• Un lavement pour un vilain bébé

    Ce texte est paru en 2004 sur https://www.abkingdom.com/library/doc/314. Je le publie ici après l'avoir agrémenté de quelques tabliers...


    Comme presque chaque vendredi, j'arrivais vers les 18h30' chez nurse Philippa pour y passer la nuit. Le rituel était bien connu. A partir du moment où je franchissais la porte je devenais un petit de deux ans à peine, je n'avais plus le droit de parler adulte, seuls quelques mots étaient autorisés : manger, faim, pipi, caca, mal au ventre, jouer...

    Nurse Philippa m'attendait dans sa tenue habituelle: une blouse bleue longue et stricte, un grand tablier à bavette blanc par dessus, les bretelles croisées dans le dos, mi-gouvernante, mi-infirmière, une coiffe blanche sur les cheveux, des socques dans lesquelles ses pieds étaient nus.


    Immédiatement je devais me préparer pour le bain du soir. Mes vêtements me seraient rendus le samedi en fin de matinée. Pendant que je me déshabillai, ma nurse faisait couler le bain, juste une dizaine de centimètres pour barboter, enfilait par dessus son tablier blanc un deuxième tablier de caoutchouc, blanc lui aussi, pour ne pas se mouiller, et tout de suite entreprenait de me laver comme on le fait pour les bébés. Pas un recoin n'était épargné par l'éponge, surtout le zizi. Elle m'expliquait l'importance de l'hygiène et ce faisant, finissait par me faire bander. C'était le signal immédiat de la fin du bain !

    Après m'avoir copieusement talqué et mit de l'eau qui sent bon, en particulier sur le zizi, ce qui me provoquait irrémédiablement une nouvelle érection, elle me demandait de m'allonger sur le lit pour me mettre un change complet spécial nuit, plus une couche droite pour mieux me protéger. Là dessus, elle me passait ma culotte à carreaux rose vichy et un body fermé à l'entrejambe pour couronner le tout.

    C'était alors l'heure du repas : assis sur la chaise haute avec un grand torchon en guise de bavoir pour protéger le beau body aux motifs ornés de dauphins, j'avais le droit à un vrai repas de bébé : petits pots de légumes et poisson ou Blédine, suivi d'un petit pot de compote pomme-poire et le tout arrosé d'un grand biberon d'eau.
    Généralement je n'étais pas sage, et avec les mains, je joueais avec la cuillère renversant une partie de son contenu : mécontente cela se finissait toujours par le fait qu'elle m'attachait les mains derrière le dos et elle me promettait une bonne fessée avant le dodo. Ce n'était pas pour me déplaire !

    Ce vendredi là j'avais décidé de la fâcher un peu plus. Comme je ne pouvais plus utiliser mes mains, je décidai de me laisser remplir la bouche avec cette horreur de limande-épinard et tout recracher d'un coup. Il y en avait plein la cuisine, et surtout plein sur son beau tablier blanc et sur sa blouse...

    Quelle ne fut pas sa surprise! Elle ne dit rien mais le repas s'arrêta aussitôt.
    Mais au lieu de me détacher les mains comme d'habitude, elle m'amena directement dans la chambre à coucher et bizarrement me déshabilla. Alors elle prit mes deux chevilles, les remonta au niveau des épaules, attachale tout aux barreaux du lit cage et partit. J'étais inquiet, n'étais-je pas allé trop loin ?

    Quelques minutes plus tard, elle revint. Elle avait changé son tablier blanc sale pour un autre propre, et mis par dessus le nouveau un grand tablier long et lourd, en caoutchouc rouge, que je n'avais jamais vu. Une paire de gants de caoutchouc étaient passés à la ceinture du tablier. Elle avait avec elle un broc comme on en utilise pour faire des lavements, mais aussi avec un truc bizarre en caoutchouc comportant deux poires comme celles que les médecins ont pour prendre la tension.

    - "Tu as été très vilain ce soir et j'ai décidé de te punir autrement qu'avec une fessée puisque tu sembles aimer cela. Tu vas avoir un lavement et je te promets que tu vas t'en souvenir. L'instrument que tu vois s'appelle un double-bardex, il est fait pour que tu évites d'en mettre partout comme ce soir."

    A l'aide d'une crème, après avoir mis ses gants de caoutchouc, elle me lubrifia le trou des fesses et enfila le "bardex" qu'elle se mit à gonfler dans mon colon. Elle relia le tuyau du broc et ouvrit le robinet.

    - "Tu vas voir, au début ce n'est pas désagréable, mais au bout d'un litre, tu vas changer d'avis. Il y a deux litres d'eau chaude mélangée avec du savon de Marseille, je te laisse..."

    Quelques minutes après les premières crampes se faisaient cruellement sentir et je regardais avec effroi le niveau de l'eau diminuer trop lentement pour que la suite puisse ma rassurer.

    De manière instinctive, je tentais de pousser pour expulser tout cela. Rien à faire, le Bardex jouait pleinement son rôle. Pas une goutte ne sortait de mon rectum. Après dix minutes, elle revint et détacha le flexible du broc du Bardex mais laissa le Bardex en place. Elle me remit couche et culotte en plastique, déplia mes jambes, laissa mes mains attachées aux barreaux et ferma la lumière. Je souffrais de crampes, j'avais envie d'aller aux toilettes, j'en avais mal au cœur. Je criais qu'elle me laisse aller faire mes besoins mais elle fit, je suppose, semblant de ne rien entendre. Mes hauts-le-coeur se faisaient plus puissants.

    Après un bon quart d'heure, toujours vêtue de son grand tablier rouge, elle me détacha, me déshabilla et me mit sur le pot pendant deux minutes. Je devais vider tout ce que je pouvais car ensuite ce serait trop tard ! Quel soulagement, deux crampes me firent expulser cette satanée eau, je pensais en avoir fini.

    Immédiatement, elle me remit mes couches, doubla la culotte en plastique, me remit au lit et ferma de nouveau la lumière. Je ne devais la revoir que le lendemain.

    Après dix minutes, les crampes reprirent de plus belle mais je n'avais rien pour empêcher d'expulser. C'est donc honteux que je fis pour la première fois un gros caca dans la couche.

    Cela dura encore une demi-heure avant que tout se calme. J'étais sale et je savais que ma couche ne serait pas changée avant le lendemain matin. De manière curieuse j'aimais cela, sentir cette masse sur mon derrière. Seule l'odeur était pénible.

    J'ai eu évidemment beaucoup de mal à m'endormir, mais finalement c'est bien Philippa qui me réveilla le lendemain. J'ai du prendre mon grand biberon de lait dans cet état, avant qu'un bain salvateur, qu'elle me donna vêtue du même grand tablier rouge que la veille, ne me rendit à mon était d'origine.

    Ah oui, j'avais oublié, le plus dur fut de laver moi-même la culotte en plastique qui avait bien protégé le débordement de la couche. Et, pour faire cette lessive, à la main, à l'eau froide, je dus mettre par dessus ma couche et ma culotte un tablier à elle!

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