• Le fétichisme des torchons de cuisine

    Un texte de votre servante Marie-Souillon


    Le fétichisme des torchons de cuisine

     

    Le fétichisme des blouses est bien connu, surtout des blouses en nylon. Le fétichisme des tabliers est plus rare, mais il a un nom, la podiaphilie, et quelques adeptes, même si peu d'entre eux sont francophones. Mais le fétichisme des torchons de cuisine, lui, est encore plus rare. Ce blog a pour nom tabliers, blouses et torchons de cuisine, je vais donc m'étendre sur les torchons de cuisine. En plus, j'aime bien être couché sur des torchons…

    Mon fétichisme a commencé très jeune, avant même ma puberté, et j'ai sans doute été attiré par les torchons de cuisine en même temps que par les tabliers de femme, et peut-être même avant. Les blouses sont venues ensuite, comme ce qui doit être porté sous le tablier. J'aimais me mettre des torchons humides sur le visage, surtout s'ils sentaient la nourriture.

    Je précise, tout de suite, que pour moi, le "torchon de cuisine" doit être très classique:

    • En coton, ou en lin, ou en métis (c'est un mélange des deux) et pas en éponge comme une serviette, non, un tissu "normal", pas rêche, mais pas trop doux (sauf quand il est usé).
    • A carreaux "torchon", ou bien à carreaux vichy, ou bien blanc uni, avec des liteaux unis. Surtout, aucun motif fantaisie, ni motif tout court, juste les carreaux, exceptionnellement des rayures.
    • Pour les couleurs, rouge ou bleu pour les carreaux torchon, exceptionnellement jaune, et pour le vichy, rose, bleu, rouge, exceptionnellement jaune aussi. Pas de couleurs sombres, pas de noir…
    • Quant à la dimension, il faut que le torchon soit bien grand, 50 cms par 70 cms c'est un minimum, s'il fait 60 cms par 90 cms c'est encore mieux. Plus petit, ce n'est pas un torchon, c'est ce qu'on appelle une torchette.

    Je précise, aussi, que je comprends les fétichistes des mouchoirs, des foulards, des bandanas, mais que, même si on peut faire beaucoup de choses du même genre avec, je ne suis intéressé que par les torchons de cuisine.

    Pourquoi le torchon? J'aime ce qu'on fait avec dans une cuisine:

    • Essuie-mains, d'abord, j'aime le geste de la cuisinière, de la femme, qui s'essuie les mains dans le torchon. S'il est pendu à la ceinture de tablier, c'est encore plus pratique.
    • Essuie-vaisselle, et, là, j'aime que la vaisselle soit encore bien mouillée, que les torchons se trempent les uns après les autres en l'essuyant.
    • Et autres utilisations dans la cuisine, y mettre de la salade à dégorger, des épluchures peut être, enfin, tout ce qui va avec la cuisine.

    Mais pour moi le torchon de cuisine ne sert qu'à la cuisine et à la vaisselle, ce n'est pas du tout pour faire le ménage, et son utilisation dans le ménage ne m'excite pas.
    Le torchon peut être mouillé, sali de tâches alimentaires, par exemple, mais il ne doit pas être, comment dire, imprégné de produits ménagers par exemple, non, il faut absolument rester dans le comestible.

     

    Il est temps sans doute de dire ce que j'aime comme jeux et cochonneries avec les torchons de cuisine.

    C'est un genre particulier de domination, qui se fait dans un cadre de tabliers de femme et de torchons de cuisine, et que j'appelle "domination torchonnière", comme il y a une "éducation anglaise" ou une "éducation allemande". Mais autant les deux dernières sont connues et répandues, autant la domination torchonnière doit, je pense, être une chose qui m'est propre. Enfin, propre, c'est vite dit, bien sûr.

    Tout ce qu'on fait dans ce genre, avec des torchons, j'appelle cela des "torchonnages". J'aime aussi le mot de "torchonnisation", quand on traite quelqu'un comme un torchon, qu'on le rabaisse à ce niveau. Et celles qui dominent ainsi, je les appelle "torchonnières" ou "torchonneuses".

     

    Commençons par des choses simples…

    J'aime le torchon que la cuisinière a dans sa main, ou pendu à sa ceinture, il lui sert à tout, elle s'essuie dedans, et quand il est mouillé, le met en boule et le jette quelque part, en attendant que la fille de cuisine vienne le ramasser.
    J'aimerais, d'ailleurs, être cette fille de cuisine, avec des maîtresses qui salissent leurs torchons. Et que chaque torchon sale, bien humide, bien gras, taché de nourriture, elles le jettent en boule par terre. Je dois alors, à genoux, à quatre pattes, ou à plat ventre, le ramasser avec la bouche, me relever, et le mettre dans un tas où il servira à me salir et m'humilier.

    Il est normal que les maîtresses utilisent des torchons propres, et que les torchons sales soient ceux de la servante, de la souillon, pour la bâillonner, lui bander les yeux, l'attacher, et bien d'autres choses. Les torchons doivent donc être utilisés et salis par les torchonneuses, puis la soumise les ramasse, les met dans un coffre à linge où ils restent sales, et on les ressort pour les besoins de la domination. Enfin, elle les ressort, et, bien sûr, elle se penche sur le coffre, les mains dans le dos, fouille dans les torchons avec la tête, et sort, avec la bouche, les torchons sales qu'elle va devoir ré-utiliser.
    Quand ils sont trop sales, la soumise les lave. Bien sûr, elle doit les laver à la main. Une cuvette d'eau savonneuse, une autre pour rincer, posées au sol, et la soumise, à genoux le cul à l'air, pour les laver et les rincer un à un. Elle ne se lèvera que pour le dernier rinçage à l'eau claire dans l'évier. Ensuite  elle les fera sécher, sur un séchoir qui sera installé dans la cuisine, pour que les torchons qui sèchent soient toujours bien en vue. Ensuite, la soumise les repassera, en blouse et tablier devant la table à repasser, les chevilles entravées, puisqu'elle n'a pas besoin de beaucoup se déplacer. Et sa maîtresse, tranquillement assise devant la table à repasser, rira de la voir ainsi travailler.

    Bien sûr, le torchon est destiné à des tâches ménagères. Pour ma part, je ne pense pas qu'un torchon doive servir au ménage (ce n'est pas un chiffon), mais uniquement dans un cadre alimentaire.
    Bien sûr, on peut faire sécher des aliments dans un torchon, s'en servir pour essorer la salade, par exemple, y mettre des épluchures de légume, des choses comme ça. Tout ceci, bien sûr, n'empêchera pas la servante de pendre ce torchon à sa ceinture, et de mettre sa figure dedans chaque fois que la maîtresse lui demande.
    Le torchon est aussi utilisé pour la vaisselle. Pour moi, la vaisselle se fait en quatre étapes. Première étape, la bonniche lèche les assiettes et les plats sales, elle commence donc à les nettoyer avec sa langue. Deuxième étape, elle torche assiettes, plats, couverts, avec son torchon, qui va donc être sali par tous les restes de nourriture. Troisième étape, elle fait la vaisselle à la main, cul nu devant l'évier. Quatrième étape, elle essuie la vaisselle avec un torchon propre.

     

    Il me faut parler, aussi, des usages "vestimentaires" du torchon.
    Tout d'abord, le torchon peut servir à protéger le tablier. J'aime particulièrement que le bas du tablier (le devantier) soit protégé par un torchon, passé tout le long de la ceinture du tablier. Cela permet une superposition de plus: le tablier à bavette, par dessus celui-ci le tablier-taille, et enfin, sur le tablier-taille, le grand torchon bien étalé.
    Le torchon peut également servir de coiffe. On peut le nouer en fichu, derrière la nuque, couvrant bien tous les cheveux, où, même, le nouer sous le menton, ce qui donne une charmante allure paysanne. Il peut, également, recouvrir les cheveux en étant noué en haut et devant, un peu comme un madras antillais. Enfin, s'il est grand, et tenue avec des épingles, il peut retomber sur le dos et les épaules, comme un grand voile.

    En ce qui concerne le coffre à linge sale, dont je vous ai parlé trop rapidement, il faut, bien sûr, quelque chose de spécifique pour y mettre les torchons, mais aussi les blouses, les tabliers et, pourquoi pas, les culottes de coton. Il faut que le coffre soit très grand, non seulement pour contenir beaucoup de linge sale mais, aussi, pour pouvoir y enfermer la soumise. Quelle humiliation d'être tout nu, pieds et poings liés par des torchons sales, enfermé dans l'obscurité du coffre à linge, au milieu des torchons gras, des tabliers souillés, des culottes sentant sueur, mouille, pipi, caca des torchonneuses. Trouver un coffre à linge sale assez grand pour y mettre quelqu'un peut être difficile, mais on peut utiliser à la place un chariot de blanchisserie, le modèle en tissu que l'on peut fermer par dessus.

    Avec l'emprisonnement dans le coffre à linge, nous sommes passés au bondage.

    J'aime le bondage dans des torchons, que j'appelle "entorchonnage". Le soumis peut être en blouse (donc, l'entorchonnage vient par dessus un emblousage) et tablier quand il est attaché, ou entièrement nu. Le principe est de l'attacher bien serré, de la saucissonner, avec dix ou douze torchons, des pieds à la tête.

    Les pieds seront enveloppés soit chacun dans un torchon soit un torchon pour les deux. Mais on peut laisser les pieds nus si on veut les chatouiller. Un torchon pour les chevilles, un ou deux pour les mollets, un ou deux pour les cuisses.
    Sexe et fesses peuvent être laissés nus, c'est plus pratique.
    Les bras, le long du corps, sont attachés par des torchons, les mains étant prises dans un entorchonnage au niveau des cuisses. Et les autres torchons, assez grands, vont les attacher le long du corps sur le ventre et le torse, environ trois torchons.
    Pour la tête, un torchon par-dessus le bonnet de bain qui protège les cheveux (c'est plus pratique de les protéger avec un bonnet de caoutchouc), et, pour le visage, on a le choix entre bâillon et bandeau en torchons, ou bien un ou deux torchons couvrant le visage et noués derrière, ou bien sûr, le tout en même temps.

    Une dernière chose à propose de bondage, l'entorchonnage de la saucisse. Vous le savez, je suis opposé à la barbarie des cages de chasteté, et à toute contrainte sur les organes sexuels. Mais, si la maîtresse ne veut pas voir la saucisse (et les couillettes) de son soumis, elle peut les empaqueter dans un torchon. Il faut juste laisser la place, ou pas, pour une possible érection. Si la maîtresse ne la laisse pas, ce sera toujours plus doux qu'une cage de chasteté. Un torchon, un pliage, un noeud, et avec un peu d'habileté, le saucisse est entorchonnée. Avec quelques notions de couture, il est possible de faire un étui cylindrique, ou une jolie bourse, en toile à torchon.
    Et bien sûr, inutile de l'enlever si le soumis veut pisser, l'urine passera à travers…

    Après le bondage du corps, passons au visage et au bâillon.
    J'aime être bâillonné avec un torchon, ou avec deux torchons. S'il y en a deux, un est noué dans un gros noeud, qui rentre dans la bouche, pour la remplir, être bien gênant, et le deuxième vient par dessus, pour le maintenir et le cacher. Le bâillon peut être complété, comme je le dis, par un ou deux torchons couvrant tout le visage.
    Mais je n'aime pas que ces torchons soient propres, qu'il s'agisse de ceux qui bâillonnent ou de ceux qui entorchonnent le visage. J'aime qu'ils soient humide et odorants. Odorants, j'aime être entorchonné avec un torchon qui sent le fromage, un torchon dans lequel on a, pendant longtemps, enveloppé des fromages pour qu'il prenne l'odeur, ou carrément un torchon tartiné de fromage. J'aime, aussi, que les torchons soient des torchons pisseux, je veux dire, des torchons trempés dans la pisse, et bien essorés avant, enfin, pas trop, pour qu'il sèchent sur mon visage. Et si les choses plus sales ne vous gênent pas, le fromage odorant peut être remplacé par du caca.

    Puisque nous parlons de caca, j'en arrive aux torchons utilisés comme langes. Je ne suis pas ABY (bébé adulte), pas DL (diaper lover, amateur de couches), mais j'aime régresser et me faire dessus. Pour cela, je n'aime pas les couches-culottes ni les couches jetables, j'aime être langé dans du tissu. Et quoi de mieux, pour faire des langes, que des torchons? Deux ou trois torchons, bien usés, bien doux, bien grands, pliés en triangle pour faire des langes, et maintenus par une solide culotte en caoutchouc, bien étanche aux cuisses et à la taille. La saucisse disposée verticalement, vers le nombril, de manière à ne pas me faire mal si je bande. Bien sûr, il faut que le torchon vienne la recouvrir, pour ne pas que le pipi veuille sortir par la taille.
    Ainsi entorchonné dans la culotte de caoutchouc, j'aime faire pipi et caca, sentir la pisse mouiller les torchons, la merde s'étaler par derrière, tout cela me tenir chaud dans la culotte de caoutchouc. Et quand ma nounou décide d'ouvrir la culotte, pour me torcher le derrière, j'aime qu'elle enlève le plus gros, et me lange à nouveau dans les mêmes torchons sales, qui peuvent ainsi servir plusieurs fois.

    Puisque nous parlons de choses sales, restons dans le sujet, mais un peu moins sale, avec la torchonnade. La torchonnade, ça consiste à faire manger le plus salement possible la servante, en mettant la nourriture dans un torchon.
    Je n'aborde pas ici la nature de cette nourriture, mais juste la manière de la faire manger dans un torchon. Le but est de forcer la servante à mettre la figure, le museau, dans la nourriture, de ne pas pouvoir manger sans se salir complètement, et de devoir se servir de sa langue pour bien finir la nourriture.
    Pour une bonne torchonnade, on commence par prendre une cuvette en plastique, d'un diamètre assez grand pour que la servante y mette la tête, sans toucher les bords, mais sans laisser trop d'espace. Le fond de la cuvette doit être garni de quelque chose de souple, de mou, sur 8 à 10 centimètres, pour que la servante puisse enfoncer sa tête dedans, sans atteindre le fond, mais que cela prenne la forme de son visage. On peut, par exemple, mettre du riz cru. C'est important, afin que la pénitente puisse bien mettre le nez dedans et s'en mettre partout. On prend ensuite un torchon, s'il n'est pas déjà sale ce n'est pas grave, il va se salir. Pour éviter que le torchon n'absorbe l'humidité de la nourriture, humidité qui doit profiter à la servante, il faut qu'il soit déjà humide. Il faut donc le tremper, d'abord, dans du bouillon gras, ou dans de la pisse, et l'essorer ensuite. Puis la nourriture, de préférence hachée, en bouillie, collante, gluante, est étalée dans le torchon.

    Le torchon est alors placé dans la cuvette, par dessus le support qui en garni le fond, les bords du torchon débordant de la cuvette. Il ne reste plus qu'à poser la cuvette par terre, ou sur les genoux d'une maîtresse, ou sur une table, une chaise, etc... Une fois le tout en place, la pénitente, couchée à plat ventre ou agenouillée n'a plus qu'à manger salement ce qu'il y a dedans, en s'en mettant plein la figure. Bien sûr, à tout moment, une maîtresse peut, de la main ou du pied, lui enfoncer la tête dans la nourriture, afin de bien la salir, sur tout le visage, le support souple garantissant à la fois que le visage ne sera pas blessé, même écrasé dans la nourriture, mais qu'il sera bien sali. Bien évidemment, il faut faire attention à ne pas appuyer longtemps, pour que la servante puisse respirer.

    Revenons à des choses plus simples, et parlons du torchon de la maîtresse, celui qu'elle garde toujours pendu à la ceinture de son tablier.
    Il lui sert à tout. A donner des coups de torchon à la servante, à s'essuyer les mains, bien sûr. Mais aussi, à essuyer sa sueur, sa mouille, sa pisse si elle se laisse aller, sa merde si il en reste entre les cuisses. La maîtresse se mouche aussi dans son torchon, et crache dedans, bon, ce n'est pas forcément le même que le précédent, elle peut, d'ailleurs, en avoir deux. Et quand un torchon est bien sale, bien odorant, soit il va dans le coffre à linge sale, soit elle le donne à sa servante pour qu'elle aussi se torche avec et se mouche dedans. Ou alors, tout simplement, elle la bâillonne avec, comme ça, juste pour le plaisir.

     

    Après cet interlude, parlons de punitions, et de fessées.


    Le torchon peut être utilisé pour fesser, bien évidemment, soit sec, soit mouillé et bien essoré. Dans un cas comme dans l'autre, ce n'est pas un fessoir bien méchant. Pour agrémenter la fessée, le torchon peut servir, ensuite, à frotter vigoureusement les fesses rouges, pour une douleur supplémentaire. La fesseuse peut aussi mettre sur le cul fessé un torchon mouillé d'eau chaude, là aussi pour une douleur supplémentaire, ou mouillé d'eau fraiche, pour calmer la douleur. Et, pour une fesseuse perverse, le torchon peut servir à faire un cataplasme sur les fesses, cataplasme de farine de moutarde, ou d'orties.
    Ah, puisque nous parlons d'orties, il est évident, quand la maîtresse fesse aux orties, ou utilise les orties pour une autre punition, que, outre les gants de ménage, pour manipuler les orties sans douleur pour elle, le bouquet d'orties est tenu dans un torchon.

    Pour les amatrices de punitions buccales, le bouchavonnage, c'est à dire la punition du savon dans la bouche, peut se faire avec un torchon, pour frotter l'intérieur des joues et la langue. La maîtresse peut faire de même, aussi, dans un autre genre, faire un bouchimentage, avec un torchon frotté de moutarde, de harissa, de Tabasco, de piment… Effet garanti!

    Et je terminerai par une chose gentille, à savoir la branlette de la saucisse du puni dans un torchon, de préférence un torchon gras, frotté au saindoux, pour que le puni, si tant est que ce soit une punition, gicle dedans…

     

    Bon, je pense avoir fait le tour, mais si vous avez des idées, ou des questions, les commentaires sont là pour ça.

     


     

    Monologues rimés des torchonneuses et de leurs torchonnettes…

    Les plaisirs des torchonneuses:

    Nous aimons faire et dire des choses plaisantes
    Nous aimons rire aussi, mais si nous nous fâchons
    Pour punir comme il faut nos petites servantes
    Nous utilisons des torchons

    Nous adorons punir les servantes honteuses
    Notre sévérité jamais ne relâchons
    Perverses, nous avons des pratiques vicieuses
    Nous soumettons dans des torchons

    Nous aimons l'insulter, lui dire des injures
    Et pour la rabaisser, souvent nous rabâchons
    Des mots crus à Souillon, et ces paroles dures
    La font pleurer dans ses torchons

    Quand une servante ne veut pas être sage
    Il nous faut la punir, alors nous l'attachons
    Pour qu'il soit humiliant, nous faisons ce bondage
    Avec dix ou douze torchons

    Nous aimons les fessées et nous aimons les gifles
    Les servantes à punir, quand nous les talochons
    Quand nous leur balançons des paires de mornifles
    Elles chialent dans leurs torchons

    Les servantes fessées, nous reposons nos armes 
    Il faut les consoler, alors nous les séchons
    Tous ces pleurnichements, ces sanglots, et ces larmes
    Sont essuyés dans nos torchons

    Nous aimons écraser de notre corpulence
    Nos petites servantes, alors nous nous couchons
    Tout de long sur une victime sans défense
    Bien recouverte de torchons

    Couchées sur les carreaux, les servantes honteuses
    Vont devoir nous lécher, alors nous enfourchons
    Sur nos victimes nos entrecuisses pisseuses
    Leurs langues seront nos torchons

    La servante est à nous. Après la salissure
    Pour la faire jouir, alors nous chevauchons
    Son saucisson durci. Pour cacher sa figure
    Nous la recouvrons de torchons

    Pas besoin de douleur pour que le plaisir monte
    Rabaisser, humilier, ce que nous recherchons
    Et pour bien l'avilir, pour bien lui faire honte
    Nous l'humilions dans des torchons

    Sur nos moules trempées nous jouons de la bouche
    Et sous nos tabliers souvent nous nous léchons
    Comme il n'est pas question de prendre après la douche
    On s'essuie avec des torchons

    Pour changer de plaisirs, avec nos doigts agiles
    Sous nos grands tabliers souvent nous nous touchons
    Et pour faire jouir nos mouniches fébriles
    Nous les frottons sur nos torchons

    Nous aimons que Souillon nous embrasse les fesses
    Nos blouses retroussées, alors nous nous penchons
    Elle nous lèche bien, et nous fait des caresses
    Et nous essuie dans ses torchons

    Nous aimons cuisiner, des soupes, des garbures
    Tous ces légumes que nous lavons, épluchons
    Qu'allons nous faire avec toutes ces épluchures?
    Nous les mettons dans des torchons

    Nous aimons nous servir dans les plats à la louche
    Nous mangeons de bon coeur et nous nous pourléchons
    Parfois on se salit les joues, le nez, la bouche
    Et on s'essuie dans des torchons

    Pour salir la servante avec la nourriture
    Nous la mettons en bouche, et puis nous la mâchons
    On la recrache alors, on la donne en pâture
    Bien mastiquée, dans des torchons

    Lorsque notre souillon fait un peu trop la fière
    Nous prenons un boudin et puis nous le tranchons
    Puis nous l'écrasons bien avec une cuillère
    Et l'étalons dans ses torchons

    Lorsque nous prenons froid sous nos blouses ouvertes
    Nous avons le nez qui coule et nous nous mouchons
    Pour nos crottes de nez, pour nos morves bien vertes
    Pas de mouchoirs mais des torchons

    Nous aimons bien les jeux de bave et de salive
    Et quand nous nous raclons la gorge nous crachons
    Des mollards bien gluants, et d'un beau vert olive
    Qui viendront salir les torchons

     

    Les rêves des torchonnettes:

    Je voudrais avoir une servante branleuse
    Qui avec ses doigts gras frôle mon cornichon
    Fasse aller et venir une main tripoteuse
    Et me branle dans un torchon

    Mais je suis un garçon maladroit et timide
    Le genre qu'en riant on nomme "godichon"
    J'aime qu'on me commande et j'aime qu'on me guide
    Qu'on me traite comme un torchon

    Un jeune homme soumis à l'allure fluette
    Pour l'humilier on va le traiter de bichon
    Il devra porter un tablier à bavette
    Et à la ceinture un torchon

    On m'appelle Souillon, Marie la bonnichette
    Charlotte ou bien Lison, Conchita ou Fanchon
    J'aime répondre aussi au nom de Torchonnette
    La torcharde Marie-Torchon

    Je ne suis pas soumis du genre masochiste
    La douleur ce n'est pas pour moi bien folichon
    Avant d'être soumis, je suis un fétichiste
    Mon fétiche c'est le torchon

    Attifez-moi d'une blouse de grosse toile
    Et la tête cachée dans un grand capuchon
    Qui tombe sur mes épaules comme un grand voile
    Et sur la figure un torchon

    En plus des tabliers, j'aime que sur ma tête
    Soit un petit bonnet, un honteux bonichon,
    Ou bien une charlotte, et pour prendre un air bête
    Nouer en fichu mon torchon

    Je le sais que, parfois, j'ai mauvais caractère
    Vous avez bien raison, je suis un bourrichon
    Alors punissez-moi, soyez bien tracassière
    Et traitez moi comme un torchon

    S'il m'arrive parfois d'être une impertinente
    D'avoir un air moqueur, ou bien un air ronchon
    Il faut donc me punir, il faut qu'on me tourmente
    Me punisse avec un torchon

    J'aime les femmes bien en chair et maternelles
    Avec du ventre avec du cul avec de gros nichons
    Pour me faire bander, j'aime surtout quand elles
    Portent tabliers et torchons

    Ma maîtresse m'adore et elle me bichonne
    Comme un amant de coeur, un petit greluchon
    Mais si je parle trop, alors elle bâillonne
    Mes mots d'amour par un torchon

    Elle veut m'écraser, elle pose ses fesses
    Sur mon ventre elle se met à califourchon
    Elle crache sur moi et me fait des caresses
    Et je bande dans mon torchon

    Pour la faire jouir il faudrait que je bande
    Mon petit saucisson reste tout maigrichon
    Et faute de pouvoir grossir à la demande
    Je le branle dans mon torchon

    Je vous prie à genoux, mes servantes maîtresses
    Venez rougir mon cul qui est bien pâlichon
    Il faut pour redonner des couleurs à mes fesses
    Les frotter avec un torchon

    Il est une fessée qui n'est pas trop sévère
    Celle qui est donnée coups de polochon
    Dans les douces fessées, ce que moi je préfère?
    J'aime la fessée au torchon

    J'aime être empuantie dans l'odeur du fromage
    Camembert, Roquefort, Vieux-Lille, Reblochon
    Et qu'une fromagère y colle mon visage
    Tout ça gluant dans un torchon

    Quand une torchonneuse fait une pissette
    Entre ses cuisses ouvertes je mets un cruchon
    Puis je vide la pisse dans une cuvette
    Et j'y fait tremper mon torchon

    J'aime être bien remplie par la lavementeuse
    Avoir le le trou du cul fermé par un bouchon
    Elle va l'enlever, et la flotte merdeuse
    Se répandra dans un torchon

    Je te renvoie, tu es une piètre servante
    Rend-moi ton tablier et fait ton baluchon
    Alors ne pleure pas ma chérie, je plaisante
    Sèche tes yeux dans mon torchon

     
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  • Commentaires

    1
    PeterP
    Dimanche 6 Novembre 2022 à 11:14

    Bonjour Marie...

     C'est une véritable confession que tu nous sert là. Merci à toi de nous confier ton fétichisme très personnel et peu commun, j'imagine. Tu as eu la lumineuse idée de le faire connaitre devant un public même restreint par le biais de ton Blog qui agit comme un pot de miel qui attire les abeilles. Et chacun vient y butiner selon ses goûts. Ton blog fait office de thérapie pour certains d'entre nous. Alors  merci et ... bon vent.                                                                                        Peter.

    2
    ramina
    Lundi 7 Novembre 2022 à 14:55

    Bonjour Marie... couche toi là ... dans un torchon ... ,

    Bravo pour cette franchise !  Il faut une sacrée dose d'indépendance d'esprit et d'émancipation vis à vis des conventions sclérosantes du politiquement correct, pour exprimer ainsi, brut de décoffrage ( comme on dit) ces fantasmes . D'autant plus étonnants qu'ils sont rares , comme le souligne l'auteur. C'est écrit avec tellement de naturel et de sincérité qu'on ne peut y voir aucune forme de provocation . Les choses sont dites , en prose, en vers et contre tous, ( les prudes et faux jetons moralisateurs) décrites, expliquée développées, détaillées, sans détour, torchonnées comme des évidences . N'est pas Rousseau qui veut, mais quand même, ces confidences sur un fantasme si particulier ressemblent, comme le dit justement Peter, à une espèce confession, mais sans acte de contrition, bien au contraire. Ce fétichisme du Torchon et ce qui gravite autour sont entièrement assumés.    Un peu à la manière spontanée de Jean Jacques R; dans  "Emile et de l'éducation"quant à son ressenti aux fessées de Mademoiselle Lambercier  "...car j'avais trouvé dans la douleur, dans la honte même, un mélange de sensualité qui m'avait laissé plus de désir que de crainte de l'éprouver de rechef par la même main." La nature humaine est ainsi faite . Complexe, mais en tous points respectable dans sa diversité et  parfois bien plus impénétrable que les voies du Seigneur...qu'on n'a jamais entendues  !! hi, hi !

    Il faut souligner au passage le style d'écriture de marie Souillon, simple, direct qui rend la lecture fluide et rend le contenu si explicite . Son blog est à son image , Ouvert, multiple, respectueux des tendances de chacun, géré dans un esprit d'ouverture et de tolérance comme un petit défit aux interdits moralisateurs et a la normalité .

    Je reprends à mon compte les termes de Peter: "Ton blog fait office de thérapie pour certains d'entre nous. Alors  merci!"

    Ramina



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