• La version originale de ce texte, inséré dans un récit complet, est sur:
    fantasmesenblog.canalblog.com/


    Elles avaient décidés de vivre ensemble et cette garce de Nelly avait proposé que je devienne leur "bonne à tout faire". «Ça te fera le plus grand bien affirma-t-elle de travailler de tes mains et d’apprendre à obéir avec humilité comme une domestique». Évidemment, je n’étais pas du tout d’accord, je ne pouvais quitter ainsi définitivement le domicile familial, mais les deux femmes, sans accorder la moindre attention à mes protestations, me donnèrent aussitôt la fessée. Ma volonté fut réduite à néant par cette correction humiliante et j’acceptais de devenir leur valet d’opérette. Malheureusement, ça ne leur suffisait pas, c’était une bonniche bien soumise qu’elles voulaient à leur botte et les fesses brûlantes après une nouvelle volée de claques, je dus renoncer à toute forme d’amour propre viril

    Sans perdre de temps elles me déguisèrent en femme avec une perruque et des vieux habits de Cindy ; elle me conduisirent dans un magasin de vêtements de travail pour acheter une série de blouses et de tabliers aussi féminins et voyants que possible et, j’étais mort de honte pendant les essayages devant les autres clients et la vendeuse qui avait peine à ne pas pouffer de rire.  Quand j’en sortis, j’étais devenu une femme de ménage plus vraie que nature. J’avais me grande blouse de nylon d’un rose éclatant avec par-dessus un petit tablier de caoutchouc blanc comme on en met pour les travaux salissants et que je trouvais particulièrement humiliant. J’avais des bas et j’étais chaussé de sabots jaunâtres à épaisses semelles de bois. Dans cette tenue, exposant sans ambiguïté la réalité de ma nouvelle condition, je devais prendre le bus pour rentrer seul, après m’être muni d’un seau en plastique violet et d’un balai. À ce moment, j’aurais peut-être du me révolter, mais j’étais bridé par la ceinture de chasteté et puis, j’avoue que j’avais peur de recevoir encore une fessée, et cette fois en plein magasin. Ce trajet en bus me parut une éternité. Tremblant qu’on découvre que j’étais un homme travesti, faisant semblant de regarder dans le vague, j’essayais de me rassurer en me disant qu’après tout il n’y avait rien de déshonorant à porter sa tenue de travail dans la rue. Mais je voyais bien, à la façon surprise et vite ironique dont les passagers me dévisageaient, que ce n’était pas vrai. Au moment où je descendais, enfin soulagé que cette épreuve se termine, un gamin d’une quinzaine d’années lança à la cantonade : «Allez, la bonniche, ... on se dépêche d’aller balayer les chiottes». Tout le bus éclata de rire et je sortis mortifié, les larmes aux yeux en trébuchant sur le marchepied à cause des sabots et je tombai sur le derrière, en plus j’étais mal à l’aise pour marcher sur ces talons compensés et ma démarche maladroite ajoutait encore à mon ridicule.


    Le portail d’entrée du pavillon était fermé, et quand je sonnais, Cindy vint me donner une paire de gifles. Les portes de service n’étaient pas faites pour les chiens, elles étaient faites pour les bonnes. Cindy m’ordonna de nettoyer tout de suite le carrelage de la cuisine et des couloirs du rez-de-chaussée, à quatre pattes par terre avec mon seau et une serpillière, car il n’était pas question que j’utilise un balai éponge. Au bout d’un moment, j’avais chaud, ma blouse était sale et trempée et j’avais l’impression d’être une vraie souillon. Puis Cindy revint avec Nelly qui avait revêtu pour me narguer son costume de soubrette, si excitant avec une robe noire un col et un tablier de satin blanc. Nelly qui avait mis aussi des bottes de cuir noir verni renversa comme par mégarde le seau d’eau sale pour me condamner à refaire tout le travail.

     

    Mais avant mes deux Maitresses décidèrent de me vider. Je dus me mettre à genoux, mains derrière le dos. Cindy décadenassa ma ceinture de chasteté et empoigna durement mon sexe dans un torchon ; j’éjaculai très vite en quelques soubresauts éhontés. Nelly lui avait raconté que j’étais très attiré par les uniformes de soubrettes, que j’étais vicieux comme une salope, mais cela Cindy le savait déjà.  J’allais être puni comme je le méritais. Je serai forcé de devenir moi-même une bonne pour de vrai, astreinte quotidiennement, dès le lever à 5 h et au retour du bureau jusqu'à minuit aux tâches les plus ingrates et rebutantes. Ce n’était que le début de mon asservissement qui serait complet. Je n’étais plus en mesure de m’opposer à leur volonté et après une nouvelle paire de claques très sèche, ma ceinture de chasteté vite rebouclée, frustré de tout plaisir, je me remis à passer la serpillière pendant que les deux femmes allaient se caliner dans leur chambre.

     

    Épilé et tondu de la tête aux pieds, je portais, dès que j'étais à la maison, une perruque de cheveux noirs coupés au carré comme une petite fille, mon maquillage me faisait des traits de servante d’auberge. Je vécus dans la honte de mon apparence toujours en tablier de couleur vive, avec une coiffe, chaussé de sabots ou de bottillons de caoutchouc bien vulgaires. Il est vrai que ces tenues sont parfaitement adaptées à mon emploi du temps consacré à toutes les besognes ménagères et serviles imposées par mes Maîtresses. Il y a d’autres bonnes dans le quartier, mais je suis la seule à devoir afficher ma condition aussi nettement : blouse tablier de ménage, coiffe, même les gants en caoutchouc sont obligatoires quand je sors. Je n’arrive pas à m’habituer aux attitudes méprisantes des commerçants et à des vexations qui me rabaissent encore plus. On ne se gêne pas pour m’appeler «Bonnicha» par dérision, surtout les lycéennes élégantes et sexy d’un lycée chic que je croise et qui me bousculent en se moquant de moi.



    votre commentaire