• Soirée spanking, épisode 3

    Un récit de Peter Pan, que je remercie.


    Spanking Party 3 

     

    Madame Béatrice avait ce petit sourire qui en disait long sur ses intentions. Elle semblait savourer... sa vengeance.
    - «... devant tout le monde? Enfin... Béatrice... chérie!»
    - «Cesses un peu tes jérémiades. Tu es pathétique. Allez, baisses ton pantalon! (… ) Et arrives ici. (...) Non, à ma droite.»

    Maman suivait la scène avec curiosité, le regard inquiet. La pendule francomtoise sonnait alors les dix heures du soir.

    - «Vous allez voir, mes bonnes amies, comment madame Béatrice punit les écarts dans le service. N'est-ce-pas, mon... chéri?»

    Madame Béatrice était réputée comme la plus rapide fesseuse de l'Ouest... de Synthol! Son mari frissonna sur ses jambes. Sûr de son pouvoir de maitresse-femme, de sa longue main baguée elle caressa la cuisse musclée de son mari tout en le regardant avec un large sourire.
    - «Ooooh, mais on est très musclé des moyens fessiers! Tu entretiens ta forme, mon gros lapin? Tu fais plaisir à ton épouse, c'est très bien? Tu sais que j'ai horreur des maris bedonnants! Quelle horreur! Ces relâchements adipeux! Et vous, Louise? Qu'en pensez vous?»

    Par chance, la chemise en lin de son mari masqua, de ses larges pans, son boxer immaculé. Madame Béatrice ricana et se tapota ses deux fortes cuisses.
    - « Alors, mon chéri, qu'est-ce que tu attends comme ça, debout? Hum ? Elles ne te plaisent plus mes jarretelles?»

    Un silence pesant envahit la pièce. On aurait pu entendre les mouches discuter entre elles. Maman, au plus près de l'action, me jeta un regard.

    - «Ta mère a l'air vach'ment embarrassée, Peter» me souffla Gérome.
    - «Oui, je vois».

    De son côté, ma sœur Natacha croisa mon regard. Elle dodelina de la tête. Ce petit incident anodin avait cassé l'ambiance confortable qui s'était installée. Quelques murmures discrets fusèrent parmi nous. Comme pour faire durer le suspense, madame Béatrice se resservit un cognac qu'elle dégusta en prenant son temps. Elle s'amusait à croiser et décroiser ses belles jambes ennylonnées.
    - «Et mes jambes, mon chéri? Tu les trouves toujours aussi belles, mes jambes?»

    Madame Bellebourge, pourtant "de la vieille école", comme elle disait, commença elle aussi à manifester une certaine impatience.
    - «Regarde, Gérome.»
    - «Je vois, Pit. J'aime pas du tout quant elle fait cette tête-la!» 

    Quelques instants passèrent puis Madame Béatrice se leva.
    - «Madame Louise, c'est vous l'offensée dans cette histoire. Donc à vous l'honneur. Je vous en prie. Prenez place» lui proposa t-elle presque avec insistance.

    Maman hésita une fraction de seconde puis, comme amusée par l'inhabituelle proposition de sa nouvelle amie, opina du chef.
    - «Soit!» lui répondit-elle. «Je n'ai jamais fessé un homme. Et pourtant, j'en ai connu un qui l'aurait plus d'une fois amplement mérité!»
    - «J'y étais! Voilà une brave!» lança Béatrice. «J'apprécie les femmes à poigne! Celles qui osent! Celles qui s'opposent! Vous me faites plaisir, ma bonne Louise!» s'exclama la belle Béatrice.

    Maman s'installa confortablement dans le canapé, Elle conserva ses chaussures à talons plats du dimanche et réajusta son gros chignon couleur corbeau. Elle conserva ses lunettes qui lui donnait un air de dame patronnesse.
    - «Je vais jouer mon rôle d'inspectrice» dit-elle.
    - «Tu as entendu, mon chéri? Aujourd'hui, c'est Mademoiselle Louise qui passe en revue les mauvais élèves et ton ardoise est bien remplie. Mademoiselle Louise, c'est à vous!»
    - «Merci bien. Je viens de lire vos derniers bulletins de discipline, mon garçon. Je suis agacée. Vous méritez une sévère sanction.»

    Soudain déstabilisé par cette situation, qu'il devinait orchestrée par Béatrice, sa machiavélique épouse, le pauvre mari ne savait plus comment réagir face à la nouvelle amie de sa femme. La maman du jeune Peter lui semblait tout d'un coup moins sympathique qu'à son arrivée...
    - «Allons, cessez ses simagrées, voulez-vous!» lui dit-elle, en lui claquant sa cuisse ferme et poilue. «Vous avez passé l'âge. Le temps des sanctions est venu! J'aime énormément punir les hommes paresseux. Je les apprécie bien soumis.»

    Maman se prit au jeu. Elle le saisit par son bras gauche et d'un coup sec, le fit basculer sur ses genoux serrés.
    - «Allez, hop, par ici, mon coco! Ah, enfin, un homme à ma merci! Merci, Béatrice!»

    Nous retenions notre souffle. J'étais inquiet et curieux à la fois. L'ambiance était électrique. Madame Béatrice rappela les consignes à son mari, d'un doigt menaçant.
    - «Si tu oses bouger pendant la fessée que Madame Louise va t'administrer devant tout le monde, je te coinces la tête entre mes genoux, pour t'immobiliser, comme le fait mon amie Gladys. Est-ce bien clair, pour toi? (…) Je n'ai rien entendu! Répètes plus fort! (…)Tu as compris?»

     Maman semblait prendre son rôle très au sérieux.
    - «Je vais faire avec vous, mon bel ami, la même chose qu'avec mon fils Peter quant il me désobéit. Et chez moi, une fessée est efficace, que si elle est donnée sur le cul complètement nu! Et j'adoooore déculotter les hommes irrespectueux avec leurs épouses dévouées! Les déculotter comme des ados immatures!»
    - «Asseeeez! Lâchez-moi! Mégère! Sorcière! Vous n'avez pas le droit! J'vous l'interdis! Je n'suis plus un gamin! Béatriiiiiice!»

    L'impérieuse épouse fit quelques pas et s'accroupit devant lui.
    - «Pourquoi hurles-tu comme ça? Hum? Je suis toujours là, mon époux adoré», lui dit-elle, sur un ton calme, en le tenant par le menton. «Je veille sur toi dans l'ombre. Je corrige tes vilaines manies de vieux garçon endurci! Mon amie Louise a raison. Ton comportement est pi-toy-able. Indigne d'un homme de ton âge.»
    - «Votre réaction est vraiment puérile! Puisque c'est comme ça...»
    - «Non pas ça! Pas le caleçon! Pas le caleçon! Pas devant tout l'monde! Pas çaaaa ! Pas l'caleçoooon! Béatriiiiiice!!»

    Maman saisit la ceinture élastiquée du boxer "Éminence" et d'un geste sûr, l'abaissa entièrement sous les fesses.
    - «Hooo, beau grain de peau» s'exclama, Maman, surprise. «Je vous félicite. Un véritable athlète. Bravo! Béatrice, votre épouse doit être fière d'avoir un si bel homme à ses côtés.»
    - «A présent, une petite inspection s'impose. Voyons cela (…) Hoooo, votre boxer est taché comme un garçon négligeant. (…) Co-chon! Co-chon! Co-chon! Votre épouse n'est pas un domestique! *Ho, mais tu marques vite, mon joli! Une belle teinte rosée. Quel plaisir de punir les hommes comme vous. Alors, ces états de service: négligences répétées... insolences... paresse. Que dites-vous, infâme paresseux? Ma jupe est (…) piquante? Tant mieux, c'est fait pour calmer les ardeurs des godelureaux de votre acabit!»

    Madame Béatrice, en spectatrice, se pencha sur le fessier rougissant de son époux et pressa fortement ses rondeurs en feu! (…)
    - «Houu que ça fait mal!! Hein, mon chéri? Tous pareils, vous les hommes! Des vraies chochottes! Plus fort, ma bonne Louise!»
    - «Eh bien, mon chéri? Que t'ai-je dit? Tu oses me désobéir? Tu remues sur les genoux de Madame Louise? Continues et ton compte est bon! Qu'oses tu dire? Que tu te (...) vengeras? Nous sommes deux (…) deux sales pétasses? Joliment dit. Madame Louise, soyez plus sévère! Mon mari est un monstre d'indocilité! Le martinet s'impose à présent! Maxime! (…) Apportes-moi le gros martinet et dépêches-toi. (…) Chéri, je t'avais prévenu: tu bougeais et c'était le martinet! Tant pis pour toi! (…) Louise, voici l'instrument.»
    - «Hoo, le bel objet que voilà! Le même qu'utilisait ma mère avec mes frères et mes cousins. Et ils en ont reçu, les garnements!» Elle le soupèse. «Bien en main. Équilibré. Cannelé pour une bonne prise en main... et même plus si affinités...»

    Elle posa le solide martinet signé Deslaniaires sur le dos du mari de Béatrice.
    - «Si vous le laisser choir, mon ami, vos fesses vous en cuiront, je vous le garantis! (…) Qu'osez-vous dire ? Je suis une (…) une vieille gro...(…) grognasse? (……) Assez! Vous devriez avoir honte. Vous devriez au contraire remercier votre chère épouse et lui déclarer un compliment pour sa magnanimité. Avec ces mots: "Oh divine Béatriiiiiice! / Te contempler est un déliiice! / Je te désobéis mais toujours avec maliiiice / Afin qu'en couliiisses / Tu me fesses en travers de tes cuiiisses / Ô belle et impatiente dominatriiiiice! grandioooose impératriiiiiice!"»
    - «Jamais! Mégère! Sorcière! Rombière! Vipère!!! Aaaaaaaie!!!»
    - «Vous l'aurez voulu!!! Tant pis pour vous!»

    Maman empoigna le martinet et fit pleuvoir sur le viril fessier du mari de Béatrice une averse brûlante de lanières de martinet qui lui fouetta les joues fessières. Éructant, vociférant, s'époumonant, le fier époux s'agitait, en sueur, sans parvenir à se libérer de la poigne de fer de Maman.
    - «Allez, infâme paltoquet! Avoue!! Tu l’as fait exprès, hein?»
    - «Jamais!!! Pouvez sécher comme une vieille figue! Rombière!»

    Maman s'acharnait de plus en plus sur le derrière écarlate.
    - «Arrêteeeeeez! Ça me brûûûûûle! De grâce! J'a... j'avoue, ma... madame Louise! Je... je regrette ma... ma... maladresse ! J'ai... J'ai fait exprès de... de tâcher votre jupe plissée!»
    - «A la bonne heure! J'en étais certaine!»
    - «C'est... c'est Bé... Béatrice... qui me l'avait... or... ordonnéééé!»
    - «Assez! Ce sont des mensonges!» Insistait Maman, fulminante.
    - «Elle disait que... que c'était votre... examen... de passaaaaage!»

    La punition dura encore quelques minutes puis Béatrice Klakerspank, la bien nommée, en parfaite maitresse de cérémonie, drapée dans sa sévérité coutumière, sonna la fin des hostilités!
    - «Bravo, madame Louise, vous avez réussi votre haut la main, votre examen de passage!» déclara la pétulante quinquagénaire. «Chère joyeuse assemblée, mes amis et amies, levons notre verre à notre nouvelle adepte. Hi hip hip ! Hourra! Hourra! Hourra!»

     

    Vous ne vous attendiez pas à une telle chute, n'est-ce pas ?

    A bientôt peut-être pour une nouvelle soirée-dînatoire

    Peter Pan 

     

    « Fessées japonaisesGougnottes ménagères »

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  • Commentaires

    1
    PeterPan
    Lundi 20 Février 2023 à 17:49

    Bonsoir, 

    Quelle belle chute inattendue, n'est-ce pas, chers amis du Blog. Une vraie pièce de théâtre ! Hi hi hi hi hi ! Amusant, non ? Oh, mais , Oncle Peter a d'autres récits aussi amusants dans sa besace...  Si vous êtes bien sages, il vous les lira sous peu. "Il était une fois, dans un village fait de vieilles chaumières, vivait une famille et, un soir..." Coupez !

    Peter.

    2
    ramina
    Mardi 21 Février 2023 à 14:43

    Amis des chutes ( inattendues) de reins en détresse , bpnsoir .

    Bon, il faut bien reconnaître, et on a reconnu, Peter l'entourloupeur, que la chute inattendue était tout de même un tantinet prévisible . ( j'ai bien dit "un Tantinet", pas "un Clodinet" !) En l'occurrence, des chutes de lanières sur les fesses de Monsieur Klackerspank, placé par son épouse Béatrice,, en résidence surveillée sur les cuisses de Louise Lamalisse.  Fessée en règle comme il se doit . et comme on les aime, cuisante à point ! hi, hi  . La première fois qu'elle fesse un homme, s'exclame Louise, toute esbaudie devant la belle paire de fesses musclées, les cuisses fermes et poilues du mari puni .  Elle n'aura pas mis longtemps à rattraper le temps perdu par la suite... sous les incitations de Béatrice, la sévère épouse, à la réputation Lucky Lukesque,  de fesser dans l'ouest,  plus vite que son ombre ! Même dans son salon de coiffure !

    Plutôt drôle et original, ce croisement d'histoires différentes ( " Soirée Spanking" avec  "Fesses rouges et Tabliers blancs" ) qui mettent en scène des personnage issus des deux . Comme si l'auteur écrivait un nouveau chapitre de l'autre récit.  et inversement  ... On rigole on s'amuse, surtout lorsqu'on retrouve les petite manie d'écriture de Peter et son style , d'expressions, aussi fleuries que les corsages de ses héroïnes, tout droit inspirées des célèbres jurons du Capitaine Haddock !  Des chapelets qui n'ont rien à voir avec la compagnie de jésus !

    " Mégères, sorcière, rombière, vipère " et puis deuxième tournée " Pétasse, grognasse " La rime est riche à chaque fois , tant qu'a faire .  Amis de la poésie du langage...bonjour ! ... Et l'on retrouve l'univers dessiné de l'auteur . Méméres à chignon, à talons plats, aux cuisses ennylonnée de résilles,  en jupes toujours longues et plissées, dans des corsages à fleurs ... .Photographie des années cinquante... dans des décors au charme suranné... Nostalgique Peter ? ... Ah bon... comment ça ? Mais nooon voyons ... Pensez vous !   Ramina

      • PeterPan
        Mardi 21 Février 2023 à 16:02

        Bonjour cher ami et confrère, 

        "La Direction du théâtre (rires) demande à son fidèle correspondant de faire publier dans sa revue hebdomadaire " Sganarelle"  le communiqué suivant :" les expressions fleuries, comme notre célèbre critique de théâtre Monsieur de Ramina le souligne, ne sont pas à prendre au premier degré, à l'adresse de notre public féminin qui pourrait s'en trouver offensé. Tous ces dialogues participent au déroulement de l'histoire. A cette occasion, l'auteur renouvelle ces plus respectueux hommages à son public féminin qu'il remercie chaleureusement d'être venu nombreux applaudir cette amusante pièce.  L'auteur ".  

        Peter.

      • PeterPan
        Mardi 21 Février 2023 à 16:18

        Bonjour cher confrère et ami, 

        La critique, que dis-je, le compliment est élogieux. Tout y est : des personnages hauts en couleur, en particulier la belle Béatrice, femme à poigne, et sa complice du moment, la rigide Louise, les hommes sont peu présents à l'exception des jeunes gens, membres des familles invitées, la présence féminine est permanente et occupe la scène d'un bout à l'autre  de la pièce. Les artistes se répondent et se décochent des volées d'expressions mordantes. La chute de la pièce  est surprenante et fera parler dans les chaumières. En un mot , on ne s'ennuie pas !  Pet' Lefayot. "L'Echo flandrinois".

        Peter.

      • clodinet
        Mercredi 22 Février 2023 à 09:59

        le concours est ouvert entre nos deux ecrivains qui rivaliisent de récits de plus en plus chauds et riches en distributions de fesséees à la main ou au martinet ... Comment pourrons nous les departager ,, ? au nombre de personnages ?dIfficile sutout s'is s'amusent à se les piquer et les mélanger ? aux nombres de fessées distribuées?  pour le moment je donne la palme à  Chère Ramina pour le nombre de recits publiées ...Brave Peter suit de très près avec aussi des dessins remarquables ... n'hésitez pas chers lecteurs à donner vos avis ...ce n'est pas pour les diviser , bien au contraire , mais pour les encourager à se depasser et à contnuer à nous régaler de leurs délirantes sagas mettant en scènes les redoutables fesseuses et leurs visctimes que nous envions peut ètre en secret ???en fin sans exagerer !!! Clodinet 

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    3
    PeterPan
    Mercredi 22 Février 2023 à 14:02

    Bonjour Clodinet le bon,

    Je devance mon confrère et ami en écriture Ramina pour vous répondre. En effet, la concurrence ou mieux l'amusante complémentarité de nos récits enrichit cette petite joute ré-créative entre nous deux. Comme en course de F1, les deux pilotes en pole-position se talonnent pour la première place !! Hi hi hi hi !!! Les personnages endossent leurs rôles comme d'autres, le tabl... euh... j'veux dire... le rôle de la tante Glad', cette personnalité incontournable de notre jeunesse ! Chacun renchérit sur l'imaginaire. Quant je participais à un autre site d'une autrice, aujourd'hui en sommeil, celle-ci avait décerné le "prix" du plus prolifique commentateur de son Blog à... Peter, ici présent. Eh oui, déjà ! Merci à vous, Clodinet, pour vos compliments qui nous encouragent dans notre loufoquerie verbalesque !

    Peter.



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