• Fesses rouges et tablier blanc, deuxième épisode

    Un texte et des dessins de Ramina, que je remercie.


    La fessée de Monsieur Edouard

     

    Edouard, soumis à une stricte discipline domestique, est contraint de respecter quotidiennement les règles de fonctionnement de la maison établies par Gladys, son épouse. Celle-ci, secondée efficacement par Bettina, la jeune servante récemment engagée, ne lui laisse aucune marge de manœuvre en exigeant de lui une obéissance absolue de tous les instants. Il a notamment pour consigne de rentrer directement  à la maison après ses heures de bureau, sans passer par le pub où il serait enclin à traîner au-delà du raisonnable. Bravant l'interdiction, c'est ce qu'il vient de faire alors qu'il rentre chez lui largement hors des délais imposés, prétextant un réunion de travail tardive.

    Gladys, pas dupe, n'a pas mis longtemps à lui faire avouer la véritable raison.
    – «Tu sais comment ça fonctionne Edouard, au moindre écart de comportement, c’est la fessée. Alors le calcul n’est pas difficile à faire, deux écarts, deux fessées! Une pour te punir de ton retard  inadmissible et la deuxième pour ton mensonge grossier. Le compte y est mon cher!»

    Bettina, incitée par sa maîtresse à participer au maintien de la discipline, corrections à l'appui, et forte de sa légitimité, intervient avec autorité.
    – «Vous écoutez ce que dit votre épouse monsieur Edouard!» s'exclame-t-elle alors que la main commence à la démanger. Elle caresse d‘un regard enveloppant, la volumineuse paire de fesses qui gonfle le fond de son pantalon.
    – «ll n’a pas l’air», dit Gladys, «c’est parle à mes fesses ma tête est malade!»
    – «Et bien on va lui parler à ses fesses!» ironise Bettina

    Planté  dans le vestibule, immobile, son attaché-case toujours à la main, Edouard semble tétanisé dans une situation qui n‘est pourtant pas nouvelle pour lui. Les menaces de fessées suivies d’exécution immédiate sont habituelles, ça se produit régulièrement. Malgré cela, il sent ses fesses trembler au fond de son slip. Gladys et sa perfide soubrette n’ont pas l’habitude d’y aller de main morte. Il sait qu’il va encore s’en prendre des sévères, c’est sûr. Conscient, mais souvent trop tard, de sa tendance chronique à enfreindre les consignes, il ne s’attendait pas un accueil triomphal. De là à se ramasser deux fessées à peine arrivé...

    Bettina le sort de sa torpeur en reprenant l'initiative:
    – «Vous n’avez pas bien entendu Monsieur Edouard, Madame vous a demandé vos fesses! Et quand Madame demande vos fesses, vous savez qu‘elle n‘aime pas attendre, alors vous les lui amenez rapidement!»

    Elle le saisit par le col de sa veste et, comme un enfant qu'on gronde avant sa punition, le secoue sans ménagement en imitant avec ironie les annonces d’informations diffusées dans certains espaces publics.
    – «La maman du petit Edouard attend ses fesses sur ses genoux pour lui flanquer sa fessée!» claironne-t-elle d’une voix forte.

    Gladys, magnanime, s’en amuse et lui concède la première raclée.
    – «Puisque vous avez l’air d’en avoir tellement envie, Bettina, à vous l’honneur de la première fessée. Je vous laisse la direction de la cérémonie d’ouverture des festivités.»
    – «Merci madame avec grand plaisir! Monsieur a une paire de fesses si appétissante!»

    Elle enchaîne aussitôt.
    – «Baissez votre pantalon monsieur Edouard et venez ici!»

    Edouard sait qu’il n’a pas le choix. Il s’exécute immédiatement, déboucle sa ceinture, défait sa braguette  et, le pantalon sur les chevilles, s‘approche de la soubrette. Les jambes entravées, il se déplace d’une démarche chaotique. Il a beau avoir l’habitude, être obligé à cinquante et un ans de s’exhiber les fesses à l’air et le sexe en évidence devant son épouse et la bonne... Il se sent humilié, ridicule. Les deux femmes s’en amusent ouvertement lorsqu’il essaye de le cacher derrière ses mains plaquées dessus.

    Bettina ne perd pas de temps. Elle le saisit  par les cheveux et, résolue à lui flanquer sa fessée sur ses genoux, elle cherche du regard une place sur la banquette. Mais le siège est encombré par les paquets de son shopping de l'après midi déposés par Gladys. Elle décide alors de le corriger dans une autre position. Ses gestes sont précis, rapides, efficaces. Elle le courbe vers le sol, lui coince la  tête entre ses fortes cuisses et, le ceinturant de son bras gauche passé sous son ventre, le soulève pour le positionner, fesses en l’air, tendues à sa main. Ses pieds ne touchent plus le sol. Le malheureux  gémit sourdement. Il couine et transpire déjà, les joues irritées par le frottement des bas nylon que Bettina s'applique à faire crisser en resserrant ferment l'étau charnu de ses cuisses.  

    – «Excellente idée Bettina, belle position!» s’exclame Gladys. «On n’y pense pas assez souvent.» 
    – «Oui, je la trouve très pratique. Les fesses sont bien déployées et à égale distance de la main. De plus Il ne peut pas se les protéger pendant sa correction.»

    Edouard commence aussitôt à supplier, la voix étouffée entre les cuisses de sa fesseuse.
    – «Pitié Mademoiselle Bettina, s'il vous plaît  Pas déjà la fessée! Je ne le ferai plus, je rentrerai à l’heure! Promis juré!»

    La jeune femme ne se préoccupe pas le moins du monde de ses protestations. Elle le maintient solidement en position, sa main gauche passée sous son ventre et commence à le déculotter de son autre main. Celle qui va fesser...  Et elle aime ça Bettina, flanquer de sévères fessées déculottées dès lors qu'elle a une belle paire de fesses sous la main. A la regarder faire, avec tant d'enthousiasme, Gladys se conforte dans l'idée d'avoir trouvé la bonne deuxième main pour la seconder dans l'exercice de la discipline domestique.

    – «Allez y Bettina, ses fesses sont à vous, mettez lui une sévère déculottée, ça va lui faire du bien!» 

    La soubrette resserre les cuisses autour du cou de sa victime pour le maintenir bien en place pendant qu‘elle le déculotte. Un des moments le plus excitant en préparation de la fessée, avec la mise en positon du derrière à corriger. Elle passe ses doigts sous la ceinture du slip qu’elle fait glisser avec dextérité sur les courbes volumineuses de la croupe tendue rouge de la précédente fessée. Il recommence à gémir. Il sent l’air frais caresser ses fesses au fur et à mesure que sa correctrice les dégage du nylon. L’élastique du slip claque bruyamment sur ses cuisses. Un regard à la maîtresse de maison qui l’encourage d’un sourire complice et la fessée démarre à toutes volées. Edouard pousse aussitôt des petits cris de douleur, sous les commentaires ironiques de la vicieuse soubrette. 

    – «Oh le pauvre chéri, je viens à peine de commencer à lui claquer le derrière qu’il se met déjà à pleurnicher. Ça promet pour la suite!»

      

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  • Commentaires

    1
    Charles
    Jeudi 24 Mars 2022 à 13:53

    Rebonjour...

     

    Je retrouve bien là toute la verve cuisante de mon confrère Ramina. Illustrations au top avec ce clair-obscur qui donne un petit air de souvenirs. "Le journal d'une femme de chambre" pourrait-on tirer cette délicieuse joute... Ces dames s'en donnent à cœur-joie sur le luisant derrière de Monsieur Eduardo (olé !) ("Edouard fume le cigare/Et Léonard porte une barbe noire...").Patricia est fille au-pair chez madame Bellebourge pour dispenser quelques leçons d'anglais à cet incorrigible cancre de Gérome.. Quelles familles. Rires.                                        Charles.

    2
    ramina
    Jeudi 24 Mars 2022 à 14:45

    Bonjours à touszéatoutes !

    Merci Charles. Commentaires pertinents . J'apprécie la référence au " Journal d'une femme de chambre" Figure toi  que j'habite une rue "Octave Mirbeau"! Edouard fume peut être le cigare dans la chanson de Nino Ferrer, mais en ce qui concerne notre Edouard à nous, ce sont plutôt ses fesses que ces dames font fumer !  (rires)

    L'entrée en scène de Patricia, la fille de Gladys "Tapefort" au pair chez les "Bellebourges" pour donner des cours d'anglais au fils Gérôme, fessées à l'appui, devrait se faire dans peu de temps. Redoutable claqueuse de derrières, elle aussi,  à bonne école puisque élevée à la fessée par sa mère ..;Bettina étant la soubrette, à la manœuvre  sur les fesses de monsieur Edouard...dans le chapitre précédent. Oula,  ça fesse tout azimut  et c'est bon pour entretenir les derrières en forme !  ,Comme tu le dis, quelles familles, et ce n'est pas fini !

    Cordialement   Ramina

     

    3
    Charles
    Jeudi 24 Mars 2022 à 16:20

    Hello... à tous !

    Patricia en "school teacher" ? Gérome va chanter God save the Queen en vieux Gallois !! Une version de "l' (arrière-)train sifflera trois fois" façon "Pat Calamity".  Ca mijote, ça mijote...                                          Charles.

    4
    Vincenette
    Samedi 9 Avril 2022 à 19:57
    Monsieur Édouard a de la chance. Entre Gladys sa femme et la soubrette Bettina il en prend plein les fesses.que ces femmes ont d’imagination pour imposer leur loi à la maison.Des fortes personnalités dirait-on !
    5
    Lisa
    Lundi 11 Avril 2022 à 10:54

    Quelle belle position pour la fessée, ainsi la tête coincée et le cul relevé et les pieds ne touchant plus le sol,

    monsieur Edouard ne peut que subir cette correction.

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