• Le fil blouse de ma vie… Ma réponse à vos commentaires

    Le fil blouse de ma vie (mars 2020 – mai 2022), un récit qui m'a été envoyé par "I", vous n'en saurez pas plus que son initiale. Avec un grand merci à elle.


    Le fil blouse de ma vie: Ma réponse à vos commentaires

     

    Merci à tous et plus particulièrement aux plus assidus, pour vos encouragements et félicitations. Pour ceux qui partagent cette attirance pour les blouses nylon avec leur femme, j’aurais aimé avoir un aperçu de leur avis à elles sur mon vécu et surtout une idée de leur expérience personnelle passée et présente.

    Voici une réponse rédigée et un peu commentée à l’ensemble de vos questions, j’espère que vous y trouverez matière à vous satisfaire, sachant que beaucoup d’éléments de réponse sont déjà dans le récit et que ma vie en blouse est restée pratiquement identique depuis la fin de ce récit en mai 2022.

    Pour ceux qui n’ont pas bien lu, je suis née au milieu des années 60 et j'ai vécu dans une ville moyenne plutôt bien bourgeoise. Mis à part les employées et les ouvrières, devenant de moins en moins nombreuses à le faire dans les années 80/90, puis plus du tout, les «bourgeoises» ne mettaient pas ou surtout ne se montraient et ne sortaient pas en blouse en ville.

    Dans la campagne environnante, où nous avons habité en couple, la situation était différente et les femmes moins guindées n’étaient pas gênées de se montrer et de sortir en blouse. Ce fait m’a certainement permis d’être plus réceptive aux désirs de mon mari de me voir porter une blouse constamment. Si nous étions restés en ville, je crois que j’aurai été beaucoup plus rétive à son souhait et qu’elle serait resté dans la sphère intime de stimulant sexuel commun.   

    Je ne me suis jamais senti ridicule en blouse aux yeux des autres ni durant ma jeunesse, ni maintenant, mais comme la mode évoluait et quand la majorité des autres filles ou femmes autour de moi n’en portaient pas ou plus, j’avais la crainte d’être stigmatisée comme le sont maintenant ceux et celles qui ne portent pas des vêtements de marque à l’école par exemple.

    A cette époque, il y avait déjà de moins en moins d’enfants et d’adolescentes revêtant une blouse les jours sans école ou durant les vacances. Les garçons déjà pas obligés d’en mettre une au lycée, voire même au collège, sauf à de très rares exceptions n’en mettaient pas chez eux. Pour nous les filles c’était différent selon que le collège et le lycée étaient publics ou privés, mixtes ou non, et surtout en fonction de notre univers et environnement familial traditionnel ou progressiste, ainsi que probablement de la personnalité de chacune.

    Dans mon cas, scolarité dans le privé non mixte et famille traditionnelle, la blouse allait de soi comme elle l’avait été, et l’était toujours pour ma mère et ma grand-mère. Par conséquent, les critères (fille unique, famille, entourage, scolarité, tradition, époque) pour que l’on me fasse porter une blouse étaient réunis même durant cette période de changement dans la société et d’abandon progressif de la blouse nylon.

    Je reconnais aussi que je n’ai jamais détesté les blouses nylon, que même la quasi-totalité de celles que j’ai porté me plaisaient, et qu’à l’époque cela avait pour moi un côté rassurant d’évoluer au sein d’un cadre avec des repères assez stricts et répétitifs. Toutefois, je n’étais pas insensible aux changements sociétaux du moment, d’où mes petites «rébellions» quand je ne faisais pas parti du plus grand nombre mais que j’avais l’impression d’être traitée différemment des autres. La peur du jugement (souvent sans fondement) des autres était bien présente et reste encore perceptible. Ainsi, par exemple, je n’ai jamais contesté le port obligatoire de la blouse au lycée car toutes les filles en portaient (aspect collectif), mais l’ai fait dans les situations où je me sentais seule à devoir en porter à la maison, dans la famille ou en vacances (jugement de l’autre), ce fut un peu la même chose dans notre vie de couple entre l’intime et le visible. 

    Le comportement de ma mère essentiellement, elle qui était très attachée à la blouse, comme ma grand-mère maternelle dans une moindre mesure, ainsi que mon père faisant respecter les injonctions de sa femme pour que je revête une blouse imposée en dehors du cadre scolaire, aurait pu me faire détester les blouses de façon irrémédiable. Cela peut sembler étrange à certains, mais ce n’est pas arrivé! Pourquoi? Quand j’y songe, je pense que plusieurs facteurs sont probablement à prendre en compte:

    Tout d’abord, le ressenti éprouvé pour cette matière lors de mon enfance et mon adolescence: le nylon qui m’a plu tout de suite par sa douceur, son toucher avec son aspect soyeux, son bruissement entre les doigts, sa chaleur ou sa fraîcheur selon les moments, la brillance de ses couleurs, et son enveloppement protecteur pour moi. En opposition avec la blouse en coton que je n’aimais pas du tout et toujours pas aujourd’hui. Heureusement pour moi et surtout mon mari, que les blouses nylon sont solides et durent dans le temps!

    Ensuite, le fait que ma mère me faisait participer au choix de mes blouses, je choisissais donc celles qui me plaisaient et je me trouvais belle avec elles. Je choisissais dans la mesure du possible, de préférence des blouses boutonnées côté pour ne pas montrer mon attrait caché pour celles bouclées dos.

    Après il y a ma personnalité avec sa bivalence plaisir/honte, intime/visible et ma nature plutôt soumise avec besoin d’un cadre protecteur.

    Enfin, le fait qu’il n’y eu pas de transition entre la vie chez mes parents et ma vie de couple. Je n’ai jamais habité seule et la blouse fut une continuité d’une vie à l’autre. Peut-être cela aurait été différent si j’avais vécu seule durant quelques années, étape où j’aurais certainement abandonné l’usage de la blouse et n'y serais plus revenu par la suite. Voilà pour mes tentatives d’explications!

    Pour vos autres demandes sachez qu’au quotidien, je tache ou salis assez souvent mes vêtements par inattention ou maladresse. Peut-être l’habitude d’être en blouse fait que je m’affaire avec moins d’attention comme la blouse est là pour protéger mes vêtements. Le plus souvent c’est en lien avec la nourriture (préparation ou lors des repas), le ménage, le bricolage, le jardinage et plus insidieusement dans la nature (arbres, herbe…) ou en ville (murs, bancs, véhicules…). Quand nous sommes tous les deux, mon mari me fait sa petite remarque habituelle sur l’utilité de la blouse, et quand nous sommes en présence d’autres personnes, instinctivement, comme une fautive, je regarde dans sa direction et comme il est souvent aux aguets, il me fait gentiment son regard réprobateur avec un petit sourire railleur.

    Donc, la blouse est utile pour moi dans son aspect pratique de protection, et j’ai la manie d'essuyer fréquemment mes mains sur mes blouses, ce qui peut être aussi vu comme l’envie de toucher souvent la douceur du nylon. Mais je n'aime pas porter une blouse quand elle est trop sale, et mon mari encore moins me voir ainsi vêtue, car elle n’a plus dans ce cas son autre rôle qui est aussi d’être un stimulant de notre sexualité dans son aspect protecteur ou non. Par contre, il aime bien mouiller ma blouse, m’arroser ou me faire prendre une douche ou un bain avec une blouse sale (ou propre). J’aime aussi cela par temps chaud ou tant que le nylon devenu froid ne me colle pas à la peau, cela devient alors désagréable.

    A l’école ou à l’époque où je devais travailler en blouse (magasins ou bureaux), le rôle protecteur de la blouse était très important contre les salissures, coulures des produits, tâches de crayons, d’encre… pour préserver les vêtements dessous. Toutefois, durant ma scolarité je n’ai pas souvenirs de fille salissant, déchirant ou écrivant volontairement sur sa blouse ou celle des autres filles, la discipline régnait et était sévère. Il ne faut pas oublier non plus, outre l’aspect protecteur, que la blouse servait aussi à masquer les formes du corps des adolescentes et des femmes durant cette période dite de «libération» contestée par certains milieux aux habitudes plutôt conservatrices dans lesquels j’évoluais à l’époque.

     

    Voilà ma dernière contribution à ce récit et à vos commentaires. J’ai éludé quelques-unes de vos questions pour ne pas redire ce que je vous ai narré tout au long de la publication où vous aviez déjà les informations demandées.

    Avant de vous quitter, je vous dévoile exceptionnellement pour votre fidélité deux photos de moi en blouse chez moi, une de 2021 et une autre prise en 2022.

    Au revoir.

    Cordialement

    I

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    Le fil blouse de ma vie…

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  • Commentaires

    1
    nylblouses
    Dimanche 29 Janvier 2023 à 10:48

    Une très belle synthèse de tous ces épisodes suivis avec beaucoup de plaisir. La relation d'une jeune fille puis d'une femme avec ses blouses nylon portées avec plaisir, parfois sous la contrainte mais jamais de façon anodine. 

    Merci pour ces beaux textes, merci aussi pour ce cadeau final que sont ces 2 photos : 2 belles blouses en nylon portées avec beaucoup de naturel. On en redemande!

    2
    blousebleuecoté
    Dimanche 29 Janvier 2023 à 13:28

    Très joli  récit  comme moi qui est connu la blouse et j'ai demandé à mes partenaires d'en porter vivre nu en blouse, car moi j'aime en porter et faire porter le mari de la narratrice à de la chance quel accepte aussi facilement  et très belle photos et magnifique femme et vêtu de ces très jolie blouse et nue dessous bravo 

    3
    Dimanche 29 Janvier 2023 à 13:39

    Bonjour Madame,

    Merci pour ces belles photos en blouse nylon. Ce sera difficile de savoir ce que les femmes qui portent encore la blouse nylon pensent car elles doivent ne se compter que sur les doigts d'une main. En effet la plupart ont horreur de cela car ça tient trop chaud surtout avec le réchauffement global, c'est leur réponse officielle, officieusement, ça leur rappellent beaucoup trop de mauvais souvenirs, du temps où elles étaient sous la coupe des hommes. Même moi qui suis un inconditionnel du nylon, je me suis surpris, l'été dernier à porter une blouse et un tablier coton au plus fort de la canicule, avec des dessous féminins en nylon tout de même, bon, je voulais aussi faire des photos pour remercier notre hôte Marie qui est une inconditionnelle des blouses et tabliers coton. Mise à part notre Sandrine Internationale, peu de femmes s'affichent en blouse nylon, elle est sans doute la seule fétichiste des blouses nylon, et encore, depuis le décès de son mari, elle est totalement absente du Net, porte-t-elle encore des blouses nylon au quotidien, mystère ?

    Bon après-midi.

    Paul.

      • Marine
        Vendredi 30 Juin 2023 à 02:28

        Pour ma part je porte aussi bien des blouses en nylon ou en coton . L été je privilégie les blouses en coton qui avec la chaleur sont plus agréables à porter . 

    4
    blous62
    Lundi 30 Janvier 2023 à 01:10
    Encore merci et bravo a vous....
    5
    totoche_bernard
    Lundi 30 Janvier 2023 à 12:49

    Merci beaucoup de ce très beau et émouvant récit et des réponses très franches aux questions posées. Merci aussi pour ces deux magnifiques photos. N'hésitez pas à continuer à écrire sur le site et longue vie en blouse de nylon !

    6
    Marine
    Samedi 20 Mai 2023 à 20:23
    Bonjour. Je n ai que 29 ans mais depuis un peu plus de dix ans je porte au quotidien des blouses blanches strictes a l ancienne . C est une obligation qui m est imposée . Bien sûr au début cela me gênait un peu . mais très vite je m y suis habituée , j ai pris conscience que porter des blouses au quotidien imposait une certaine humilité .
      • Lundi 22 Mai 2023 à 10:06

        Oui, la blouse est à la fois un vêtement d'humilité, si on la porte en tant que soumise, mais c'est aussi un vêtement de dominatrice, si on la porte dans un autre esprit.

    7
    Leo de Blunnoys
    Mercredi 21 Juin 2023 à 18:23

    Bonjour, je m'en voudrais de me tromper, mais il me semble avoir reconnu notre adorable et très jolie Sandrinette dont j'admire les blouses et tabliers qu'elle porte à merveille. Je l'avoue humblement, cette ravissante jeune femme me fait fantasmer, la preuve, j'ai écrit beaucoup de poèmes dans lequel je parle de cette magnifique personne avec tendresse, et respect.

    8
    Marine
    Vendredi 30 Juin 2023 à 02:23

    Pour moi la blouse est obligatoire , mon mari l exige et je trouve qu il a parfaitement raison . Je trouve d ailleurs dommage que les jeunes femmes aujourd'hui ne portent plus de blouses . 

      • Leo de Blunnoys
        Mardi 18 Juillet 2023 à 15:40

        Voyez-vous, moi c'est le contraire, c'est mon épouse Muriel qui exigeait que je porte une blouse de nylon à la maison. Elle een portait aussi et j'aimais la serrer dans mes bras. Le crissement de nos blouses nous mettait en joie.

    9
    Maitreblouse18
    Mardi 23 Janvier à 16:21
    Bjr ma.femme et moi portons,aussi des,blouses nylon ou coron
      • Marine
        Mardi 30 Juillet à 12:47

        Bonjour maître blouse , je trouve tout a fait normal de porter des blouses au quotidien , j apprécie que mon mari me l impose même si au début cela me gênait un peu , j avais honte de sortir en blouse pour faire une course mais je m y suis vite habituée . 

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    10
    Marine
    Mardi 30 Juillet à 12:49

    Oui souillon, pour moi la blouse est obligatoire est avant tout un une tenue d humilité .



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