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Par Souillon le 29 Février 2008 à 10:53
Toujours la poésie de notre noble emblouseur, Léo de Blunnoys
À l’école privée, il fallait, c’est notoire,
Revêtir une blouse (alors obligatoire !)
Ainsi donc, chaque jour que Dieu fait, sacrebleu !
Nous portions l’uniforme en nylon rose ou bleu.
Alors, de la rentrée à la fin de l’année,
La blouse n’était pas à l’oubli condamnée.
Et ma mère exigeait, mais elle avait raison,
Que la blouse fût mise encore à la maison,
Tous le temps et devînt, désormais, ma tenue.
+ + + + + + + + + +
Je me suis mariée. Eh bien ! Je continue
A porter, quelquefois avec un tablier,
Une blouse en nylon ; je ne peux l’oublier,
Oui, même à cinquante ans (j’ose avouer mon âge).
J’entends des compliments de tout mon entourage
Sur mes blouses ; c’est bien pour les activités
De maison. Avons-nous des gens, des invités ;
Je garde constamment ma blouse en leur présence :
Cela n’empêche pas d’avoir beaucoup d’aisance.
19 janvier 2006
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