• A la cantine de la mairie, la fessée est recommandée

    Une histoire dans j'ai trouvé l'original, signé Jean-Jacques sur https://malespank.net/viewStory.php?id=24949

    Je l'ai à peine enjolivée à mon goût en mentionnant la tenue d'uniforme.

    Si quelqu'un a des récits de cantinières et de fromage, je suis preneur…


     

    La cantine de la mairie

     

    Nous étions en 1978. J’avais 30 ans, et je commençais ma carrière de facteur dans le bureau de F..., dans les Yvelines. Nous terminions nos tournées vers 13 heures, et, en ne perdant pas de temps, il était possible d’aller déjeuner à la cantine de la mairie, où mangeaient également les enfants des écoles. Je m’y rendais en général avec une jeune collègue, Annie M..., jeune femme assez ronde, à la peau blanche et aux cheveux blond vénitien, qui me servait de maître d’apprentissage. Pourquoi le cacher, lorsque nous partions en tournée sur nos vélos, j’aimais rouler derrière elle pour poser des yeux attendris sur son gros derrière en train de se dandiner sur la selle. Elle avait fait, et faisait encore, du cross, et ses jambes et ses fesses étaient bien musclées, enveloppées d’un doux panicule graisseux qui en adoucissait les formes. Elle portait tantôt le pantalon d’uniforme des facteurs, qui la serrait quelque peu, et gênait la liberté de ses mouvements, tantôt une jupe bleue du même uniforme, dont le tissu bien tendu soulignait la somptueuse montgolfière de sa croupe. En général, nous arrivions à la fin du deuxième service, à la dernière minute, et, pendant que nous traversions la cuisine pour aller nous installer à une table, les remarques moqueuses fusaient:
    – «Eh encore en retard, ces deux là!»
    – «Vous avez de la chance qu’on vous serve encore.»
    – «Ce serait des gosses, ça serait la fessée, avant de manger!»

    Et cette dernière phrase m’émoustillait secrètement. Au bureau de poste aussi, au moment de la réddition de comptes, j’en avais entendues sur le même ton, prononcées par une des vénérables postières qui contrôlaient notre caisse:
    – «Mais c’est encore plein d’erreurs! Ce serait moi, tous cul nu, au milieu de la salle de tri, et une bonne fessée!»

    Je suis un peu réservé sur l’expression “cul nu”. Si la simple évocation de la fessée déculottée me bouleverse toujours autant, le mot “cul”, que je range inconsciemment au rang des “gros mots”, ne me plaît pas spécialement. Il me semble brutal, sans finesse, sans nuance, comme un caillou, pied au cul, blanc comme un cul, bref, il ne m’excite pas. À la rigueur, une femme, prononçant d’une voix flûtée, un peu précieuse, un peu étudiée, les mots “lèche-moi le cul”, le même ton que prend Bardot quand elle susurre dans “le mépris”:
    – «Tu l’aimes, mon derrière? Il est beau, mon derrière? et mes fesses? tu les aimes, mes fesses?»

    Mais “fessée cul nu” n’entraîne pas le dixième du choc émotionnel que provoquent en moi les mots “tu veux que je te déculotte?”. Ces émotions font partie du monde de l’enfance, où le mot “cul” est un gros mot, et où les grandes personnes “déculottent” et “fessent” les petits contrevenants. Mais, quand même, cette postière m’a fait rêver, ce jour-là, avec ses menaces de mettre les facteurs cul-nu pour leur donner la fessée... Et j’aime aussi, parfois, entendre des femmes commenter la chute de reins d’un homme:
    – «Il a un beau petit cul.»
    Ah... si c’était du mien qu’elles parlaient – non par vanité d’être apprécié, mais pour le plaisir intense que des femmes regardent mon derrière, mes fesses, mon postérieur, comme un objet, avec la douce honte d’être traité ainsi...

     

    À plusieurs reprises, le sujet de la fessée avait été abordé par ma jeune collègue (et instructrice) Annie. À propos de ma belle-fille (la fille de ma femme), âgée de 11 ans, qui me tenait tête avec insolence:
    – «Tu devrais lui donner une baffe. Ou plutôt non, une bonne fessée. Pas toi, d’ailleurs, il faudrait que cela soit ta femme, qui la lui donne, devant toi.»

    J’étais secrètement ému par ces paroles. Ma femme fessait, quelquefois, son petit garçon de 10 ans, par ailleurs très affectueux envers moi. Un soir, à table, elle lui avait même donné la fessée, par jeu, alors qu’il était déjà en pyjama. Tous deux riaient, et ma femme me confia, avant de baisser le pantalon du gamin couché en travers de ses cuisses
    – «Alain aime les fessées, ça le fait rire.»

    Et, de fait, le petit garçon riait, sans souci que je voie ses petites fesses blanches et toutes rondes, que les quelques claques données avec légèreté rosirent à peine. Comme j’aurais voulu être à sa place ! Mais ma femme n’aurait jamais accepté ce type de relations entre nous, et, de fait, en 25 ans de vie commune, ne s’est jamais livrée avec moi à un tel jeu, qu’elle aurait trouvé dégradant. N’importe, le souvenir d’Alain, recevant la fessée en riant devant moi, de la main de sa mère qui souriait d’un air indulgent en claquant sans brutalité les petites fesses nues, me hante encore...

    Qu’il est difficile à un homme dans la force de l’âge d’avouer de tels penchants, sans être immédiatement rejeté au rang de pervers ou de dégénéré... 

    Heureusement, de temps en temps, une petite phrase de ma collègue Annie M... venait me faire rêver, de choses inavouables.
    – « Les gosses de maintenant sont mal élevés, c’est parce qu’ils ne reçoivent plus assez de fessées.»
    – «Tu crois, Annie?»
    – «Je ne crois pas, j’en suis sûre.»

    Et je pus même assister à une bonne déculottée, appliquée en pleine cantine, par une des dames de service, à un petit chahuteur. Nous étions, Annie et moi, assis à la table réservée aux postiers, au fond de la salle. Une des dames passait avec son chariot. C’était la plus âgée des trois, une forte femme, à la poitrine et au derrière imposants, elle devait avoir une cinquantaine d’années. Elle portait l'uniformet, blouse bleue, tablier-taille blanc, charlotte blanche, socques. Alors qu’elle venait de passer devant une table, un des gamins, un CM1, en se penchant vers le plat pour être servi plus vite, renversa son verre, et la table se mit à dégoutter de l’eau qui éclaboussa les mollets de la femme de service. Celle-ci n’hésita pas une seconde:
    – «C’est lequel? C’est toi? Allez, viens ici, je t’ai déjà prévenu deux fois.»
    Elle tira par le bras le petit, consterné par la tournure que prenaient les évènements.
    – «Regardez bien, ce qui arrive, quand on chahute à table!» lança la bonne dame à la cantonade d’une voix de stentor.

    À ce bruit, je m’étais retourné. Le petit ne pesait pas lourd entre les bras de la cantinière, qui retroussa le pull, et baissa d’un seul coup pantalon de jogging et slip jusqu’aux chevilles. Puis elle se pencha et plia le gamin sous son bras gauche, exposant son petit derrière blanc aux regards de la moitié de la salle – et Annie et moi étions du bon côté, à 5 mètres. Deux fesses toutes rondes, à la courbe parfaite, s’offraient à nos regards, et Annie me tapa familièrement le bras en me disant:
    – «T as vu? La lune en plein jour! Tu vas voir, la bonne fessée!

    Alors la cantinière commença à fesser, avec force et précision, et, au bruit des claques, ses deux collègues apparurent dans l’encadrement de la porte de la cuisine. Les poings sur les hanches, elles contemplèrent le spectacle, en approuvant bruyamment:
    – «Ah, une bonne fessée, c’est ça qu’il leur faut, de temps en temps!»
    – «Ça peut pas faire de mal!»
    – «Ça fait circuler le sang!»

    Et de rire sans complexe au spectacle des fesses qui rougissaient sous les claques, des petites jambes qui s’agitaient, et des mines des autres gosses, certains surexcités, d’autres apeurés. En tous cas, aucun ne perdait une miette de la fessée. Quand la matrone arrêta, elle posa le gamin sur sa chaise, culottes en tire-bouchon à ses chevilles, et le fit tourner sur lui-même en disant:
    – «Montre, aux autres, ce qui arrive quand on n’est pas sage! Allez, montre, tes fesses!»
    Puis, quand tout le monde eut bien vu le postérieur tout rouge, elle lui remonta ses culottes, le posa par terre, et lui intima l’ordre de finir son repas en silence.

    J’étais subjugué. Annie avait un petit sourire. J’étais trop ému pour parler, et ce fut elle qui conclut:
    – «Elle a eu bien raison. Une bonne fessée, il n’y a rien de tel.» 

    Ce fut une autre des femmes de service qui vint nous apporter le fromage, quand nous eûmes terminé le poisson pané coquillettes au beurre du plat principal. En posant sur la table l’assiette où figuraient quelques tranches de port-salut sous cellophane, elle nous dit d’un air guilleret:
    – «Hein, vous avez vu, Jacqueline, comme elle a vite fait, pour les déculotter!»
    – «Elle a bien fait», répéta Annie.
    – «Mais oui, elle a bien fait. Ça arrive une ou deux fois par an, maintenant, mais avant, c’était toutes les semaines!»
    – «C est toujours elle, qui donne les fessées?» demanda ma collègue d’un air plein de naturel.
    – «En général, mais j’en ai déjà donné aussi», nous avoua la cantinière en souriant.

    Elle pouvait avoir 35 ans, elle aussi était plutôt bien en chair, avec des bras nus bien potelés et des mains de lavandière.
    – «C est comme dans les écoles, ça se perd, mais vous verrez, on le paiera, un jour! Avant, on les craignait, les instits. Et ça marchait mieux qu’aujourd’hui. On n’en était pas mort, pour une bonne fessée! Vous en avez reçu aussi, vous?» demanda-t-elle sans façons à Annie.
    – «Oh oui!»
    – «Et vous?» s’adressant à moi.
    – «Euh... non...», mentis-je, rouge de confusion.
    – «Eh bien ça vous a manqué! Vous seriez pas en retard si souvent, si vous aviez été dressé comme moi», conclut la bonne dame avant de repartir en cuisine. 

    J’étais en train de mastiquer ma tranche de fromage en rêvassant, et l’odeur du port-salut, déballé de son plastique, doucement chauffé par le soleil qui tapait par la fenêtre, m’évoquait des souvenirs secrets. Enfant, j’habitais au dessus d’une crémerie, et les odeurs fromagères me faisaient irrésistiblement penser à la crémière, à sa blouse blanche, à ses formes rondes, aux fessées qu’elle appliquait parfois devant moi à sa fille Kate, et par contrecoup à la cantinière qui avait coutume de déculotter les petits espiègles. Annie avait toujours le même petit sourire, quand elle me demanda:
    – «Eh bien tu voilà bien rêveur! C’est la fessée de toute à l’heure, qui te rend comme ça?»
    – «On ne peut rien te cacher.»
    – «Toi, en bon gauchiste baba cool, tu dois être contre, bien sûr?»
    – «Ce n’est pas en les battant qu’on apprend aux gosses à respecter les autres», déclarai-je d’un air docte.
    – «Ça, mon petit vieux, c’est de la théorie. Mais tu n’en as vraiment jamais reçu, de fessée?»
    – «Si», avouai-je cette fois.
    – «Alors? Tu as été traumatisé? Tu penses que tu as été torturé par un bourreau?»
    – «Non, quand même pas.»
    – «Tu penses que tu l’avais mérité?»
    – «Oui. Honnêtement, oui.»
    – «Tu as recommencé, après?»
    – «Non.»
    – «Alors, tu ne crois pas que c’était la chose à faire, tout simplement, sans chercher midi à quatorze heures?»
    – «Oui, mais je suis contre le principe.»
    – «Ah... les principes. Mais tu n’as jamais vu des parents, ou un prof, qui humilient un gamin, rien qu’avec des mots, qui le rabaissent?»
    – «Si.»
    – «Tu ne crois pas qu’une bonne fessée, ça fait moins de mal?»
    – «Si.»
    – «Eh bien voilà. Faut t’assumer, mon vieux. Moi, en tous cas, si j’avais des gosses à élever, je n’hésiterais pas. Comme les dames de la cantine. Les sales gosses, on leur baisse les culottes et on les fesse», termina ma collègue en savourant ces mots.
    Et en savourant ensuite, sans pain, les deux tranches de fromages restées sur la table, dont l’odeur acheva de me troubler.

    J’étais bien sûr à court d’arguments. Et excité comme une puce par cette jeune femme capable de prononcer d’un air plein de naturel une phrase comme “on leur baisse les culottes et on les fesse.” En revenant vers le bureau de poste, où elle avait laissé sa voiture, et moi, mon vélo, elle continua la conversation, l’air de rien:
    – «Je dis ça, mais je faisais pas la maline. Mais j’étais bien contente de regarder quand ça tombait sur un autre!»
    – «Ça arrivait souvent?»
    – «Non. Deux ou trois fois par an. Même pas. Je te parle des vraies fessées, quand le maître baissait les culottes.»
    – «Et chez toi?»
    – «Oh là là... ça arrivait souvent, plus souvent qu’à mon tour... Mais toi? Tu veux tout savoir pis rien payer?»
    – «Qu’est-ce que tu veux savoir?»
    – «Tu aimais bien regarder?»
    – «Mais non!»
    – «Menteur! je t’ai vu, tout à l’heure! ça ne trompe pas!»
    – «Bon. Je regardais, et puis après?»
    – «Tu aimais bien? Je sais, c’est pas très moral, mais franchement?»
    – «Oui. Bon. J’aimais bien. C’est pas pour ça que c’est justifié.»
    – «Moi, j’aurais bien voulu être là quand tu as reçu la fessée! j’aurais bien regardé!»
    – «C’est bon. On parle d’autre chose.»

    À cette époque, les relations avec mon épouse étaient plus que conflictuelles, elle était capable de me faire la gueule pendant des mois, et pendant des mois j’étais obligé de supporter une abstinence lancinante pour un homme dans la force de l’âge. Je me consolais, après ma tournée, alors que je faisais la sieste. Je me levais à 4 h 45, rentrais vers 14 h après mon repas à la cantine, et me reposais une heure ou deux, en attendant le retour de mon épouse qui était institutrice.

    Combien de scènes imaginaires, délirantes, pimentées, n’ai-je pas vécu à partir des incidents survenus dans ma journée de travail  Et, parmi ces incidents, vous vous en doutez bien, les conversations avec ma collègue Annie, un bref regard posé en douce sur son derrière bien dodu quand elle se penchait pour ramasser une lettre, et la belle fessée à laquelle j’avais assisté à la cantine!

    Nous avions fait, Annie et moi, les courses pour le casse-croûte des facteurs (nous étions 15), et étions allés acheter du fromage dans une crémerie. J’ai déjà parlé de mon goût étrange, inavouable, pour les odeurs de fromage. Je sais que c’est aussi l’odeur qui reste sur mon doigt quand je le passe secrètement dans la raie de mes fesses, et c’est bien l’une des causes de cette fascination. Là, pendant que nous faisions la queue devant l’étal, j’avais eu le loisir de remplir mes narines de toutes les bonnes odeurs qui m’excitaient. Annie avait un chemisier bien ouvert, qui laissait voir deux seins blancs et tendres, un peu serrés l’un contre l’autre, et ce pli évoquait pour moi la raie de ses deux fesses, que je devinais douces, grassouillettes, et parfumées comme la crémerie après plusieurs heures passées sur le vélo... La blancheur de la peau des seins, le fait que, après tout, les seins sont pleins de lait, et que le fromage soit fait avec du lait, le tendre rapport entre mère et bébé, rapport qui inclut aussi la toilette intime des tous petits, les jeux, les paroles, les gestes d’amour, des mamans lorsqu’elles s’occupent des fesses de leur enfant sur la table à langer, (elles en parlent, en rient, vont même quelquefois jusqu’à y déposer un baiser), tout cela forme évidemment un ensemble, qui fait que j’associe tendresse maternelle, sensualité, confiance, peau douce et blanche des seins, mains féminines qui s’occupent du sexe et des fesses, lait, odeur de fromage, et aussi, fesses et fessée: il suffit de l’un de ces éléments soit évoqué pour que tout le reste vienne et me plonge dans une douce et toute puissante émotion.

    C’est tout le monde magique du corps de la femme qui s’illumine pour moi à la simple vue d’un décolleté, de mains précises qui baissent une culotte, à l’odeur d’un plateau de fromages, ou en entendant leur voix prononcer les mots “fesse” ou “fessée”... C’est un monde où tout est bon, rien n’est haineux ou empoisonné, et c’est pourquoi aussi j’emploie aussi souvent, inconsciemment, le mot “bon”, en disant “bonnes fesses”, “bonne fessée”, “bonne cantinière”, “bonne voisine”, “bonne odeur de fromage”.

    J’imaginais, rentré et couché pour ma sieste, que ma collègue m’invitait à un repas chez elle, en tête-à-tête, un jour où ma femme était partie en vacances avec ses deux gosses (cela se produisait aux vacances scolaires).

    C’était un repas composé entièrement de fromages. Nous allions tout d’abord les acheter à la crémerie, et, pour céder à mon caprice, Annie s’y rendait en robe d’été et sans culotte. L’excitation que je ressentais, en attendant notre tour dans le magasin, à l’idée de l’entre-jambes, des bonnes cuisses, des fesses nues, bien dodues, de ma collègue, un peu moites de transpiration sous sa courte robe, me menait au bord de l’explosion. Puis c’était le repas, tous ces fromages disposés sur une table basse, mais, auparavant, ma bonne collègue m’offrait une dégustation paradisiaque: moi à genoux derrière elle, elle se troussait, et me laissait regarder son beau derrière blanc. Envahi pour une douce odeur de fromage, je le dévorais des yeux, puis approchais ma bouche pour couvrir de baisers la douce peau de ses fesses, si blanches, si tendres. Je les humais avec délectation, je les léchais avec gourmandise. Puis je les écartais doucement, pour passer ma langue dans le sillon parfumé, et là l’odeur devenait plutôt celle du munster, ce qui m’excitait encore davantage. Je sentais sous ma langue la délicate rosette de son anus, propre bien sûr, mais rendu odorant par la journée de travail en été. Elle se penchait, et ma langue allait caresser sa vulve salée, pendant que mon visage s’enfouissait dans les deux coussins élastiques de ses fesses. À ce point le plaisir mettait un terme à ce rêve, que j’ai fait des dizaines de fois.

    Ou alors, elle m’invitait à une partie de dames, dont l’enjeu était la fessée appliquée au perdant. Au fur et à mesure de la partie, elle commentait, d’une voix au ton étudié:
    – «Je crois que tu peux préparer tes fesses, mon jeune ami.»
    Ou:
    – «Qui c’est qui va se retrouver les fesses à l’air, comme un sale gosse, devant sa petite collègue?»
    Ou encore:
    – «Ç a fait longtemps, que tu as été fessé? Une vraie fessée, fesses nues, bien sûr? Tu as déjà été déculotté devant tout le monde?
    Ou:
    – «Tu sais ce que c’est, une fessée? Une correction appliquée sur les fesses.»

    Mais, selon mon humeur, il arrivait que ce soit moi qui la fesse, en travers de mes cuisses, après avoir troussé sa robe et baissé avec gourmandise sa culotte. (pour l’occasion, il fallait qu’elle en porte une). J’admirais ses deux grosses fesses blanches, qui s’écartaient et se resserraient dans l’appréhension de la fessée, et je lui fessais ses bonnes fesses jusqu’à ce qu’elles soient bien rouges, avant de l’envoyer au piquet pour me régaler les yeux. J’avais plus de mal à m’imaginer moi-même recevant la fessée de ses mains potelées, même si l’idée me fascinait. Un blocage, peut-être, qui faisait que je refusais l’idée d’une telle humiliation, d’une telle honte, même si c’était un rêve secret porté en moi depuis mes fessées d’école primaire? Je me contentais de l’exquise émotion qui m’emportait rien qu’à entendre les mots magiques “je le déculotte”, “je le fesse”, ’la fessée“,”les fesses“, prononcés par Annie ou les dames de la cantine.

    Leur voix prononçant ces mots, leurs mains qui baissaient les culottes, qui claquaient la peau des fesses des petits dissipés, me fascinaient autant et plus, beaucoup plus, même, que des photos de pin up découpées dans un magasine.
    J’avais été profondément ému par le spectacle de la fessée donnée à la cantine, et tout ce qui l’accompagnait, les commentaires des femmes de service, la conversation avec ma collègue, et je repensais souvent aux menaces faites sur le ton de la plaisanterie lorsque nous étions en retard. Mais je n’imaginais pas ce qui allait réellement se produire.

     

    Un jour, j’arrivai vraiment en retard pour le repas – vraiment, c’est-à-dire que les enfants des écoles avaient déjà quitté les locaux. Ma femme était en vacances, et je n’avais rien à manger à la maison. Je décidai de tenter quand même ma chance, et Annie, qui m’avait attendu dans la cuisine, semblait aussi fâchée que les femmes de service.
    – «Ah non, on ne sert plus, ça fait longtemps qu’on vous prévient!» commença la plus âgée des trois, la fameuse Jacqueline.
    – «Et tant pis pour vous aussi,» ajouta une autre, à l’adresse d’Annie. «Vous n’aviez qu’à manger sans vous occuper de lui.»
    – «Et on ne sait jamais si vous allez venir ou pas, ni à quelle heure! Vous vous rendez compte, ça chamboule tout notre planning. On a déjà assez de mal avec les gosses. Vous irez manger ailleurs, il y a un snack dans le centre ville.»

    Annie était réellement contrariée, cette fois, car ne plus avoir accès à la cantine allait pas mal la désorganiser elle-même. Le snack était plus cher, moins copieux, et rentrer chez soi se préparer le repas faisait manger “à pas d’heure”. Elle insista, d’un ton presque suppliant:
    – «S’il vous plaît, donnez-nous encore une chance! Vous allez me mettre dans le caca!»

    Les trois cantinières restaient muettes, ébranlées dans leur décision. Mais elles ne voulaient quand même pas s’en tenir là. Jacqueline reprit:
    – «Je voudrais qu’il sente quand même qu’il la sente passer, votre collègue. Qu’il se rende compte qu’on rigole pas. J’ai l’impression qu’il se moque de nous.»
    – «Oh non», répondis-je spontanément. «Je ne me moque pas de vous. Je vous fais même des excuses. Mais c’est si pratique pour nous, la cantine, s’il vous plaît, laissez-nous continuer à venir.»
    – «Eh bien, vous n’avez qu’à lui donner une fessée, c’est ce que vous nous aviez promis plusieurs fois», dit Annie, du ton de qui vient d’avoir une bonne idée.
    – «Tu déconnes?» répondis-je, pas amusé du tout par l’idée.
    – «Non, je ne déconne pas, en plus, avec toutes les bêtises que tu fais dans le boulot, ça fait un moment que ça me démange.»
    – «Adjugé», conclut Jacqueline. «En plus, il dit des gros mots à sa collègue. C’est pas compliqué, mon petit monsieur. Si vous voulez manger ici, il faudra passer par la fessée. Sinon, c’est le snack. Et le snack pour tous les facteurs», ajouta-t-elle.

    Les quatre femmes avaient leurs regards dirigés vers moi, l’air pas commode du tout, mais on aurait pu deviner une lueur de malice. Quant à moi, j’étais figé sur place, abasourdi, muet, vaincu par la voix autoritaire et l’assurance de Jacqueline. Celle-ci, sentant que ma soumission n’allait durer que le temps de la surprise, et ne tenait qu’à un fil, conclut en me tirant par le bras avec une rapidité qui me laissa sans réaction:
    – «Allons.»

    C’était l’été. Je ne portais pas de veste, rien qu’une chemise d’uniforme rentrée dans mon pantalon, et Jacqueline, qui s’était assise, défit prestement ma ceinture et baissa celui-ci d’un seul coup. Je ne pouvais plus me sauver, pantalon en tire-bouchon aux chevilles, et, comme dans un rêve, je me sentis basculer sur les fortes cuisses de la cantinière, doublement protégées par sa blouse et son tablier. Sa main gauche retroussa ma chemise, et me maintint le bras dans le dos, pendant que sa main droite me déculottait complètement, et commençait immédiatement à me fesser. Je fus brièvement tenté de me débattre, par instinct plutôt que par décision, mais à ce moment Annie vint m’enserrer la tête entre ses cuisses (elle portait ce jour-là la jupe d’uniforme) et les deux autres femmes me saisirent les chevilles. Je sentais les claques qui s’abattaient sur mon derrière exposé aux regards, et moi-même, j’avais une vue insolite sur l’arrière des genoux et les mollets ronds d’Annie.

    Je fus fessé copieusement, au milieu des rires qui commencèrent au bout de quelques claques, et j’entendais la matrone qui commentait:
    – «Regardez, mesdames! Regardez bien, ces fesses à l’air! ça fait du bien, hein, une bonne fessée? Depuis combien de temps t’en as pas eue? Si tu te voyais, mon petit monsieur, arrête de gigoter, tu l’auras jusqu’au bout, ta fessée!»
    – «Oh oui, allez-y», rajoutait Annie, «ça, c’est pour les fausses, ça, c’est pour les réexpéditions, ça, c’est pour l’erreur dans les comptes!»
    – «Ça change des petits derrières de gamins, hein, Jacqueline! Là, au moins, il y a de la place! Ah, ben voilà une belle vue, merci, facteur!»

    Quand la fessée s’arrêta, j’étais maté, vaincu, honteux, les oreilles rouges d’avoir été serrées par les cuisses de ma collègue, le derrière brûlant comme jadis pendant mon enfance, et les quatre femmes me contemplaient en riant, contentes d’elles, puis indulgentes, attendries, peut-être, par ma confusion de gamin déculotté, car Jacqueline conclut:
    – «Allez, va manger, on va te servir quand même. Et t’inquiète pas, ça sortira pas d’ici.»

    Je me mis à table en face de ma jeune collègue, rayonnante, comme si elle m’avait joué un bon tour. Que faire d’autre? Rentrer chez moi? Les trois femmes de service et Annie me regardaient maintenant avec une certaine gentillesse, et je ne sais pas comment j’aurais pu leur faire des reproches? Sur quel ton, sans être ridicule? Le seul sentiment que j’éprouvais, en réalité, c’était une sorte d’affection, d’envie de leur faire un câlin. Je n’étais pas excité, non, ça, c’est venu après, une fois rentré chez moi, surtout le soir où je me couchai tout seul dans le lit conjugal. Mais, sur le moment, comme mon illustre prédécesseur Jean-Jacques Rousseau, ce que j’éprouvais surtout, c’est cette affection, inexplicable, illogique, et que, semble-t-il, elles éprouvaient confusément elles-mêmes. Et, sans que cela ait été décidé, sans en parler, de fait, à partir de ce moment, non seulement je n’arrivai plus jamais en retard, mais on se faisait la bise quand je venais manger. et j’étais très troublé que la forte Jacqueline me fasse la bise. Elle avait une façon de me regarder en face et de me sourire qui me désarmait. Cette bise signifiait que j’avais accepté ma fessée, que je la trouvais, normale, juste, méritée, et, au bout du compte, que je n’étais, pour la robuste femme de service, qu’un petit garçon comme les autres. Elle me perçait à jour, et cela était bon... En fait, si j’avais osé franchir le pas, je me serais blotti tendrement contre elle. Tout ça parce qu’elle m’avait déculotté et fessé... et pas au cours d’un jeu érotique, non, j’avais été maîtrisé comme un gosse de CM1 par ces bonnes cantinières, et ce fait d’avoir subi la fessée de force la rendait encore plus attrayante...

    Le moment où, stupéfait par les paroles de la puissante Jacqueline, je m’étais senti attiré contre elle, moi debout, elle assise, et où j’avais senti ses mains défaire la boucle de ma ceinture et l’agrafe de mon pantalon, ce moment précis, où je m’étais trouvé paralysé, comme dans certains rêves, me revenait sans cesse en mémoire. La fraîcheur de l’air sur mes cuisses, l’indécence, le ridicule de ma position, pantalon baissé, devant ma collègue et les trois cantinières, l’expression déterminée de Jacqueline, l’œil gourmand des trois autres, enfin, le basculement en travers des cuisses rembourrées, puis la sensation des mains qui baissent mon caleçon jusqu’aux mollets, mettant à nu mes fesses, comme jadis sur les genoux de madame D.., ma professeure de Français, c’était une impression extraordinaire. La cuisson de la fessée, ensuite, et la chaleur que j’avais gardée au postérieur, une fois reculotté, m’avaient réellement ramené 15 ans en arrière. Rentré à la maison, je m’empressai de me déculotter à nouveau, devant la glace, pour contempler l’œuvre de la bonne cantinière. Ainsi, c’est cela que les femmes avaient vu: deux bonnes fesses pleines d’innocence, toutes rouges d’une bonne fessée... Des fesses sans âge, des fesses de petit garçon honteux d’être déculotté devant tout le monde.

     

    J’assistai encore à une fessée donnée à la cantine, à un écolier, faut-il le préciser... Mais là, les regards que je surpris posés brièvement sur moi, par les dames de service, étaient sans équivoque. Je devenais tout rouge, du moins en avais-je l’impression, et cela les amusait visiblement. Quant à ma jeune collègue Annie, elle me posa, à mi-voix, une question qui devait lui brûler les lèvres depuis longtemps:
    – «Ça t’a fait quoi, de recevoir la fessée?»
    – «On a dit qu’on en parlait plus, non?»
    – «On a dit qu’on ne le raconterait à personne. Mais, entre nous, ça t’a fait quoi? Quand tu y as repensé?»
    – «Rien. Je me suis trouvé con, c’est tout. J’essaie, de ne plus y repenser.»
    – «Ben, le prends pas mal. J’ai trouvé ça mignon. Un petit peu excitant, même. Tu as un beau petit cul, tu sais! J’aurais bien voulu être à la place de Jacqueline. Pis en même temps, c’est bizarre, j’aurais bien voulu être à ta place à toi. T’es sûr, que t’y repenses jamais?»

    Je ne savais plus quoi dire. De toutes façons, elle avait bien compris.
    – «Si t’aimes les fessées, je t’en donnerai, t’as qu’à venir à la maison», avoua-t-elle enfin, en me regardant dans les yeux.

    Je ne répondis rien, ce qui était assez clair: la moindre invitation à boire un café chez elle serait l’occasion de jouer à la fessée. Elle ajouta, les yeux baissés, cette fois:

    – «Tu pourras m’en donner aussi. Je voudrais bien, rien que pour voir comment ça fait. Non, c’est pas pour voir. J’arrête pas d’y penser. Non, je te jure, j’imagine que je suis à ta place, et ça me plaît, j’arrive pas à comprendre pourquoi... Mon mari ne comprend, rien quand je lui en parle.»

    Je me rendais compte que, grâce à cette fessée, mes rêves autoérotiques avaient une chance unique de prendre chair. On n’a pas deux fois dans sa vie une chance pareille. Aussi lui répondis-je en souriant d’un air complice, à voix très basse:
    – «On n’aura qu’à tirer au sort pour savoir qui la reçoit... Ou plutôt non. Tu sais jouer aux dames? On jouera la fessée aux dames. Qui fesse, et qui est fessé...»
    – «On va bien s’amuser!»

     

    « Souris de bibliothèquePlastic ABY »

    Tags Tags :
  • Commentaires

    1
    Pascal
    Vendredi 17 Mars 2023 à 13:51

    Très beau récit plein de tendresse et de réalisme. La fessée je l’ai souvent reçue à la maison et au collège. C’est vrai aussi qu’on chahutait aussi beaucoup à la cantine et pour nous faire obéir était souvent la fessée. Je l’ai reçue moi également a la cantine. 

    2
    Pascal
    Vendredi 17 Mars 2023 à 15:39

    Ha la fessée à la cantine. Un jour j’étais à table à la cantine et pour amuser les copains je lançais des boulettes  de pain . Une cantiniere s’en est aperçu elle me regarde d’un air sévère. « Pascal arrête ça tout de suite. Je te l’ai déjà dit, si je t’y reprend c’est la fessée, ». La grosse dame avait une réputation de sévérité et au besoin elle n’hésitait pas à déculotter une garnement pour le fesser. Je me suis tenu tranquille pendant un moment mais très vite, la menace oubliée, j’ai recommencé à faire des boulettes et à les lancer. Manque de chance un tir mal ajusté et une boulette tombe dans une soupière sur le charriot poussé par la cantinière. Elle est aspergée. En furieux elle se dirige vers moi en me grondant. Elle me prend vigoureusement par une oreille et me soulève de mon banc. Aussitôt je me retrouve sous son braser d’un geste sec elle baisse ma culotte courte et mon petit short. Mes pieds ne touchent plus le sol. Une volée de claques s’abat sur mes petites fesses et sur mes cuisses, c’est la fessée magistrale. Je pleure. La dame continue de me gronder et poursuit la fessée. Mes fesses sont en feu. J’ai honte. La fessée terminée la dame remonte ma culotte et me remet en place sur mon banc. « « j’espère que tu as compris, » et regardant mes copains: « et vous a la moindre incartade maintenant se sera la fessée déculottée. Comme Pascal. » Je suis tout honteux d’avoir été fessé devant tout le monde. Mes cuisses sont encore toutes rouges et la culotte courte laisse apparaître sur les cuisses les traces de la fessée. La suite du repas se passe dans la calme. L’exemple a porté. 

    3
    ramina
    Vendredi 17 Mars 2023 à 16:03

    Bonjour les inconditionnels de la claque aux fesses...

    Voici un texte,au demeurant très bien écrit, qui illustre, une fois de plus,  le rôle libérateur de ce blog où chacun peut exprimer ses fantasmes quels qu'ils soient,  sans tabou, ni fausse pudeur et sans se soucier d'un quelconque jugement de valeur morale ou autre . Tout est dit de manière explicite sur cette fascination pour les fesses, la fessée que l'auteur  exprime avec un naturel et une spontanéité qui font plaisir à lire. Beaucoup y retrouveront  leur propre petite passion inoffensive et si jouissive qu'une écrasante majorité bien pensante ne peut comprendre .  Comme c'est bien dit avec une franchise décapante qu'on ose rarement employer. Comme de rejeter  consciemment,  les interdits stupides moralisateur. 

    " Qu’il est difficile à un homme dans la force de l’âge d’avouer de tels penchants, sans être immédiatement rejeté au rang de pervers ou de dégénéré..." 

    Ce ne sont pas des aveux ni des confessions ( à la J.J. Rousseau, excusez du peu !) mais l'expression jubilatoire d'une profession de foi, sincère. pour cette fascination presque obsessionnelle, hors de tout sentiment de culpabilité. Ce qui en fait sa force et sa richesse.

      "Je me contentais de l’exquise émotion qui m’emportait rien qu’à entendre les mots magiques “je le déculotte”, “je le fesse”, ’la fessée“,”les fesses“, prononcés par Annie ou les dames de la cantine."

     Comme ce vibrant hommage, sans complexe, au fessier féminin . 

    "Envahi pour une douce odeur de fromage, je le dévorais des yeux, puis approchais ma bouche pour couvrir de baisers la douce peau de ses fesses, si blanches, si tendres. Je les humais avec délectation, je les léchais avec gourmandise" 

    Ou ce rapport olfactif étonnant avec le fromage . 

    "C’est tout le monde magique du corps de la femme qui s’illumine pour moi à la simple vue d’un décolleté, de mains précises qui baissent une culotte, à l’odeur d’un plateau de fromages, ou en entendant leur voix prononcer les mots “fesse” ou “fessée”... C’est un monde où tout est bon, rien n’est haineux ou empoisonné "

    Bravo à l'auteur inconnu de cette expression revigorante, comme un mise à jour de jardins qui restent souvent secrets, par crainte de regards normatifs et du jugements culpabilisant des "autres" . Et merci à Marie de l'avoir publié .  Ramina

    4
    PeterPan
    Vendredi 17 Mars 2023 à 17:27

    Bonjour les amis, 

    C'est presque une profession de foi ! Ben ouais, j'approuve au mot près tout ce qu'analyse mon confrère Ramina. Cependant je n'ai jamais connu et pour cause l'ambiance des cantines : mon école primaire était à 100 mètres de la maison et on y voyait l'entrée depuis notre chambre et le Collège était à 600 mètres en gros de la maison , donc fastoche pour revenir manger à la maison à midi. J'ai mangé au RU  à midi quant j'étais à l'IUT et j'avais 22 ans. Discret comme je suis toujours, j'me serait mal vu fessé comme un gamin (quoique... si la belle cantinière était gironde...) au milieu des profs et des élèves !   

    Peter.



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :