• Courte monographie du martinet

    Un texte que m'a envoyé Marc, amateur de martinets, vous avez vu les photos de sa collection sur ce blog.


     

    PROLOGUE.

    Le martinet est un petit fouet avec des lanières, constitué d'un manche en bois d'environ 25 à 30 cm. Les lanières, une dizaine environ, sont généralement en cuir.

    C'est un instrument traditionnel de châtiment corporel, né et utilisé autrefois en France et plus généralement en Europe. L'usage du martinet pour fesser les enfants est cependant tombé en désuétude en France, et peut être assimilé à des mauvais traitements. Il est similaire au chat à neuf queues, un instrument sévère à neuf lanières ou cordes longues qui fut utilisé dans les marines, les forces armées et des institutions pénitentiaires, surtout dans l'empire britannique; et au knout, surtout connu de l'empire Russe.

    Origine du mot « martinet »

    Selon le Dictionnaire étymologique de la langue française d'Oscar Bloch et Walther von Wartburg, la référence en matière d'étymologie, le nom (qui n'est pas attesté avant le début du XIXe siècle) a deux explications possibles. Ou bien il s'agirait d'un diminutif de Martin, surnom attribué au bâton et qu'on retrouve chez Jean de La Fontaine. Ou bien son nom proviendrait du général français Jean Martinet, qui infligeait des exercices interminables et épuisants aux troupes de Louis XIV et exigeait un respect absolu du règlement, et qui aurait préféré l'utilisation d'un fouet à multiples lanières plutôt qu'un instrument de flagellation à lanière unique, qui avait tendance à handicaper voir tuer, dans les cas extrêmes, les hommes durant le châtiment.

    L'usage familial en France au XXe siècle

    Inventé en France il y a quelques siècles, il est resté l'objet par excellence redouté des enfants jusque dans les années 1980, pour être rapidement abandonné, vivement critiqué. Il est considéré comme excessif de nos jours presque partout en Europe. Une jurisprudence française de 1984 fait désormais apparaître implicitement le martinet comme étant hors-la-loi. C'est d'ailleurs pour cela qu'on le trouve désormais au rayon des produits pour animaux de certaines grandes surfaces. Pourtant, ce petit fouet a eu la dent dure, car avant cela, la plupart des familles en possédaient un pour punir les enfants. À l'image de la cruelle Madame Mac'Miche sur son bon petit diable de cousin de la Comtesse de Ségur, on le lançait sur les fesses, habillées ou nues ou sur les cuisses. Mais la plupart du temps, il servait surtout pour menacer l'enfant en faute. Paradoxalement, on le trouvait dans les magasins de jouets mais plus communément dans toutes les drogueries. Il était aussi fabriqué de façon artisanale soit par les parents eux-mêmes, soit par des maroquiniers ou cordonniers locaux. Le dernier atelier de fabrication artisanale française se trouve dans la Nièvre au petit village de Fétigny au cœur du Morvan. C'était l'atelier de Suzanne Marache, décédée en janvier 2000. Comme on dit là-bas, "les lanières en cuir des martinets n'ont pas seulement marqué les fesses de générations de petits garnements". Dans le village de Fétigny, à une vingtaine de kilomètres de Quarré-les-Tombes, les souvenirs de la fabrique de martinets de Suzanne Marache sont encore bien vivants. L'atelier a été repris et fabrique toujours des martinets, mais à des fins plus érotiques. On ignore vraiment combien de personnes achètent encore cet instrument pour punir leurs enfants, mais à en croire différents forums sur l'éducation ou la vente qui n'a jamais disparu, le martinet continue subrepticement de fesser les enfants ou tout du moins de leur faire peur.

    Le martinet fait aussi partie des légendes enfantines, où chaque 6 décembre dans le Nord de la France, en Lorraine et en Alsace, en Belgique, le Père Fouettard tout de noir vêtu et armé de son martinet qu'il cache dans sa botte ou qu’il fixe à sa ceinture, vient fouetter les enfants qui n'ont pas été sages, tandis que Saint-Nicolas distribue des friandises aux meilleurs d'entre eux.

    Actuellement, le Père Fouettard avec ou sans son martinet distribue aussi des bonbons aux enfants en demandant aux parents si les enfants sont sages. Les enfants ne craignent plus le Père Fouettard.

     

    D’après un texte trouvé sur Internet, avec des modifications personnelles par suite nombreuses recherches.

    Marc Cuir Martinet.

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 14 Avril 2023 à 14:01

    Bonjour Marc,

    Tout fout le camp, les gosses n'ont plus peur de rien et surtout pas du père fouettard, aux pays de l'enfant roi.

    Bon après-midi.

    Paul.

    2
    PeterPan
    Vendredi 14 Avril 2023 à 14:04

    Bonjour Marc, 

    Merci pour ce retour un peu nostalgique au passé pour les grands garnements que nous sommes restés en évoquant cet incontournable Martinet qui a épouvanté ou amusé notre jeunesse. Perso, ma mère en avait acheté un au marché de plein air chez un "bazariste" ambulant pour nous les deux garçons sauf pour ma soeur ainée qui avait passé l'âge d'être fessée avec. Pour l'autorité parentale, et même maternelle, dirais-je, c'est notre maman, au foyer, qui s'en chargeait. Elle était dotée d'un fort caractère, un brin autoritaire, et peu patiente mais elle avait rarement recours au martinet, sauf si on lui  désobéissait exagérément. Ce martinet faisait environ 50 cm de long , lanières comprises et il était pendu derrière la porte vitrée de la cuisine, entre l'almanach de Postes et son tablier de cuisine violet , qu'elle s'était confectionné à partir d'une de ses robes. "Qui aime bien châtie bien ! Je fais comme la vieille Mac-Miche ! Alors attention à vous ! " nous disait-elle, à mon frère et à moi. Elle était toujours très protectrice et la colère prenait le pas sur l'angoisse parfois. Mais jamais de la vie je ne lui reprocherais aujourd'hui cette sévérité bienveillante. Une maman fait toujours ce qu'elle pense être juste pour ses enfants même si elle peut être maladroite dans ce but. Alors  je lui dis comme un bon garçon reconnaissant : "merci Maman !" Oui, je fayote un peu mais bon, ça leur fait toujours plaisir d'être remerciée. On ne se refait pas.

    Peter

    3
    ramina
    Samedi 15 Avril 2023 à 13:48

    Bonjour Paul

    Touchant le lyrisme noir de notre ami-Lyamide !  Allons Paul, que d'amertume sur le radeau de la méduse  ! Peut être légitime si on vous  lit entre les lignes , mais au delà de nos inoffensifs fantasmes, nous partageons encore ici - à distance certes - quelques rares valeurs. Et nous les entretenons obstinément, à l'abri du " tout fout l'camp" et des- enfants tyrans dont les parents ont peur de tout ... Alors que nous n'avons plus peur de rien. La fragilité intérieure des meurtris, et la force extérieure des survivants. Poil aux dents !!!  Ramina

      • Lundi 17 Avril 2023 à 13:17

        Bonjour Ramina,

        Ce n'est pas du lyrisme noir, c'est la triste réalité, nous sommes passés d'une extrémité à l'autre, il faut en être conscients, c'est tout, si nous n'avions pas été obligés de porter une blouse en nylon, nous ne serions certainement pas fétichistes et si d'autres ici n'avaient pas reçu tant corrections, il n'y aurait aucun article sur le martinet, ni la fessée, la petite enfance est  primordiale, si les blouses ne sont plus de mise, ni les corrections, ce n'est pas par hasard, il ne faut pas prendre nos dirigeants pour plus idiots qu'ils ne sont, ils savent s'entourer de conseillers, même si des fois, ils font encore des erreurs.

        Bon après-midi.

        Paul.

         

    4
    ramina
    Lundi 17 Avril 2023 à 14:03

    Bonjour Paul,

    N'étant pas moi même d'un optimisme béât sur la nature humaine, je comprends ton point de vue que je partage en grande partie . Quand je dis ''lyrisme noir'' j'aurais pu écrire, réalisme gris, amertume, désenchantement, -- ce qui supposerait avoir été enchanté - serions nous la génération désabusée . Le tout est de pouvoir se construire des portes de sortie , des bretelles de dégagements, des dérivations, ses propres univers parallèles, sans s'y laisser enfermer . Déjà en communiquant  sur ce blog, véritable exutoire, boîte à fantasmes. L'isolement, le remplis sur soi même, sont stériles s'ils ne sont pas créatifs, comme l'est ta passion de la confection de blouses. Pour Peter et moi, l'écriture et l'image sur le sujet de la fessée, pour d'autre, collectionner les martinets, les gods ou le matériel à lavement ... etc ! Peu importe les champs d'expression dérivatifs,  du moment qu'ils sont libérateurs de l'esprit.

    Quand aux  hommes de pouvoir, nous aurions grand tort de les croire stupides. Reste à savoir au service de quoi et de quels intérêts on utilise son intelligence. Les événement actuels sont édifiants sur les dérives de l'abus d'un pouvoir personnel contre l'expression du mieux être collectif. 

    Sur ce cher ami... il reste une journée ensoleillée.   Ramina

    ;;

    5
    Leo de Blunnoys
    Vendredi 2 Juin 2023 à 18:42

    Bonjour, Marc

    J'ai toujours dans un tiroir le martinet utilisé par Muriel pour me dresser. Même si j'en garde un mauvais souvenir, on s'en doute, je n'arrive pas à m'en débarrasser. Mon popotin s'en souvient encore..



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