• Toujours la poésie de notre noble emblouseur, Léo de Blunnoys


    À l’école privée, il fallait, c’est notoire,
    Revêtir une blouse (alors obligatoire !)
    Ainsi donc, chaque jour que Dieu fait, sacrebleu !
    Nous portions l’uniforme en nylon rose ou bleu.
    Alors, de la rentrée à la fin de l’année,
    La blouse n’était pas à l’oubli condamnée.
    Et ma mère exigeait, mais elle avait raison,
    Que la blouse fût mise encore à la maison,
    Tous le temps et devînt, désormais, ma tenue.

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    Je me suis mariée. Eh bien ! Je continue
    A porter, quelquefois avec un tablier,
    Une blouse en nylon ; je ne peux l’oublier,
    Oui, même à cinquante ans (j’ose avouer mon âge).
    J’entends des compliments de tout mon entourage
    Sur mes blouses ; c’est bien pour les activités
    De maison. Avons-nous des gens, des invités ;
    Je garde constamment ma blouse en leur présence :
    Cela n’empêche pas d’avoir beaucoup d’aisance.

    19 janvier 2006


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