• L'original de ce texte est paru sur  http://blousenylon.ifrance.com/ et je le recopie ici parce que le site, qui n'est plus entretenu depuis longtemps, risque de disparaître.


    Depuis l’enfance je fantasme au sujet de la blouse féminine. Ainsi, donc en tapant à tout hasard le mot "blouse" sur un moteur de recherche, pensant trouver des sites de vêtements pro j’ai eu la merveilleuse surprise de découvrir un site (http://blousenylon.ifrance.com/) sur lequel je ne me lasse plus de surfer tant il est riche en témoignages et en photos.

    Ma première réaction après l’agréable surprise a été de constater que je n’étais pas seul à nourrir un tel fantasme. En effet s’il est clair que de nombreux hommes possèdent le fantasme classique de "l’infirmière toute nue sous sa blouse", le site va bien au delà et présente les multiples facettes d’un fantasme profond et fascinant ; ou plutôt d’un ensemble de fantasmes.

    La blouse est pour moi l’objet d’une réelle vénération. La blouse est pour moi un vêtement qui confère de l’autorité à la femme qui le porte. Il s’agit à mes yeux d’un uniforme que je place au même niveau qu’une robe de magistrat ou qu’un uniforme de police ou autre (ces derniers ne me font pas fantasmer, seule la blouse a ce privilège).

    Je pense que cela date de l’école.
    En effet, j’ai eu la chance d’avoir des institutrices qui enseignaient vêtues de blouses. Les blouses en question (en nylon parfois, mais le plus souvent en coton) étaient toujours propres et bien repassées, il s’agissait de blouses classiques unies, parfois à rayures et éventuellement à carreaux, mais sans fleurs ou autres choses du genre. Les maîtresses portaient leurs blouses comme de véritables uniformes de travail. Ainsi, bien que l’usage premier de la blouse fût la protection face aux poussières de craie notamment, les maîtresses portaient en permanence la blouse y compris lors de promenades. La blouse était donc bel et bien un uniforme qui conférait de l’autorité, et non un simple vêtement de protection. La blouse était en quelque sorte un pointeur qui avait la fonction de "montrer" quelle était la personne qui détenait le savoir, quelle était la personne qui avait autorité sur les autres. (Cet aspect n’est pas sans rappeler les druides de jadis et leur uniformes blancs).
    Les élèves étaient quant à eux vêtus de tabliers d’écoliers. Je fais volontairement une distinction entre le tablier des élèves et la blouse des maîtresses. La blouse confère de l’autorité, le tablier implique l’obéissance.

    Au collège, seules les enseignantes de sciences portaient la blouse, en effet le port de la blouse était obligatoire dans les laboratoires et pour les expériences. Il s’agissait là de blouses blanches en coton et à manches longues. Néanmoins je trouve que là aussi il s’agissait chez certaines d’un uniforme leurs conférant la même autorité qu’aux maîtresses que j’avais eu plus tôt. En effet, certaines portaient la blouse en permanence dans l’enceinte du collège, y compris pendant des séances de cours ne comportant pas la moindre expérience, voire parfois en salle des professeurs. Certaines même arrivaient "emblousées" au collège, la blouse dépassant légèrement de sous leurs manteaux ou imperméables.
    Ceci permet d’expliquer une partie de ma vénération pour la blouse féminine. La blouse représente donc pour moi un vêtement de domination. Loin d’avilir ou d’humilier celle qui la porte, loin de la soumettre ou de la rabaisser, la blouse la grandit, la blouse lui donne une nouvelle dimension.

    La blouse est donc dans mon fantasme un uniforme qui donne de l’autorité. Nous pouvons regarder quelques cas particuliers du port de la blouse.

    Les infirmières (ou les pharmaciennes) dans leurs blouses blanches traditionnelles (qui hélas perdent du terrain face aux nouveaux uniformes constitués de pantalon et de chasubles) ont de l’autorité sur les malades et les visiteurs, elles sont questionnées par tous, de nombreux renseignements leurs sont demandés car elles détiennent une partie du savoir.

    Les femmes au foyer qui portent la blouse (même si hélas elles sont de moins en moins nombreuses) sont ce que l’on appelle les "maîtresses de maisons". Je rejoins ici totalement une autre personne dont j’ai lu avec plaisir le texte sur le site. Je dois reconnaître que la "bourgeoise en blouse" m’impressionne. Chaque fois que je croise ou rencontre une maîtresse de maison en blouse, je suis subjugué et je ressens un profond respect qui pourrait aller jusqu’à une soumission totale face à la femme en blouse en question.

    Les caissières de supermarchés, qui parfois travaillent en blouse (malheureusement pas assez souvent, le bon temps est loin hélas), sont des femmes pourvues d’autorité, en effet, c’est à elles et à leurs blouses que nous donnons notre argent.
    Les employées des Prisunics il y a quelques années portaient de charmantes blouses orange en nylon, c’est vers elles que tous les clients se déplaçaient pour demander des renseignements, la blouse là aussi montrait qui avait la connaissance, et par la même une certaine autorité. Dans ce cas précis, on pouvait voir des gens de conditions sociales parfois élévées (ou du moins se concidérant comme tels) se déplacer vers la femme en question et sa blouse où se trouvait la connaissance. La blouse transformait donc une simple citoyenne en une personne supérieure dotée d’un savoir recherché, qu’elle dispensait aux autres. Dans ce cas aussi la blouse n’a rien de rabaissant ni d’humiliant ; bien au contraire.

    Venons en maintenant aux ouvrières et aux femmes de ménage. Comment considérer la blouse dans leur cas? Le port obligatoire de la blouse doit-il être considéré comme une humiliation?
    Je suis intimement convaincu que la réponse est la même que précédemment.
    La blouse n’a rien d’avilissant, rien de ringard ; bien au contraire. Qui osera dire qu’il y a une quelconque honte a exercer un métier? Certainement pas moi !
    Là encore la blouse confère l’aspect "professionnel" à celle qui la porte. L’ouvrière ou la femme de ménage lorsqu’elle passe sa blouse de travail (soit à son domicile, soit sur son lieu de travail) se métamorphose au même titre que l’institutrice ou l’infirmière. La blouse la présente comme une femme digne ayant un travail, connaissant celui-ci et le réalisant avec professionalisme ; et ce quelque soit le degré de qualification du travail concidéré. Ainsi donc de grâce, que les ouvrières et femmes de ménage cessent d’avoir des complexes et des réticences à porter une blouse de travail. Le fait que le port de la blouse ne soit pas obligatoire n’est pas un progrès social ! La blouse n’a rien de péjoratif ou d’humiliant, ni dans l’industrie, ni ailleurs. La blouse n’est pas un vètement ringard, bien au contraire.
    L’ouvrière ou la femme de ménage qui porte avec dignité et fierté sa blouse de travail fait de l’effet au même titre que "la bourgeoise en blouse ". La blouse est ici le symbole du professionalisme. En plus de son rôle purement utilitaire, (c’est à dire de vêtement de protection dans le cas de professions salissantes), la blouse conduit la femme qui la porte à une dimension supérieure.
    La femme de ménage ou l’ouvrière doit donc être fière de porter sa blouse repassée et boutonnée. Le port de la blouse n’a rien d’humiliant ni de rabaissant!

    Voici donc quelques réflexions personnelles et qui n’engagent que moi sur la blouse. Ce témoignage est bien entendu sans prétention, néanmoins il est sincère et chacun en tirera ce qu’il croit bon d’en retirer.
    A bientôt dans le monde merveilleux et fascinant de la blouse.

     

    Ce texte est de Eric

     

     


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