• La domination par le tablier, les pratiques

    La domination par le tablier, les pratiques

     

    Un texte de votre servante Marie-Souillon

     

     

    Avertissement

     

    Comme tous les jeux de domination, ces jeux ne doivent être pratiqués qu'entre adultes éclairés et librement consentants, dans le respect des règles fixées par avance et des consignes de sécurité.

     

    Le texte est rédigé en partant du principe qu'il y a une ou des gouvernante(s) en tablier, et un ou plusieurs soumis habillé(s) en tenue de servante.

     

     

    Introduction

     

    La domination par le tablier, si elle est basée sur le vêtement, est basée, aussi, sur des pratiques qui tiennent beaucoup du jeu de rôle. Beaucoup de jeux de domination soumission peuvent se faire dans ces tenues. Sur celle qui domine, le tablier montre le pouvoir, la protection, le caractère de la dominatrice. Sur le soumis, il montre la servitude, la domesticité, la servilité même, la féminité infantilisante.

    Bien sûr, il est toujours possible de diversifier les rôles dans ces jeux, qui comportent aussi beaucoup de tendresse par moment.

     

     

    Le lieu et son équipement

     

    Pour la domination par le tablier, qui est une domination domestique, ménagère et infantilisante, il n'est pas besoin d'un donjon ni de quoi que ce soit de tel. Le lieu parfait pour pratiquer cette domination est une très grande cuisine, à l'ancienne. L'idéal est qu'elle dispose d'une arrière-cuisine, dans laquelle on pourra placer certaines pièces de mobilier particulier.

    Il est préférable qu'elle soit carrelée aux murs et au sol, très bien chauffée, avec un grand évier (si possible deux, ou alors le second dans l'arrière-cuisine), et tout ce que doit comporter une cuisine rustique et paysanne.

    Pour le mobilier, l'essentiel est au moins une grande table de cuisine, en bois, ou au dessus carrelé ; une deuxième table serait appréciée. Les dimensions de la table doivent permettre d'y coucher, bras au-dessus de la tête, le soumis, ceci pour la longueur ; pour la largeur, il faut pouvoir accéder au corps du puni sans difficulté. Un ou deux bancs, de la même longueur que la table, seront utiles. Il faut aussi des chaises solides, en bois, certaines avec accoudoirs, d'autres avec des couvre-siège, et des tabourets. J'insiste sur la solidité des chaises, qui devront supporter le poids de deux personnes pour la fessée, et résister aux tentatives d'échappatoire du puni qui y sera attaché. Il serait utile d'avoir des grands escabeaux, pour y attacher les soumis, une grande table basse, etc. tout ce qui servira à varier les positions pour attacher et fesser.

    Et, cerise sur le gâteau, s'il y a une solide poutre au plafond avec un crochet (et un palan pour ne pas se fatiguer), c'est formidable.

    Il ne faut pas oublier tout ce qui, dans les ustensiles ménagers, peut servir à la soumission. Non seulement ce qui servira à préparer la nourriture, importante dans ces jeux, mais aussi tout ce qui, avec un peu d'imagination, peut servir à contraindre et punir. Pour la contrainte, cela va de la banale corde à linge, pour les traditionalistes, au film plastique étirable, pour les modernistes. Pour la punition, tout ce qui peut servir à fesser ou à frapper, depuis la cuillère en bois jusqu'à la planche à découper, en passant par le tape-tapis. Mais aussi ce qui pourra servir avec un peu d'imagination, de la pince à cornichon au pilon en bois, avec bien évidemment l'indispensable rouleau à pâtisserie, dans ses versions avec et sans poignées. Entonnoirs, chinois, poches à douille seront bien utiles pour nourrir et salir le soumis.

    Enfin, il est utile de prévoir de quoi voir le puni en toute circonstance, avec un miroir sur pied ou, pour les plus moderne, un système de surveillance vidéo pour bébé.

     

     

    Qui peut jouer à la domination en tablier ?

     

    Il s'agit d'une domination douce, très éloignée du sado-masochisme ordinaire, qui se pratique "à la maison" et sur une longue durée, voire même 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Il est donc important que la gouvernante et le soumis vivent ensemble, si ce n'est en permanence, tout au moins sur une période de plusieurs jours ou plusieurs semaines au moins. L'idée générale est que la gouvernante soit plus âgée et plus forte que le soumis, mais ce n'est en rien une obligation.

    La gouvernante et le soumis peuvent être, c'est le plus évident, un couple hétérosexuel stable, qui vit ensemble en permanence. Cela permet à la femme d'être déchargée de tout ou partie des tâches ménagères qui seront faites par le soumis, ce qui est bien agréable. Et c'est encore mieux si le soumis ne travaille pas, et reste toute la journée à la maison, dans ses tabliers. Sinon, le jeu peut se faire soit dès que les deux sont à la maison ensemble, soit quelques soirées par semaine, soit en fin de semaine. Pour un couple qui ne vivrait pas ensemble, ou qui se retrouverait rarement à la maison, il est difficile de faire de la domination en tablier.

    La domination par le tablier est aussi, à mon avis, très bien adaptée aux couples d'homosexuels mâles qui aiment se travestir, mais ont rarement l'occasion de le faire en public. Ils peuvent ainsi se travestir tous deux à la maison, dans des tenues féminines adaptées à leur vie en ménage. Et pimenter leur relation par des jeux tendres et humiliants, qui permettent d'établir un rapport différencié entre eux. Et s'ils désirent changer les rôles, c'est aussi très simple.

    Et ceci est valable également pour les couples d'homosexuelles, bien sûr.

    Pour les amateurs de jeux incestueux, entre adultes bien évidemment, la domination par le tablier se prête très bien à ça. Si un jeune homme attardé n'a pas l'envie, ou n'a pas les moyens, de quitter le domicile de sa mère qui vit seule, quoi de plus pratique pour elle que de le soumettre en tablier, le ramener à son enfance et de se faire servir. Et ce d'autant plus que la tendance naturelle du jeune homme serait de ne rien faire à la maison et de profiter de tout ! Il faut donc le discipliner, et le tablier est là pour ça.

    Toujours dans le genre incestueux, le jeune homme hébergé, pour ses études par exemple, par une femme seule de sa famille, tante, cousine, grand-mère, peut aussi être soumis par le tablier. Il n'ira pas, comme ça, se distraire de ses études par des sorties nocturnes. Sitôt rentré de la faculté, hop, en tablier pour servir celle qui l'héberge gratuitement. Et même s'il doit travailler ses cours, il peut le faire dans cette tenue, la gouvernante jouant, en plus, la surveillante...

    Mais on peut, aussi, trouver de l'intérêt à la domination en tablier dans la situation inverse, celle où un homme mûr héberge une jeune fille et se soumet à elle.

    Enfin, rien n'interdit de faire de la domination en tablier dans un ménage à trois.

    Ceci pour la situation des participants. En ce qui concerne les goûts sexuels, la domination en tablier s'adresse aux fétichistes, fétichistes des tabliers bien sûr, mais aussi fétichistes des matières comme le nylon ou le caoutchouc, qui trouveront prétexte à porter, faire porter, et jouer avec des vêtements dans ces matières. Elle s'adresse aussi aux dominatrices et aux soumis qui ne veulent pas rentrer dans le cadre d'un sado-masochisme classique, et qui préfèrent des pratiques plus douces et plus détendues.

     

     

    Faut-il féminiser son soumis ?

     

    C'est une question importante. Tout d'abord, les tabliers portés par le soumis sont, obligatoirement, des tabliers de femme, des blouses de femme, et ces tabliers et ces blouses, qu'ils soient coquets ou "utilitaires", doivent être féminins. Il est hors de question d'utiliser des tabliers d'homme ou des tabliers "unisexe", sauf certains modèles genre "tablier de plonge". Le soumis doit être féminisé, pour son humiliation, pour sa plus grande honte. C'est là toute l'ambiguïté de la domination par le tablier, cette ambiguïté qui fait son intérêt. Porté par la maîtresse, le tablier de femme est la marque de son autorité, de son caractère maternel, de sa domination. Porté par le soumis, le tablier de femme est la marque de sa faiblesse, de son infantilisation, de sa soumission.

    Il me semble intéressant, aussi, d'appeler le soumis d'un prénom féminin, de lui parler au féminin, de l'obliger à parler de lui au féminin. Faut-il aller plus loin dans la féminisation et le travestissement ? Je ne suis pas partisan, pas du tout, des perruques, du maquillage, des faux ongles, des sous-vêtements coquins. Tout cela me parait peu "ménager". Mais j'aime que la silhouette du soumis soit féminisée par une paire de faux-seins, si possible imposants. J'aime aussi qu'il force sa démarche à être féminine et ondulante, quitte à être ridicule.

    Mais la domination par le tablier n'est pas la "sissyfication" en satin rose, ni la "petticoat domination", pour utiliser des termes anglo-saxons qui n'ont pas d'équivalent en français, ce que je regrette.

     

     

    Les jeux de rôle

     

    Les jeux de rôle ne sont pas indispensables, et la domination en tablier peut très bien se faire sans que la gouvernante et le soumis ne jouent à être autre chose que ce qu'ils sont. Mais les jeux de rôle, selon les goûts de chacun, peuvent être un simple piment ou une impérieuse nécessité. J'en cite quelques-uns ici, mais bien d'autres choses sont possibles.

    Le jeu de la maîtresse de maison et de la domestique. La gouvernante est la patronne, l'employeur du soumis qui est, au choix, sa femme de ménage, sa bonne à tout faire, sa femme de chambre. Le problème est qu'il est difficile que la maîtresse soit crédible en tablier. Elle pourra se contenter d'une blouse stricte, le genre boutonnée sur le côté, col officier, qui donne une allure scientifique, médicale... Le soumis est habillé selon son rôle. Ce jeu suppose que le soumis vouvoie sa maîtresse et même, selon le jeu, lui parle à la troisième personne. La maîtresse utilisera, au choix, le vouvoiement qui marque la distance ou le tutoiement qui marque la supériorité.

    Le jeu de la domestique qui soumet son patron. C'est un jeu bien humiliant, dans lequel la domestique oblige son patron à mettre ses tabliers et à être la domestique de sa domestique. Il présente l'avantage de faire porter les mêmes tenues à la maîtresse et au soumis. On utilise le tutoiement réciproque, le patron ayant l'habitude de tutoyer sa domestique, et la domestique utilisant le tutoiement pour humilier son patron.

    Le jeu de la maman (belle-mère, grand-mère, tatie, etc.) et du petit garçon. C'est mon jeu préféré, je l'avoue. La maman perverse humilie son petit garçon en le traitant comme une petite servante, en le déguisant en bonniche, et le punit de toutes les façons possibles. Tabliers de ménage et de cuisine pour la maman, belle-mère, grand-mère, tatie, etc. Tutoiement dans les deux sens, et beaucoup d'amour.

    Le jeu de la cuisinière (ou la charcutière) et de la fille de cuisine (ou l'apprenti). Ce jeu est particulièrement adapté pour ceux qui aiment s'amuser avec la nourriture. Les tabliers portés sont les mêmes pour les deux, et on peut utiliser le tutoiement réciproque. C'est aussi un de mes jeux préférés.

    Le jeu de la domestique expérimentée (ou la gouvernante de maison) et de la bonniche de rang inférieur. C'est une variante du précédent, ou plutôt des variantes. Nous avons la variante de la gouvernante anglaise en stricte robe noire, grand tablier blanc ; la gouvernante, bien que domestique, a autorité sur toute la domesticité femelle, voire mâle. Elle sait user de son autorité par de sévères fessées. Le soumis est n'importe qui dans le personnel de maison, vêtu comme tel. Vouvoiement réciproque, à l'anglaise. Mais je préfère la variante de la bonne expérimentée et de la nouvelle bonne, qui permet plus de fantaisie dans les tenues et surtout, nécessite le tutoiement réciproque.

    Le jeu de la maîtresse d'école et de l'écolière. La maîtresse porte une blouse stricte boutonnée dans le dos. Le soumis porte une blouse d'écolière. Ce jeu peut s'agrémenter de punitions scolaires comme récitations et lignes. La maîtresse tutoie le soumis, bien sûr, celui-ci utilise le "tu" ou le "vous" au gré de la maîtresse.

    Le jeu de la bourrelle et du prisonnier. Comme c'est le féminin de "bourreau", qui est un mot trop dur, on n'utilise pas trop ce mot de bourrelle pour les maîtresses, et pourtant il est excitant ; on peut utiliser "tourmenteuse". La bourrelle n'est jamais là pour exécuter ni pour torturer, juste pour faire semblant. Grand tablier de caoutchouc sur une blouse stricte, par exemple pour la bourrelle, le prisonnier peut être nu où en blouse... La bourrelle tutoie le soumis, et celui-ci vouvoie sa tourmenteuse.

     

     

    Questions et réponses

     

    - Question. Peut-on vraiment jouer 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 ?

    Réponse. Oui, je le pense, mais il faut garder, chaque jour, une heure de "hors jeu" pour faire le point sur le déroulement, ce qui était bien, ce qui ne l'était pas, la suite du jeu...

    - Question. Peut-on échanger les rôles ?

    Réponse. Je pense que le fait d'échanger les rôles est intéressant, mais pas sur la base "moitié-moitié". Disons que la maîtresse peut être soumise une fois sur cinq, histoire de pimenter la relation.

    - Question. Peut-on faire l'amour pendant la domination en tablier ?

    Réponse. Oui, c'est même recommandé, le soumis doit avoir du plaisir. La gouvernante peut lui faire l'amour, le branler, le sucer, à condition que ce soit elle qui prenne l'initiative et que le soumis soit dessous, de préférence attaché.

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  • Commentaires

    1
    rosette
    Dimanche 17 Février 2019 à 16:44

    intéressant ce texte .

    2
    nylblouses
    Lundi 18 Février 2019 à 07:21

    Hummm! Tout cela donne très envie! En particulier les suggestions sur les différents jeux de rôle. Merci pour ce beau texte.

      • Lundi 18 Février 2019 à 17:10

        Il y aura des suites…

    3
    phil
    Mardi 19 Février 2019 à 13:49

    Texte très instructif et bien construit. J'aimerais maintenant en savoir plus sur les types de tabliers qui peuvent être employés pour ces jeux ainsi que leurs symboliques. 

      • Mardi 19 Février 2019 à 17:00

        La suite dimanche prochain…

    4
    blous62
    Mercredi 20 Février 2019 à 18:36

    ,'ai vécu personnellement cette expérience chez un femme mure il y a quelques années ;. Je n'avais aucun autre vêtement que de vieilles blouses nylon vintage fermées devant et obligatoirement boutonnées jusqu'au col Claudine ;. J'étais régulièrement condamné aux taches de ménage, repassage et taches ingrates et harassantes. J'avais énormément d'interdits et passait la plupart de mon temps libre  humilié et entravé pour son plus grand plaisir et aussi le mien, dois je avouer. .   



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