• Aux mains de la bourrelle rousse

    Ce récit a été fait sur la base d'un texte récupéré sur Internet, la version originale est sur https://www.wattpad.com/310682633-torture-particuli%C3%A8re-os-chatouille

    Je l'ai agrémenté de tabliers, bien sûr.


     

    Je suis comme dans un rêve. Ou plutôt, un cauchemar. Elles me transportent du dortoir à la cuisine, de la cuisine au dortoir, à leur gré. J'ai l'impression que cela fait des mois que je suis observateur de ma propre vie, emblousé et contraint, bonnet sur la tête, moufles aux mains, soumis et ridiculisé, mais j'ai perdu la notion du temps, tous les volets sont fermés dans cette grande maison qu'elles appellent "Pensionnat de correction".

    Elles m'ont détaché du lit dans lequel j'étais sanglé depuis je ne sais combien de temps, mais je ne ressens rien. Après tout, pourquoi avoir peur? Je sais très bien ce qu'il va m'arriver. Comme à tous les pensionnaires dont elles veulent supprimer toute velléité de résistance, toute volonté propre, pour en faire des servantes parfaites, ce qu'elles appellent des "bonnichons", terme encore plus ridicule que celui de "bonniche".

    Les deux gardiennes me trainent jusqu'à la cuisine, qui sert de salle de torture, en me prenant sous les aisselles. Je sens leurs mains puissantes à travers les gants de ménage qu'elles portent, en complément de leurs blouses longues et de leurs tabliers-taille descendant aux chevilles. Je voudrais marcher mais ma blouse serrée entrave mes pas, et de toute façon, je suis engourdi par ma contention dans le lit, sur l'alaise de caoutchouc. Arrivés dans la grande cuisine à l'ancienne, elles me déshabillent, pour cela elles n'ont qu'a déboutonner ma blouse fermée dans le dos, et ôter ma culotte de caoutchouc. Une fois nu, elles me prennent en poids comme un paquet et me couchent sur la grande table de bois dur recouverte de toile cirée. Bien que puissantes, elle me couchent sur la table sans me faire mal, mais je gémis un peu quand même. Heureusement, elles ne se rendent pas compte que je simule, sinon j'aurais droit à quelques claques pour m'en faire passer le goût. Elles sont toutes à leur travail, m'attachant solidement aux quatre pieds du meuble avec des liens de toile, la tête posée sur une nappe pliée, pour la ré-hausser, puis elle soulèvent mes fesses et placent dessous, entre mes cuisses, quelques torchons pliés. Après s'être assurées que je suis bien immobilisé, l'une d'entre elles agite la petite sonnette posée sur le plan de travail, et elles sortent. Les gardiennes sortent sans me regarder, mais je vois, à l'ondulation de leurs croupes, le plaisir qu'elles ont pris à ma conduire ici et à m'attacher. Elles me laissent seul un moment, un moment dont je ne suis pas capable de savoir combien il dure, dans cette pièce aux volets fermés, éclairée par des lampes dont les abat-jours jaunes tamisent la lumière.

    Quelle torture m'attend? Qu'est-ce que la Gouvernante a décidé pour moi? Seule la position dans laquelle je suis, couché sur le dos, bras et jambes en croix, me donne une indication sur ce qui pourrait m'arriver, mais je ne le sais pas encore. Même en voyant arriver celle des tourmenteuses qui va me faire souffrir, je ne découvrirai le supplice choisi qu'au moment où elle décidera de me le révéler. La sonnette l'a prévenue que sa victime est prête, mais elle viendra au moment qu'elle aura choisi, quand mon angoisse sera suffisante.

    Et puis vient la bourrelle rousse. Elle entre par une autre porte que celle par laquelle les gardiennes m'ont trainé ici, et je la vois. Cette vision, chaque soumis la redoute, car elle signifie généralement des heures de souffrances.

    Ses cheveux roux sont remontés en chignon, et rangés sous une coiffe blanche. Sa peau est d'une blancheur laiteuse, piquetée de taches de rousseur. Elle est grande, si grande qu'elle me parait immense, et ses formes sont massives et pourtant excitantes. Sa blouse de nylon vert met en valeur sa chevelure, elle descend aux genoux, mais les manches courtes laissent voir ses bras puissants. Sur la blouse, elle porte un lourd tablier de caoutchouc blanc, qui descend jusqu'à ses chevilles, et qui la couvre presque entièrement. Du même caoutchouc jaune que le lien autour du cou, la ceinture du tablier est renouée devant. J'entrevois ses grands pieds dans ses socques à semelles épaisses, ces pieds dont, je ne sais plus quand, j'ai connu l'odeur et le goût, et le poids. Je n'ai jamais su ce qu'elle portait sous sa blouse, pas plus, d'ailleurs, que ce que portent les gardiennes sous la leur.

    Elle est là, et me regarde, avec un immense sourire qui dévoile ses dents blanches. Je me mets à prier pour être épargné par une quelconque mesure de clémence, enfin, à prier en silence, parce que, même quand je ne suis pas bâillonné, je sais qu'il m'est interdit de parler sauf pour répondre à une question. Et elle, ma tourmenteuse, elle me tourne autour, son éternel sourire aux lèvres. Je n'entends que le crissement du nylon de sa blouse et le bruit lourd du tablier de caoutchouc qui frotte dessus. Et son souffle, aussi, qui s'accélère à la pensée de ce qu'elle va me faire.

    Ses doigts pianotent sur la table où je suis attaché, puis elle ouvre un des tiroirs qui sont dessous. Elle sort alors les instruments, après avoir fouillé plusieurs longues minutes. Je sais bien qu'elle fait seulement semblant de chercher, qu'elle veut me faire attendre, qu'elle veut que je tremble au bruit que font ses mains, hors de ma vue, pour chercher dans ce tiroir les instruments de mon supplice.

     

    Elle commence avec le pinceau.

    Au simple contact de l'instrument avec mon pied, je m'agite. Les  convulsions sont incontrôlables. J'essaye de ne pas montrer que j'y suis sensible, mais c'est impossible. Elle continue, et son sourire s'élargit, encore et toujours. Je maintiens ma bouche fermée, même si cela me coûte un effort surhumain. Le pinceau s'agite, se promène sur la plante de mon pied, entre les orteils, jusque sous la cheville. Il passe de l'un à l'autre, m'arrachant, à chaque fois, des contractions que je peine de plus en plus à maîtriser. Mais je me jure intérieurement de ne laisser passer aucun son. Je ne lui ferai pas ce plaisir.

    Ma tourmenteuse comprend  bien vite ma résolution, et s'empare d'un nouveau pinceau, m'accordant  un temps de relatif répit.

    Elle remonte alors le long de mon corps, et parvient jusqu'à mon cou. Je  déglutis avec difficulté. Elle sait tout de moi, depuis le temps qu'elle me supplicie sur cette table.

    La torture recommence. L'instrument glisse paresseusement de ma pomme d'Adam à ma nuque, et ce n'est qu'à grand peine que je parviens à garder la bouche fermée. Elle s'empare alors d'une plume dans son autre main, et, tandis que le  pinceau continue son œuvre au niveau du cou, elle fait glisser l'autre instrument sur mon visage. J'expire bruyamment. Une lueur victorieuse  apparait dans ses yeux. Elle sent que je vais craquer. Je referme aussitôt  la bouche. J'essaye de penser à autre chose. Mais la plume vient se  loger jusque dans mes yeux, repasse sous mon nez, sur mes lèvres, sous  le menton, rejoignant le pinceau, puis repartant.

    La bourrelle connait parfaitement son affaire. Elle sait qu'au final, elle vaincra. Elle me regarde fixement, son sourire vicieux s'élargissant encore et encore.

    Elle continue ainsi sa besogne durant de longues minutes, qui paraissent durer des heures. J'essaye de rester stoïque, mais mes membres me trahissent. Seule ma bouche continue de m'obéir, résiste à l'envie de s'ouvrir et de hurler. Et ça a le don de frustrer ma bourrelle, dont les sourcils finissent par se plisser.

    Je sais qu'elle a encore plus d'un tour dans son sac. Elle va finir par y arriver, mais je veux lui faire savoir qu'il lui en coûtera de nombreux efforts, et que ce n'est pas avec ses pinceaux ou ses plumes qu'elle y parviendra. Et soudain, elle pose  ses instruments. Elle me regarde avec son sourire pervers, mais je sens que la colère monte en elle. Son regard parcourt mon corps tout entier, elle prend du recul et s'écarte de la table.

    Au moment même où je commence à espérer qu'elle en a finalement terminé, elle se jette sur moi. Sous le coup de la surprise, j'ouvre la bouche, et je pousse un petit cri. Cri qui m'est fatal, car une fois ouverte, ma bouche ne se referme plus. Les doigts de la bourrelle connaissent tous les endroits sensibles de mon corps offert, du ventre aux poignées d'amour, en passant par le cou, et même les jambes. Je n'en peux plus. Les cris se succèdent, les spasmes qui m'agitent sont impossibles à contenir. Attaché, je ne peux que crier, tandis qu'elle continue, m'accompagnant de son terrible rire.

    J'ai envie de hurler, de demander la fessée aux orties, le gingembre dans le cul, n'importe quel autre supplice, mais que celui-ci finisse. Pitié, qu'il finisse…

    Elle s'acharne, tandis que je me tortille dans tous les sens, essayant sans succès de me libérer des liens de toile qui me maintiennent sur la table. Ses doigts agiles pianotent tout le long de mon corps. C'est à ce moment que je ne peux plus retenir la pression de ma vessie et que, lamentablement, ma pisse jaillit par à-coups. Mon incontinence provoque chez elle un rire qui me remplit de honte, et le fait de m'avoir rendu honteux augmente encore le plaisir qu'elle prend à me torturer, et elle accentue ses chatouilles, et elle me martyrise encore longtemps avec une perversion débridée.

    Et finalement, une  fois que sa rage est passée, alors que je n'en peux plus, elle s'arrête, sans un mot. Son sourire est toujours là, et elle me regarde reprendre ma respiration, agité de hoquets.

    Je halète, et quelques spasmes, de plus en plus espacés, soulèvent mon torse. Ma pisse a mouillé mon ventre et mes cuisses, mais elle est absorbée par les torchons que les gardiennes avaient mis sous moi. Satisfaite, ma tourmenteuse s'en va en riant, laissant les instruments de torture à côté de moi. En partant, elle agite elle aussi la clochette. 

    Les gardiennes reviennent aussitôt (je les soupçonne de regarder les tortures depuis une pièce à côté), me détachent, et, sans se préoccuper de l'humidité odorante de mon corps, elles me remettent la culotte de caoutchouc, m'enfilent ma blouse qui se mouille à mon contact, la reboutonnent dans mon dos. Elles me font m'agenouiller, prennent les torchons pisseux et les attachent sur mon visage, sans dire un mot. C'est à genoux qu'elles me feront regagner le dortoir pour m'attacher dans mon lit.

    En attendant la prochaine pénitence...

    « Que peut donc vous faire une nurse?A quoi sers-tu? »

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  • Commentaires

    1
    Nicogant
    Dimanche 3 Juin 2018 à 14:08
    Très belle adaptation, j'adore
    Vivement la suite....
    2
    Dimanche 3 Juin 2018 à 16:18

    Merci Nicogant, mais je n'ai pas de suite. Si quelqu'un en écrit une belle, je la publie…

    3
    Polo
    Dimanche 3 Juin 2018 à 17:16

    J'aimerai bien rencontrer une bourrelle comme ça,

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