• Verges, orties, et autres choses

    J'ai trouvé ce texte sur un site qui semble avoir disparu
    http://eros-thanatos.com/L-education-par-les-verges.html

    Il était tiré de "L’éducation par les verges", roman érotique de "Jean de Villiot"

    Je l'ai mis à mon goût…


    Verges, orties et autres choses



    Ma soeur et moi, bien que presque adultes, étions éduqués par deux gouvernantes anglaises, qui toutes deux tenaient les verges comme aussi indispensables aux jeunes gens que le pain. Nous avions, en principe, ma soeur et moi, chacun "notre" gouvernante, mais, en pratique, nous étions sous la férule des deux, indifféremment. Les deux étaient de fortes femmes, mûres, imposantes physiquement, et d'un caractère bien trempé.

    Elles étaient toutes deux vêtues à l'identique, une blouse stricte boutonnée devant, descendant aux mollets, aux manches longues et boutonnées au poignets, avec une ceinture. Sur la blouse, qui était bleu foncé, elles portaient un grand tablier à bavette blanc, qui descendait presque aussi bas que le blouse, et dont les pans se refermaient presque derrière. Une bavette très couvrante tenait par deux bretelles croisées, qui rejoignaient la ceinture du tablier dans un flot joliment noué. Leurs cheveux étaient presque entièrement cachés par une grande coiffe blanche.

    Ma sœur Louise, était d'un an mon aînée. Sa gouvernante avait décidé qu'elle devait, malgré son âge, être habillée comme une petite fille. Elle portait donc, toujours, une robe et un tablier à bavette coquet par dessus, le genre "Alice au pays des merveilles", mais en plus sérieux et en moins merveilleux.

    Elle était soumise comme moi au régime des punitions corporelles, et lorsqu’on la fouettait en ma présence, une émotion étrange me saisissait. J'étais trop grand pour être pris sous le bras et troussé comme une fille, même si elles aimaient à m'habiller comme telle. Mais ma gouvernante était une adepte, aussi, du "petticoat punishment", qui consiste à humilier les garçons en les habillant en fille, et il ne se passait pas de semaine sans que cette humiliante punition me soit infligé plusieurs fois.

    Elles utilisaient pour me corriger un banc de bois sur lequel, solidement attaché avec des sangles de tissu, qu'elles réservaient à cet usage, j'étais fouetté sévèrement avec des verges, cette méthode permettant à mes exécutrices de déployer plus de force et de prolonger la correction sans fatigue. Il est probable que les deux femmes y trouvaient la satisfaction d’un secret penchant à me faire souffrir. Bien évidemment, ces flagellations se faisaient toujours quand j'étais "enjuponné" et attifé comme une fille, robe, bonnet, tablier, culotte, etc.


    Il ne se passait pas de semaine que je ne fusse fouetté par l’une ou l’autre de mes sévères gouvernantes ou par les deux à la fois. En cas de faute grave, cette correction double était particulièrement poignante. On installait le banc au milieu de la pièce et, de chaque côté, se tenait une maîtresse, fouettant en cadence: pendant qu’une verge se levait, l’autre s’abaissait sur mon pauvre postérieur. J’étais comme enveloppé de flammes, perdant toute respiration sous les coups se succédant presque sans intervalle.

    Malgré les souffrances que ces rigueurs me faisaient endurer, j’éprouvais un besoin maladif de les subir et souvent je les provoquais. Saisi brutalement par des mains de fer, je vivais des minutes intenses dans la terreur du supplice qui m’attendait. Le banc m’avait révélé de nouveaux délices, par les liens qui brisaient ma volonté et me livraient impuissant à mes bourrelles, m’obligeant à vider jusqu’à la lie la coupe de mon martyre.

    Pendant ces corrections sévères et prolongées, je passais par diverses phases. Je me tordais d’abord sous l’incisive morsure des verges, puis ma peau s’engourdissait peu à peu et, enfin, je frissonnais, comme pénétré d’une vibration qui éveillait en moi un grisant délire.

    Je faisais part à Louise de mes impressions, elle ne les partageait pas entièrement. Mais, avec curiosité, elle s’intéressait à mes confidences, guettant le moment où je sortais ému des mains de nos flagellatrices, pour me demander ce que j’avais ressenti.

    Elle analysait mes sensations, essayant de les éprouver quand c’était son tour de gémir sous les verges; puis elle cherchait à m’expliquer ce qu’elle-même avait ressenti et qui était totalement différent. Les verges lui causaient d’abord un délicieux picotements de la peau, suivi d’une agréable détente.

     



    A la mort de notre père, le conseil de famille nous confia, jusqu’à l’âge de notre majorité, à notre tante maternelle, qui habitait un château en Bretagne. Ce fut une existence nouvelle, en pleine nature. Notre tante était tendre, et nous entoura de la plus douce affection. Nos deux sévères gouvernantes ne nous suivirent pas dans ce séjour enchanté. Notre bonne tante, d’ailleurs, n’eût point toléré leurs méthodes. Nous passâmes là tout un été, privés de maîtresses, mais aussi des vigoureuses fessées dont nous avions tiré si bon parti.

    En promenant dans le parc, nous n’avions pas tardé à faire connaissance avec les orties, et Louisette leur découvrit une étonnante vertu pour remplacer les verges. Mais il fallait manier ces herbes redoutables avec une grande précaution. Très fraîches, elles brûlaient affreusement et produisaient des cloques. Pour en tirer le charme que nous leur demandions, il fallait les laisser faner pendant un ou deux jours. Au bout de ce temps, les herbes étaient à point et nous allions, l’un après l’autre, nous asseoir cul nu sur le banc. Plus nous prolongions la séance, plus l’action des herbes devenait sensible. Elle appelait à la peau une délicieuse chaleur, qu’on pouvait exciter encore en frottant avec la main la partie enflammée.

    J’allais, le premier, m’asseoir sur le banc capitonné d’orties et, selon l’action que je ressentais, Louisette, dont la peau était plus délicate que la mienne, me remplaçait ou remettait sa séance au lendemain. L’application de notre glorieuse découverte nous occupa toute une semaine, nous révélant une gamme de sensations rares, auxquelles nous ajoutions un nouveau charme en plaçant sur la partie enflammée, dans notre culotte, un morceau de toile de jute, que Louisette avait découvert dans un tiroir et dont le contact produisait un picotement tout à fait délicieux.

    Nous décidâmes alors, puisque nous n'avions plus de gouvernantes, de nous fesser réciproquement. Nous le fîmes quelque temps, mais Louise changea d'avis.
    - "Puisqu’il est décidé maintenant que nous allons faire cette chose de manière organisée, je suis d’avis que nous ne pouvons pas nous fouetter réciproquement. Ce serait une plaisanterie et un enfantillage, ne répondant pas à l’importance que cet acte a pris dans notre vie… Tu ne me fouetteras donc pas., et c'est moi seulement qui te fouetterai. Je te promets que tu ne perdras pas au change et que tu retrouveras les solides fessées qui te manquent tant depuis que nous sommes ici."
    - "Je vais donc préparer tout à l’heure deux fortes verges à ton intention et me procurer des cordes, pour t’attacher, comme tu y étais habitué. Le reste me regarde et tu verras si je saurai m’y prendre pour te rappeler tes gouvernantes! Seulement, ce qu’il nous faudra en plus, c’est un bâillon pour ne pas attirer du monde. J’ai trouvé tout ce qu'il faut dans la cuisine pour te rappeler nos gouvernantes. Viens dans ta chambre à deux heures, j'y serai, notre tante est partie, c'est le jour de sortie de la plupart des domestiques, nous serons tranquilles."

    Je regardais ma bonne petite Louisette avec des yeux étonnés pendant que ces paroles, surprenantes dans sa bouche, sonnaient à mes oreilles. Je ne reconnaissais plus la douce créature qui ne m’avait témoigné jusque-là que tendres câlineries. Un frisson me parcourut tout le corps à l’évocation des délices qu’elle me promettait et je saisis ses mains qu’elle m’abandonna avec condescendance et j’y déposai un baiser respectueux.

    A l'heure dite, je montais dans ma chambre. Louisette s’y trouvait, elle avait pris, sans doute dans le linge des domestiques, une blouse bleue, un tablier blanc et une coiffe qui ressemblaient beaucoup au costume de nos gouvernantes. Les manches retroussées, elle semblait très affairée, se préparant à une rude besogne; sa physionomie exprimait une décision féroce. Je me sentis impressionné et j’eus une secousse en apercevant les deux verges très longues et touffues, écartant leurs pointes comme des épines, posée sur un panier qui contenait je ne sais quoi.
    - "Allez, Charles", me dit ma sœur en fermant à clef, déshabille toi et enfile ça, je me tourne pour ménager ta pudeur". Et elle me jeta, sortis du panier, une vieille blouse de domestique défraichie, un tablier-taille blanc de servante, et une culotte de femme, le tout, sans doute, pris dans un panier à vieux linge sale.

    Je ramassais les vêtements pendant qu'elle tournait le dos, je me déshabillais entièrement pour me vêtir en petite servante. Puis Louisette m’attacha très habilement comme elle l’avait vu faire à nos gouvernantes, sur un petit bureau dos d'âne qu'elle avait débarrassé pendant mon absence. Sans proférer une parole, elle tira du panier un vieux torchon sale, me l’introduisit en boule dans la bouche et attacha par-dessus un deuxième torchon tout aussi odorant. Je fermai les yeux en m’abandonnant à cette autorité si ferme et si douce, à cette sœur avisée, qui me menait comme un petit garçon.

    L’instant d’après, j’entendis: pfuitt… tchitt !… La verge s’abattit. Je sursautai sous ce coup d’une vigueur inattendue, et d’autres coups suivirent avec d’autres chitt et d’autres pfuitt. Je me croyais encore aux prises avec nos anciennes gouvernantes. Les coups étaient aussi fermes et aussi bien envoyés. J’aurais poussé des cris, si le bâillon ne m’en eût empêché, et je me tordais comme un ver tombé dans les flammes.

    Louise se révélait une perfection. Je rendis hommage, dans mon cœur, à cette grande sœur tyrannique, qui me terrassait sous sa fermeté impitoyable, balayant ma chair comme un ouragan.

    Ma peau s’engourdit peu à peu et la verge me pénétrait d’une vibration électrique qui semblait émaner de la fouetteuse. J’ouvris les yeux et la contemplai. Elle me sembla grandie ; ses yeux avaient des reflets phosphorescents, ses joues animées se teintaient de rose, tandis que son bras s’agitait avec grâce et précision. Elle jeta à terre la verge, qui avait perdu une partie de ses brins.
    - "Repose-toi un peu, Charles", me dit-elle. "Oh ! je n’ai pas fini; il faut que tu sois fouetté sévèrement".

    Elle s’empara de la deuxième verge, passa de l’autre côté du banc, et la danse recommença de plus belle. Voulant, pour la fin, m’appliquer quelques bons coups, elle se déchaîna furieuse jusqu’à ce que la verge fléchit et s’éparpilla. Elle poussa alors un "Oh" de regret et me libéra de mes liens, ainsi que de mon affreux bâillon.

    Je me jetai aussitôt sur ses mains pour les baiser et je la serrai toute dans mes bras; mais elle avait hâte de partir, de crainte d’une surprise.

    Après avoir pratiqué ce jeu quelques fois, ce qui devait arriver arriva.

    J'étais dans ma tenue de souillon, Louisette dans sa tenue de gouvernante, attaché et bâillonné, quand une clef tourna dans la serrure pourtant fermée, et tante, accompagnée d'une domestique, se trouva devant nous. Je crus sentir le sol s’effondrer sous moi. Louise, pâle comme un marbre, vacilla et s’appuya contre un meuble pour ne pas s’écrouler.

    Nous nous regardions tous quatre avec une stupéfaction atterrée, et des minutes pénibles s’écoulaient. Tante remuait les lèvres sans proférer un son. La pauvre Louise cachait sa figure dans ses mains, et la domestique fixait sur moi des yeux tout ronds, tandis que je mourais devant ce trio de femmes. La chère tante, enfin, parvint à parler.
    - "Qu’est-ce que vous avez fait?" dit-elle d’une voix entrecoupée par l’émotion.
    Elle se tourna vers ma sœur:
    - "Louise, qu’êtes-vous venus faire ici tous les deux? Pourquoi ces tenues ridicules?"
    Louise ne répondit pas plus que moi et se mit à sangloter.
    - "Emmenez-la dans sa chambre et questionnez-la", dit tante à sa domestique.

    Puis, me détachant, elle me questionna dans ma chambre
    - "Veux-tu m’expliquer maintenant pourquoi je te trouve en tenue de femme, attaché, en compagnie de ta sœur?"
    - "Ma tante", répondis-je, "je ne veux pas vous dire un mensonge et je ne veux pas vous dire la vérité. Je vous en supplie, ce ne sont que des jeux comme quand nous étions enfants."
    - "Cependant", dit tante, "les apparences sont contre toi, je t’ai trouvé dans une situation équivoque avec ta sœur."
    - "Ma tante, je vous en prie."
    - "Tes réticences permettent de tout supposer et je tiens à être renseignée exactement sur ce qui s’est passé. Je vais questionner ta sœur."

    Ma tante me laissa seul et je fus pris d’inquiétude que Louisette n’avouât la vérité, car je ne voulais à aucun prix que notre plaisir devînt la risée de personnes incapables de l’apprécier.

    Après une demi-heure d’attente angoissée, tante vint à moi, le visage épanoui et réprimant avec peine un sourire moqueur.
    - "Oh, Charles", dit-elle, "vilain garçon! Grand nigaud. Viens ici!…"

    Et elle me conduisit chez Louisette, où une secousse me saisit en apercevant sur la table les six belles verges que Louisette avait cachées en prévision d'autres séances. Louisette avait donc tout avoué! Je la vis très animée et toute rose, en conversation avec la domestique paraissant également très excitée.
    - "Eh bien, Charles", dit alors tante, "puisque vous avez un si grand besoin d’être fouetté, ce serait vraiment cruel de ma part de vous obliger à vous fouetter réciproquement. Aussi, nous avons décidé que Madame Léonie s’occuperait désormais de vos postérieurs et veillerait à ce qu’ils soient toujours dans un état qui ne vous laisse aucune envie de vous fouetter vous-mêmes."
    - "Léonie", dit-elle, en se tournant vers sa domestique, "voulez-vous prendre Louisette tout de suite? Je crois que l’endroit choisi par les enfants conviendra parfaitement pour ces opérations. Je vous enverrai Charles ensuite."

    La tournure inattendue que prenaient les choses, me fit passer par toute une série d’impressions. Je regardais  Léonie avec des yeux étonnés, comme si jamais encore je ne l’avais vue. Pour la première fois, je fus frappé de sa ressemblance avec ma gouvernante, grande femme robuste, fortement charpentée, aux gestes autoritaires, et j’en présumais qu’elle devait avoir, comme l’autre, une grande fermeté de caractère. De plus, je le remarquais maintenant, sa tenue était identique. Je tremblai à l’idée de me trouver en sa puissance, et j’en éprouvai un mélange de joie et de crainte.

    Léonie se dressa et, d’un ton glacial, dit à ma sœur :
    - "Vous avez entendu, mademoiselle? Suivez-moi."

    Elle ramassa les six verges et, s’adressant à ma tante, lui dit :
    - "Vous me permettrez, Madame, de me pourvoir de verges sérieuses; celles-ci sont bonnes tout au plus pour fouetter de petits enfants. Je veux bien m’en servir aujourd’hui, mais, pour la prochaine fois, je me procurerai ce qu’il faut. J’aurai besoin aussi d’une bon martinet, très utile en cas de désobéissance pendant la correction."

    Ces paroles et l’attitude sévère de Léonie augmentèrent encore mon émotion. Je remarquai que ma pauvre Louise était un peu pâle et secouée de frissons. Elle suivit docilement notre correctrice improvisée, et je restai seul avec ma tante, qui me dit :
    - "Eh bien, Charles, tu auras ce que tu as voulu, et tu ne te plaindras pas si Léonie te met le derrière en sang. Elle n’a pas l’air de plaisanter et doit savoir s’y prendre. Je pense qu’elle te fera perdre l’envie de te faire fouetter par ta sœur…"

    Tante disait ces paroles d’un air moqueur, puis, éclatant de rire :
    - "Oh non, c’est trop drôle!"
    Et elle partit.

    Songeant que ma bonne petite sœur devait, en ce moment, passer un bien vilain quart d’heure entre les mains de la mégère, mon cœur se serra. C’était un peu aussi, par peur de la correction qui m’attendait moi-même. Le temps me semblait long et je me tordais les mains dans une impatience nerveuse.

    Lorsque la servante vint me dire de descendre dans la cuisine, je crus que des heures s’étaient écoulées. La servante aussi avait un air moqueur et elle me regarda avec une insistance qui me fit rougir  toute la maison devait être au courant! Je titubais en montant les interminables escaliers, m’égarant dans les couloirs; enfin, en présence de la redoutable correctrice, un tremblement me saisit.
    - "Enlevez vos vêtements, dit-elle, et allongez-vous sur le banc."

    Je me dévêtis avec des gestes fébriles, sans quitter des yeux la terrible exécutrice. Pourtant, je ne tardai pas à m’apercevoir que trois verges usées gisaient à terre et une quantité de brins épars, qui prouvaient que la pauvre Louisette n’avait pas dû être ménagée.

    Je m’allongeai à plat ventre sur le banc, toujours dans ma vieille blouse de domestique. Mme Léonard, un peu brutalement, m’attacha les mains aux poignets, les pieds aux chevilles, fixa les bouts des cordes aux deux extrémités du banc, puis, jetant une troisième corde en travers, la serra fortement, m’immobilisant tout à fait.

    Elle releva alors ma blouse et la roula sous la corde qui m’enserrait la taille. Quand ses doigts frôlaient mon corps, je sentais comme un contact électrique. Un vent frais souffla sur ma chair dénudée, qui se tendait, impatiente. Puis elle baissa ma culotte.

    La verge siffla et s’abattit avec un tchitt sonore, s’étalant toute large, et je me crispai sous les coups appliqués avec une rigueur égale, tombant réguliers et espacés. Bientôt je commençai à supplier et à geindre, mais la fouetteuse, sans se préoccuper de mes soubresauts ni de mes cris, continuait son impitoyable besogne. Je reçus ainsi un nombre incalculable de coups, tombant en cadence et m’arrachant chacun un gémissement. Léonie ne s’emballait pas comme mes anciennes gouvernantes, mais ses coups cinglaient terriblement; pour chacun, elle déployait la même énergie.

    Elle jeta la verge et en prit une autre, continuant à me foudroyer à chaque coup. Je palpitais, je hurlais et me tordais sous l’incessante avalanche. Mon bourreau avait conservé la plus forte verge pour la fin et je fus tout surpris de la sentir se déchaîner, lançant des coups rapides, qui me coupaient la peau. Je poussai des cris stridents, secoué de soubresauts. Léonie ne s’arrêta qu’épuisée elle-même, toute rouge et essoufflée.

    Elle me détacha avec la même brutalité et dit, d’une voix encore saccadée par la respiration difficile:
    - "Va te faire fouetter par ta sœur, maintenant."

    Ma tante me dit que ce serait Léonie qui dorénavant serait chargée de m’administrer les corrections corporelles. Elle l’autorisait à me fouetter chaque fois qu’elle le jugerait mérité, sans qu’il fût besoin d’en référer à elle.

    Je fus tout excitée de l’idée de cette femme mure et revêche remplissant le rôle de maîtresse sévère, et je me promis des délices à vibrer sous ses verges.

    Plusieurs jours plus tard, Léonie me fit venir dans la cuisine, me fit déshabiller devant elle et remettre les mêmes vieux vêtements de servante que la première fois. Je rougissais d'être nue devant elle, mais je m'exécutai. Elle me lia les deux bras sur le dos. Avec une deuxième corde, elle me lia les pieds, à la hauteur de la cheville, en laissant un intervalle suffisant pour me permettre d’avancer à petits pas. Elle m'attacha, avec la corde qui me liait les mains derrière, à un meuble. Puis elle sortit et me laissa seul.

    Une servante, qui traversait l’antichambre, s’arrêta net en me voyant, puis éclata de rire. Je me sentis très mortifié de me trouver ainsi la risée de la valetaille, et je rougis jusqu’aux oreilles. La servante courut à la cuisine et, bientôt, par la porte entrebâillée, les domestiques vinrent m’épier l’un après l’autre, avec des chuchotements et des rires étouffés.

    Mon exécutrice vint enfin mettre fin à la comédie dont je faisais tous les frais, et c’est la tragédie qui commença. Elle tenait deux fortes verges, faites de longs brins droits qu’elle venait de couper elle-même dans le jardin.

    Après m’avoir détaché du meuble, mais sans délier mes mains ni mes pieds, elle m’ordonna de marcher devant elle. J’avançais  péniblement, à tout petits pas, et je dus faire plusieurs fois le tour de la cuisine, pendant que d'autres domestiques femelles étaient rentrées et me regarder.
    Après m'avoir bien exhibé, elle me dit:
    - "Charles, je vais te fouetter très sévèrement, comme ta tante me l’a ordonné et comme tu le mérites. Tu vas supporter patiemment ta punition; en résistant tu ne ferais qu’aggraver ton cas."

    Je n’avais aucune envie de résister. Elle me poussa sur le banc, prit les cordes et m’attacha avec soin. Je m’abandonnais à elle docilement, éprouvant une honte voluptueuse à m'exposer devant les domestiques. Elle saisit une verge et se mit à fouetter avec rage dès le commencement, me faisant sursauter. Je serrai les dents pour ne pas crier et me mis à gémir et à supplier.
    - "Tu vas te taire", fit-elle en augmentant encore la vigueur de ses coups.

    Je fis de vains efforts pour garder le silence: la terrible cinglade qu’elle m’appliqua, triompha de toute ma résolution, et je geignais lamentablement.
    - "Ah, par exemple!"  fit l’inexorable fouetteuse et, se déchaînant tout à fait, elle frappa à tour de bras, m’arrachant des hurlements et des paroles incohérentes. Mes plaintes l’excitaient et, comme affolée, elle brandissait la verge avec une fureur croissante..

    Tout à coup, soulevant ses jupes, elle enjamba ma tête et se mit à califourchon sur ma nuque. Sentant sa chair tiède s’appuyer sur ma chair, je crus défaillir de bonheur. Elle m’appliqua alors quelques coups cinglants, fouettés avec une rare adresse, et me fit sursauter en une secousse suprême.

    Quand je repris mes sens, elle m’avait déjà libéré de mes liens, et je me sentis le cœur tout plein de reconnaissance, d’abnégation soumise et d’adoration pour celle qui m’avait terrassé sous sa volonté. Une lave ardente semblait envahir mes veines et je frissonnai, pénétré de vibrantes effluves.

    Ma bourrelle s’était assise sur une chaise, les autres domestiques étaient reparties à leurs occupations, et, tout tremblant, j’allais partir: elle m’arrêta d’un geste.
    - "Viens ici," me dit-elle, "cette fessée t’a été très salutaire, et, prends bien note que maintenant où j’en ai pris l’habitude, je te fouetterai chaque fois que tu m’en donneras l’occasion, et plus sévèrement."
    - "Oui Madame Léonie", répondis-je à mi-voix…

    Et alors, seulement, je fus autorisé à me rhabiller en garçon et à quitter la pièce.

     

    Comme ma tante, toute occupée à la bonne marche du domaine et à ses bonnes oeuvres, était rarement là dans la journée, ma soeur Louise et moi étions donc à la merci de Madame Léonie. Est-ce qu'elle ne faisait qu'exécuter les instructions de ma tante? Est-ce qu'elle agissait, en plus, pour son compte? En tout cas, nous étions flagellés, elle et moi, aux verges, aux orties, sans préjudice du martinet, du tape-tapis, des cuillères en bois…

     

    Puis Louise se maria, je me mariai aussi, ma tante nous quitta pour un monde meilleur. J'héritais de son domaine et je gardais Léonie à mon service, pour qu'elle nous flagelle, mon épouse et moi. Mon épouse, jeune fille innocente, élevée au couvent, et donc ayant connu les punitions corporelles, ne s'étonna pas des pratiques que je lui imposait, puisque je les subissais aussi.

    Ma soeur, qui avait initié son mari à ces pratiques, et le fouettait aussi, venait souvent chez nous, et à chaque visite, dans la grande cuisine où Léonie régnait en maîtresse, deux bancs accueillaient soit Louise, nos conjoints, moi, pour subir les verges et les orties. Je fessais Louise et mon épouse, Louise fessait son époux et moi, Léonie nous fessait tous, comme une domestique dévouée, et nous étions très heureux comme ça.

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  • Commentaires

    1
    PeterP
    Samedi 19 Novembre 2022 à 20:13

    Bonsoir, 

    Retour au temps jadis... "Eros et Thanatos": Amour et mort. Concept formulé par les psychanalystes de la première moitié du 20è. siècle. Dont le célèbre médecin Sigmund Freud et certains de ses confrères. Les deux principes s'opposent  dans  l'esprit humain. Complexe au final. Ah l'éducation anglaise ! Revoilà encore ces maudits Saxons et leur obsession du fouettage. La littérature de cette époque vante parfois les mérites de la punition aux verges. Le roman de la Comtesse de Ségur, "Un bon petit diable" en est un exemple et le pauvre Charles Mac-Lance y est décrit comme persécuté par l'horrible tante Mac-Miche (ou bien cousine, selon les versions).  "Qui aime bien châtie bien" (dixit la tantine). Outre-Manche, il y a l'écrivain Charles Dickens décrit dans son roman (adapté au cinéma) "Oliver Twist" l'enfance maltraitée, dans un Londres des débuts de la Révolution industrielle et de ses excès. Les droits des enfants ne sont pas encore à l'ordre du jour. Hélas ! Peter.

      • Dimanche 20 Novembre 2022 à 14:42

        bonjour Peter,

        Il y a eu des évolutions en ce qui concerne l'éducation des enfants, ce n'est quand même plus la schlague systématique de notre temps, heureusement.

        Bon après-midi.

        Paul.

      • PeterP
        Dimanche 20 Novembre 2022 à 18:42

        Bonsoir Paul, 

        Très juste. Des médecins et des spécialistes de l'éducation juvénile se sont occupé de ces problèmes dès le début du 20è. siècle. Des pédagogues comme Maria Montessori, Françoise Dolto ou encore Edwige Antier ont fait évoluer les chose en ce sens dans leur domaines. La déclaration des Droits des Enfants a été votée en 1989. Un grand pas de franchi. Mais il reste encore à veiller à son respect. Lourde tâche.

        Peter.

    2
    Dimanche 20 Novembre 2022 à 18:56

    Bonsoir Peter,

    Le problème, pour nous, c'est que c'était la schlague partout à l'école au cathé, à la maison, si tu avais le malheur de te vanter d'en avoir pris une à l'école ou au cathé, tu te prenais le pendant en rentrant à la maison.

    Bonne soirée.

    Paul.

      • PeterP
        Lundi 21 Novembre 2022 à 09:36

        Bonjour Paul, 

        Oui, c'est ce que nous disaient nos parents. Et en rentrant en classe, il devait saluer l'instituteur ou l'institutrice en ôtant son bonnet ou sa casquette. Même chose, pour ma mère, chez les religieuses. Avec l'instruction religieuse en plus, à savoir par coeur.  Mon père nous disait parfois en riant "les jeunes de maintenant ? ils ne s'approcheraient même pas de la grille de l'école !"

        Peter.

      • Lundi 21 Novembre 2022 à 11:34

        Bonjour Peter,

        Ça a bien changé depuis, c'est quasi si les parents d’élèves ne rentrent pas en bagnole à l'intérieur de la cour d'école à tel point que la mairie a barré la rue, mais ça ne déplace que le problème, il ne faut surtout pas se pointer à 11h30 ou 16h30 car tu ne peux pas passer car ils investissent le carrefour au dessus, ils ont raison, les flics n'en n'ont rien à foutre.

        Bonne fin de matinée.

        Paul.

    3
    Marine
    Jeudi 25 Mai 2023 à 11:11

    Bonjour je suis très régulièrement fessée aux orties . Avant que cette punition me soit administrée je dois sortir cueillir moi même les orties ce qui me permet de bien réfléchir à la punition que je vais recevoir . 

    Une fois de retour je dois présenter les orties en faisant la révérence les yeux baissés . puis je dois me positionner blouse relevée et culotte baissée fesses bien présentées . 

     

      • Jeudi 25 Mai 2023 à 11:25

        Merci Marine pour ce commentaire. Si vous avez la possibilité d'écrire un récit, des récits, de vos punitions, j'aimerais peut-être les publier…

    4
    Marine
    Dimanche 24 Mars à 23:11

    Bonjour

    Pour ce qui est des orties c'est la punition que je redoute le plus , surtout celle du matin au réveil . 

    En général cette punition m est signifiée le soir et le matin c est levée à 6 h 30 puis après avoir enfiler une blouse sur ma longue chemise de nuit en nylon vintage années 70 80 je dois sortir cueillir les orties . Une fois de retour je présente le bouquet d orties en faisant la révérence les yeux baissés , et en disant : je suis prête pour la punition , je suis parfaitement consciente que cette punition aux orties me sera bénéfique . 

    Puis je retire ma blouse et vais au coin mains sur la tête . Le moment venu une dizaine de minutes plus tard je m avance jusqu'au banc de discipline , je relève ma longue chemise de nuit et me positionne fesses bien présentées en disant : je suis prête . Ensuite je suis fessée 50 fois avec les orties , puis je retourne au coin dix minutes en tenant ma chemise de nuit relevée avant de retourner me positionner pour la deuxième partie de la punition également d être à nouveau fessée 50 fois avec les orties,

    La punition exécutée , je remercie en faisant la révérence les yeux baissés et après avoir retiré ma chemise de nuit je vais prendre ma douche et un enfile une petite culotte en nylon , une blouse blanche stricte a ceinture nouée et vais préparer le petit déjeuner que je sers à la salle a manger . 

    Après le petit déjeuner je commence les tâches ménagères jusqu' en fin de matinée . Après quoi je vais faire les courses et une fois rentrée je vais me changer et mettre une tenue de service , blouse rose et tablier blanc a bavette et bretelles croisées pour servir le déjeuner . 

     



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