• Fesses rouges et tabliers blancs, saison 2, épisode 16

     Un texte et des dessins de Ramina, que je remercie


    Chapitre 16 : Le salon de coiffure de Béatrice Klackerspank

     

    La voix forte, au timbre un peu grave de Béatrice Klakerspank traversa le salon de coiffure par dessus le bruit des conversations des clientes et du personnel:
    – «Mais, regardez qui voilà... Mais c'est Monsieur Edouard! Comme c'est gentil de venir nous rendre visite. Madame votre épouse a pris rendez vous pour vous hier. Nous vous attendions, vous êtes pile à l'heure!»

    Les séances de fessées du week-end avaient porté leur fruit et miraculeusement converti Edouard au respect d'une toute nouvelle ponctualité, chaudement acquise sous la main ferme de Madame. Cependant ce n'était plus tout à fait l'homme, soumis à la stricte discipline conjugale, qui venait d'entrer dans le salon de coiffure. Hors contexte domestique, il retrouvait vite l'assurance et les manières, parfois déplacées, du séducteur sur le retour. Il affichait des réflexes de comportement souvent manifestes chez les personnes de pouvoir habituées au respect dans leur milieu professionnel. Cet aplomb du «costume cravate» à l'autorité reconnue au bureau, disparaissait à la maison où monsieur le cadre supérieur devait faire profil bas, soumis à l'autorité d'une épouse intraitable sur la discipline et le respect des règles de comportement. C'est comme ça qu'elle lui claquait régulièrement les fesses à la moindre occasion.

    – «Catherine, s'il vous plaît, débarrassez Monsieur Edouard de son manteau et installez le dans l'espace shampoing ! Vous vous occuperez de lui dès que vous en aurez fini avec madame Beranger, ce qui d'ailleurs me semble être le cas.» 

    Béatrice Klakerspank, propriétaire du salon de coiffure, était une grande et belle femme à la quarantaine épanouie. Son physique avantageux, aux formes généreuses, attirait les regards, majoritairement masculins, mais aussi de quelques femmes envieuses, rarement admiratives. Elle s'habillait avec goût, provocante sans excès, toujours moulée dans des petits tailleurs élégants qui contribuaient à mettre en valeur son imposante stature. Une belle poitrine, volumineuse, des cuisses puissantes et surtout un fessier onduleux particulièrement attractif. Perchées sur douze centimètres de talons aiguille, ses longues jambes, toujours gainées de bas nylons noirs dont la couture soulignait le galbe parfait, lui conféraient une allure impressionnante. C'était «Madame Béatrice!» Autoritaire, intransigeante, mais juste avec ses employées, elle dirigeait son salon de coiffure avec compétence et fermeté. Son port altier, sa prestance, inspiraient un respect que sa simple présence imposait naturellement, inspirée aussi par la crainte de sa réputation de femme à poigne au goût immodéré pour l'emploi systématique de la fessée comme méthode de discipline.

    Le salon agencé sur ses directives, ressemblait presque à un boudoir. Sol à carreaux, rouges et noirs comme les tentures et les sièges velours. Curieux pour un salon de coiffure, mais confortable pour les derrières des clientes qui les occupaient. De grandes glaces à encadrement dorures un peu baroque et un ameublement de style classique contribuaient à créer un ambiance agréable et raffinée, propices aux conversations de ces dames pendant les séances de coiffure.

    Catherine et Solange, les employées faisaient partie de la maison depuis maintenant quelques années. Les deux jeunes femmes, étaient un peu à l'image de la propriétaire des lieux dont elles étaient devenu collaboratrices, dans l'exercice de leur activité professionnelle, mais aussi de quelques autres pratiques manuelles un peu plus singulières. Même allure que leur patronne, d'une élégance un peu provocante mais jamais de mauvais goût. Elles portaient une blouse en nylon blanc dont la relative transparence laissait deviner en dessous un bustier décolleté en dentelles, jupe de tailleur très courtes qui révélait le renfort noir des bas nylon, ou le début d'une jarretelle lorsqu'elle se penchaient sur leurs talons aiguille pour prendre un objet ou ramasser quelque chose par terre. Cela suffisait à fidéliser une clientèle masculine propre à augmenter un chiffre d'affaire déjà confortable, alimenté par une fréquentation en grande majorité féminine.

    Edouard attendait dans l'espace shampoing en parcourant du regard les généreuses et affriolante anatomies que ces Dames laissaient volontiers admirer dans les limites du raisonnable. Il revêtait un tout autre statut lorsqu'il se trouvait en dehors du cercle d'autorité de son épouse et de la pression des fessées qu'elle lui claquait régulièrement au derrière à la moindre incartade. Il se trouvait parfaitement à l'aise dans cet univers féminin, au point de se laisser aller à certaines familiarités, avec un aplomb frisant l'arrogance, parfois même une certaine goujaterie. Quand Madame n'était pas là pour s'occuper de ses fesses, Monsieur en profitait pour faire le beau!

    Béatrice l'avait installé sur le siège devant les bacs à shampoing. Dans le fauteuil près de la vitrine, madame Duplessy, la dernière cliente, feuilletait d'un air distrait une revue de mode pendant que Solange finissait son brushing. La maîtresse des lieux, prévenante, le fit patienter.
    – «Catherine va venir s'occuper de vous dans deux minutes, monsieur Edouard.»

    La voix grave et sensuelle de la plantureuse femme le fit frissonner. Elle lui tourna le dos pour se diriger vers la caisse où l'attendait madame Béranger pour payer. Edouard en profita, sans vergogne, pour remonter du regard la couture de ses bas nylon jusqu'à l'opulente paire de fesses qui tressautait dans sa jupe moulante, au rythme de ses talons aiguille claquant sur le carrelage. Béatrice n'était pas dupe et, consciente de la force d'attraction de son fessier, s'amusait souvent, par pure provocation, à en accentuer le balancement. Cela faisait partie des petites malices de la maison à destination de la gens masculine, ravie de profiter de ce genre d'émoustillant spectacle. Par contre, on regardait, mais sans toucher!

    Madame Béranger, fidèle cliente de la maison, sortit en saluant, satisfaite de sa coiffure. Le service était impeccable.

    – «Penchez bien votre tête en arrière», conseilla Catherine d'une voix suave d'hôtesse de l'air. «Vous me dites si c'est trop chaud.»
    – «C'est parfait! Vous pouvez y aller» répondit Edouard en posant sa main sur le bras de la jeune femme qui l'enleva aussitôt avec tact.

    Le shampoing terminé, il la gratifia d'un compliment mielleux, trop appuyé pour être honnête.
    – «Ne vous a t -on jamais dit que vous aviez des mains très douces chère amie?»

    Catherine pouffa de rire en jetant un regard de côté vers Béatrice qui suivait la conversation de derrière sa caisse.
    – «Heu... ça dépend... Ce n'est pas ce que me dit mon ami à chaque fois que je lui met une fess...»

    Devant le signal de tête négatif et le froncement de sourcil de sa patronne elle ne finit pas sa phrase et enchaîna.
    – «Oui... merci monsieur Edouard! Mais... Mais ça dépend de... de ce que j'en fait.»

    Elle se pencha vers lui pour lui ôter la serviette humide posée sur ses épaules:
    – «Si vous voulez passer dans le fauteuil pour votre coupe.»

    Edouard se leva, sans se priver de plonger ouvertement le regard dans le sillon de la volumineuse poitrine qu'il avait sous les yeux, en plein débordement de chemisier.
    – «Désolé Catherine, excusez moi!» dit il en feignant la confusion. «Mais vous avez un décolleté si séduisant... et tellement agréable à contempler!»

    Catherine échangea un sourire navré avec sa patronne qui leva les yeux au ciel en signe d'exaspération. Semblant dire, "encore un goujat qui se croit tout permis". Professionnelle, elle continua son travail en aidant le mal élevé à enfiler son peignoir et s'installer dans le fauteuil.

    Vingt minutes plus tard, la coupe était pratiquement terminée. C'est au moment où, un miroir à la main, elle contournait le siège et passait derrière lui pour lui montrer le résultat dans la grande glace au mur devant eux, qu'il lui caressa furtivement les fesses à travers sa blouse. Il retirant aussitôt sa main pour éviter d'être pris en défaut, sur le fait.

    Comme piquée par une guêpe, Catherine sursauta en poussant un cri d'indignation.
    – «Mais enfin, monsieur Edouard! Qu'est ce qu'il vous prend, vous êtes malade!» s'exclame-t-elle en passant la main sur son fessier outragé.

    Elle en rajoute un peu dans l'indignation en tapant du pied et tirant en vain sur sa blouse comme pour la rallonger. Ce qui a pour effet de l'ajuster davantage sur ses fesses. Elle lui moule de si près le derrière que les deux hémisphères sont parfaitement sculptés dans le nylon. Edouard n'a pas pu résister. Incapable de se contrôler. C'est son problème, sa main est partie toute seule vers l'appétissant postérieur si magnifiquement charnu. Persuadé de ne pas avoir été vu, il affiche une totale mauvaise foi et fait l'innocent sur un ton presque condescendant.
    - «Voyons mademoiselle, je vous en prie? Pourquoi vous mettez vous dans un état pareil?»

    Solange, occupée avec sa cliente, n'a rien vu, mais devine plus ou moins ce qui s'est passé en voyant son amie se tenir les fesses et se tourner vers sa patronne comme pour solliciter son témoignage.
    – «Madame!... implore-t-elle. Vous avez vu?»

    Béatrice, rassurante, sur un ton très maternel.
    – «Détendez vous Solange, ne vous inquiétez pas. Le petit manège de monsieur ne m'a pas échappé. Ce n'est pas la première fois qu'il se permet ce genre de fantaisie.»

    Un ange déculotté, aux fesses rouges, traversa l'atmosphère du salon coiffure. Sophie éteint son séchoir. Madame Duplessy, la dernière cliente, suspend sa lecture et lève les yeux vers Edouard qui commence a se tasser dans son siège. Il essaye de bredouiller quelque chose de cohérent, mais rien ne sort.

    Béatrice Klackerspank jubile en son fort intérieur. Elle le tient … Elle s'assied en posant nonchalamment une fesse sur sa caisse et croise lentement les bras sous sa forte poitrine. Ce qui a pour effet immédiat de mettre son bustier en difficulté pour la maintenir en place. Le regard noir, pénétrant, elle fixe le mari mal élevé qui rétrécit progressivement dans son fauteuil en perdant peu à peu de sa superbe. Lâche avec ça.
    – «Alors comme ça monsieur met la main aux fesses de mes employées! Devant moi en plus! On se croit tout permis! Ça va vous coûter cher mon ami!»
    – «Mais madame Béatrice.. je... je ne voulais pas... je m'exc…»
    – «Trop facile de s'excuser maintenant mon cher... trop facile et trop tard. Mais puisque vous prétendez vouloir vous excuser, vous reconnaissez donc votre geste déplacé.»

    Elle le sentait à sa merci et n'avait pas l'intention de le lâcher de si tôt. Comme un chat joue avec la souri avant de l'exécuter, elle poursuit avec une certaine jubilation.
    – «Vous allez devoir rendre des comptes sur votre comportement inadmissible.»
    – «Mais... mais enfin... vous ne pouvez pas...»
    – «Ah bon, comment ça je ne peux pas? Je vais vous montrer moi ce que ça fait, une main aux fesses! Je vais vous en mettre une moi... de main aux fesses...La mienne! Et ça s'appelle une fessée.»

    Edouard sursaute, engoncé dans son peignoir et sa serviette autour du cou. Il écarquille des yeux grands comme des soucoupes en simulant une indignation d'honnête homme.
    – «Comment ça une fessée? Mais... mais, qu'est ce que ça veut dire? Vous... vous ne pouvez pas! Une fessée... ici... devant tout le monde! Ce n'est pas possible, vous n'avez pas le droit! Je ne vous autorise pas!»

    Béatrice, sûre de sa force et de son autorité, le visage rayonnant d'un large sourire, s'approche de sa proie en faisant lentement claquer ses talons aiguille sur le carrelage du salon. Elle est impressionnante.
    – «Mais bien sûr que si une fessée, une bonne fessée même! C'est bien ce que vous méritez non? Qu'en pensez vous mesdames?»

    Catherine, Solange et madame Duplessy, la cliente, approuvent en cœur et sans aucune hésitation, enchantées à la perspective d'un croustillant divertissement totalement inattendu.
    – «Oui bien sûr, une fessée!.. Une fessée déculottée! Et une sévère, Madame!» ajoute Catherine animée d'une ferveur vengeresse. «Une sévère, bien cuisante! Comme vous savez les administrer!»

    La remarque n'a pas échappé à Edouard qui semble cloué sur son siège. Il comprend soudain pourquoi sa femme l'a envoyé ici se faire coiffer, mais de là à se retrouver entre les mains d'une fesseuse expérimentée. Il aurait pourtant dû s'en douter. Toutes les amies de Gladys sont de ferventes pratiquantes de la fessée et les distribuent sans aucune modération. Quitte à nuire aux fesses de leur entourage,

    Le regard inquiet, il passe tour à tour de Madame Klakerspank aux trois femmes qui réclament sa correction avec enthousiasme:
    – «Parfait! S'exclame la propriétaire des lieux en se tournant vers lui, devenu soudainement muet. Ce sera donc la fessée! Et ne vous faites aucune illusion, je n'ai pas besoin de votre autorisation. J'ai celle de votre épouse qui m 'a même recommandé de vous corriger très sévèrement en cas d'écart de comportement. Fessée déculottée obligatoire. Elle a ajouté, comme à la maison!»

    Edouard, effondré gémit. Les bras ballant de chaque côté des accoudoirs du fauteuil.
    – «Oh non, elle n'a pas fait ça... elle a osé…»
    – «Et oui mon cher. Et je pense que vous pourrez préparer encore vos fesses quand elle apprendra ce qui s'est passé. En attendant c'est moi qui vais m'en occuper et je ne vais pas me gêner. Ces dames non plus d'ailleurs!.. Catherine, vous qui êtes l'offensée, je suppose que ça vous fera plaisir de lui flanquer aussi une bonne correction!»

    La jeune femme ne se le fait pas proposer deux fois.
    – «Certainement Madame, je me sentirais beaucoup mieux après lui avoir mis une fessée! En dédommagement du préjudice physique. J'en ai encore le derrière tout ému.»

    Elle rit de sa propre plaisanterie.
    – «Je comprends ma petite... Et vous lui mettrez comment sa fessée?»
    – «Déculottée Madame, déculottée... évidemment! Pour bien lui rougir les fesses et les sentir chauffer sous ma main. C'est comme ça que je les préfère!»

    Edouard est effaré. Sûres de leur position dominante les deux femmes prennent tout leur temps. Elles discutent tranquillement de la manière d'administrer sa punition, avec détachement, comme s'il s'agissait d'une mesure tout à fait ordinaire. Solange, de son côté se réjouit avec sa cliente à l'idée d'assister, voir de participer à la raclée de Monsieur qui, à l'unanimité, en a mérité une sévère.

    D'un geste naturel, sans même le regarder, Béatrice, saisit Edouard par le col de sa veste, prête à l'extirper de son siège tout en continuant à informer l'assistance du programme des festivités.
    – «Venez par ici cher ami!» Puis sans le lâcher, s'adressant à Solange. «Je vais commencer par lui chauffer les fesses dans son slip. On ne le sait pas assez, mais les fessées à travers le nylon sont extrêmement cuisantes et constituent une excellente préparation aux fessées déculottées. Vous disposerez alors d'une paire de fesses en parfaite condition... Du prêt à claquer, en quelque sorte!»

    Elle rit de sa plaisanterie et reprend avec autorité.
    – «Je lui en remettrai ensuite une troisième. Déculottée, pour la finition. Ça vous convient comme ça?»
    – «C'est parfait madame, je vous remercie!» s'exclame la jeune femme enchantée du programme, se promettant une fessée exemplaire en guise de revanche

    Ce ne sera pas la première, ni la dernière, elle a l'habitude de fesser régulièrement son petit ami pour le corriger de ses mauvaises habitudes.

     

    à suivre

     

    Fesses rouges et tabliers blancs, saison 2, épisode 16

     

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    1
    PeterP
    Jeudi 6 Octobre 2022 à 15:53

    Bonjour cher confrère...

     Ah le fameux rendez-vous chez Madame Béatrice, fondatrice du prestigieux salon de coiffure "Coiff'chic". Un lieu devenu incontournable dans la vie monotone de cette petite bourgeoisie de province où ces dames se partagent entre leur foyer, les oeuvres de la paroisse et l'office du Dimanche.  Le creuset de tous les potins et popotins les plus huppés du coin. La superbe  Madame Béatrice, -  Bérénice Bérengère - du haut de ses 1,85 mètre, en impose...  Sûre de son pouvoir de séduction, elle subjugue hommes et femmes et règne en parfaite maitresse, sur son petit monde, à commencer par mari et enfants. Une vie réglée au cordeau où pas un cheveu n'est plus long qu'un autre. Un monde quasi-exclusivement féminin, où ces dames tiennent le haut du pavé. Une vraie réclame pour son commerce, très prisé à des lieues à la ronde. La rumeur prétend qu'elle fesserait ses employées fidèles à la moindre faute professionnelle et même peut-être dans certains cas, dit-on,  quelques clients masculins indélicats qui s'aventureraient à quelques gestes déplacés sur la personne de ces dernières ! Crévindiou de  boudiou de mazette ! "- Vraiment ? Monsieur Edouard... a reçu la fessée... sur les genoux de Madame Klakerspank... comme... comme un gamin désobéissant ??? Mon Dieu ! A son âge ? Tout de même ! Hoooo ! " Répondit Madame Lamalisse à madame Bellebourge, à la sortie des classes. "Allez, Peter, mon poussin on rentre. " Coupez. Peter. (Mention spéciale pour la description de la scène ! .) 

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    2
    blousebleuecoté
    Vendredi 7 Octobre 2022 à 09:26

    Très beau texte et dessin coiffeuse en blouse nylon blanche boutonnée dos humm même si je préféré Maitresse d'école en blouse ,j'aimerai bien me faire coiffé et fessé par cette coiffeuse 



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