• Confession et interrogatoire : comment faire parler son soumis

     

    Un récit de votre servante Marie-Souillon

     

     

    Avertissement

    Comme tous les jeux de domination, ces jeux ne doivent être pratiqués qu'entre adultes éclairés et librement consentants, dans le respect des règles fixées par avance et des consignes de sécurité. Je précise tout de suite que le terme "confession", n'est en rien une attaque ou un manque de respect pour les opinions religieuses de ceux qui pratiquent la vraie confession, nous parlons toujours d'un simple jeu érotique.

     

    Le texte est rédigé en partant du principe qu'il y a une ou des punisseuse(s) en tablier, et un ou plusieurs puni(s) habillé(s) en tenue de servante.

     

     

    Introduction

     

    Confession ou interrogatoire, il s'agit de tout savoir de son soumis, de mettre à nu non pas son corps, mais sa pensée, sa mémoire. Et de l'humilier non pas par ce qu'il va faire ou subir, mais par ce qu'il va être obligé de dire. La différence entre la confession et l'interrogatoire est que la confession se fait par la persuasion et le verbe, dans la douceur, alors que l'interrogatoire est accompagné de contraintes et de menus sévices.

     

    Les questions

    Les questions à poser, et les réponses attendues, sont les mêmes pour la confession ou l'interrogatoire. Elles doivent mettre à nu l'intimité du puni, être détaillées, fouillées, et les réponses doivent être sincères et précises. Il n'y a pas de limites aux questions, mais en voici quelques grandes catégories. Il n'est pas obligatoire d'aborder toutes les rubriques à chaque fois, mais les questions "de fond" doivent être renouvelées de temps à autre. Les questions "depuis la dernière fois" doivent être plus systématiques.

    Questions "de fond «sur la gouvernante. Aimes-tu ta gouvernante? Depuis quand? L'aimes-tu pour son physique? Et toutes les questions sur le détail du physique. L'aimes-tu pour sa personnalité? Et, idem, toutes les questions sur sa personnalité. L'aimerais-tu si elle n'était pas ta gouvernante?

    Questions "de fond «sur la sexualité du puni. Quel genre de femme aimes-tu? Quel physique (et les détails, sur la race, la taille, le poids, les mensurations, l'âge, etc.)? Quelle personnalité (et les détails)? Qu'aimes-tu faire avec une femme (et tous les détails sur les pratiques sexuelles, hors domination qui sera traitée à part)? Aimes-tu les hommes? Avec les mêmes questions. Bien sûr pour une punie femme, pour un puni homosexuel, on inverse les questions.

    Questions "depuis la dernière fois" sur les pensées cochonnes. A quoi as-tu rêvé, endormi ou éveillé? Qui te faisait quoi? Pourquoi tu aimais ça? Aimerais-tu le faire vraiment? Combien de fois as-tu pensé à telle ou telle chose? A quels moments? Où étais-tu quand tu y pensais? As-tu désiré une autre femme (ou un autre homme)? Qui? Quand? Pourquoi? pour faire quoi avec?

    Questions "depuis la dernière fois" sur les pratiques solitaires (ou autres) ? Est-ce que tu t’es caressé? Est-ce que tu t'es branlé? Est-ce que tu as fait autre chose de cochon? Combien de fois? Où et quand? Comment étais-tu habillé (ou nu). Combien a duré la masturbation? De quelle main? Combien de mouvements? Quelle cadence? Etc. As-tu fait l'amour? Avec qui? Quand et où? Comment? Pourquoi? Etc.

    Questions "depuis la dernière fois" sur les punitions. Qui t'as puni? Pourquoi? Était-ce mérité ou pas? Détail de la punition (lieu, durée, modalités, etc.). As-tu eu peur? Honte? As-tu aimé la punition? As-tu joui? As-tu peur, ou envie, d'une ou plusieurs de ces punitions reçues. As-tu peur, ou envie, de les recevoir encore? Où, quand et comment? Il est bien évident que l'interrogatrice sait tout ça, si c'est elle qui a puni, mais il est important que le puni le dise dans le détail.

    Questions "depuis la dernière fois» sur les fonctions excrétrices. Les dernières fois que tu as fait pipi? Où, quand? Dans quelle position? Durée de la pissade? Puissance du jet? Quantité, couleur et odeur du pipi? T'es-tu secoué? Essuyé? As-tu pris du plaisir au pipi? Les dernières fois que tu as fait caca? Dans quelle position? Durée du pot? Quantité, forme, couleur et odeur du caca? T'es-tu torché? Commente et avec quoi? As-tu pris du plaisir au caca.

    Questions "depuis la dernière fois" sur le comportement. Quelles fautes as-tu faites? Erreurs? Oublis? Mauvaises réalisations? Retards? Pour chaque faute: Quand t'en es-tu aperçu? As-tu regretté? As-tu réparé? L'as-tu déjà dit à ta gouvernante? Quand? Où? Si tu l'as caché, pourquoi? Regrettes-tu? As-tu honte? Si l'interrogatrice tient un "carnet de punitions" en temps réel, il lui servira à contrôler ce que dis le puni, mais il est important qu'il le répète.

    Questions "depuis la dernière fois" sur le respect de la gouvernante. As-tu bien pensé à elle? Avec amour? Avec désir? Avec peur ou angoisse? Avec des idées de vengeance? De fuite?

    Toutes ces questions (et toutes les autres qui viennent à l'idée de la punisseuse) peuvent être posées plusieurs fois, dans n'importe quel ordre, pour recouper ce que dit le puni et détecter des mensonges. Si le puni répond mal, s'il résiste, s'il se coupe dans ses réponses et essaie de tromper, on recommence jusqu'à ce que tout soit clair.

     

    La confession, environnement, tenues et positions

    La confession doit se faire dans le calme. On choisira donc une pièce faiblement éclairée, la cuisine volets à demi-fermés est le meilleur choix, mais on peut utiliser une chambre aussi. En aucun cas on ne le fera à l'extérieur. Pour la lumière, le visage de la confesseuse doit rester dans la pénombre, le visage du puni étant éclairé par une lampe, mais qui ne doit surtout pas l'éblouir. La même lampe peut éclairer doucement le visage de la confesseuse par en-dessous. La confession est individuelle, il ne peut donc y avoir qu'une seule confesseuse et un seul puni. Il peut y avoir une assistance, d'autres punisseuses ou d'autres punis, mais qui doivent rester tranquilles, silencieux, et être placés derrière le puni, celui-ci ne devant voir que sa confesseuse.

    La confession pourra être précédée, pour le puni, d'une réflexion silencieuse, à genoux nez contre le mur, mains dans le dos, comme un piquet préliminaire mais pas vraiment punitif.

    La confesseuse devra porter une tenue stricte, qui évoque le plus possible la tenue d'une religieuse. Elle portera une blouse longue, à manches longues, boutonnée devant ou dos, col montant, de préférence de couleur unie blanche ou rose. La coiffe devra couvrir tous ses cheveux, si possible en descendant sur les côtés. Elle aura aux pieds des socques ou des mules sans talon, laissant voir ses pieds nus. Le tablier sera un tablier à bavette, en coton ou éventuellement en nylon pour les amateurs, plutôt joli, blanc ou rose uni.

    Le puni sera habillé entièrement, en petite servante, blouse, tablier et coiffe, chaussé ou pieds nus.

    La confesseuse sera assise sur une chaise bien confortable, à côté d'une table ou elle pourra poser un bloc-notes et un stylo si nécessaire. Elle peut poser sur la table une assiette avec des douceurs pour encourager le soumis, touts petits bonbons, touts petits morceaux de gâteau, etc., et un biberon pour que le puni puisse boire pendant la confession s'il le faut. Une lampe non éblouissante (genre boule, par exemple) pourra être posée au raz de la table pour éclairer le puni.

    Le puni sera agenouillé, soit devant la confesseuse, face à elle, soit sur le côté opposé à la table. Il aura les mains jointes devant lui, comme en prière. La confesseuse pourra adoucir cette position en autorisant le puni à poser les mains sur son tablier à elle, ou à entourer sa taille ou ses jambes.

     

    La confession, demande, encouragements et pressions, conclusion

    La confession doit être demandée par le puni. Le puni vient, à genoux, devant sa confesseuse. Il lui embrasse le bas du tablier. La confesseuse lui donne, l'un après l'autre, ses pieds à baiser et le fait venir tout près d'elle. Puis le puni devra faire sa demande: " Ma tatie (ou ma maman, ou ma nounou, ou ma gouvernante, au choix de la situation) je regrette bien de t'avoir fait de la peine, parce que tu es bien gentille et que tu n'aimes pas les petits vicieux. Je te promets, soumis à ton autorité, de ne plus être vicieux et de subir ma punition, et pour que tu décides de la punition, je vais tout te dire maintenant."

    La confesseuse peut alors commencer à interroger le puni. Elle lui parlera toujours gentiment, en utilisant des termes comme "mon petit", "mon chéri", "mon bébé", des termes infantilisants, qui doivent mettre le puni en confiance. Elle posera ses questions à voix basse et douce, et, à chaque réponse, approuvera en disant "oui, oui", ou "c'est bien, continue" en posant la suite de la question ou une nouvelle question. Elle pourra dire, très gentiment, que ce qu'a fait le puni "ce n’est pas bien", ou "c'est très mal", ou "oh, le petit vicieux", mais sur un ton qui encourage la suite de la confession en faisant penser que ce n'est pas très grave.

    Pour encourager le puni dans sa confession, elle pourra, chaque fois qu'il répond avec franchise, lui faire un encouragement. Elle pourra lui donner une petite douceur, dans sa main, ou en la posant dans son tablier où il la prendra avec les lèvres. Elle pourra, aussi, lui caresser gentiment la joue, le cou, passer sa main sous sa blouse pour lui caresser le corps ou, en se baissant un peu, même les fesses et, pourquoi pas, le zizi. Si le puni fatigue sa voix, elle lui donnera un peu à boire au biberon. La confession doit être un moment de douceur où le puni se livre, se laisse aller.

    Si le puni avait des résistances, s'il manquait de franchise, la gouvernante peut exercer des pressions psychologiques. C'est pour bien voir si le puni résiste ou ment que son visage doit être dans la lumière. Elle peut, par exemple, lui dire "tu n'es pas gentil, tu ne me racontes pas tout, ce n'est pas bien, tu me fais de la peine". Ou bien "Si tu ne me dis pas tout, tu sais que tu seras puni en plus pour ça, tu ne veux pas m'obliger à être sévère, n'est-ce pas?". Ces menaces doivent être voilées, et alternées avec les encouragements, pour que le puni soit à la fois rassuré et déstabilisé, attendri et un peu anxieux.

    A la fin de la confession, c'est à dire quand la gouvernante en a assez entendu, elle dira "C'est bien, c'est tout pour aujourd'hui". Le puni demandera humblement pardon, et la confesseuse l'autorisera à lui embrasser le tablier et les mains, puis le renverra, à genoux (il ne pourra se lever, éventuellement, que loin de sa confesseuse).

     

    L'interrogatoire, environnement, tenues et positions

    L'interrogatoire doit se faire dans un climat de sévérité et de tension. On choisira donc une pièce bien éclairée, carrelée de préférence, comportant tout ce qui va être nécessaire à l'interrogatoire, donc de quoi contraindre et attacher le puni. Les crochets au plafond seront appréciés. On peut faire l'interrogatoire à l'extérieur, si on le désire. Il n'est pas utile de prévoir des lumières particulières, par exemple il n'est pas question d'aveugler le puni. Il faut juste qu'il soit bien en vue, et qu'il voit bien l'interrogatrice.

    L'interrogatoire, même s'il est individuel, peut se faire en groupe. Il peut donc y avoir plusieurs interrogatrices par puni, et plusieurs punis interrogés simultanément dans la même pièce. Le fait pour un puni de voir l'interrogatoire des autres ne peut que l'humilier et le rendre docile.

    Les punis en attente de l'interrogatoire seront laissés debout et attachés, au moins les mains dans le dos et les chevilles entravées, face au mur, il n'est pas utile qu'ils voient les interrogatoires des autres tant qu'ils ne sont pas interrogés eux-mêmes.

    Les interrogatrices pourront porter, au choix, soit une tenue stricte, soit une tenue plus dénudée, qui excitera les punis et contribuera ainsi à pimenter l'interrogatoire. Si l'interrogatrice porte une blouse, elle sera bleue (le blanc ferait trop médical). La blouse peut être courte, pour que la vue des jambes, voire des cuisses, excite le puni. Il est préférable de mettre une blouse à manches courtes ou sans manches, pour laisser les bras libres d'agir. Le tablier sera à bavette avec lien autour du cou, bleu ou blanc. L'interrogatrice peut aussi porter un tablier en caoutchouc long et épais. Le tablier peut, pour exciter le puni, être porté sur le corps nu. La coiffe, nécessaire, est au choix de l'interrogatrice. Aux pieds, je conseille des bottes de caoutchouc blanc. Des gants de caoutchouc peuvent aussi être portés, ainsi qu'un masque de chirurgien pour que le puni ne puisse pas voir si son interrogatrice sourit.

    Le puni sera habillé en petite servante, ou nu sous un tablier de femme, ou même entièrement nu. Il aura les pieds nus. Il pourra être déshabillé en cours d'interrogatoire.

    Les interrogatrices disposeront de chaises pour elles, elles s'y assoiront ou seront debout à leur gré. Une table servira à poser un bloc-notes et un stylo si nécessaire, mais aussi d'autres instruments.

    Pour le puni, les positions sont variées. A genoux, à quatre pattes, debout, debout les bras attachés en l'air à un crochet au plafond, ou bien assis sur une chaise. Il faut veiller à ce que la position soit un peu inconfortable, mais pas trop. Le puni doit toujours être attaché d'une manière ou d'une autre (torchons, ceintures de blouse, corde à linge seulement, pas de cuir ni de métal), mains liées évidemment, peut être aussi chevilles entravées. La position pourra être changée pendant l'interrogatoire.

     

    L'interrogatoire, début, contraintes et sévices et fin

    L'interrogatoire doit éviter toute connotation "policière", "militaire" ou "médicale", pour rester dans le cadre de la domination torchonnière. Il n'est pas, non plus, une punition, l'inconfort, la contrainte, la douleur ne doivent être utilisés que très, très modérément. Il s'agit surtout d'humilier et de faire peur.

    Le puni qui était en attente est amené à l'endroit de la pièce où il va être interrogé et mis en position. Puis l'interrogatoire commence sans préalable. Les questions seront posées d'une voix ferme, sans crier, mais avec sévérité, voire brutalité, l'interrogatrice pouvant être où elle veut par rapport au puni, en face de lui, sur le côté, derrière et donc hors de sa vue. L'interrogatrice parlera au puni d'une manière humiliante, en l'insultant, le traitant de "salaud", de "cochon", de "connard", en choisissant les termes qui le rabaisseront le plus. A chaque réponse, elle pourra dire "C'est vrai?" ou "Menteur, ce n'est pas vrai, avoue!", pour que le puni ne soit jamais certain qu'il est cru et soit poussé à en dire plus.

    Pour forcer le puni à parler, elle pourra, chaque fois qu'elle aura le moindre doute ou qu'elle rencontrera la moindre résistance, lui appliquer un léger sévice. Taloche, claque sur la fesse ou la cuisse, tirage d'oreille, pinçon sur le gras du bras ou du ventre, application d'un glaçon, voire coup de torchon, mise à plat ventre par terre, etc., mais rien qui soit vraiment une punition. Le puni ne sera pas autorisé à manger ni à boire pendant tout l'interrogatoire. Si l'interrogatrice le désire, elle pourra faire une pause dans l'interrogatoire, en laissant le puni attaché. Elle le bâillonnera pendant cette pause (inutile qu'il parle, puisqu'il n'est pas interrogé) et lui bandera éventuellement les yeux.

    L'interrogatrice peut aussi, et même doit menacer le puni de sévères punitions s'il n'avoue pas tout sincèrement et rapidement, en lui disant qu'elle sera enchantée d'appliquer elle-même cette punition méritée.

    L'interrogatoire peut être mené par plusieurs interrogatrices, simultanément ou à la suite, chacune pouvant, bien sûr, poser une question qui a déjà été posée et qui a déjà obtenue une réponse "satisfaisante". S'il y a plusieurs interrogatrices, une peu poser les questions pendant qu'une autre le tien et qu'une autre le "tourmente" en cas de réponse insatisfaisante.

    A la fin de l'interrogatoire, c'est à dire quand l'interrogatrice en a assez entendu, elle détache renvoi sans rien dire le puni là où il était.

     

    Questions et réponses

    - Question. Faut-il annoncer la punition à la fin de la confession ou de l'interrogatoire?

    Réponse. Non, je pense que le puni doit rester un bon moment dans l'attente de savoir quelle punition il recevra.

    - Question. Faut-il bander les yeux du puni?

    Réponse. Pour l'interrogatoire, oui, c'est possible, ça ajoute à l'angoisse. Pour la confession, à mon avis non, il doit bien voir le visage serein, doux et cependant pervers de la confesseuse.

    - Question. Quand utiliser la confession et quand utiliser l'interrogatoire?

    Réponse. En dehors des opportunités en termes de nombre de punisseuses et de punis, la punisseuse choisit à son gré l'une ou l'autre technique. La pire attitude serait de faire systématiquement une confession si le puni s'est bien comporté, et un interrogatoire dans le cas contraire.

    - Question. Peut-on faire à la suite confession et puis interrogatoire?

    Réponse. Dans cet ordre, oui, à condition que ce ne soit pas la même punisseuse.

    - Question. Faut-il noter les questions et les réponses par écrit de manière exhaustive et les conserver après?

    Réponse. Ce n'est pas obligatoire, mais cela peut servir à contrôler les réponses d'une séance sur l'autre, ou à gronder le puni plus tard.

    - Question. Faut-il enregistrer ou filmer la confession ou l'interrogatoire pour une confession ou un interrogatoire ultérieur?

    Réponse. On ne film ou on n'enregistre qu'avec l'accord l'unanime des participants, bien sûr. Mais je ne suis pas partisan de réutiliser les enregistrements, ça n'est pas très "domestique".


    6 commentaires