatant l'état des fesses de leur "élève", elle lui fit signe de mettre un terme à cette correction qu'elle jugea bien méritée. Elle l'aida à descendre de sa position. Maman regarda en détail l'état de sa jupe et elle remarqua une minuscule petite tâche. Mais magnanime, elle se montra exceptionnellement indulgente.
    - «Ça ira pour cette fois, Arnold, mais gare, la prochaine fois!»

    Maman semblait très en forme. Cette séance de fessée lui avait redonner sa jeunesse. Et ma sœur Nath qui, d'ordinaire, se montrait souvent bravache, me regarda alors presque inquiète. Robin me fit la même remarque. Et moi, j'anticipais déjà dans ma tête l'ambiance des futures punitions à la maison... 


    10 commentaires