Un récit de votre servante Marie-Souillon, sur la base d'un texte anonyme récupéré sur Internet.

Une punition de Madame Olga

Dès qu'Arlette, vêtue de sa blouse d'uniforme en vichy rose, arriva dans le bureau de la Punisseuse principale, Madame Olga, celle-ci la fit tout de suite mettre au piquet, mains dans le dos, nez contre le mur, sans dire un mot. Arlette resta ainsi cinq bonnes minutes, immobile, sans se retourner. De toute façon, elle connaissait, comme toutes les autres, ce bureau, le fauteuil de Madame Olga, les chaises, le chevalet de punition, et tous les instruments pendus au mur.

Madame Olga portait le titre de "Punisseuse principale", et elle venait en second dans la hiérarchie de l'établissement, juste après la Directrice. Pourquoi "principale"? Parce que tout le personnel de l'établissement, depuis la Directrice jusqu'à la dernière des femmes de service, en passant par les surveillantes (les gardiennes), avait le droit de punir les pensionnaires. Un motif était, en principe, nécessaire, mais quoi de plus facile à trouver qu'un motif comme "insubordination", "impertinence", "inattention"… Mais Madame Olga était la seule dont la fonction était uniquement de punir. Les pensionnaires, entre elles, l'appelaient "la tourmenteuse", ou "la bourrelle", et en avaient une peur bleue.

Arlette patienta, à l'écoute des divers bruits qu'elle entendait, des pages qu'on tournait, des objets qu'on manipulait, du liquide qui coulait, des bruits mous, aussi, difficiles à identifier. Puis, quand les bruits cessèrent, Madame Olga la prit par l'oreille et la conduisit dans une pièce annexe, qu'elle ne connaissait pas mais dont elle avait entendu parler: tout le monde l'appelait la "salle de traitement".

Dans cette grande pièce blanche, bien éclairée mais d'une lumière douce, une table recouverte d'une alaise de caoutchouc attendait la jeune fille. Devant cette table, un marchepied de métal indiquait qu'elle allait sans doute devoir y monter. Madame Olga avait déjà préparé sur une table roulante tout ce dont elle aurait besoin: des gants de ménage, des suppositoires de glycérine, un pot de vaseline, des couches-culottes taille adulte, de nombreuses couches droites, deux culottes, une en plastique et une en caoutchouc, et une pile de torchons. Sur un plateau il y avait une bouteille d'eau de 2 litres et un grand verre rempli d'un liquide rouge dont elle ne connaissait pas la nature. Et, aussi, un petit flacon de verre et une cuillère.

Arlette n'en menait pas large parce que cette fois-ci, Madame Olga allait s'occuper personnellement d'elle, et qu'il n'y aurait pas de témoins. Il parait que lors de séances pareilles, elle se montrait particulièrement ingénieuse... Toutes les filles qui avaient subi une punition "entre quatre yeux" n'en parlaient jamais, elles avaient trop honte... Arlette se força à ne pas regarder ce qu'il y avait d'autre dans la pièce, remarquant juste des miroirs sur deux murs, une chaise gynécologique… Elle se concentra pour fixer son regard au sol et ne rien voir d'autre que le bout de ses pieds nus dans ses sandalettes blanches.

Arlette essayait de bien se tenir, mais elle commençait à trembler. Debout devant la table recouverte de plastique, elle avait les jambes flageolantes. Elle avait déjà envie de faire pipi avant d'être convoquée, mais la gardienne l'avait cueillie par surprise, l'empêchant d'aller aux toilettes. Elle lui avait seulement fait retirer son soutien-gorge en arrivant devant le bureau de la punisseuse, en l'aidant, pour se faire, à déboutonner et reboutonner sa blouse, ce qui était une faveur. Et une faveur se payait toujours… Les gardiennes étaient toutes des femmes dans la force de l'âge, autour de la quarantaine, et il était évident qu'elles étaient choisies sur leur physique, grandes et robustes, plus que sur leurs autres qualités. Elles portaient des blouses longues, boutonnées devant, bleues, et, par dessus, un long tablier-taille blanc, à la ceinture duquel était toujours pendu un martinet. La même gardienne allait venir la rechercher, c'était l'usage, et elle se "paierait" à ce moment-là. Mais Arlette n'y pensait pas, la punition à venir occupait son esprit. Sa gardienne l'avait fait longtemps marcher dans les couloirs, pour que toutes les autres filles voient bien qu'elle était conduite à la punition. Après toutes ces déambulations, pour Arlette l'envie devenait pressante, mais elle arrivait à la contrôler.

De cette envie pressante, Madame Olga n'en avait cure ou, plutôt, elle faisait semblant de l'ignorer, tout en prenant plaisir à faire durer l'attente. Les mains sur les hanches, elle regardait la jeune fille, et finit par lui dire, d'une voix douce, mais ferme:
- "Mains sur la tête, Arlette, bien droite, les pieds bien l'un contre l'autre, et pas un mot."

Madame Olga portait, comme à son habitude, une blouse stricte, qui descendait au mollets, manches longues, ceinture, deux poches plaquées. Le même genre de blouse que portait Arlette, sauf que celle de Madame Olga était bleue unie, et que celle d'Arlette était vichy rose. Et, surtout, alors que la blouse de Madame Olga se boutonnait devant, celle d'Arlette se boutonnait dans le dos, au prix de contorsions acrobatiques pour les derniers boutons.

La punisseuse passa derrière Arlette, lui palpa les fesses, et, toujours par derrière, s'assura que, comme elle en avait sans doute donné l'instruction, sa poitrine était libre sous la blouse. Les gestes de Madame Olga n'étaient pas des caresses, mais Arlette en conçut un début de plaisir, un plaisir trouble dont, tout de suite, elle eut honte.

Madame Olga réajusta sa coiffe stricte et, sur un portemanteau mural où il y en avait plusieurs, pris un grand tablier de caoutchouc blanc. Elle en passa le lien autour de son cou, le lien était réglé à sa taille et le tablier tombait aux chevilles. Elle noua la ceinture par derrière, sans perdre Arlette des yeux. Elle qui était déjà grande et forte, ce tablier lui donnait une allure imposante, et, pour qui savait un peu ce dont elle était capable, terrifiante.

Quand elle jugea qu'elle était prête, et qu'Arlette avait bien eu le temps d'avoir peur, elle commença:
- "Avances-toi un peu devant le chariot! Mets-toi à genoux."

Arlette obéit et s'agenouilla devant la table roulante, un peu entravée par sa blouse.

- "Prends le verre et bois un peu!"

Heureuse de pouvoir abandonner sa position mains sur la tête, Arlette prit le verre rempli de liquide rouge et le renifla. Il sentait le jus d'orange sanguine et l'alcool. Elle but deux gorgées et reposa le verre. C'était frais et ça avait le goût de l'orange, c'était bon, trop bon, même…

- "C'est du jus d'orange avec un peu de vodka, pour te décontracter. Veux-tu que je mette le médicament dedans, pour qu'il soit plus facile à boire?"
- "Oui, merci Madame."

A peine eut-elle dit ces mots qu'Arlette les regretta, ici, toute faveur se payait cher, et elle aurait du tenir sa langue.

- "Merci, c'est m'embrasser les pieds", répondit Madame Olga avec le sourire satisfait de celle dont le piège à fonctionné.
Elle s'assit sur la table recouverte de l'alaise, le tablier de caoutchouc faisant un petit bruit délicieux en frottant sur cette dernière. Elle leva la jambe et tendit à Arlette son pied droit. La pauvre fille n'avait pas d'autre choix que de se pencher sur le pied de la punisseuse, d'enlever délicatement le sabot de caoutchouc qui le chaussait, et de l'approcher de ses lèvres.

Elle embrassa le premier pied, dessus, puis, Madame Olga l'ayant tendu, elle embrassa la plante du pied. Il sentait fort, la transpiration avec cette odeur particulière de sueur du pied, plus un petit fumet de caoutchouc. Sans doute Madame Olga portait-elle ces sabots de caoutchouc pour une autre raison que le confort. Elle tendit l'autre pied, qu'Arlette déchaussa et embrassa de même. Pendant ce temps, de son pied libre, la punisseuse lui caressait doucement les seins sous le coton de la blouse vichy.
- "Bon, voici une première cuillerée de médicament qui ira dans le jus d'orange", dit Madame Olga, "pour la deuxième, il faut les lécher."

Arlette s'était engagée dans la voie humiliante de l'adoration podiophile, il lui fallait continuer. Elle ne se demanda même pas de quel médicament il s'agissait. Degoûtée, mais impuissante à résister, elle lécha les pieds de Madame Olga, en prenant bien soin de ne pas la chatouiller. Elle s'était habituée à l'odeur, il lui fallait maintenant surmonter le goût un peu acre de la sueur, ce qu'elle fit avec courage.
- "Bien, voici une deuxième cuillerée de médicament qui ira dans le jus d'orange", dit Madame Olga, "pour la troisième, lèches entre les doigts et suces-les."

Il fallait bien, puisqu'elle avait commencé, qu'Arlette aille au bout. Elle se rappela que les fétichiste des pieds appelait ces jeux "faire petit-salé". Elle comprenait maintenant pourquoi, la sueur était salée, surtout entre les orteils. Elle y passa la langue, et suça les doigts de pied, en prenant plusieurs dans sa bouche, l'autre pied de Madame Olga, sur sa poitrine, lui donnait un plaisir léger, mais délicieux, dont elle avait honte peut être plus que du léchage qu'elle faisait.

En retirant ses pieds, Madame Olga lui fit comprendre qu'il fallait arrêter et lui tendit un torchon pris sur la table. Arlette lui essuya les pieds avec le torchon, séchant la salive abondante qu'elle y avait laissé, et lui remis ses sabots de caoutchouc. La punisseuse se leva, laissant Arlette toujours à genoux. Elle prit le flacon de verre, remplit trois fois la cuillère avec son contenu, qu'elle versa dans le jus d'orange. Arlette eut à peine le temps de voir la consistance visqueuse et de sentir l'odeur désagréable du médicament. "Heureusement", se dit-elle, "que j'ai léché ses pieds, c'est moins mauvais que ça, sûrement".

Madame Olga lui tendit le verre après avoir longuement mélangé le tout. Arlette le but, toujours à genoux. Ce n'était pas mauvais, le bon goût fort, bien équilibré entre le sucre et l'acide, des oranges sanguines, masquait le goût du médicament. Elle rendit le verre à la punisseuse, en se gardant bien, maintenant, de dire merci.

Madame Olga remplit une quatrième cuillère, lentement, avec un sourire pervers.
- "Bon, encore une cuillerée, maintenant, approches!"

Arlette fit un pas vers elle, si on peut appeler "pas" une marche à genoux. De sa main gauche, Madame Olga la plaqua sur son tablier de caoutchouc et lui mit la cuillère devant la bouche. Arlette sentit l'odeur répugnante lui envahir les narines et eut un mouvement de recul.
- "Faut-il que je te coince entre mes genoux et que je te pince le nez pour te faire ouvrir la bouche, Mademoiselle la délicate? Tu me paieras ça au martinet ensuite, tu le sais!"

Arlette ferma les yeux et ouvrit la bouche. Madame Olga, toujours en lui maintenant la tête plaquée contre elle, la joue droite sur le tablier, lui enfourna la cuillère. Le goût était aussi répugnant que l'odeur, et Arlette se dit que, à côté de ça, les pieds de sa punisseuse étaient des bonbons au miel. Madame Olga pencha la cuillère, mais le médicament visqueux coulait lentement. Il lui sembla que plusieurs minutes étaient nécessaires pour qu'elle avale le tout, et pendant tout ce temps un haut-le-coeur la prenait, avec une vague envie de vomir.
- "Ouvres les yeux, je veux que tu me regardes quand je te punis", dit Madame Olga. "Si je ne voulais pas que tu voies, je te mettrais un bandeau. C'est comme pour les cris, j'aime entendre crier et gémir, si je veux le silence, je bâillonne."

Arlette leva son pauvre regard sur sa tourmenteuse, contempla sa poitrine lourde et molle derrière le tablier, son visage régulier, ses lèvres souriantes de méchanceté, son gros nez palpitant, ses yeux bleus pétillants de plaisir, ses cheveux blonds sous la stricte coiffe. Elle était plus âgée que les gardiennes, plus proche de la soixantaine que de la cinquantaine, et son physique, tout aussi robuste, était plus agréable. Cette beauté la rendait encore plus inquiétante, et c'est vrai qu'il était difficile d'en détacher son regard, une fois qu'on l'avait vue. Arlette, inquiète, regardait aussi la cuillère que Madame Olga avait sortie de sa bouche, encore gluante de liquide huileux.
- "Lèches la cuillère, lèches-la bien, il ne faut pas en perdre une goutte, allez, sors ta petite langue rose qui a si bien léché mes pieds!"

Arlette obéit, pointa sa langue et lécha la cuillère que la punisseuse lui présenta d'un côté, puis de l'autre. Elle faillit avoir un renvoi, son estomac lui remontait presque aux lèvres, et elle saliva abondamment pour essayer de noyer dans la salive le goût infame du médicament. Madame Olga s'assura que la cuillère était bien nettoyée, et l'essuya avec le même torchon que tout à l'heure.
- "Voilà, tu as bien pris tes quatre cuillerées à soupe d'huile de ricin."

Elle avait attendu pour le dire, "Heureusement", se dit Arlette, "sinon j'aurais résisté et reçu le martinet." Mais les mots "huile de ricin" la terrifiaient, maintenant, même si elle ne savait que vaguement ce qui allait se passer ensuite. Madame Olga relâcha la pression de la main qui la maintenait sur son tablier, sans lui dire de se relever. Elle resta donc à genoux devant elle, les bras ballants, ne sachant si elle devait les mettre à nouveau sur sa tête. Anticiper une punition ne servait à rien, elle en avait l'expérience. Elle choisit un compromis, et croisa sagement les bras sur sa poitrine.

 Madame Olga ajusta son tablier, un peu dérangé quand elle s'était assise sur la table, et saisit une paire de gants de ménage roses, relativement fins. Elle les enfila lentement, pour qu'Arlette ressente bien l'attente, faisant claquer le caoutchouc, croisant les doigts des deux mains pour bien les ajuster. Puis elle lui tendit la bouteille d'eau:
- "Bois au goulot, bois bien."

Arlette saisit cette occasion de faire passer le mauvais goût de l'huile, et elle but presque la moitié de la bouteille d'eau, sans penser que cela ne pouvait qu'augmenter son envie de pisser. Mais cela, Madame Olga y avait pensé.
- "Montes sur la table et agenouilles-toi, les fesses tournées vers moi".

Arlette monta sur le marchepied et s'agenouilla, dos à sa punisseuse. Elle remarqua alors le miroir en face d'elle, et rougit de s'y voir, ses seins libres sous la blouse vichy rose, son visage rond sous le petit bonnet de même tissu. Elle n'était plus une gamine, pourtant, mais elle en avait tout l'air. Elle voyait, derrière elle, Madame Olga campée sur ses jambes, les mains sur les hanches.
- "C'est bien, maintenant, penches-toi en avant, mets tes coudes sur la table, les bras en avant, ta croupe en l'air."

La punisseuse passa devant elle, et lui attacha les avant-bras avec des sangles de caoutchouc qui pendaient sur le côté de la table, sans serrer, juste pour lui faire comprendre qu'elle ne devait pas bouger. Puis elle revint derrière Arlette, lui releva la blouse après avoir déboutonnés quelques boutons du bas, et elle lui baissa la culotte de coton jusqu'a mi-cuisses. "Imaginez que quelqu'un entre dans la pièce a ce moment!", se dit Arlette, qui gémit de peur et de honte. Puisque Madame Olga ne l'avait pas bâillonnée, c'était pour l'entendre gémir, et peut-être en serait-elle non pas apitoyée, mais au moins, satisfaite.
- "Écartes les genoux. Encore. Bien. Cambres le dos."

Arlette ferma les yeux et obéit, morte de honte d'avoir les fesses a nu devant cette femme.

- "Ouvres les yeux, pourquoi crois-tu qu'il y a un miroir? C'est pour que je te vois en entier, et pour que toi tu voies ta honte!"

Arlette ouvrit les yeux, il fallait qu'elle regarde. Un deuxième miroir, placé sur le mur en face du premier, lui montrait son derrière offert.

- "Ta culotte n'est pas propre. As-tu changé de sous-vêtements ce matin?"
- "Oui, Madame. Euh, je ne sais pas ce qui s'est passé..."

La punisseuse prit une noix de vaseline et l'appliqua sur l'anus de la jeune fille. C'était froid et désagréable. Le doigt fit le tour de la rosette, tout autour, puis près du trou, et rentra délicatement dedans, sans lui faire mal. Elle fit cinq ou six allers et retours puis, satisfaite de cette légère dilatation, lui mit quelques claques sur les fesses.

Puis elle prit un premier suppositoire, le poussa avec le doigt, le plus loin qu'elle put, dans le conduit étroit. Quand elle fut sûre qu'il était bien rentré, elle en pris un second et fit de même.

Arlette, qui détestait les suppositoires, ouvrit la bouche sur une question muette, puis la referma, persuadée que Madame Olga ne lui répondrait quand même pas et que, surtout, son impertinence lui vaudrait une autre punition.

Les attouchements pervers continuèrent. Avec honte la jeune fille se rendit compte qu'elle appréciait ces sensations et se laissa faire, relaxant ses muscles intimes. Madame Olga s'en aperçut et ajouta un deuxième doigt. Le lent va-et-vient excitait prodigieusement Arlette. Elle commença à mouiller, et la punisseuse s'en aperçut. Elle faisait doucement tourner ses doigts dans son cul, les frottait l'un contre l'autre, puis, sans brutalité, mais avec fermeté, en fit rentrer un troisième. Arlette gémit, sans savoir si c'était de plaisir ou déjà de douleur.

Mais ce n'était pas ce genre de douleur qui intéressait Madame Olga. Elle retira ses doigts, lentement, un a un, sans se presser, prenant bien une ou deux minutes pour ce faire. Arlette en ressentait presque du regret, et elle en eut honte. La punisseuse essuya soigneusement ses doigts gantés sur le même torchon qui avait essuyé ses pieds, puis la cuillère. Elle reprit de la vaseline et se mit à enduire la vulve de la jeune fille de cette crème douce. Arlette ne savait toujours pas où la femme voulait en venir. Elle était fortement troublée. La peur tenaillait son ventre, augmentait son envie de faire pipi.

La punisseuse étala quelques torchons sur la table, par dessus l'alaise de caoutchouc, et libéra les avant-bras d'Arlette.
- "Tournes-toi. Couches-toi sur le dos."

Arlette se sentit affreusement ridicule sa culotte a mi-cuisses, mais n'osa pas la remettre en place. Elle se coucha, les fesses sur un des torchons. C'était de gros torchons de coton, à carreaux rouges, de vrais torchons de cuisine, comme Arlette s'en servait quand elle était de corvée de vaisselle. Ils étaient usés et très doux, finalement. Madame Olga lui attacha à nouveau les poignets, au dessus de sa tête.
- "Relèves tes genoux. Plus haut."

A regret Arlette obéit, exposant son intimité, sa vulve charnue et cependant délicate, enduite de vaseline, et la légère fourrure de poils dorés qui l'ornait. La punisseuse caressa son ventre et son entre-jambes. C'était totalement inattendu! Elle écarta les plis de chair et continua de passer son doigt sur les bords de la vulve, et en glissa un légèrement dedans, juste pour vérifier si la facilité qu'il avait à rentrer était due à la vaseline ou à l'excitation de la jeune fille. Arlette savait que c'était les deux, elle en fut humiliée. Madame Olga le savait aussi, mais ne dit rien.

Les genoux relevés contre sa poitrine comprimaient son ventre et Arlette sentit comme un gonflement au fond de ses intestins. Elle mit cela sur le compte de sa vessie pleine, et s'en inquiéta un peu.

La punisseuse prit deux couches droites et longues sur la table roulante et les mit entre les cuisses de la jeune fille. Puis elle déplia un morceau de plastique blanc qu'Arlette identifia comme une couche-culotte pour adulte!
Elle ne put s'empêcher de demander:
- "Qu'allez-vous faire?"

Madame Olga ne prit même pas la peine de lui répondre. Elle glissa la couche-culotte dépliée en dessous des fesses d'Arlette, puis lui rabattit les jambes. Elle descendit la culotte pour mieux écarter les genoux, mit la couche-culotte en place. Dans la couche elle mit les couches droites. Enfin, elle prit le torchon qui avait déjà servi et le posa sur les couches droites, pour qu'il soit au contact de la peau. Les couches étaient trop douces, il fallait un tissu qui gratte un peu, qui ne soit pas trop confortable.
Elle vérifia que tout était bien en place et ferma les bandes autocollantes. Arlette avait rougi en suivant ce manège. Elle n'aurait jamais pu imaginer devoir mettre une couche-culotte! Et de surcroît, mise en place par une des supérieures de l'établissement... Les yeux se remplirent de larmes...

La punisseuse prit un autre objet blanc, qui s'avéra être une culotte en plastique. Arlette dut lever son derrière pour qu'elle puisse la mettre en place.
Elle tenta de regarder son ventre et gémit de honte: elle ressemblait a un bébé emmaillotté, mais alors un bébé géant! Surtout la culotte, qui faisait un horrible bruit a chaque mouvement qu'elle faisait, la fit pleurer d'humiliation.

"Eh bien", pensa-t-elle "la bourrelle a vraiment des idées horribles pour vous punir. Je n'ai jamais été aussi humiliée de ma vie... Quelle peau de vache!"

Satisfaite de son travail, Madame Olga lui libéra les poignets et ordonna à la jeune fille:
- "Remets ta culotte."

A grande peine Arlette parvint à remettre sa culotte autour de l'énorme épaisseur qui boursouflait son derrière.
- "Descends de la table et mets ça."

Elle lui donna une autre culotte en caoutchouc, sans boutons-pressions, cette fois-ci. Arlette la regarda sans comprendre.
- "Enfiles cette culotte par-dessus la tienne. Et reboutonnes ta blouse."

De son ventre émanait déjà une sensation de chaleur humide, due à l'étanchéité de la couche-culotte, mais elle n'osa pas désobéir à la punisseuse et glissa ses pieds dans la culotte. Les élastiques lui griffaient les jambes et cette sensation lui donna la chair de poule. Elle avait chaud et froid à la fois. Ces jeux malsains ne lui plaisaient pas du tout. En plus, sa vessie commençait à sérieusement réclamer sa libération et elle venait de ressentir une crampe dans son ventre.

Comme elle était légèrement constipée cela tombait plutôt bien, elle était contente qu'elle pourrait enfin se soulager. Du moins, si Madame Olga la laissait partir rapidement car si elle devait se retenir, l'envie d'aller à la toilette pouvait disparaître et alors elle serait a nouveau constipée...

La culotte en place, Arlette rabattit sa blouse sous le regard attentif de la punisseuse. Elle se baissa et se contorsionna pour reboutonner, derrière, les quatre boutons du bas qui avaient été défaits. Heureusement, ce n'était pas les plus difficiles à mettre, mais elle était gênée par le gros cul que lui faisait les couches. Madame Olga lui tendit la bouteille d'eau:
- "Bois ce qui reste, finis la bouteille".

Arlette se força pour finir le litre qui restait, elle n'avait pas soif, et son estomac était déjà bien plein. Mais, se dit-elle, ça ne pouvait que diluer l'huile de ricin, ce serait toujours ça de pris. Elle finit péniblement ce qui restait et reposa la bouteille vide.
- "Promènes-toi dans la pièce. Allez! Ne restes pas plantée là, bouges..."

Arlette fit quelques fois le tour de la salle, sa démarche gênée par l'épaisseur entre ses jambes. En passant devant le grand miroir elle ne savait plus si elle devait rire de ce qu'elle voyait ou pleurer. Sous la sage blouse rose on voyait clairement qu'elle portait une couche-culotte. Arlette frissonna à l'idée que Madame Olga pouvait la renvoyer dans cet accoutrement, rien que pour l'humilier...

- "Les mains sur la tête, Arlette! Marches plus vite. Ralentis maintenant. Accroupis-toi. Relèves-toi! Accroupis-toi encore. Fais un tour comme ça, en canard!"

Arlette obéit, sous le regard moqueur de Madame Olga qui s'était assise sur la table et la regardait tourner autour d'elle. Elle avait pris, dans un des tiroirs de la table roulante, un martinet dont elle avait négligemment passé le manche à la ceinture de son tablier de caoutchouc.

La couche était douce et chaude contre la jeune chagasse d'Arlette, même si le torchon grattait un peu. La vaseline gluante lui donnait une curieuse sensation. Les élastiques des culottes en plastique découpaient son corps en deux parties: ce qui était hors de la couche-culotte, et tout ce qui était emprisonné dans cette gangue épaisse. Sa fesse droite chatouilla et elle essaya de se gratter, mais les différentes couches auraient rendu ses doigts impuissants, et puis, de toute façon, enlever les bras de sa tête lui aurait certainement valu le martinet. Puis elle eut un chatouillement dans l'aine et dut ouvrir et fermer ses jambes pour déplacer la couche et se débarrasser de ce chatouillement.

- "Reviens. Couches-toi sur la table, sur le dos."

Se sentant parfaitement ridicule et affreusement maladroite à cause de l'épaisseur entre ses cuisses, Arlette grimpa sur la table d'une façon peu élégante. Madame Olga lui attacha à nouveau les poignets. Pourtant, Arlette n'aurait pas osé faire un seul mouvement de défense.

- "Tu as déjà moins de bagout, n'est-ce pas?"

Arlette ne répondit pas. Elle avait hâte d'en finir. La punisseuse avait eu son plaisir et maintenant elle allait faire le chemin en sens inverse et débarrasser Arlette de cet affublement ridicule.

Mais Madame Olga ne fit pas mine d'enlever ces couches; elle se pencha sur la jeune fille, lui posa la main droite bien à plat sur son ventre et appuya fortement, juste au-dessus de l'os pubien.
Arlette sursauta, la vessie pleine à éclater. La punisseuse la plaqua sur la table de la main gauche et continua de presser sur sa vessie qui devint douloureuse à force d'être pleine.
- "Tu vas pisser, maintenant! Allez, je n'ai pas que ça à faire!" et elle poussa de plus belle.

Pour échapper à la douleur - qui avait engendré une nouvelle crampe dans ses intestins - la jeune fille relâcha ses muscles. Elle se pinça les lèvres de honte quand elle sentit enfin l'urine jaillir. La sensation du liquide brûlant qui coulait le long de son anus était horrible. Ses fesses furent bientôt trempées. Arlette pleurait en silence: Madame Olga, penchée sur elle, avait très bien entendu le léger bruit sifflant que faisait sa miction.
On dirait qu'il n'y avait pas de fin, comme si Arlette n'avait pas bu un verre de jus d'orange mais une bouteille de deux litres et demi! Cette bouteille, justement, qui était encore dans son estomac.

La punisseuse mit la main entre les cuisses de la jeune fille et soupesa la couche: elle était brûlante, et bien plus lourde qu'avant la miction. Arlette ne savait plus ou se mettre. Elle avait oublié la couche et les culottes en plastique et avait l'impression qu'elle avait produit une petite mare sur la table.
Le fait d'être "habillée" ajoutait à son trouble: depuis qu'elle était "propre'", elle n'avait plus jamais fait pipi portant une culotte, sauf ces quelques petits accidents auxquels elle ne pouvait repenser sans ressentir un trouble vaguement honteux.

- "Tournes-toi sur le ventre!"

A grande peine, gênée par l'épaisseur entre ses cuisses, Arlette obéit. Sa blouse faisait une bosse là ou la couche était gonflée d'urine. Elle avait l'impression d'être trempée jusqu'au milieu du dos: les terminaisons nerveuses l'induisaient en erreur car la couche et les culottes en plastique avaient proprement retenu l'énorme pipi.

Une nouvelle crampe se fit sentir et avec elle, une autre envie pressante: d'aller aux toilettes.
- "Madame, je..."
- "Tu veux aller aux toilettes, n'est-ce pas?"
- "Oui..."
- "Oui qui?"
- "Oui Madame Olga", et Arlette avait bien compris que cela lui vaudrait le martinet.
- "Tu ne pourras pas quitter cette pièce avant plusieurs heures, que dis-je, tu ne pourras pas quitter cette table avant plusieurs heures. Sais-tu ce que cela veut dire?"

Anaïs savait bien ce que cela voulait dire: cela voulait dire que Madame Olga l'avait emballée dans une couche-culotte et une culotte en plastique, justement pour mieux l'humilier... Les suppositoires, c'étaient des laxatifs, bien sûr, et la vaseline servait de protection... Arlette rougit en imaginant ce qui allait arriver... Mais elle ne déclara pas vaincue...
- "Non, Madame, je ne dois pas aller aux toilettes. Je veux juste retrouver mes compagnes."

Une nouvelle crampe démentit ses dires.

La punisseuse sourit et lui dit doucement:
- "Tes compagnes, vraiment? Dans cette tenue? Elles seront amusées de te voir comme ça. Les punisseuses et les gardiennes aussi, d'ailleurs, ça fera bien rire tout le monde. Détends-toi, sinon tu ne peux qu'empirer les choses. Le processus est inéluctable: dans quelques minutes, avec les deux suppositoires de glycérine que je t'ai mis, tu vas vider ton colon, que tu le veuilles ou non. Ce sera une sensation horrible, humiliante... C'est cela ta punition: tu te montreras à toi-même qu'au fond, derrière cet air je-m'en-foutiste, tu n'es qu'un grand bébé qui a grandi trop vite. Un grand bébé qui souille ses langes..."

Une nouvelle crampe fit grimacer Arlette. Elle voulut se replier pour mieux contrer la douleur, pour mieux se battre contre l'affreuse envie de soulager son ventre, mais Madame Olga la força de rester sur le ventre.

Puis arriva l'inévitable: la crampe suivante commença par une douleur si aiguë que la jeune fille laissa échapper un pet. Mal lui en prit, car la crampe n'en finissait pas et le bruit de trompette jouant en sourdine dans les épaisseurs de cellulose, se mua en affreux gargouillis humide. Arlette poussa un petit cri. Elle se rendit compte qu'elle était en train de souiller lamentablement sa couche. Une masse chaude s'insinuait entre ses fesses.

Sa blouse augmentait la sensation humiliante. La crampe suivante fut horriblement douloureuse. C'en fut trop pour Arlette et d'un coup elle abandonna sa résistance. Madame Olga lui souleva un peu le bassin et la jeune fille se mit à pousser. Elle n'avait plus qu'une idée en tête: arrêter cette abominable douleur abdominale. Ses dents grincèrent sous l'effort. Une grosse veine battait sur son front. Puis le bruit d'évacuation recommença, horrible. Arlette haletait pendant qu'elle expulsait le contenu de ses intestins. Du coup elle urina à nouveau. La couche empêchait l'évacuation et elle poussa de plus belle. Lentement la massa chaude remplissait la couche et se mit à glisser vers le bas. Quand la pâte brûlant s'insinua entre la couche et son sexe, Arlette se mit à hurler d'horreur et de honte.

Madame Olga avait du plaisir à masser la grosseur qui se dessinait dans la couche-culotte, faisant bouger la masse gluante. Arlette faillit en vomir. Chaque crampe s'accompagnait maintenant d'une expulsion plus ou moins importante. A chaque fois la couche se tendit un peu plus, et à chaque fois la punisseuse poussa pour étaler la merde...

Puis les crampes diminuèrent.
Lentement, sans oser bouger, Arlette reprit son souffle. La douleur se dissipait, faisant place à une honte sans bornes: tout son ventre était recouvert de cette masse gluante qui la brûlait. Involontairement elle serra ses muscles et cria de dégoût: la contraction avait fait bouger la masse entre les plis de sa vulve.

- "Maintenant, assieds-toi!"
Sans plus attendre, la punisseuse la détacha, puis elle prit la jeune fille par les poignets, la forçant à s'asseoir sur le bord de la table. Arlette se mit à sangloter: assise sur la couche souillée, elle urina sans pouvoir se retenir. La masse diluée continua d'envahir son intimité. Elle vit le regard de la punisseuse, droit dans ses yeux, implacable. Arlette ne s'était encore jamais sentie si sale, si souillée, si incapable de se contrôler.

- "Lèves-toi. Avance!"

Madame Olga lui fit faire un premier tour de sa "ronde de la honte": une main tenant les poignets d'Arlette, l'autre main entre les cuisses de la jeune fille, malaxant la couche au risque de la faire déborder. Après deux tours de la pièce, elle lâcha la jeune fille, enleva ses gants et prit le martinet.
- "Retrousse ta blouse, à la ceinture!

Arlette retroussa sa blouse à la ceinture, dévoilant ainsi sa culotte de caoutchouc gonflée de son pipi et de son caca. Heureusement, elle n'avait pas débordé. Madame Olga fit tenir la blouse relevée avec des épingles à nourrice.

- "Les mains sur la tête, Arlette!"

A ce moment, on frappa à la porte du bureau.
- "Entrez!" fit Madame Olga, par la porte ouverte.

Une gardienne amenait une autre punie. Celle-ci et la gardienne, virent, à travers la porte ouverte, Arlette en culotte plastique, le gros cul révélé par la blouse troussée. Arlette, à travers ses larmes, n'arriva pas à reconnaître ni la gardienne, ni sa compagne. Heureusement, elle aurait eu trop honte. Mais Madame Olga savait gérer ce genre de situation.
- "Madame Martha", c'était la gardienne, "faites mettre Simone au piquet le nez contre le mur, mains sur la tête."
Le personnel se vouvoyait toujours devant les pensionnaires, plus pour inspirer le respect à ces dernières que pour marquer une quelconque hiérarchie.

Ayant fait placer Lucette dans la position indiquée, Madame Martha entra dans la salle de traitement.
- "Avez-vous d'autres consignes à me donner, Madame Olga?"
- "Non, merci, Madame Martha, Lucette attendra un moment, le temps que je rougisse les cuisses d'Arlette. Allez, Arlette, en marche, la ronde continue."

Ainsi, même si sa petite camarade Lucett, une jolie fille qu'elle aimait bien, n'avait pas pu la reconnaître, elle savait maintenant qui était ce gros bébé en couche.

Mains sur la tête, Arlette avança, suivie par Madame Olga qui lui cinglait les cuisses et les mollets au martinet, un coup de martinet, tous les deux pas, sur une cuisse, puis sur l'autre, sur un mollet, puis sur l'autre. Arlette savait que ce n'était pas innocemment que Madame Martha était rentrée dans la pièce. C'était pour assister à son humiliation, pour que la punition ait une spectatrice, et cela redoublait sa honte. A la fin du deuxième tour de pièce, la gardienne sortit.
- "Je vous laisse, Madame Olga, vous m'appellerez pour venir chercher la punie."
- "Merci, Madame Martha."

Sans s'occuper de Lucette, au piquet dans le bureau, Madame Olga fit faire à Arlette une bonne dizaine de tours de la pièce, encore. Douze tours, une trentaine de pas par tour, un coup de martinet tous les deux pas, cela fit 180 coups de martinet environ pour Arlette, chaque coup lui arrachant, à partir du vingtième environ, un gémissement, puis, à partir du soixantième, un petit cri. La punisseuse frappait juste assez fort pour que la douleur soit supportable et laisse quelques marques rouges, mais pas trop fort, pour qu'Arlette puisse continuer à marcher, et qu'elle endure longtemps la punition.

- "Bon, je vais m'occuper de Lucette, maintenant!"
Elle fit monter Arlette sur la table, couchée sur le dos, lui sangla les chevilles et les poignets, et l'abandonna après lui avoir recouvert le visage d'un torchon, la blouse retroussée à la ceinture pour bien exhiber sa culotte. Arlette l'entendit enlever les gants et le tablier de caoutchouc, et resta, en pleurs, couchée sur la table, un torchon sur le visage pour recueillir ses larmes, mijotant dans son pipi et son caca qui refroidissaient.

En sortant, Madame Olga avait fermé la porte. Mais Arlette entendait, vaguement, qu'elle faisait la morale à Lucette, que celle-ci s'excusait platement, puis elle entendit le bruit des coups et les pleurs, les gémissements, les cris de sa camarade de peine. Petit à petit, l'immobilité, la pénombre dans laquelle le torchon plaçait son visage, et la vodka qui avait été mise dans le jus d'orange, plus abondamment, sans doute, que ce qu'elle avait cru au départ, firent leur effet, et elle s'endormit.

Arlette fut réveillée par une violente crampe dans le ventre. L'huile de ricin faisait son effet. Arlette se tordait de douleur, mais elle ne pouvait pas changer de position pour se soulager, ses chevilles et ses poignets étaient attachés. Elle gémit, poussa de petits cris, heureusement, le torchon était juste posé sur son visage, ce n'était pas un bâillon.
- "Ah, j'ai mal, pitié, j'ai mal au ventre", geignait-elle, sans savoir, d'ailleurs, s'il y avait quelqu'un pour l'entendre.

Mais il y avait quelqu'un, oui.
- "Allons, Arlette", dit Madame Olga, chuchotant à son oreille, "serais-tu douillette? Le médicament commence à faire son effet, mais il va peut être nous falloir faire de la place."

Madame Olga enleva le torchon de son visage, et en profita pour essuyer ses larmes. Elle avait remis son tablier et ses gants. Elle défit les sangles qui retenaient les chevilles, enleva la culotte de caoutchouc et, sous celle-ci, la culotte de coton d'Arlette et la culotte de plastique. Machinalement, Arlette avait remonté ses genoux pour lui faciliter le travail. Arrivée à la culotte de plastique, une odeur de pipi et de caca se répandit dans la pièce. Madame Olga attrapa une bassine de plastique rouge, qu'elle posa sur le ventre d'Arlette. D'un mouvement rapide, elle enleva la couche culotte et les deux couches droites, qui étaient lourdes de pipi. Un peu de caca était passé dessus, mais le plus gros était sur le torchon, au contact de la peau. Elle s'en servit pour enlever une partie de ce qui restait sur Arlette, mais, le torchon étant sale, il ne nettoyait pas grand chose. La jeune fille resta donc merdeuse devant, derrière, et entre les cuisses.

Madame Olga mit le tout dans la bassine et, rapidement, comme une langeuse experte, elle remit une couche culotte, deux couches droites, et un autre torchon. Comme elle n'avait rien nettoyé, le torchon propre se salit tout de suite au contact de ce qui resté sur la peau d'Arlette.
- "Madame, Madame, j'ai mal, j'ai encore envie, je ne peux pas me retenir…"

La punisseuse avait prévu la chose, bien sûr, et, promptement, elle garnit à nouveau la pauvre Arlette. Celle-ci eut honte d'être à nouveau langée et, surtout, honte de l'être sans avoir été nettoyée. Culotte plastique, culotte de coton d'Arlette, la grosse culotte de caoutchouc par dessus, ce fut l'affaire de trente secondes, pendant lesquelles Arlette passa des gémissements aux larmes, tant les crampes lui tenaillaient le ventre.

Point n'était besoin, cette fois, de lui appuyer la main sur la vessie, les deux litres d'eau avaient fait leur effet, en même temps que l'huile de ricin.
Une marée nauséabonde submergea l'entrecuisse d'Arlette. Son pipi, d'abord, qui jaillissait en abondance, et un caca mou, liquide, accompagné de pets sonores, pas des petits pets secs, mais des pets mous eux aussi, humides, assourdis. Arlette senti ses nouvelles protection s'inonder de ses déjections, sans savoir par quel trou ça sortait, ni de quoi il s'agissait. Heureusement, se vider la soulageait, et les crampes disparaissaient petit à petit, la laissant apaisée, presque. Elle était tout aussi lourde, mouillée, collante que la première fois, mais elle y était presque habituée.

Madame Olga, pendant ce temps, rabaissait ses genoux, lui rattachait les sangles aux chevilles, et enlevait la bassine posée sur son ventre. Puis elle monta sur le marchepied et se coucha de tout son long sur Arlette, le tablier de caoutchouc au contact de la blouse de coton, la bavette du tablier à la hauteur du visage d'Arlette, qui avait le nez dans le caoutchouc blanc. Assez curieusement, le poids de Madame Olga, sa densité de chair, la chaleur qui en émanait, soulagea Arlette. Elle restèrent ainsi quelques minutes, pendant lesquelles la punisseuse caressait les flancs de la jeune fille. Puis elle se leva sur ses genoux, un de chaque côté d'Arlette et progressivement, s'avança vers le visage de la jeune fille. Elle souriait, mais Arlette voyait avec terreur sa tourmenteuse avancer vers son visage. Elle préférait, encore, être écrasée par elle.

Madame Olga souleva son tablier de caoutchouc et le passa sur la tête d'Arlette, qui ne voyait plus rien. Elle sentit, juste, que Madame Olga faisait la même chose avec sa blouse, et une odeur de femme, de mouille, de sueur, de pipi, envahit ses narines. La punisseuse ne portait pas de culotte, et elle posa sa moule sur le visage d'Arlette. Les jeux de minette n'étaient pas inconnus à la jeune fille mais, jusqu'à présent, elle ne les avait pratiqués qu'avec ses compagnes, la gougnottée étendue sur le lit, cuisses écartées, offrant son minou à la gougnotteuse. Là, c'était différent, il fallait subir le poids de la femme mûre, son odeur, la gluance légère de la moule poilue.

Arlette ne savait pas si le dégoût l'emportait sur l'humiliation, ou l'humiliation sur le dégoût. Elle s'activa pourtant, afin de faire jouir au plus vite sa punisseuse, et que cela, enfin, soit fini. Sa langue agile faisait des merveilles, et les gigotements de Madame Olga prouvait qu'elle atteignait son but. "Pourvu", pensa Arlette, "qu'elle ne s'avance pas encore, si j'ai son trou du cul sur moi, je meurs…" Mais non, la tourmenteuse n'offrait que sa moule. Juste un peu de mouille à lécher encore, Arlette avait peur qu'elle se déleste d'autre chose, mais non, Madame Olga se leva, se troussa pour enfiler sa culotte, sans pudeur devant la jeune fille, après tout, elle ne comptait pas, elle n'état rien du tout. Puis elle rajusta sa blouse et son tablier, et, avec son sourire pervers, dit:
- "Tu es une bonne gougnotteuse, Arlette, je saurai m'en souvenir. Lève-toi et remet ton soutien-gorge."

Elle la détacha, et la regarda déboutonner péniblement sa blouse, remettre le soutien-gorge qui était dans sa poche, et, le plus difficile, reboutonner la blouse, du haut en bas, en se contorsionnant. C'était difficile, parce que les couches et les culottes lui faisaient un cul énorme, mais, heureusement, les blouses étaient taillées très ample, par modestie, pour cacher les courbes appétissantes des jeunes filles, et par confort, comme dans ce cas.

Entre temps, Madame Olga avait appelé la gardienne, celle qui avait amené Arlette.
- "Madame Gina, ramenez ce petit bébé, faites lui faire un grand tour, que tout le monde la voit. Vous direz à tout le monde qu'elle restera ainsi jusqu'à la douche de demain".

Arlette allait sortir à la suite de la gardienne, quand Madame Olga dit, doucement:
- "Arlette, tu porteras la bassine rouge avec toi. Je n'ai pas prévu de petite pancarte pour écrire que tu es une pisseuse et une merdeuse, tu vois, je ne suis pas si méchante que ça."

Le visage d'Arlette devint aussi rouge que la bassine. Elle la prit, lourde de deux couches pisseuses et d'un torchon merdeux, et la porta devant elle, dans ses bras, traversant le bureau de Madame Olga.

La gardienne, Madame Gina, lui ouvrit la porte qui donnait sur le couloir, et la referma derrière elle. Elle vérifia le bon boutonnage de la blouse, lui palpa les seins pour affirmer son pouvoir, les malaxa un peu, par vice plus que par méchanceté.
- "Ah, au fait, tu me dois quelque chose pour t'avoir aidé à l'enlever. Le tour de l'établissement, tu le feras en t'agenouillant tous les dix pas, et encore, je suis gentille de ne pas te laisser à genoux tout le temps."

Et Arlette parcouru tous les couloirs et toutes les salles, attirant sur elles tous les regards goguenards, dix pas, à genoux, se relever, dix pas, à genoux, se relever, dans le crissement du plastique et du caoutchouc et, à chaque mouvement, sa merde molle qui s'étalait encore plus. Pourvu que les culottes soient bien étanches…