• En famille pendant le confinement Épisode 3 Prendre patience

    Un texte de votre servante, Marie-Souillon. J’ai attendu que le ciel redevienne bleu pour le publier.

     

    Épisode 3 Prendre patience

     

    Suite du deuxième jour et coucher

     

    Je passais donc la journée entière dans cet état d'esprit, restant bien tranquille, et passif devant les traitements de ma grand-mère. Grand-mère tournait autour de moi, en blouse comme d'habitude, mettant par-dessus le tablier de caoutchouc quand elle s'occupait de moi, mais aussi un tablier pour la cuisine, et une chasuble quand elle faisait le ménage. Quand elle passait près de moi, elle avait toujours un mot gentil en langage bébé, un bisou, une caresse. Elle prenait plaisir, visiblement, à avoir un petit à s'occuper. Je m'étais fait au bâillon en forme de tétine, qu'elle ne m'enlevait que pour manger et pour dormir.

    Je l'entendais, derrière moi, s'affairer au ménage, à la cuisine, ou coudre à la machine. De temps en temps, elle allait au jardin, mais restait toujours à portée d'oreille de la sonnette d'appel, dont je n'abusais pas. A peine ai-je appelé une fois ou deux pour avoir l'urinal. Ma grand-mère passait aussi quelques coups de fil, dans la pièce ou à l'extérieur, à des amies ou voisines, dont elle prenait des nouvelles et rassurait sur les siennes. J'entendis une fois une voiture passer sur le petit chemin et s'arrêter devant le portail, pour une livraison que grand-mère alla chercher à la grille.

     

    Dans la journée, j'eus droit à la prise de température, quatre fois, avec la bouée sous les reins, puis à la mobilisation des membres et au passage. Grand-mère me passa plusieurs fois l'urinal, je pissais abondamment, parce qu'elle me faisait boire beaucoup. Mais je n'arrivais pas à aller à la selle. Pourtant, grand-mère me donna à manger, à midi et le soir, un excellent hachis, avec de la viande et des légumes verts, relevé par des herbes aromatiques, délicieux. Mais elle me nourrissait à la cuillère avec le torchon en guise de bavoir. Et, bien sûr, je buvais l'eau fraiche au biberon, et, deux ou trois fois, une tisane, qu'elle me disait être "dépurative", mais qui devait contenir autre chose…

    Bref, la journée se passa sans trop de désagrément, hormis être attaché. Elle avait changé mon système d'attache pour me permettre de faire une sieste, puis m'avait remis en croix, je ne sais pourquoi. De temps en temps, elle relevait le drap de caoutchouc pour me regarder, puis me recouvrait à nouveau. La vue de la campagne par la fenêtre, la musique en bruit de fond, sa présence tranquille auprès de moi, je m'ennuyais quand même.

     

    Le soir, après le repas, pris à la cuillère avec le bavoir, l'oreiller en caoutchouc dans le dos et le haut du lit remonté, j'eus le droit de regarder un film à la télévision, le lit sur roulettes ayant été tourné vers l'écran. C’était la télévision allemande, mais, comme mon grand-père était allemand et que j’avais grandi en partie en Allemagne, je parlais l’allemand aussi bien que le français. Grand-mère ne regardait pas les actualités, je me doute bien que toute la journée les chaines devaient rabâcher la même chose. Une dernière prise de température humiliante sous son regard, mobilisation des membres, massage avec son onguent miraculeux, qui me détendait beaucoup, je dois dire.

    Et, comme la veille, le lange de tissu doux, les épingles à nourrice, la culotte de caoutchouc, les moufles de plastique, le changement de position pour que je puisse dormir plus à l'aise, tout ceci en me laissant faire comme un enfant docile.

    Elle m'enleva enfin le bâillon.

    - "Tu es bien avec mamie, mon bébé?"

    - "Oui mamie", dis-je d'une voix faible, je n'avais pas encore récupéré de mon intubation, il fallait que je chuchote, sinon j'avais mal.

    - "C'est bien, mamie va te garder tout le temps du confinement, et va bien s'occuper de toi, tant que tu es gentil, bien sûr, sinon, tu sais que mamie n'hésiteras pas à te corriger…"

    - "Oui mamie".

    - "Il faudra obéir, sinon, je devrais te punir, tu es bien d'accord?"

    - "Oui mamie", répondis-je, pour ne pas la contrarier.

     

    Elle me borda, et je m'endormis.

     

     

    Troisième jour, le matin

     

    Pour la deuxième nuit passée chez grand-mère, je dormis bien, avec des rêves doux, et si je rêvais aussi que je faisais pipi, je ne me réveillais pas pour autant. Résultat, au matin, mes langes étaient trempés de pisse froide.

    Comme la veille, ma grand-mère enfila son tablier de caoutchouc, mit son masque, me fit une bise, me gronda gentiment que je sentais le "pissou", défit la culotte de caoutchouc et les épingles, et mis ses gants de caoutchouc rose pour enlever ma couche.

    - "Tu es vraiment un pisseux, tu mériterais que je te mette la couche sur le nez, on faisait comme ça, de mon temps, pour éduquer les pisseux."

    J'ouvrais la bouche pour protester, ma grand-mère se rendit compte alors qu'elle ne m'avait pas remis le bâillon tétine, volontairement ou pas. Elle attrapa le bâillon, sans enlever ses gants, et me le mit dans la bouche quand je commençais à parler. Comme ses gants avaient pris la couche pisseuse avant de prendre le bâillon, et qu'elle avait attrapé la tétine par le bout qui va dans la bouche, non seulement je sentis l'odeur de mon pipi, mais encore, très légèrement, son goût.

    - "J'avais oublié que tu es un bébé bavard, bavard et impoli, puisque tu ne m'as dit ni bonjour ni merci quand tu pouvais parler!"

    Elle me lava quand même, me rasa le visage, pris ma température selon le même rituel, et me fait faire la petite gymnastique suivie du massage. Et elle m'enleva le bâillon pour déjeuner, fromage blanc mélangé à des céréales que je n'avais pas besoin de masser, et biberon de thé.

     

    Après m'avoir enlevé le torchon qui me servait de bavoir, elle me demanda:

    - "Tu n'as pas envie de faire popo, mon bébé?"

    Je fis non de la tête.

    - "Ce n'est pas normal, tu n'as pas fait depuis que tu es ici, et l'infirmière m'a dit que tu n'avais pas fait depuis longtemps avant."

    Elle me tâta le ventre, en différents endroits, caressante mais ferme…

    - "Tu as le ventre tout dur, pourtant, avec les bonnes choses que tu as mangées, tu devrais faire caca. Mais ta mamie a la solution, ne t'inquiète pas."

    Je m'inquiétais, justement, et j'avais raison…

     

    Ma grand-mère revint avec la bouée de caoutchouc qui servait à la température, me la cala sous les fesses, et la gonfla pour bien relever mon fessier, et exposer mon anus, plus encore que pour la température. Elle fixa ensuite une perche verticale sur un montant du lit, et revint avec un genre de bouillotte de caoutchouc rouge, en plus grand, avec une sortit et un robinet au bout opposé à l'orifice de remplissage. Elle brancha un tuyau sur le robinet, et revint avec une grande boite.

    - "Un bon lavement à l'eau chaude te fera le plus grand bien, mon bébé. Je vais faire chauffer l'eau, le temps de réfléchir à la canule que je vais te mettre."

    Quand elle revint, en remplissant soigneusement le sac de caoutchouc depuis une grande casserole, en deux fois, et en vérifiant la température de l'eau. Puis elle l'accrocha au sommet de la perche.

    - "Comme c'est ton premier lavement, je vais te mettre une petite canule, il sera toujours temps d'utiliser les autres", dit ma grand-mère, en allant chercher un bassin d'hôpital, "de toute façon, je ne te ferais pas garder le lavement longtemps."

    Elle ajusta les liens qui me maintenaient au lit pour que je ne puisse vraiment plus bouger, j'étais écartelé comme un poulet à farcir. Elle plaça le bassin de tôle émaillée, une antiquité presque, entre mes cuisses, touchant à la bouée de caoutchouc. Je commençais à grogner et à geindre sous mon bâillon, mais elle n'y faisait pas attention.

    Grand-mère prit la vaseline, m'en enduisit l'anus, prit dans la boîte une canule de caoutchouc noir, pas très grosse, l'enduisit de vaseline et me la rentra délicatement dans le trou du cul. Ça faisait à peine mal, la vaseline facilitait l'introduction, et grand-mère faisait ça très doucement. Mais j'avais quand même une canule dans le cul !

    - "Si tu continues à gémir et à grogner, gare à toi, je te mets un bâillon qui te fera vraiment taire", dit-elle d'un ton mi-menaçant, mi-plaisantant.

    Elle brancha le tuyau sur la canule et ouvrit le robinet…

     

    Doucement, très doucement, l'eau chaude entra en moi. Ce n'était pas désagréable, grand-mère avait bien vérifié la température. Cette chaleur n'était pas gênante, et je sentais à peine que je me remplissais. Grand-mère maintenait la canule d'une main, la faisant doucement aller et venir pour qu'elle trouve sa place. Le liquide commençait à me remplir, et, de l'autre main, grand-mère commença à me masser le ventre:

    - "Je vais aider le bon lavement à te remplir, mon bébé, comme ça il va bien amollir tout ton caca dedans, et tu seras bien dégagé ensuite."

    Sa main me massait en cercle, l'autre faisait doucement bouger la canule, et il arriva ce qu'il devait arriver: je bandais. Ça ne m’était pas arrivé quand grand-mère m'avait lavé, ou rasé, mais là, entre l'eau chaude, la canule et le massage, mon sexe se durcit…

    - "Oh, on dirait que le lavement te fait de l'effet, mon bébé, tu es un drôle de cochon, il suffit que mamie te mette quelque chose dans le trou-trou? Pourtant, le thermomètre ne te faisait rien, mais c'est vrai que la canule est plus grosse…"

    J'étais écartelé, immobilisé, bâillonné, excité et honteux de l'être, sous le regard de ma grand-mère.

    - "Oh, la belle quéquette de mon bébé, elle est bien dure, au moins, voilà un endroit où tu es guéri. Mais ta mamie ne va pas te laisser comme ça…"

    Elle prit le tube de vaseline, et en mit dans la paume de sa main. Et elle commença à me branler…

     

    J'étais interloqué. Cette femme, ma grand-mère, qui m'avait, en partie, élevé, veuve d'un industriel très aisé, dont je pensais que le traitement qu'elle me faisait subir depuis deux jours était une simple lubie, elle me masturbait! Faisait-elle ça pour me soulager, ou par lubricité?

    En tout cas, elle savait y faire. Sa main vaselinée allait et venait, tout doucement, sur ma quéquette. Elle glissait, frôlait ou serrait, d'un rythme lent qui me donnait du plaisir et me faisait encore plus durcir. De l'autre main, soit elle faisait doucement jouer la canule, ce qui m'excitait pour je ne sais quelle raison, soit elle massait mon ventre, glissant parfois sur les côtés. Soit, aussi, elle caressait mes couillettes rasées, dont la peau toute douce était sensible.

    J'avais à la fois envie que ça continue longtemps, longtemps, et envie de gicler pour que ça finisse. Mais c'est elle qui commandait mon plaisir, mon plaisir honteux, d'autant plus intense qu'il était pour moi dégradant, je m'en rendais bien compte. Et, je dois bien l'avouer, cette femme mûre, et même plus, grande et forte, trop enveloppée, dans son grand tablier de caoutchouc, avec son fichu bleu, son masque assorti, ses lunettes, cette femme qui me branlait, elle m'excitait même si c'était ma grand-mère, ou peut-être pour cette raison.

    Je me souvenais que, gamin, en vacances chez elle, il m'arrivait de fouiller dans le linge sale pour renifler ses culottes… Ces souvenirs me remontaient soudain.

    - "Voilà, mon bébé, mamie te fait du bien, tu aimes ça, hein, tu en avais besoin, laisse-toi aller…"

    Elle provoqua ma libération en enlevant la canule et, en même temps, je sentis mon foutre gicler sur ma poitrine, et mon lavement se vider dans le bassin, dans un gargouillement puant qui éclaboussa un peu son tablier.

     

    Elle rit de contentement, en me voyant me vider. Elle essuya mon sperme, essuya son tablier, et me regarda expulser le lavement dans le bassin, en relâchant un peu les liens qui m'écartelaient. Après plusieurs minutes d'expulsions liquide, avec un peu de solide, et des gaz importants, le lavement m'avait libéré, vraiment, je me sentais tout mou et tout vide. Et triplement honteux d'avoir reçu un lavement, d'avoir été branlé et d'y avoir pris du plaisir, et d'avoir dû l'expulser devant ma grand-mère.

    Elle enleva le bassin pour aller le vider, me recouvrit avec le drap de caoutchouc, baissa son masque un instant, et m'embrassa sur la joue, au coin des lèvres.

    Je restais un bon moment comme ça, fatigué et heureux, et, en même temps, inquiet d'être le jouet de cette femme évidemment lubrique.

     

    Grand-mère continua à vaquer à ses occupations. Un quart d’heure après, la matinée était à peine commencée, j'entendis une voiture arriver et se garer devant la maison, après avoir ouvert le portail. La portière claqua.

     

    - "Bonjour maman!" dit une voix que je connaissais bien.

     

    Ma tante était là. J'étais sauvé.

     

    à suivre…

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 7 Octobre 2021 à 01:33

    Coucou,

    Un merveilleux épisode 3, une excitation totale, merci

    bises

    Fifine



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