•  L'original de ce texte est paru sur  http://blousenylon.ifrance.com/ et je le recopie ici parce que le site, qui n'est plus entretenu depuis longtemps, risque de disparaître.


    Mes aventures dans les magasins de blouses, par Marinette

    Bonjour à toutes et à tous. Je vais vous conter quelques achats de blouses. Je suis un garçon qui adore revêtir une blouse mais aussi être totalement vêtue en fille. Je deviens alors Marinette.


    Avec l'expérience, j'ai découvert que je trouvais préférable d'essayer la blouse avant de l'acheter. En août 1999, je me rends dans un magasin que j'apprécie beaucoup. J'entre donc vêtue d'une blouse à carreaux gris et blancs avec revers roses (col, poches et manches) et d'un imper en plastique translucide blanc. Il n'y a qu'une seule vendeuse ce jour là. Le plus naturellement du monde, je lui demande une blouse de femme en disant que c'est pour moi. Elle me demande la taille et me montre ce qu'elle a en magasin. Et elle me présente entre autres une longue blouse (115 cms) en nylon fuschia à manches longues avec une ceinture à nouer. Je lui demande donc si je peux l'essayer ainsi qu'une blouse verte à pressions qu'elle m'a recommandée.


    Je commence par la blouse nylon fuschia et tandis qu'il y a deux autres clientes dans la boutique, j'ôte mon ciré et ma blouse rayée ciel pour les déposer sur un pupitre d'écolier tout proche. En dessous, j'ai un tee-shirt rose et j'essaie la blouse en plein magasin, je mets la ceinture, je me regarde dans un miroir et la vendeuse me dit qu'elle me va bien. J'essaie alors la verte dont la vendeuse me vante le côté pratique, je me regarde dans la glace. Mais la blouse fuschia m'a tellement plu que je l'achète. Je remets ma blouse rayée et mon ciré, je règle et j'emporte ma nouvelle blouse.


    En octobre 1999, je suis à Paris et je me rends dans une boutique de blouses. J'ai un imper an plastique bleu sur un sweat noir en velours et je crois tomber à la renverse devant la vendeuse. Une fille superbe, grande, châtain clair avec des yeux verts et un accent slave. Je demande une blouse de femme pour moi. Elle me demande pour quoi faire. Je suis surprise par cette question alors un peu bêtement, je dis que c'est pour chez moi. Pas surprise le moins du monde, nous voilà devant un portique ou elle fait défiler les blouses. Il y en a une qui me plaît assez mais avant j'ai pu dire quoi que ce soit, elle dit à propos de celle-ci : "Non, ça c'est moche". Après une hésitation, je décide de lui laisser mener la danse (car j'ai soudain l'impression d'avoir du goût pour les blouses "ringardes"). Elle m'oriente alors vers des grands tabliers blancs à bretelles et boutonné au dos avec une taille élastique. Elle me dit :"Cela devrait vous aller". J'ôte donc mon imper et j'essaie le premier tablier blanc assez doux (genre polyester) avec un liseré rouge brodé. Elle me le boutonne au dos et m'emmène devant un miroir. C'est alors que je m'aperçois qu'avec l'autre vendeuse, une jeune femme achète une veste de cuisinier. En comparant nos tenues, je me sens encore plus féminine.


    J'essaie le deuxième blanc aussi avec des fleurs violettes sur la poitrine. C'est pas mal mais je les trouve un peu trop droits. C'est alors que je vois un superbe tablier blanc à bavette avec des bretelles croisées dans le dos, ressemblant à ceux qu'elle m'a fait essayer mais en plus évasé et volanté. Je demande si je peux l'essayer, elle m'aide donc à le passer en le nouant dans mon dos. Je me regarde dans la glace et elle me dit : "C'est celui qui vous va le mieux" puis "Il n'y a même pas besoin de changer les boutons (des bretelles) de place". J'ai vraiment l'impression d'être dans un rêve et je me regarde un moment, je tourne un peu pour voir de côté et de dos et je me trouve bien mignonne avec.
    Donc, je le prends tout en discutant un peu avec ma vendeuse de rêve à propos de blouse et tablier et elle finit par me remettre un catalogue de blouses et tabliers (de femme évidemment).
    Je règle cet achat inoubliable et m'en vais à regret.


    Pour votre information, je suis désolée de vous dire que je suis repassée 6 ou 7 mois plus tard et que la vendeuse de rêve s'était envolée. En septembre 2000, je retourne à la même boutique qu'en août 1999. J'ai la même blouse rayée bleue sur un tee-shirt rose et sous un imper de fille très translucide en nylon blanc.


    Je retrouve donc la vendeuse de la fois précédente vêtue d'un ensemble rouge et comme elle me connaît, cela me facilite les choses. surprise, je vois un portique avec des blouses en nylon. Avec l'aide de la vendeuse, j'en sélectionne trois puis nous en sélectionnons trois autres en polyester/coton. Elle me demande si je veux les essayer et me dirige vers la cabine d'essayage. Je suis un peu surprise mais j'aime autant car il y a un homme genre représentant dans le magasin. J'ôte donc mon imper et ma blouse et je commence par essayer les blouses en nylon blanches (toutes à manches longues, une avec broderies sur les poches, une avec broderie à la poitrine et la dernière avec un discret liseré vert) car je pense déjà que je vais les prendre toutes les trois. Régulièrement, la vendeuse vient voir si ça va et me donne son avis à chaque essayage. Je suis là aussi sur un petit nuage. Puis je passe aux blouses polyester/coton, une rose à manches longues, une verte à manches courtes avec guipure blanche et une couleur pêche à pressions et à manches longues. Après la 3ème blouse; la vendeuse me dit : "Vous n'allez plus savoir laquelle choisir". J'essaie la blouse rose, elle arrive, je tourne un peu et elle me dit :" Elle vous va bien, elle a une belle découpe. Quand le mannequin est facile à habiller, tout va." J'essaie ensuite la verte puis la couleur pêche. Je lui demande si elle a une ceinture. Comme cette blouse a des boutons et un liseré blanc, la vendeuse me dit : " Non, mais vous pouvez mettre une ceinture blanche avec, si vous avez".
    Je remets ma blouse rayée bleue et je ressorts avec les blouses quand la vendeuse me dit : "Elle est encore bien votre blouse bleue, elle a bien tenu le coup, mais quand c'est de la qualité..." J'acquiesce un peu surprise. Elle me demande mon choix. D'entrée, je lui dis que je prends les trois blanches en nylon et que j'hésite entre la rose et la verte. Elle me dit alors : " La rose est jolie, elle vous va bien avec sa découpe" puis "Le vert est joli, si vous n'en avez pas encore mais vous pourrez l'acheter plus tard."


    Comme ça correspond à ce que je pensais, je prends aussi la rose. Je règle, je sors et je m'aperçois que j'ai passé dans la boutique 3/4 d'heure de bonheur.


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