• Fesses rouges et tabliers blancs, septième épisode

    Un texte et des dessins de Ramina, que je remercie, et qui m'a écrit, avec cet épisode:
    «J'ai mis le pluriel. Tu m'as donné l'idée d'introduire progressivement le port du tablier en rapport direct avec l'administration des fessées. Je trouve que cela ajoute beaucoup de piquant et de charme aux tenues aguichantes de ces Dames.»

     

    Fessée du matin, gros chagrin

     

    La correction qu'avait reçue Edouard, pour ses retours tardifs à la maison consécutifs à ses séjours prolongés au pub, lui servit de leçon... pendant deux semaines, au cours desquelles il ne put cependant éviter quelques cuisantes fessées sanctionnant son manque de participation aux taches ménagères, tout comme Robin en raison de sa paresse chronique et de sa désinvolture. Patricia et Bettina, sous l'impulsion de la maîtresse de maison ne faisaient aucune concession aux règles de fonctionnement de la maison. La rechute survint le vendredi de la deuxième semaine.

    Après une difficile journée de travail au bureau,  la tentation de fêter le début du week-end l'emporta sur les consignes. Edouard, embarqué dans de joyeuses tournées de Whisky, avec Stephen le mari d'Edwige, et quelques collègues, oublia de rentrer pour le dîner.

    Gladys, n’était pas encore couchée quand il arriva à la maison vers une heure du matin après avoir fait la fermeture du pub. Elle était dans la cuisine pour finir de remplir le lave-vaisselle, tâche qui incombait habituellement à Edouard, lorsqu’elle avait entendu les roues de sa voiture crisser lentement sur le gravier de l’allée. Cela laissait supposer l’intention précautionneuse d’amortir le bruit des pneus. Elle décida d’aller attendre le mari dévergondé dans l’entrée et l’entendit jurer en marmonnant au cours de ses tentatives infructueuses à rentrer sa clé dans la serrure. Opération difficile quand on voit trouble et qu'on a la main qui tremble. Les yeux au ciel, sourire en coin, Gladys put évaluer sans peine son niveau d’alcoolémie. Il finit par réussir à ouvrir la porte qu’il poussa pour entrer en titubant. Il eut à peine le temps de s’étonner de trouver la lumière allumée. Avant de réaliser ce qui lui arrivait il s’était senti immédiatement tiré d’une main ferme par la cravate et courbé en deux sous le bras de son épouse en colère. Le dialogue fut bref, mais suffisant pour Gladys, bien décidée à corriger sévèrement son époux en situation plus que répréhensible.
    – « Ah quand même, te voilà! Tu tombes bien mon ami, j’attendais tes fesses... avec impatience!» s’était elle écriée  en passant immédiatement la main sous son ventre pour défaire la boucle de sa ceinture.
    – «Ah… c’est… c’est toi  Gla...Gladys… tu n’es pas cou...couch… qu’est ce...»
    – «Non figure-toi, je ne suis pas couchée et je viens de te le dire. J’attendais tes fesses! Poivrot!»
    – «Mais... mais qu’est ce… qu’est ce que...que tu...tu fais? Pourquoi tu... tu enlèves...»
    – «Qu’est ce que je fais? Mon pauvre ami, tu es tellement ivre que tu ne te rends même pas compte que je suis en train de te déculotter ! Vu l’état dans lequel tu rentres, tu n’imagines tout de même pas que je vais laisser passer ça. C’est la fessée mon cher! La fessée déculottée, immédiatement!»
    – «La… la fessée? … Mais… Mais pourquoi la … la fess… la fessée?»
    – «Et bien, tu en tiens vraiment une sévère pour oser demander pourquoi !»

    Son équilibre instable dû à son état ébriété avancé lui avait ôté toute possibilité de résistance ou même de protestation. Elle n‘eut aucune difficulté à lui descendre son pantalon et le déculotter pour le mettre en position de recevoir la fessée amplement méritée qu’elle lui préparait. Elle fit rageusement claquer l’élastique de son slip sur ses cuisses, sans qu’il réagisse. Il était à moitié anesthésié par l’alcool. Elle allait devoir taper fort pour lui faire ressentir l’effet de sa fessée. Ce qui ne changeait pas grand chose à sa manière habituelle de le corriger.

    La tête en bas, les fesses relevées à la bonne hauteur, prêtes à claquer, Edouard plus ou moins conscient, bredouillait, une main devant sa bouche pour étouffer ses hoquets, l‘autre posée parterre en appui.
    – «Pas… Pas trop fort.. la … la fess… la fess… la fessée ! S’il… S’il te pl… plait... ché...chérie!»
    – «Tu vas voir si elle ne va pas être forte la fessée!"  répondit Gladys en serrant les dents. Elle pris son élan, la main haut levée au dessus de sa tête et démarra aussitôt à grandes claques retentissantes.
    – «Pas trop fort la fessée… Non mais tu plaisantes!»
    – « Aïiiie ! Ouille! Arggg… arrête, Glad...Gladys tu... Tu fais maaaaal!!»

    Gladys, ulcérée ne répondit même pas et accentua aussitôt la force et la rythme des claques qui retentissaient de plus en plus fort.
    – «Alors !  C’est – à – cette– heure – ci – qu’on – se – dé– cide – à – ren – trer!» le sermonna t-elle tout en fessant, ponctuant chaque syllabe de rageurs allers et retours d’une fesse à l‘autre. Emportée par la colère et l’exaspération, elle tapait très fort et lui monta les fesses au rouge en un temps record!
    – «Non seulement monsieur passe la nuit au pub, mais en plus, il se permet de conduire en état d’ivresse pour rentrer!» 

    Elle était presque obligée de crier pour se faire entendre à cause du niveau sonore élevé des claques qu’elle lui allongeait à toutes volées sur le derrière.

    Il se débattit faiblement un moment, trépignant sur place, s’étranglant dans ses hoquets et finit par perdre son équilibre pour s’écrouler à genoux les fesses en l’air sur le carrelage. Pour son plus grand malheur encore mieux exposées à la main claqueuse de sa terrible épouse. Elle savoura ce moment de fessée à pleine main.
    – « Ah tu ne t’attendais pas à te faire reluire les fesses comme ça dès en arrivant, n’est ce pas mon chéri! Et ce n‘est rien à côté de la manière dont je vais te les astiquer demain!» dit Gladys, la mine réjouie.

    A quatre patteq sur le sol, pantalon aux chevilles, le slip sur les cuisses, Edouard avait eu du mal à se relever, bien que cette fessée l’eut un peu dégrisé.

    – «Tu as entendu ce que je t’ai dit Edouard?» insiste Gladys d’un ton menaçant. «Ça ce n’est qu’un petit échantillon de ce qui t’attend. Les fessées ça continue demain.»
    – « Ah non chérie… non... Ça suffit, je...je  t’en prie! Tu viens de me corriger… J’ai... j’ai fait une erreur… Je ne recommencerai pas.»
    – «Mais oui, bien sûr. C’est trop facile mon cher. Ne crois pas que tu vas t’en tirer à si bon compte!»

    Elle l’avait enjambé avec désinvolture, le laissant allongé par terre, larmoyant,  déculotté, les fesses en feu et dans un claquement de talons aiguille s‘était dirigé vers l‘escalier.
    – «Prépare plutôt tes fesses pour demain!» avait elle ajouté sans se retourner, d'un ton  joyeux, comme si elle annonçait une bonne nouvelle. «Maintenant tu ferais mieux de monter te coucher, au lieu de pleurnicher dans l’entrée. Il est tard!»

    Effectivement, le lendemain matin avait commencé comme s‘était terminée sa lamentable virée nocturne. Par une magistrale fessée, cette fois dans la cuisine. Il était descendu, mal réveillé  pour prendre son petit déjeuner avec un mal de tête tenace et les fesses encore sensibles de sa déculottée de la nuit. Il existait  bien des cachets pour calmer les maux de tête mais rien de semblable pour atténuer un retour de fessée douloureux.

    Gladys et Patricia déjà levées dégustaient des toast grillés avec leur café.
    – «Ah voilà notre fêtard du vendredi soir! S’était exclamé Gladys d’un ton plein d’une joyeuse ironie. Qu’est ce qu’il t’arrive mon chéri, tu n’as pas l’air en forme?»
    – «Il a la gueule de bois oui!» lança Patricia en tartinant son toast. «Pas étonnant avec ce qu’il a picolé cette nuit!»
    – «Patricia, parle correctement s’il te plaît! Tu veux dire: avec ce qu’il a bu.»
    – «C’est ça maman, ce qu‘il a bu. Si tu préfères.»
    – «Oui, je préfère! En attendant, je sais ce qu’il faut pour l‘aider à récupérer.»
    – «Oui… moi aussi!» confirma Patricia avec un sourire entendu.
    – «C’est radical tu vas voir!» 

    Gladys se leva et écarta la chaise de la table pour se faire de la place. Elle avait toujours besoin d’espace pour fesser à l’aise avec la prise d’élan nécessaire pour pouvoir taper fort. Tortillant des hanches, elle retroussa sa jupe et son tablier, sur ses hanches, pour pouvoir lever haut la jambe et poser son talon aiguille sur le siège. L’ordre, péremptoire, claqua comme un main sur un derrière déculotté.
    – «Edouard, tes fesses!!»

    Edouard émit un couinement craintif.
    – «Oh chérie… je t’en prie pas tout de suite… J’ai…»

    Elle le coupa sèchement indifférente à ce qu’il allait dire.
    – «J’ai dit... tes fesses!  Edouard! Tes fesses, immédiatement! Je ne te le répéterai pas ou alors je double ta fessée!»

    Elle indique d’un doigt autoritaire la position à prendre sur sa cuisse montée à l‘horizontale.
    – «Tu vois Patricia pour garder une paire de fesses comme celle là, il faut les corriger régulièrement.» 

    Patricia regarde avec envie sa mère déculotter son beau père.
    – «Un cul pareil, il lui faut ses deux fessées par jour, minimum. Je vais m'en occuper de ses fesses moi, maman!»

    La journée d’Edouard commençait donc dans la cuisine, par une cuisante fessée déculottée en complément de celle de la nuit, censée l’aider à dessaouler. Vingt minutes plus tard c’est une resplendissante paire de fesses entièrement écarlate qui redescendit, en feu, de la cuisse de la sévère épouse, ravie de l‘efficacité de sa correction.
    – «J'adore ces grosses fessées matinales, ça vaut n'importe quelle mise en forme. C‘est très stimulant de claquer une belle paire de fesses comme ça dès le matin!» 

    Elle rabat sa jupe sur ses cuisses et le petit tablier blanc protecteur qu'elle a décidé de porter suivant les conseils avisés de Bettina. Elle sourit en voyant le malheureux, en larmes, sauter sur place en se tenant les fesses à pleines mains.
    – «Ola, la mon pauvre chéri, ça chauffe dur hein! C'est normal. Il n'y a rien de meilleur que de commencer sa journée les fesses rouges et cuisantes après une bonne déculottée. Encore une fessée que tu as bien cherchée non?»
    – «Pour ça oui!» dit Patricia hilare. «Il a l’air tellement content qu’il en saute de joie!»
    – «Et bien qu'il continue à sauter, un peu d’exercice au saut du lit, ça ne peut pas faire de mal!» 

    Elle ponctua sa phrase en l’expédiant directement au coin d’une formidable claque  en plein milieu des fesses. Marquées des cinq doigts en rouge plus foncé, elles tressautaient encore quand il arriva face au mur. Il s’y cala en sanglotant. Gladys revint tranquillement s'asseoir à table en se massant le poignet:
    – «C'est qu'il a les fesses bien fermes l'animal! Et ce n'est pas étonnant vu le nombre de fessées que je lui mets!» 

    Depuis le temps qu'elle en meurt d'envie, Patricia ne peut s'empêcher de poser la question:
    – «Justement maman... je voulais te demander...»
    – «Oui chérie?»
    – «Quant est ce que tu me laisseras le fesser?... Tu autorises bien Bettina. Depuis le temps que tu me le promets. Ça ferait une main en plus pour bien le corriger.»

    (A suivre )

    Fesses rouges et tabliers blancs, septième épisode

     

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    1
    PeterP
    Mercredi 27 Avril 2022 à 18:50

    Bonsoir cher ami et confrère et vous tous...

    Une fois de plus, Gladys reste fidèle à elle-même. L'œil vif, le geste sûr, la main ferme et la jambe musclée...Eh oui, le proverbe est formel : "Tant la cruche va à l'eau qu'à la fin, elle se brise !" Ben, la cruche  se brise sur les cuisses de Dame Gladys   en une myriade d'éclats... de voix !!! Les petits cadeaux entretiennent l'amitié et bien, les groooosses fessées déculottées entretiennent l'élasticité des derrières récalcitrants ! Ed la Gaffe cuve sa tournée cul par dessus tête ! Et si Robin, Rob la frime, réveillé par cette joute sonore, se glissait dans l'escalier en pyjama... "... Et silence, infâme beau-père, ne rameutes pas la maisonnée ! Subis ta sentence en silence ! Tu vas réveiller mon chérubin ! Il a le sommeil léger ! Quel exemple tu fais pour lui ! Traitre à ta parole ! Qu'ai-je fait au Ciel pour t'avoir épousé ?  Ma mère avait raison. J'ai bien envie de t'envoyer chez Mam'e Bellebourge, notre voisine. Elle est restée célibataire et elle a bien raison Elle a assez à faire avec son Gérome , le meilleur copain de ton fils et... Déjà, Ed avait sombré dans les bras de Morphée, coupant court au monologue de sa redoutable mais bienveillante épouse ! Ah quelles(s) famille(s) !                        PeterP.

    2
    ramina
    Jeudi 28 Avril 2022 à 12:21

    hello Peter !

    Il s'est encore lâché le garçon. Quel brillant commentaire .

    C'est vrai que ça claque sec dans FR & TB, Gladys en cheffe d'orchestre efficacement secondée par Patriciamène son petit monde à la baguette , même si elle préfère les fessées à la main ... pour de meilleures sensations , hi, hi ! Et puisqu'on est dans les proverbes allons y gaiement. On a le choix entre '' Une fessée vaut mieux que deux tu l'auras !'' ou ''Il ne faut pas vendre la peau des fesses avant de les avoir claquées ' ... '' On s'amuse. Edouard et  Robin inaugurent le festival de fessées en tout genre , bientôt Gérôme, Rodolphe, Stephen, Douglas, Edwige, Géraldine ... et les autres . Oula la, ça va chauffeeeeer !

    Ramina

     

    3
    PeterP
    Samedi 30 Avril 2022 à 15:48

    Hello Ramina,

    On change de lieu pour la circonstance. La cage d'escalier , chemin semé de fessées pour qui veut rentrer à pas d'heure   Ed se fait tambouriner la lune par son étoile filante d'épouse. Et... que vois-je ?? Rossé  sous les portraits impassibles de Mamie Tapefort  et son sautoir en perles du Japon, digne et solennelle,  et celui de Papi Tapefort, lieutenant de vaisseau en retraite, trente ans de service actif, portant moustache comme d'autres les décorations, porte-drapeau tout désigné au défilé de la Victoire à Adville sur mer !!! Quelles personnalités !  Pas étonnant que Gladys fasse sa "colonelle" à la maison ! Ne lui manque que l'uniforme et la baguine ! "Aspirant Robin, au rapport ! Vous, capitaine Edouard, vous êtes aux arrêts de rigueur pour n'avoir pas réintégré vos appartements avant l'heure autorisée ! Rompez les rangs Ca va chauffeer ! PeterP.



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