• En famille pendant le confinement Épisode 2 Du soir au matin

    Un texte de votre servante, Marie-Souillon. J’ai attendu que le ciel redevienne bleu pour le publier.

     

    Épisode 2 Du soir au matin

     

    Premier jour, début de soirée

     

    Cette fois, ce fut la faim qui me réveilla. Ou l'odeur de cuisine. Je tournais la tête, j'aperçus ma grand-mère, qui avait mis un tablier-taille bleu sur sa blouse, et qui tournait un antique moulin à légumes à main. Pour cuisiner, elle avait mis un fichu bleu sur ses cheveux, noué en pointe, comme une paysanne. Il faisait déjà nuit, dehors…

    - "C'est la bonne odeur de la cuisine de mamie qui t'a réveillé, mon bébé? C'est l'heure de ton repas, je suis en train de finir de le préparer…"

    C'est vrai que ça sentait bon. Et j'avais faim.

    Elle enleva son tablier bleu, remit le tablier à bavette de caoutchouc, le masque, remonta la tête du lit, baissa, les barreaux, cala l'oreiller de caoutchouc pour que je sois dans la bonne position. Elle allait bien être obligée de m'enlever le bâillon, et de me détacher au moins la main droite.

     

    J'avais été trop optimiste. Elle vint avec un immense torchon à carreaux rouges, qu'elle noua derrière ma nuque, puis roula une desserte à roulettes qui portait le biberon, avec la tétine cette fois, la grande assiette de son repas, la petite du dessert, et deux cuillères en bois, une grande et une petite.

    - "Tu es trop faible pour manger tout seul, alors ta mamie va te donner à manger, si tu te salis, tu vois, j'ai tout prévu, ce n'est pas grave. J'ai préparé de bonnes portions, il faut te requinquer, et donc, tu vas tout manger, nous avons le temps. Une dernière chose. Je vais enlever ton bâillon-tétine, mais je ne veux pas t'entendre. Tu auras le droit de dire une seule chose quand je te l'enlèverai, et après, silence, parler te fatigue, tu as les poumons et la gorge bien abimés par le respirateur artificiel."

    Elle se pencha sur moi, déboucla la sangle de la tétine-bâillon.

    - "Merci mamie chérie", dis-je, dans un souffle, avec ma voix toute bizarre. Elle avait raison.

    Ma grand-mère me fit un grand sourire, enfin, je ne le vis pas sous le masque, mais je vis ses yeux se plisser et son regard s'éclairer.

    - "Tu es un gentil bébé, quand tu veux, il suffit de bien te tenir pour t'éviter les bêtises. Je t'ai préparé un bon hachis de veau de la ferme, avec beaucoup de légumes, tu as de la viande, des fibres, des vitamines, et j'ai tout bien haché pour que tu ne te fatigues pas à mâcher."

    L'assiette sentait bon, les légumes étaient bien verts, elle en prit en peu avec la cuillère en bois, j'ouvris la bouche pour prendre la becquée. C'est vrai qui c'était bon, de manger à nouveau. Elle me faisait manger lentement, je mâchais un peu avant d'avaler.

     

    Ma grand-mère n'était pas belle, loin de là, ses traits n'étaient pas très gracieux, elle était grande et grosse, mais il émanait d'elle de la douceur qui, si elle n'avait pas changé depuis mon départ, pouvait très vite laisser la place à une grande fermeté. Son visage sans rides, ses petites lunettes rondes, ses cheveux gris sous son fichu bleu, on aurait dit la mère-grand du petit chaperon rouge.

    Elle me fit manger lentement, avec des mots gentils. A un moment, elle me fit boire au biberon de l'eau fraiche, ça me changeait du lait et de la tisane. Grand-mère avait bien relevé son hachis, pour m'ouvrir l'appétit, aussi je buvais en grande quantité. Quand, vers la fin de la grande assiette, j'ai eu du mal à finir, et je rechignai à ouvrir la bouche, sa réaction ne se fit pas attendre:

    - "Mange tout, je te l'ai dit, si tu ne veux pas que la cuillère en bois, au lieu d'aller dans ta bouche ce soir, aille sur tes fesses quand tu auras repris des forces."

    C'est la troisième fois qu'elle parlait d'obéissance et de punition, sûrement en guise de plaisanterie. Je finis le hachis, encore de l'eau fraiche au biberon, et puis ma grand-mère me fit manger, avec une autre cuillère de bois, une délicieuse compote de pommes de son verger, à la cannelle.

    Encore de l'eau fraiche au biberon, je n'en pouvais plus de boire, mais il fallait bien que je m'exécute. Enfin elle m'enleva le bavoir en torchon, me fait un bisou et dit:

    - "Bien, tu as bien mangé et bu, mamie vas te prendre la température du soir."

    Je n'osais rien dire, de peur qu'elle me remette le bâillon, et j'eus droit, encore, au drap de caoutchouc rouge rabattu, à la bouée demi-gonflée sous les fesses, au thermomètre dans le rectum vaseliné pendant cinq minutes. Et comme précédemment, une séance de mobilisation des jambes et des bras, suivie d'un massage avec son "onguent" fait maison.

     

    - "Bon, mamie va te préparer pour dormir, et puis une bonne tisane et dodo."

    Toujours exposé, nu et attaché, je la vis arriver avec un grand morceau de tissu blanc, un peu comme une serviette, un peu comme de l'éponge…

    - "Comme tu as beaucoup bu, mamie va te langer pour la nuit…"

    C'en était trop.

    - "Mais mamie…"

    En deux secondes, j'avais à nouveau la tétine dans la bouche, sanglée sur ma nuque, sans voir eu le temps ni la force de résister…

    - "Qu'est-ce que je t'ai dit? Tu ne dois pas parler! Tu as parlé, voilà où ça te mène. Et puisque tu commences à désobéir, je vais tout noter sur un carnet, pour quand tu seras remis."

    Elle me souleva les reins, passa le lange de tissu sous moi. C'était doux… Le tissu était taillé en trapèze, étalé sous les fesses, rabattu sur mon sexe, que ma grand-mère prit tranquillement dans la main pour l'aligner bien droit. Elle attacha le lange avec de grandes épingles à nourrice qui devaient dater du siècle dernier. J'étais bien au chaud dans le tissu doux, ce n'était pas désagréable. Ma grand-mère dit:

    - "Tiens, j'ai oublié de te passer l'urinal, mais comme tu ne m'as rien demandé…"

    Elle était culottée, quand même, comment aurai-je pu demander quelque chose? Elle prit je ne sais où une grande culotte de caoutchouc rouge, en disant:

    - "Avec ça, pas de fuites, et même s'il y en avait, l'alaise est là pour ça."

    Je me demandais comment elle allait me mettre la culotte. Mais on dirait qu'elle avait fait ça toute sa vie. Elle détacha ma jambe gauche, passa la culotte, la rattacha, fit de même avec la jambe droite puis, au lieu de la rattacher au même endroit, rapprocha les deux chevilles, les attacha en laissant une trentaine de centimètres, puis attacha la sangle qui reliait mes chevilles au milieu du pied de lit. J'étais toujours attaché, mais plus en croix…

    Elle remonta la culotte de caoutchouc, me souleva les reins pour la passer, l'ajusta aux cuisses et à la taille, maintenant ainsi la lange de tissu à l'intérieur. Entre les épingles à nourrice et la culotte, ça ne risquait pas de partir…

    Puis elle prit des sortes de moufles en plastique, qu'elle attaché à mes poignets, mettant mes mains dans ces sortes de gants de boxe mous qui m'empêchaient de saisir quoi que ce soit. Elle détacha alors mes bras, que je pus, enfin, ramener le long du corps. Mais j'étais toujours attaché, et incapable de me libérer. La sangle qu'elle avait utilisée pour me plaquer le ventre au lit, elle la remonta sur ma poitrine, un peu plus lâche. J'ai compris qu'elle faisait ça pour que je puisse me tourner dans le lit, mais pas me relever…

    J'eus droit à encore un biberon de tisane, chaude et sucrée, avant l'extinction des feux.

    Grand-mère me dit:

    - "Je vais t'enlever le bâillon pour la nuit, pour que tu sois plus à l'aise, mais je te préviens, je ne veux pas entendre un mot, même si tu as besoin de quelque chose, tu as la sonnette, compris? Sinon, ça va barder!".

    Elle m'enleva la tétine, je me gardais bien du moindre mot, je ne dis que "Merci mamie".

    Elle enleva le masque, m'embrassa sur le front, me souhaita une bonne nuit et alla se coucher dans sa chambre, qui était la pièce à côté, en laissant la porte ouverte.

    Je pris bien garde de ne rien dire, je me tournais, voluptueusement, sur le côté, malgré mes entraves, j'avais assez de liberté de mouvement pour le faire, et je m'endormis.

     

     

    Deuxième jour, le matin

     

    J'avais passé une bonne nuit, une vraie bonne nuit. J'avais même rêvé. Rêvé de mon enfance, je jouais dans le jardin. Rêvé d'un jour de pluie, tout petit, je m'amusais, avec ma petite quéquette, à faire pipi sur les escargots… Du coup, je m'étais réveillé, avec l'envie de pisser, bien sûr. Réveillé attaché, et dans une couche, enfin, dans des langes… L'envie était forte. Appeler? Grand-mère me l'avait interdit, et puis, de toute façon, ça n'aurait servi à rien. Essayer de me retenir? A quoi bon? Je me lâchai dans les langes, que je remplis de pisse chaude, et je me rendormis.

     

     

    Je me réveillais pour de bon, mais dans mes langes froids et trempés, ce qui n'était vraiment pas confortable. Grand-mère, déjà levée, guettait mon réveil, elle avait déjà enfilé son tablier de caoutchouc et mis son masque bleu.

    - "C'est bien, tu n'as pas appelé cette nuit, mais je vais te remettre ton bâillon, je te connais!"

    Et elle m'enfonça la tétine dans la bouche. Où l'avait-elle donc achetée?

    - "On dirait de mon bébé a fait un gros pissou, ça sent le pissou jusque-là. Mais j'ai ouvert la fenêtre! Je vais m'occuper de toi."

    Elle passa dans la ceinture de son tablier une paire de gants de ménage roses, rabattit le drap de caoutchouc, et elle défit, prestement, ma culotte de caoutchouc et les épingles qui retenaient mes langes. L'odeur de pisse me monta aux narines. Grand-mère mit les gants, retira ma couche en me soulevant les reins, et la mit dans une bassine.

    - "Je vais prendre te température, tu auras ta toilette après."

    J'eus droit à la bouée, à la vaseline, de toute évidence l'odeur de pipi que je gardais sur moi ne dégoûtai pas ma grand-mère.

    - "Je t'ai torché quand tu étais petit, je ne vais pas me gêner maintenant", dit-elle, comme si elle devinait mes pensées, en attendant les cinq minutes qui, dans son esprit, étaient nécessaires même si le thermomètre bipait au bout d'une seule.

    Elle enleva le thermomètre, le regarda, l'essuya, le rangea, satisfaite et souriante.

    - "Bon, ton suppositoire pour que tu sois bien calme, maintenant."

    J'aurais eu droit à tout. Elle ouvrit la boîte en carton, y prit un suppositoire de belle taille, enleva l'emballage et, d'une main habile, me le mit dans le rectum.

    - "Voilà un gentil trou du cul qui aime bien les suppositoires, on dirait, c'est bien mon bébé…"

    Comme si c'était une qualité d'avoir le cul accueillant!

     

    Ma grand-mère profita que le drap était rabattu pour revenir avec une cuvette d'eau chaude savonneuse, un gant, et me fit une toilette entière, des pieds à la tête, essuyant la pisse et la sueur, puisque j'avais beaucoup transpiré. Je savais que, dans son esprit, pisser et suer permettaient d'éliminer le mal. Elle me rinça et me sécha avec une serviette. Elle enleva la bouée, me fit tourner à plat ventre, comme mes liens le permettaient, pour me nettoyer de l'autre côté, de la même façon. J'étais toujours à plat ventre quand je la sentis passer quelque chose sur mes fesses, dans ma raie, sur mes cuisses et mes jambes. Puis je sentis le contact, bien connu sur mon visage, mais inhabituel à cet endroit, du rasoir.

    Je grognais, elle n'allait pas me raser, quand même, à cet endroit-là? Je me débattis.

    Une main me plaqua les reins sur le lit, l'autre main s'abattit sur une fesse, puis l'autre.

    - "Je t'ai dit de ne pas parler et de ne pas bouger, si tu me résistes encore, tu auras droit à une fessée, par à une petite claque d'avertissement. Tu ne veux pas que ta mamie donne la fessée à un bébé encore trop faible non? Alors, ne bouge pas."

    Elle continua à me raser, je sentais le rasoir sur mes fesses, qu'elle écarta pour raser bien au fond. Ce fut ensuite un délicieux gant de toilette bien chaud, qui me fit du bien.

     

    Elle me retourna, et en profita pour m'attacher en croix, comme avant de dormir. J'étais ainsi encore plus à sa merci. Elle ne m'enleva même pas des mains les moufles de plastique.

    Elle me rasa le visage, là ça allait, puis continua sur tout le corps. Elle mettait la mousse, rasait, essuyait, rinçait le rasoir, continuait ailleurs. Elle garda pour la fin mon sexe.

    - "Et maintenant que tu es bien rasé partout, ta mamie va terminer par ta quéquette et te couillettes, pour que tu sois bien lisse partout, comme un vrai bébé."

    Quelle que soit son habileté, je n'avais pas intérêt à bouger pour ne pas quelle endommage cet endroit fragile, et je me laissais faire, je dois l'avouer à ma grande honte, sans déplaisir. Je ne pensais pas un seul instant à avoir une érection, et de toute façon, j'étais encore bien faible.

    J'eus droit, après le rasage, à la mobilisation des membres, l'un après l'autre, puis au massage avec son onguent réparateur.

    L'exercice m'avait ouvert l'appétit, et ma grand-mère me fit manger, à la cuillère en bois, mon petit-déjeuner, du fromage blanc mélangé avec des céréales, avec le même torchon-bavoir autour du cou, et du thé au biberon. Je me laissais faire sans protester, il fallait que je réfléchisse.

    Enfin, elle me recouvrit du drap de caoutchouc, enleva son tablier de caoutchouc et son masque, et alla vaquer à ses occupations. Elle avait mis de la musique, de la musique rock des années 1970, ce qui correspondait à sa jeunesse, et ce n'était pas désagréable. Mais c'était drôle de voir cette femme à l'allure paysanne (même si la famille était une famille de paysans très aisés), en blouse, avec le fichu sur les cheveux, aller et venir à son ménage et à sa cuisine sur fond de rock et, de temps en temps, en esquissant quelques pas de danse.

     

    Attaché, en croix, mais confortablement, les mains dans les moufles de plastique, le bâillon dans la bouche, j'avais quand même, pour la première fois depuis la maladie, l'esprit clair.

    De toute évidence, ma grand-mère, qui, j'en suis certain, m'aimait beaucoup, mais avait "un compte à régler" avec moi, profitait de l'occasion pour régler ce compte. Et, comme j'avais voulu "jouer au grand" en quittant le pays, elle allait me faire "jouer au petit". J'avais compris. Je ne risquais pas grand-chose, j'en était certain. Combien de temps cela durerait-il? Tant que je n'aurais pas repris des forces, ce qui viendrait vite. De toute façon, j'étais en France seul, ma seule famille c'était elle et ma tante, sa fille. Tous mes amis français étaient perdus de vue, mes collègues de travail et amis étaient à des milliers de kilomètres, et tous mes papiers, mes comptes bancaires, étaient entre les mains de ma tante Colette. Dès que j'aurais pris contact avec elle, tout s'arrangerait. Je pouvais donc me "laisser faire" quelques jours. Ma tante, savait que j'étais rentré, elle demanderait de mes nouvelles, elle viendrait sûrement voir sa mère. Étant militaire de carrière, se déplacer n'était pas un problème pour elle.

     

    Maintenant, il me restait à comprendre comment grand-mère avait organisé tout ça. De toute évidence, il y avait du matériel médical, comme le lit, qu'elle avait dû garder, à la campagne on ne jette rien. Mais le reste venait, certainement de sex-shops spécialisées dans les pratiques vicieuses. Et je me demandais comment elle avait découvert ce genre d'endroits, même si, en Allemagne, ça ne manquait pas. Certes, elle avait un ordinateur, avec Internet, elle gérait ses affaires comme ça, les loyers qu'elle touchait de ceux qui exploitaient ses terres, la pension de veuve, c'était une femme intelligente, et plus moderne que ce qu'on pouvait croire si on ne la jugeait qu'à son allure. Mais bon, pour le moment, ce qu'elle me faisait relevait plus de la frustration de ne pas avoir de petits-enfants plutôt que d'autre chose. Ma mère aux États-Unis ne me donnerait pas de petits frères ou sœurs. Ma tante Colette, divorcée depuis longtemps, n'avait pas d'enfant. Et je n'étais pas près de lui donner des arrières-petits-enfants.

    J'étais donc victime, à la fois d'une petite vengeance féminine, et d'un trop-plein d'affection. Cette analyse me rassura. Tout ceci passerait vite, si je me montrais raisonnable et conforme à ses désirs.

     

    à suivre…

     

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  • Commentaires

    1
    isa
    Dimanche 3 Octobre 2021 à 18:26

     superbe sa fait rever vivement la suite

    2
    Lundi 4 Octobre 2021 à 01:37

    Coucou,

    Très beau témoignage, vivement la suite

    bises, Fifine

    3
    clodinette
    Dimanche 17 Octobre 2021 à 15:11

    Après un premier épisode d'introduction qui nous expose très habilement tout en menageant quelques Inconnus, comment un garçon adulte ( l’age est  incertain ?) Se retrouve livré aux bons soins (?) D'une grand-mère qui à l'évidence semblé avoir des comptes à régler !
    Dans ce second épisode on se sent inexorablement entraîné avec le héros dans une obligation de soumission a la fois penible mais en même temps source d'une certaine jouissance ...les descriptions des tenues de la mère grand !  et de l'immobilisation du garçon  sont remarquables de précision et reflètent bien les fantasmes de l'autrice
    Je participe à fond . .je me sens dans la peau du garçon ..j'espère être plus féminisée je suis captivée .j'imagine quelques actions supplémentaires à suggérer à la grand mère



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