• Une dictée

    Encore un texte d'ailleurs, sur un autre blog, dont voici le lien:
    correspondancesmaitrisees.blogspot.com/2006_05_01_archive.html

    Et bien sûr je vous livre le texte entier de ce qui est présenté comme une dictée...
    Essayez la dictée, et punissez à raison de dix coups par faute...


    C'était un jour de Printemps dans la cité des Gones, sur les pentes de la Croix-Rousse, alors que le feulement des usines de soie commençait à s'estomper. Germain, un sémillant artisan, rentrait d'un pas gaillard vers le domicile conjugal. Il ne manqua pas de croiser sur son chemin un estaminet à l'allure fort engageante. L'occasion de boire quelques pots avec les gars du quartier et de se laisser aller à faire le guignol. Il reprit sa route, éméché comme souvent, et franchit le seuil de sa demeure de façon peu discrète. Gervaise, sa jeune femme, en tablier de toile rouge, l'attendait assise dans la cuisine, le rouleau à pâtisserie, un battoir en bois et un martinet de cuir tressé déposés sur la table. Bien qu'il tentât de se débattre, son état ne lui permit pas de résister très longtemps à la circumduction de la solide poigne de son épouse. Il fut très vite troussé sur la table, et fessé à coup de bonnes claques généreuses qui retentirent dans tout l'appartement et allumèrent de nombreuses flammèches. Ce n'était pas une correction des mortes-saisons, mais bien plutôt une punition du réveil de la nature, de celles qui vous font fleurir les demi-lunes au pied des feuillées.

    « Moi j'aime les dindesLatexée et enchainée »

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