• La Révélation épisode 11

     Un récit de mon amie Clodinette, écrit avec mon aide.


     La révélation Épisode 11

     

    Enlèvement

     

    En quittant le magasin mon épouse m'a donné quelques directives:
    - Tu rentres directement, Marie-Rose, tu revêtiras ta tenue de servante: blouse, tablier et bonnet de bonniche, et tu nous prépareras le thé.

    Bien que honteux d'avoir à m'habiller comme mon épouse me l'avait ordonné, j'ai bien évidemment obéi et revêtu les vêtements qu'elle m'avait ordonné, et j'avoue que cela m'a aussi excitée. La blouse était rose et boutonnée dans le dos, heureusement elle était ample et je pouvais la mettre sur ma couche, en étant un peu boudinée. Je nouais par-dessus le tablier blanc à bavette à bretelles croisées, et je mis sur ma tête le coquet bonnet, orné d’un peu de dentelle.

    Quand elles sont arrivées tout était prêt et je me tenais au debout, les mains dans le dos, les yeux baissés à la porte du salon. Mon épouse m'a jeté un regard dominateur et dit sur un ton autoritaire:
    - Sers-nous le thé, Marie-Rose.

    Ce que je fis, à petit pas, en essayant de me tortiller comme une petite servante, et en m’agenouillant pour les servir. Tout en buvant le thé, elles ont continué à parler de mon dressage comme si je n'existais pas. Je n’ai pas eu droit au thé, bien sûr, mais ma maîtresse m’a ordonné de verser le fond de la bouilloire dans un grand bol, et de boire devant elles cette eau tiède. J’ai même du boire deux grands bols, toujours agenouillée, que ma délicieuse maîtresse avait agrémentés en recrachant dedans une gorgée de sa tasse de thé, pendant que Madame Circée faisait quelques commentaires:
    - Vous avez raison de l'appeler par son nouveau prénom et de la remettre à sa place. J'ai remarqué aussi que lorsqu'il se trouve en situation de soumission, comme cet après-midi, elle ne respecte pas son nouveau sexe féminin et sa nouvelle appellation: Marie-Rose. Vous devez l'avertir qu'à l'avenir toutes les fois qu'ELLE ne parlera pas où n'écrira pas au féminin cela sera noté et donnera lieu à punition.

     Aussitôt Maîtresse Bérénice me regarde sévèrement et dit:
    - Tu as compris sale fille, tu m'as fait honte, aujourd’hui, et pointant son doigt vers la cuiller de bois pendue au mur: donne moi ce fessoir domestique, tourne toi , relève ta blouse, tend tes fesses vers nous!

    J'obéis, rouge de confusion et de crainte, et je reçois une volée de cette maudite cuiller!
    - Et n'oublies plus à l'avenir: tu es Marie-Rose la servante de Maitresse Bérénice!

    Madame Circée reprend ses commentaires et conseils:
    - J'ai remarqué aussi que votre soumisE avait encore des poils, c'est gênant pour trois raisons. Premièrement, ce n'est pas très hygiénique quand on a affaire à quelqu’un qui fait pipi sur ELLE. Deuxièmement la féminisation d'un soumis implique qu'elle soit imberbe. Enfin, troisièmement, je pense que l'emplacement idéal pour LA faire marquer est le pubis au-dessus de son sexe, qui, pour cela, doit être absolument imberbe. Je vous recommande pour cette partie du corps juste au-dessus de son sexe une épilation avec des bandes de cire. Par la suite et, pour la beauté du geste, à la pince à épiler.

    Maîtresse Bérénice réagit à ce commentaire:
    - Vous venez de dire: «la faire marquer», qu'entendez-vous par là, vous m'intriguez?
    - Je pense en effet que le moment me semble venu pour que vous réalisiez cette petite opération. Une Maîtresse digne de ce nom doit imprimer sa marque indélébile sur le corps de son esclave. Afin qu'elle soit toujours consciente de son appartenance à votre personne.
    - Ha oui c'est une bonne idée, je n'y avais pas pensé. Mais comment faut- il faire cela?
    - Imposer votre empreinte sur votre soumise peut faire l'objet d'une petite cérémonie... Je vous conseille de lire un passage d'un petit livre écrit par une célèbre maîtresse, Madame de Berg, dans son livre «Le petit carnet perdu». Vous y lirez comment la maîtresse dans un décor impressionnant et selon un rituel dominateur, imprime son sceau au fer rouge sur le corps de l'homme qui se soumet à elle.

    Maîtresse Bérénice a un petit mouvement d’effroi.
    - Au fer rouge! Mais c'est très cruel! Je ne sais pas si je pourrais

    Madame Circée sourit et reprend:
    - Oui je vous comprends c'est une méthode un peu barbare et de toute façon pas forcément la meilleure solution, je me souviens il y a assez longtemps avoir marqué un de mes soumis au fer rouge... et des années plus tard la marque s'était pratiquement estompée... Aussi maintenant je recommande plutôt le marquage par tatouage indélébile. Si vous voulez je connais un excellent tatoueur, qui de plus, est spécialisé pour les tatouages sur les parties intimes.
    - D'accord, cela me plaît beaucoup, quand pouvons-nous réaliser cela? J'espère que vous m'accompagnerez?
    - Ce tatoueur m'est entièrement dévoué, et nous pouvons lui téléphoner tout de suite et le convoquer, ou mieux encore si vous le voulez, je vous propose de nous rendre chez moi où il nous rejoindra, dans mon donjon qui est bien équipé pour ce genre de cérémonie, et cela s'inscrira très bien dans la cérémonie de punition que vous devez lui infliger.

    J’espérais encore que mon épouse redevienne raisonnable et n'accepte pas cette suggestion, mais au contraire c'est avec enthousiasme qu'elle accepta cette proposition. A ce moment j'essaye timidement d'intervenir:
    - Mais il me semble que je suis directement concerné par ce projet de me tatouer, je pourrais, peut-être donner mon avis?

    Elles me regardent toutes les deux comme si j'avais dit une énormité et mon épouse, décidément de plus en plus sûre d'elle-même, me cingle d'une réponse sans réplique:
    - Tu n'as droit qu'à une chose, Marie-Rose, te taire et obéir! Et tu seras punie pour avoir osé te rebeller et formuler cette réflexion. Tourne-toi, montre tes fesses!

    Et j'ai encore eu droit à quelques coups de cuiller sur mon postérieur déjà tout endolori.

    Et s'adressant à Madame Circée:
    - Allons chez vous, chère amie, nous occuper de cette vilaine Marie-Rose.

    J'ose encore cette remarque:
    - Mais je ne peux quand même pas sortir dans cette tenue?

    Mon épouse questionne Madame Circée du regard. Elle répond en souriant:
    - Qu'elle mette un imperméable dessus, cela ira très bien et mes voisins ont l'habitude de voir des choses étranges chez moi.
    - En attendant, bonniche, dit ma maîtresse, va faire la vaisselle de notre thé.

    Pendant que je faisais la vaisselle, j’entendis, de la cuisine, Madame Circée passer quelques coups de téléphone, et j’entendis, dans la conversation, qu’elle parlait de tatouage.

    Avant de partir, Madame Circée demande à ma Maitresse de me mettre une couche de plus:
    - Vous comprenez avec l'émotion, elle risque encore de faire pipi n'importe où! Et nous finirons de la préparer sur place, j'ai également tout ce qu'il faut pour l'épiler et la raser.

    Puis, s’adressant à moi :
    - Va me chercher quelques torchons, bonniche, ceux qui ont déjà servi. Et vous, chère amie, en s’adressant à ma Maîtresse, voulez-vous me donner une de vos culottes sales?
    - Oui d’accord, mais pourquoi?
    - Vous verrez, dit Madame Circée.
    - Marie-Rose, va dans la salle de bains chercher le panier à linge sale.

    J’obéis. Elle m’ordonna de le renverser par terre devant elles, et je dus, à quatre pattes, tout ramasser avec la bouche et les remettre dans le panier, Madame Circée choisissant, au passage, la culotte qui lui semblait la plus appropriée.

    Elle roule en boule la culotte, m'ordonne d'ouvrir grande la bouche et me fourre la culotte dedans, puis me serre un grand torchon de cuisine autour du visage pour empêcher la culotte de sortir. Puis, d'autorité, elle me banda les yeux avec un des torchons que je lui avais apportés, et en rajoutant un troisième pour couvrir le tout par-dessus mon bonnet de servante. Et elle dit à Maîtresse Bérénice en riant:
    - Ainsi cette bavarde de Marie-Rose nous fichera la paix et nous  pourrons  parler tranquillement!
    - Vous avez raison, acquiesce mon épouse en riant aussi, décidément sans pitié pour son pauvre mari devenue définitivement Marie-Rose!

    Je sens qu’elles m’enfilent un long imperméable de caoutchouc, rabattant la capuche sur ma tête, puis une d’entre elle me prend par le bras pour me guider vers la voiture. Je reconnais le bruit de l’ouverture du hayon, puis celui des sièges arrières que l’on rabat… Une main appuie sur ma tête pour me faire monter à l'arrière.
    - Attendez dit encore Madame Circée.

    Je sens quelque chose de froid entourer mon poignet puis un clic. Je comprends que des menottes viennent d'être fixées à mon bras, puis elle attache l'autre anneau à un anneau du coffre. Je suis coincée, couchée, comme un tas de chiffons, à l’arrière de la voiture!

    Et nous voilà partis vers mon triste destin. Je suis plus morte que vive!

    Le trajet me parut court. Heureusement car sous la culotte bâillon très parfumée dans la bouche et les torchons de cuisine pas très propre sur les yeux, la bouche, la tête, je commençais à étouffer.

    En plus une envie de pipi due aux grands bols d'eau chaude qu'elles m'avaient fait ingurgiter me tenaillait et après tout, me suis-je dit, un peu plus un peu moins, je me laissais aller dans ma couche ce qui fut pour moi un soulagement et un réel plaisir. Je savais que cela me vaudrait sûrement une punition supplémentaire... Mais tant pis.

    Pendant le trajet elles ont continué à bavarder, comme si de rien n'était, de tout ce que j'allais subir. Je suis bâillonnée et les yeux bandés mais j’entends tout ce qu'elles disent.

    Tous ces propos me concernant, m'inquiètent, mais aussi me troublent beaucoup car ils éveillent en moi le plaisir jouissif de me sentir appartenir corps et âme à ma Maîtresse adorable et adorée par ce marquage indélébile de son sceau sur ma peau. J'en suis presque à regretter que cette marque ne me soit pas infligée au fer rouge pour en souffrir de plaisir. N'est-ce pas le rêve de toute soumise de devenir l'esclave d'une Dominatrice?

    Arrivées sur les lieux, ces dames sont descendues, me laissant mijoter dans mon pipi et mon angoisse à la pensée de ce qui allait m'arriver.

    Puis j'ai entendu des pas qui s'approchait de la voiture, mon cœur se mit à battre plus vite. J'ai reconnu la voix de Madame Circée dire d'une voix autoritaire:
    - Descendez-la, emmenez-la dans la salle de punition et préparez-la au marquage, j'espère que vous avez bien aménagé la salle pour la cérémonie!

    Deux voix soumises et déférentes répondirent en choeur:
    - Oui Maîtresse nous avons bien tout fait comme d'habitude.`
    - Je l'espère, répond Madame Circée, sinon gare à vous, chiennes. Maîtresse Bérénice et moi-même allons nous préparer de notre côté.

    « Fessées pour le corps, pour l'esprit et pour l'âmeJeux de sexe en tabliers »

    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    1
    ginette
    Dimanche 20 Juin 2021 à 09:13

    intéressant  cette suite mais pourquoi la maitresse n a pas emmené sa bonniche dans un magasin de blouses et tabliers et accessoires pour lui faire essayer  les tenues qui seront nécessaires au quotidien pour assurer son service de bonniche tout au long de la journée? 

    ce serait une expérience intéressante surtout si elle l emmène chez une couturière pour lui faires des tenues sur mesures

      • clodinette
        Dimanche 20 Juin 2021 à 12:20

        excellente suggestion Ginette . Maitresse Bérénice a déja un certain nombre de vètements : tabliers , blouses, trouvés dans les cachettes de son coquin de mari au grenier, mais pas toujours à sa taille et l'idée de lui faire confectionner un trousseau complet de boniche  par une couturière  est très judicieuse  . Elle en connait une dont elle est bonne cliente, qui se fera un plaisir de lui faire cela .



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :