• Un texte de votre servante, Marie-Souillon. J’ai attendu que le ciel redevienne bleu pour le publier.

     

    Épisode 13

     

    Du quatrième au cinquième jour

     

    Les genoux douloureux, je me baissai pour les masser avec les mains, en retroussant ma blouse de contention, ce qui fit beaucoup rire mes tourmenteuses. Ma grand-mère me tendit un tablier à bavette blanc, avec des volants, que je dus mettre par-dessus ma blouse. L’heure du repas du soir était arrivée et, dans cette tenue de servante, je dus mettre le couvert. Sur la grande table recouverte de toile cirée, je mis une nappe à carreaux.

    - “Tu mettras trois couverts, le tien sur le petit bout de la table“, dit ma grand-mère.

    Je m’exécutais, pendant que ma tante enlevait, sans pudeur, sa tenue de religieuse pour remettre une blouse ordinaire, avec un torchon noué sur ses cheveux.

    La chaise là où je devais m’asseoir était une chaise ordinaire, j’allais donc manger normalement. Assiettes à soupe, verres, couteaux, fourchettes, dessous-de-plat, serviettes, le pichet d’eau fraiche, le pain, tout était prêt quand ma grand-mère arrêta la cuisson de la bonne soupe qui embaumait la cuisine.

     

    Ma grand-mère et ma tante prirent place, et je les servis, comme une petite bonniche. Après les avoir servies, je pus m’asseoir, me servir et manger. Elles bavardaient entre elles, me mêlaient parfois à la conversation, la situation était presque normale, elles en blouses, moi en blouse et tablier de femme, comme une servante, comme si j’avais toujours porté ça. Sur un signe, sur un regard de l’une ou de l’autre, je me levais pour les servir, comme si j’étais une femme soumise à son mari, sauf que là, j’étais soumis à deux femmes. Ça me faisait presque drôle de manger et boire normalement, sans être nourrie, sans biberon.

    Le repas terminé, je débarrassais la table, fis le café que je leur servis, et elles le burent pendant que je faisais la vaisselle, après avoir dû mettre, sur mon joli tablier à bavette blanc, un tablier de plastique. J’ai même eu le droit d’interrompre un instant ma vaisselle pour boire, debout, mon café.

     

    La vaisselle finie, ma grand-mère dit:

    - “C’est l’heure du pot, cochonne, mets-toi sur la table que j’enlève tes langes.“

    J’obéis, je me couchai, je retroussai ma blouse, relevai les cuisses, ma grand-mère m’enleva la culotte et la couche, lourde de pisse que j’avais lâchée pendant ma confession. Ma tante lui passa une cuvette de caoutchouc pour la mettre. Puis je dus me lever, me mettre à genoux sur la table, puis m’asseoir sur le pot que ma tante posa sur la toile cirée. C’était un pot en plastique rose, de bébé, mais à ma taille, parfaitement ridicule. Ma grand-mère prit un sablier marqué «cinq minutes», et le retourna dès que je m’assis sur le pot.

    - “Allez, cochonne, tu as un quart d’heure pour faire tes besoins, je retournerai le sablier deux fois!“

    Et je dû rester sur le pot, accroupie, sur la table, mes fesses et mon sexe exposés, heureusement, je ne bandais pas. Mais je n’avais pas envie de faire ni pipi, ni caca. Pour le pipi, je m’étais vidé déjà, et pour le caca, j’étais encore un peu détraqué. Elles riaient de moi, qui devait retenir ma blouse troussée dans mes mains, pour bien m’exposer à leurs regards. Ma grand-mère retourna le sablier une première fois. Je me forçais, et je réussis à faire un tout petit pipi, je me forçais encore, et alors que le sablier, retourné une seconde et dernière fois, était presque au milieu, je réussis à faire une petite crotte qui tomba dans le pot rose.

    - “C’est fini jusqu’à demain“, dit ma grand-mère. “Tu peux te relever“.

    J’obéis, ma tante me fit descendre de la table, sans me remettre ma culotte, pendant que ma grand-mère étudiait ce que j’avais fait. Autant ma tante était la spécialiste des fessées, autant ma grand-mère semblait s’intéresser surtout à ma propreté, si j’ose dire.

    - “Bon, notre cochonne n’a pas fait grand-chose, il faudra voir ça avant de la coucher.“

     

    Elle me laissa avec ma blouse de femme et mon tablier à bavette, et je dus, cul nu sous la blouse, aller jeter le petit pot rose dans la cuvette des toilettes. Je le fis, en regardant avec envie cet endroit qui m’était interdit. Puis je revins dans la cuisine et, sans qu’on me le demande, par goût de la servilité, j’allais laver soigneusement le pot rose dans l’évier.

    Ma grand-mère et ma tante étaient assise sur le canapé, devant la télévision.

    - “C’est bien, cochonne, je vois que tu connais ton travail” dit ma grand-mère. ”Tu peux venir regarder la télévision avec nous.”

     

    Elles s’écartèrent l’une de l’autre, sur le canapé pour me laisser une place entre elles, et nous sommes ainsi resté une petite heure devant la télévision, à regarder un programme allemand. Ce fut un moment de bonheur, entre les deux femmes. Je pus passer mes bras autour d’elles, leurs épaules, leurs tailles, les caresser doucement sur les bras. Elles, de leur côté, me tripotaient négligemment la quéquette sous la blouse, et je bandouillais un peu. J’étais plus tranquille, placide, heureux, que vraiment excité.

     

    Ma tranquillité ne dura pas longtemps. Mes bourrelles se lassèrent de ces câlins. Sur un ordre de ma grand-mère, je dus me coucher par terre, à leurs pieds, sur le dos. Ma grand-mère posa ses pieds sur mon visage, jouant avec mon nez et ma bouche, appelant ma langue pour la lécher. Ma tante, elle, me fit retrousser ma blouse et mon tablier, et, avec ses pieds, elle jouait avec ma saucisse et mes boulettes, les caressant doucement, juste assez pour me faire bander, mais pas assez pour que je jouisse.

     

    A la fin du film qu’elles regardaient, ma grand-mère dit:

    -  “Allez, une dernière fessée, et on couche la cochonne. Viens sur nos genoux!“

    Elles s’écartèrent un peu, je dus me coucher, le cul offert à ma grand-mère, pendant que, à sa droite, ma tante me tenait fermement les mollets. Sur le canapé, je posais ma tête dans mes bras et, docilement, je me laissais retrousser la blouse et le tablier, posant ma saucisse sur le tablier, et je tendis mes fesses, faisant le cul rond.

    - “Regarde, Colette“, dit ma grand-mère, “la cochonne fait le beau cul pour bien apprécier sa fessée!“

    Et, pendant que sa main gauche me maintenait fermement, elle me claquait le cul de la droite, tranquillement, sans la moindre méchanceté, par devoir, en regardant la télévision. Elle aurait tout aussi bien pu écosser des petit-pois, elle faisait ça machinalement, mais, même comme ça, mon cul rougissait sous sa main ferme. La fessée dura jusqu’à la fin des actualités.

     

    Je dus me relever et aller sur mon lit, les deux femmes me déshabillèrent et je dus me coucher sur le dos. Elles m’attachèrent avec des torchons les poignets aux barreaux, un peu au-dessus de la tête. Et, bien sûr, j’eus droit à un biberon de tisane bien chaude, bien douce, une tisane de grand-mère qui, je le savais, allait me faire d’ormier comme un bébé.

    - “Colette, relève-lui les cuisses en les écartant un peu“, dit ma grand-mère, “je vais lui mettre un suppositoire de glycérine.“

    Ma tante s’exécuta, je me laissais faire docilement, et je vis, entre mes cuisses légèrement écartées, ma grand-mère arriver avec un suppositoire. Une petite caresse sur la rosette pour la décontracter, elle présenta le suppositoire que mon trou du cul, si j’ose dire, avala goulument. Je connaissais les effets de ce genre de suppositoire, et je savais que, sans rien pouvoir empêcher, j’allais me vider et passer la nuit dans mon caca. Le déplaisir à venir, la puanteur, la moiteur gluante, la honte que j’en attendais, tout cela me fit bander.

    - “Cette cochonne qui bande me fait envie“, dit ma grand-mère, “baisse lui les jambes et tient lui les chevilles.“

    Elle retroussa sa blouse, je vis sa moule poilue, dont je connaissais déjà le goût, elle m’enjamba, et s’enfourcha sur ma quéquette. Je sentis son poids sur moi, le chaud fourreau qui m’enveloppai, et je me rendis compte que je baisais, ou plutôt que je me faisais baiser, par ma grand-mère.

    Ma tante, pour ne pas être en reste, fit de même, s’assit sur mon visage et me donna sa moule rasée à lécher. Elle sentait la pisse et la sueur, elle était toute douce, et je la gougnottais avec autant d’attention qu’il m’était possible de lui donner, tout en essayant de me retenir pour que ma grand-mère jouisse.

    - “Ne te retiens pas, cochonne, gicle vite“, dit ma grand-mère, “il faut qu’on te lange pour la nuit.“

    Elle accéléra le mouvement, je sentis ma tante et ma grand-mère se pencher l’une vers l’autre, je me demandais même si elles n’étaient pas en train de m’embrasser. A cette idée, je lâchais une giclée dans la moule de ma grand-mère. Elle déconna une minute après, je ne sais pas si j’avais eu le temps de faire jouir ma tante, en tout cas elle était bien mouillée et je sentais sa cyprine. Elle se releva aussi, et les deux rabaissèrent leurs blouses.

     

    Avec une grande habileté, elles prirent d’épaisses langes de tissu, taillées dans de vieilles nappes, toutes douces de l’usure, me passèrent les langes sous les fesses et me langèrent, en plusieurs épaisseurs. Une grande culotte de caoutchouc rouge, épais, un peu rude, vint tenir ces épaisseurs de langes. J’étais, je le sens bien, paré pour la nuit, je me laissais faire et je les remerciais à la fin. Elles détachèrent mes poignets, me mirent des moufles pour que je ne puisse rien faire de mes mains, et m’attachèrent juste, avec un lien, une cheville à un barreau du pied de lit. Ça me permettait de me mettre comme je voulais, heureusement.

    A peine m’eurent-elles souhaité une bonne nuit et quitté la cuisine que je commençais à sentir les effets du suppositoire. Mon ventre gargouillait, mais la tisane faisait son effet et je m’endormis.

     

    Je me réveillais une première fois dans la nuit, en me sentant me vider, mais je me rendormis presque aussitôt. Puis, je me réveillais une deuxième fois, je me sentais lourd, je sentais mes langes humides et collants, je sentais la merde gluante sur toute ma peau, heureusement rasée. Je crois que, volontairement, je fis pipi, mais peut-être n’avais-je pas pu me retenir. Et je me rendormis jusqu’au matin.

     

     

    Et la suite ne ferait que vous ennuyer

     

    Le matin du cinquième jour se passa comme la veille, et la journée tout entière fut du même genre que les jours précédents.

     

    Embouées, caoutchoutées, les deux femmes me nettoyèrent, et j’eu droit aux mêmes humiliations et aux mêmes punitions, pendu par le harnais, fessé, avec le martinet, mais aussi avec des cuillères en bois, grandes ou petites, et avec le tape-tapis en osier qu’elles avaient ressorti pour l’occasion, parce qu’il n’y avait pas de tapis dans la maison.

     

    Raconter les pénitences, les tourments, les humiliations, les mangeries sales, les corvées ménagères n’aurait pas un grand intérêt. Chaque jour, elles inventaient une nouveauté, elles devaient se documenter sur Internet, ou avoir de la littérature, qui sait.

     

    Elles me fessèrent de toutes les manières, dans toutes les punitions, avec tous les fessoirs maternels et ménagers qu’elles avaient sous la main, les torchons mouillés, et même une épaisse tranche de viande. Mes fesses, mais aussi mes cuisses et mes mollets, étaient leur terrain de jeu. Je dus m’asseoir et m’agenouiller sur le paillasson rêche, sur des grains de riz, sur des pois chiches, et garder les traces sur mes fesses et sur mes genoux. Je fus mis au piquet, à genoux, debout, mains sur la tête, bras écartés, avec des objets en équilibre pour garantir mon immobilité. Je fus attaché, couché, assis, debout, suspendu, entorchonné, bâillonné avec toutes sortes de bâillons. Je reçus des lavements, des purges, des suppositoires, des tisanes diurétiques, je ne maîtrisais plus mon corps. Je subis aussi, souvent, le délicieux supplice des chatouilles, qui me faisait hurler de quelque chose qui n’était ni de la souffrance, ni du plaisir. Et je dus faire les corvées ménagères, pas forcément pénibles, mais toujours humiliantes, faire la servante, la bonniche, la fille de cuisine, la souillon, la plongeuse, tout ce qui peut rabaisser une fille et, a fortiori, un homme.

     

    Et plus je subissais, plus j’aimais ça, et plus je les aimais.

     

    Je dus même, souvent, leur servir de toilette, ou, plutôt, couché sur le sol, me faire pisser et chier dessus par l’une ou par l’autre. Je dus même, de temps à autre, boire un peu de leur pisse, ou manger un peu de leur merde, comme ça, ou mélangé avec ma nourriture. Elles me firent, d’ailleurs, manger comme un bébé, à la cuillère, ou bien manger par terre ou sur leurs genoux, ou gavé à l’entonnoir, ou avec une espèce de «pistolet de gavage» qu’elle avait acheté dans une boutique spécialisée. Soit c’était de la nourriture normale, mais hachée, soit elles mélangeaient leurs restes, soit elles inventaient des recettes bizarres, juste pour le plaisir de voir mes grimaces. Je dois dire, cependant, que jamais rien ne me fit vomir ni ne me rendit malade.

     

    Elles prirent l’habitude, aussi, de se gouiner devant moi. Voir la mère et la fille se gouiner, s’embrasser, se caresser, se gougnotter, était très excitant et, souvent, elles m’attachaient sur le lit, sur le dos, et se mettaient sur moi pour leurs pratiques lubriques. Écrasé sous leurs poids, je bandais sans pouvoir rien faire.

    Je dois dire que, tous les jours, j’avais des satisfactions sexuelles. Il ne se passait pas de jour sans que je sois branlé, et, souvent, elles s’empalaient sur la «saucisse de la cochonne», comme elles disaient. Et, quand j’avais été bien humble et servile, ou tout simplement pour me faire plaisir, l’une ou l’autre me suçait et me faisait crier de plaisir sous sa langue.

     

    A ce régime, je reprenais tranquillement des forces, les corvées n’étant pas si fatigantes que ça, puisqu’elles étaient faites plutôt pour mon humiliation, et que mes tourmenteuses se partageaient aussi le ménage.

     

    Ma tante reprit du service, elle arrivait à la fin de son contrat et avait souvent des jours de permission, j’étais seul avec ma grand-mère un jour sur deux environ. Je compris que ma tante avait l’intention, à sa retraite «militaire», de prendre une activité de dominatrice. Pas pour l’argent, non, la famille était à l’aise financièrement, mais pour le plaisir, et pour s’occuper. Elle devait vivre avec ma grand-mère et aménager la grange à côté pour son activité. Il faut dire qu’en Allemagne, une activité à caractère sexuel est parfaitement acceptée par tout le monde, à condition d’être en règle avec l’administration, rien à voir avec la pudibonderie française.

     

    Une fois guéri, et vacciné, je retrouvais facilement un travail à temps partiel à quelques dizaines de kilomètres de là. Je vivais donc chez grand-mère, qui m’avait donné une des chambres de la maison, puisque je n’étais plus à plein temps la cochonne dans la cuisine. Je pouvais dormir dans un vrai lit, sans être attaché, le lit à barreaux avait été déplacé dans un débarras à côté de la cuisine, et ne ressortait que si nécessaire. Je travaillais deux ou trois jours par semaine, toujours contigus, et pendant cette période, même en rentrant le soir, ma grand-mère et moi avions une vie normale, y compris si ma tante était là.

     

    Mais pendant les quatre ou cinq jours où je ne travaillais pas, le reste du temps, je redevenais la servante, la bonniche, la cochonne, le bébé, et j’étais, il faut bien le dire, complètement «accro» à cette situation dans laquelle la véritable affection familiale se mélangeait à la lubricité la plus perverse.

     

    Il m’arriva quelques autres choses dignes d’être racontées, certainement, notamment l’activité de dominatrice de ma tante.

     

    Si ce récit vous a plu, j’aurai l’occasion de le faire plus tard.

     

    Fin


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