• Regardons attentivement

      Un texte trouvé sur Doctissimo (http://www.doctissimo.fr/) que je vous livre avant qu'il ne disparaisse.


     

       Regardons attentivement:

     

    Mon tablier exprime la « protection », la « mise à distance », contre les agressions ou les inconvenances extérieures qui est assurée pour les manipulations salissantes ou à ou « à risques ». Mais il est aussi « invitation », « désir d'accessibilité »: les entrebaîllements de la bavette suggèrent des accès sur les côtés, le bas du tablier plus lâche qu'une jupe possède une liberté de mouvement qui nécessite des remises en forme, des ajustements, réajustements lors des déplacements et changements de positions. Il est aussi invitation à découvrir l'habillement. De forme droite, sa taille n'est marquée que par la façon dont le noeud est fait, ce qui permet de le serrer différemment au gré de l'humeur, selon le style que désire se donner celle qui le porte. Il donne de l'aisance à certains mouvements et en contrarie d'autres: le lever les bras en l'air (pour remettre les cheveux en place par exemple) ne le contrarie en rien et fait découvrir la surface entière qu'il occupe, alors que la position assise le déforme, le pencher en avant le détache du corps lui faisant perdre momentanément sa fonction de protection. Son ourlet au niveau du genou glisse doucement au niveau des cuisses, lors des déplacements il se plisse et se creuse à l'intérieur des cuisses. Cintré à la taille, le tablier se noue avec les deux lanières qu'on rejoint en noeud dans le dos.

    Dans le cas présent, la toile cirée assure l'étanchéïté, la contrainte réelle est toujours compensée par l'idée d'une accessibilité, par derrière, tout aussi réelle. 

    Les mouvements et arrangements de mon tablier sont vraiment troublants. Mais voilà que j'ose une parole qui met très mal à l'aise:
    - « Suis-je blanche, laiteuse, bronzée, noire, toujours chaude et suave. Je me permets des mots plus que des gestes. Pourquoi avoir laissée cette sagesse me triturer les limbes ? Comment peut-on ne pas être sage ? Je ne suis là que pour susciter l'envie. Ma blouse.... oohhhh... sous ma blouse? Je ne sais pas..... je ne sais plus.... j'ai oublié....  suis-je belle? Impossible de dire le contraire..... et mon tablier par dessus ma blouse... lisse.... froid.... je ne sais pas ton visage.... Je ne sais rien.... »

    Mes doigts courent sur son visage, l'inondent, et passent dans sa chevelure comme un sirocco dans les branches de ces arbres faméliques. La sève monte et coule dans mon corps. Il y a la chaleur.... mon envie, et, surtout, puissamment mon désir. Mes doigts sèchent et apaisent les fibres de sa crainte..... Ma main se divise, se multiplie, elle  glisse maintenant à même sa peau, qui lisse lentement les imperfections de son visage, qui rend désirable chaque défaut. Et maintenant mon sexe s'engorge quand mes doigts doux et fins passent à sa surface, je le caresse à travers mon tablier... Mon envie de luxure est transmise à tous mes organes. Je ne veux ni ne peux pas bouger, ma tête est figée. Mon corps, égoïste, prend toute la vie que mes caresses langoureuses et de plus en plus précises me procurent, je sens monter une extase qui n'a presque rien de sexuel. Les gestes sont lents et aussi alanguis sur mes épaules, mes cuisses, mes fesses que la hampe du sexe du garçon.... je laisse vivre mon corps sans chercher à retenir les pulsions, les jouissances.....  Ma bouche est figée sur un sourire de plaisir, je sens encore ces vagues qui me réchauffent, qui plongent au plus profond de mon corps et qui règle leur ressac sur la montée de ma jouissance..... une puissance inconnue fait vibrer mon être comme une corde pincée.

    Le garçon me regarde, il n'ose rien.... forcément.... il a déjà osé.... l'incroyable lorsque sa main s'est introduite sous ma blouse.... un comble.... Comment a-t-il pu oser pareille chose? Caresser mon entrecuisses.... a son âge.... il n'en revient pas lui-même.....


    Mes doigts parcourent le tablier glacé...  Je sens le garçon.... il pourrait calmer cette force qui émerge doucement en moi........ Je ne veux rien. Juste sentir son corps contre lmon tablier. Les fantasmes sont réels, je retrouve son odeur et sa douceur. Je me repose..... je le prends, je pose sa tête sur la bavette de mon tablier, elle s'enfonce doucement dans ma poitrine moelleuse..... Ses cheveux me chatouillent, c'est bon....

    SABINE

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