• Fesses rouges et tabliers blancs, saison 2, épisode 27

    Un texte et des dessins de Ramina, que je remercie


    Chapitre 27 : Les fessées de Madame de Blagnac

     

    Planté devant Madame de Blagnac, Maxime, un peu tremblant, attend, qu'elle se décide à lui flanquer sa correction annoncée.
    – «Baisse ton pantalon et viens ici que je te mette ta fessée, comme c'est convenu avec ta mère. Et cesse de me regarder  comme si tu voyais une de mes clientes en petite culotte dans le magasin! Ce qui ne serait d'ailleurs pas un événement!» 

    Il s'exécute en essayant de ne pas prendre trop de temps à déboucler sa ceinture et défaire sa braguette. Il sent que ça ne plairait pas du tout et que ce serait très dommageable pour ses fesses qui s'attendent déjà à s'en prendre une sévère.

    Son pantalon est à peine tombé sur ses chevilles qu'elle le saisit par le bras et l'attire brutalement à elle pour le basculer sans ménagement à plat ventre sur ses genoux. Bien qu'habitué à s'en faire mettre des cuisantes par sa mère, il redoute la fessée qui s'annonce magistrale sous la poigne de l'imposante femme.

    Par réflexe conditionné il pose ses mains au sol, pendant qu'elle le plaque sur ses cuisses et lui positionne le derrière à sa main. On voit que madame est très loin de son premier claquage de fesses. Le geste sûr, les mouvements maîtrisés, démontrent une pratique régulière de la fessée et une réelle expérience dans la manière de préparer un derrière. Elle lui appuie sur les reins, le forçant ainsi à se cambrer et faire ressortir ses fesses pour faciliter son déculottage.

    Elle marque un petit temps d'arrêt pour jouir pleinement de sa maîtrise de la situation. Elle adore ce moment de préparation avant la déclenchement de la fessée.
    – «Voyons voir ce que nous avons d'intéressant dans ce slip, qui m'a l'air sacrément  bien garni!» dit elle en passant sa main sous l'élastique.

    Le regard inspiré, levé vers le plafond  en signe de concentration, elle prend possession du volumineux derrière en le palpant sans retenue sous le nylon. La paume bien enveloppante, elle le caresse et le soupèse avec gourmandise.
    – «Hummm... Souplesse et fermeté! Compliment mon cher. Il y a largement de quoi remplir la main d'une bonne fesseuse!  Ça ne m'étonne pas que ta mère en profite autant pour te corriger, ''à la moindre occasion'' comme tu dis. Elle aurait tort de s'en priver... Moi aussi d'ailleurs!»

    Sur ces paroles pleines de bonnes intentions, elle sort la main de son slip et le déculotte dans la foulée en enroulant le nylon autour de l'élastique. Elle le descend juste sous les fesses pour les mettre en valeur en resserrant le haut des cuisses.

    Maxime n'a pas le choix. Il se laisse faire et sursaute juste un peu au claquement sec de l'élastique sur ses cuisses. Il n'a plus qu'à serrer les dents en attendant que ça commence à claquer.
    – «Oh mais c'est qu'on a encore les fesses bien rouges! On voit que maman a déjà sévi... et  je reconnais bien là son coup de main, deux belles fesses rougies à la paume sans une marque de doigt!...  A mon tour maintenant!»

    Claridge commence par cinq belles claques puissantes sur chaque fesse afin d'en tester la fermeté et la souplesses. Pas tout a fait satisfaite elle ajuste la position pour lui faire bomber davantage le derrière et disposer de toute la surface à corriger sous un meilleur angle de frappe. Et la fessée commence, éclatante et magistrale, merveilleusement cuisante.

    Durement secoué, Maxime râle sourdement sous la violence des claquées. La vigueur que Madame de Blagnac met à le fesser, fait reprendre, dès les premières claques, une belle couleur rouge écarlate à l’ensemble de son postérieur. Il ne faut pas longtemps pour entendre les supplications du malheureux qui deviennent de plus en plus déchirantes au fur et à mesure que rougissent ses fesses. Les doigts serrés, la paume bien tendue sur l'arrondit des fesses, la main de madame de Blagnac agit comme un battoir et allonge les claquées sur un rythme fesse droite, fesse gauche, d'une éprouvante régularité. Ça claque très sec, en salves bien serrées pour chauffer un maximum d'espace charnu à chaque aller et retour.

    Sous l'effet bénéfique de la fessée, la poussée de cuisson simultanée des deux fesses se traduit par une magnifique montée à l'écarlate uniformément réparti sur toute la surface. Les hurlements de douleurs du puni progressent en proportion. Madame de Blagnac fesse  sans états d'âme. Insensible aux éclats de souffrance du malheureux, elle n'a d'autre préoccupation que de claquer à plein régime son rutilant fessier. Malgré les tentures de velours, la brillance du claquement retentit dans tout le magasin. C'est dire si elle tape fort!

    L'administration d'une fessée par madame De Blagnac est toujours un grand moment de discipline qui force respect et admiration des initiées. Elle ne néglige rien et a pris soin d'orienter les fesses de Maxime vers le comptoir placé près de la porte pour que Stéphanie profite entièrement du spectacle et pour le plaisir d'une clientèle en très grande majorité féminine. Quel meilleur accueil pour ces Dames, friandes de corrections, que le réjouissant spectacle d‘une magistrale fessée déculottée en cours d‘administration.
    – «Pouvez vous suivre correctement le déroulement de la fessée Stéphanie?»
    – «Tout à fait madame. C'est toujours un plaisir de vous voir corriger une pareille paire de fesses. C'est une des plus éclatantes fessées que j'ai pu entendre jusqu'ici ici, et pourtant vos fessées sont toujours très retentissantes. Monsieur Maxime a des fesses particulièrement claquantes, c'est que du bonheur à entendre.»
    – «Vous les voyez bien rougir au moins? Ou voulez vous que je me décale un peu pour vous offrir un angle de vue pleine fesses?»
    – «Non, non, d'ici je les vois très bien! Je peux même apercevoir son trou de balle quand vous les claquez sur la raie! C'est charmant!» Elle rit de sa remarque.
    – «Ça c'est un autre avantage des fessées déculottées!»

    Les fessées déjà reçues favorisent une montée en chaleur et en couleur plus rapide sous les suivantes. Le résultat est tout à fait satisfaisant. Maxime est en larmes, sont corps exulte de pleurs entrecoupés de cris et de supplications. Parfaitement neutralisé, sous la;poigne de la forte femme qui lui écrase le ventre sur ses cuisses, il ne peut que remuer les jambes en l'air comme une manifestation dérisoire de souffrance. Indifférente à ses réactions, elle lui maintient fermement les fesses en position, domptées, soumises, claquantes, à la fessée.

    Comme à son habitude Claridge sermonne en fessant. Elle rythme sa diction sur ses fesses comme si elle voulait lui imprimer les mots et les phrases dessus.
    – «Voilà une nouvelle correction... amplement  méritée... Ta mère à raison de te corriger... Tu lui dois le respect... elle qui tient à rester toujours élégante... pour toi! Tu viens de lui filer un bas... tu dois faire attention... c'est une marque qui coûte cher!...»
    – «Mais... mais  Madame...,» gémit le pauvre garçon en reniflant sa morve entre deux sanglots, «C'est... c'est  à cause de la position qu'elle me fait prendre!»
    – «Mais oui, bien sûr... Garde celle là au lieu de discuter! Les fesses bien tendues pour qu'elles claquent fort!»  

    Elle allait continuer de plus belle lorsque Edwige, suivie de son mari, entrèrent dans la boutique. La mine réjouie à la vue du fessier en feu que Claridge faisait sauter sur ses genoux, elle s'exclama d'une voix forte, avec sa gouaille habituel.
    – «Et bien ça claque sec ici! Quel ambiance... J'adore! Je ne sais pas ce qu'a fait ce jeune homme pour mériter une telle fessée, mais quel accueil! Elle se tourne vers son mari. Tu vois, mon chéri, ce qui attend tes fesses si tu ne te tiens pas bien!»

    Le mari ne dit rien et esquisse juste une grimace d'appréhension.

    Claridge a interrompu la fessée. Elle garde sa main en l'air au dessus du fessier en feu,  prête à retomber.
    – «Bonjour, ma chérie! Tu viens chercher ta commande?»
    – «Oui, mais prends ton temps, continue  ta fessée, je ne suis pas pressée.»
    – «Je n'en ai plus pour très longtemps. Stéphanie va s'occuper de toi. Stéphanie, soyez gentille, voulez vous bien accompagner Edwige et son mari aux cabines d'essayages. Les commandes sont dans la réserve. Son nom est dessus.»
    – «Mais certainement!..  Madame Edwige, si vous voulez bien me suivre.»
    – «C'est bien aimable à vous chère amie, mais ne vous dérangez pas, je sais où ça se trouve, ce n'est pas la première fois qu'on vient ici.»
    – «Dans ce cas je vais chercher votre commande.»
    – «C'est cela, merci Stéphanie...  Stephen!.. Passe devant ! A partir de maintenant,  je veux toujours avoir tes fesses en ligne de mire.»
    – «C'est comme tu veux chérie... La cabine du milieu?»
    – «Celle là oui... la plus grande... je vais avoir besoin d'espace pour prendre du recul.»

    La fessée a repris de plus belle. Les claques recommencent à retentir sur le postérieur de Maxime qui n'en peut plus, de douleur, et de honte aussi, de recevoir sa fessée déculottée en public. Ce n'est pas la première fois, loin de là, mais il ne s'y fait toujours pas. Encore cinq bonnes minutes de claquage intense, et Claridge conclut la fessée de deux claques fulgurantes sur chaque fesse. Projeté en avant sous la violence de la frappe, il en tombe par terre car elle a lâché sa prise en même temps.

    A genoux à ses pieds il se répand en lamentations en se tenant les fesses à pleine main, Ecarlates et cuisantes elles rayonnent de chaleur dans tout le magasin. Claridge les contemple avec le sourire, satisfaite du résultat.
    – «Voilà  comme j'aime voir les paire de fesses que je corrige après une bonne déculottée. Rouges écarlates et cuites à point! C'est toujours un plaisir de s'occuper de tes fesses mon petit Maxime. Elles claquent tellement bien!»
    – «Oh oui... Oui Madame, mais qu'est ce que vous tapez fort, vous aussi!»
    – «Mais c'est pour mieux te faire retentir le derrière mon cher! Et tu vas pouvoir comparer avec les fessées de ta mère... Maintenant, qu'est-ce qu'on dit à la Dame quand on est un garçon bien fessé?»
    – «Euuuh... Merci... Merci madame pour cette bonne fessée!»
    – èTrès bien  Je vois que ta mère t'as bien dressé. Tu la remercieras de ma part de t'avoir envoyé ici. Ça m'a permis d'avoir cette petite conversation très agréable avec tes fesses.»  

    Humble et soumis, maxime est trop préoccupé par la cuisson de son derrière pour relever l'ironie. Il la regarde les yeux brillants de larmes, la bave aux lèvres. Le jeune homme plutôt fringant est redevenu petit garçon morveux sous la fessée.
    – «Oui madame... Je... je lui dirai...  Euuh, est ce que je peux me reculotter maintenant... s'il vous plaît?»

    De Blagnac le regarde avec le sourire entendu d'une maman qui vient de flanquer une sévère raclée à son fils, sans être entièrement satisfaite de la punition. Un ange traverse le magasin, le slip en travers des cuisses.
    – «Pas encore mon ami, tu vas rester déculotté et aller te mettre en pénitence près de la porte, les mains sur la tête. Je veux que tout le monde, en entrant, soit accueilli par le spectacle d'une belle paire de fesses bien rougie sous la fessée. Stéphanie je vous  les confie. Au moindre relâchement vous lui en remettez une bien sévère . Je veux qu'on les entende claquer dans tout le magasin autant qu'il faut sur le derrière, très fort! Ça doit faire mal!»
    – «Avec plaisir madame, comptez sur moi!»

    Les mains sur la tête, pantalon aux chevilles, le slip en travers des cuisses,  Maxime se dandine vers son lieu de mise au coin, sous le regard amusé de Stéphanie. Il manque de trébucher et pleurniche:
    – «Et les bas nylon pour ma mère... je vais prendre encore une fessée si je ne les lui ramène pas.»
    – «Mais bien sûr que si tu vas lui amener!»

    Stéphanie ouvre un tiroir derrière elle, cherche quelques secondes et pose une pochette sur le comptoir.
    – «Bas nylon ''Rio'', noirs, à couture, taille 3 … Pour madame Klakerspank.»
    Elle ajoute en riant:
    – «Modèle Spécial, fessées au martinet... Pour bien chauffer les joues de monsieur Maxime!»
    Contente de son trait d'humour elle reprend son sérieux.
    – «Tu les prendras tout à l'heure en sortant quand tu auras fini ta pénitence.» 

    Maxime au coin, les fesses à l'air, marmonne entre ses dents.
    – «De toute façon, elle va quand même me remettre une fessée quand je vais rentrer. Elle m'en met toujours une... Pour étrenner la paire de bas neufs ... qu'elle dit…»

    Claridge s'est levée du tabouret. Elle rajuste ses jarretelles qui se sont détendues pendant la fessée, rabat sa courte jupe sur ses cuisses, et revient vers Stéphanie.
    – «C'est bon, vous avez donné sa commande à Madame Edwige? Vous avez vérifié, c'est la bonne?»
    – «Oui madame, deux martinets à douze lanières et un assortiment de ''Spanking slips'' pour le mari. Elle est à l'essayage avec lui. D'ailleurs, on ne devrait pas tarder à entendre claquer les fesses de Monsieur, elle en a pris cinq et a bien l'intention de les lui tester tous sur le derrière.»
    – «Parfait... J'adore ces séances d'essayage quand on entend claquer les fessées dans tout le magasin. Mais j'y pense, Stéphanie, la dernière fois fois nous n'avions pas fait une petite erreur sur la taille des slips de Monsieur?»
    – «Si madame , mais maintenant je sais... Elle les lui fait porter une taille en dessous.»
    – «Hummm, ça ne m'étonne pas d'elle...Jamais satisfaite... Certainement pour rendre les fessées plus cuisantes!»
    – «Oui! Monsieur à de fortes fesses et elle les veut bien serrées dans ses slips quand elle le fesse à la main avant de le déculotter. Elle dit que les fessées sont encore plus retentissantes, quand le nylon est bien tendu sur les fesses. Ça  les rend plus fermes, plus claquantes et que les sensations sont meilleures.»
    – «Elle a tout à fait raison. Ces slips ont été conçu pour ça et c'est une des raisons de leur succès auprès de nos clientes exigeantes. Par contre, une petite remarque Stéphanie…»
    – «Oui Madame?»
    – «Je sais que la tendance est à l'utilisation de l'anglais partout et même si ces modèles sont produits en Angleterre, de grâce parlons français... Disons "Slips à fessée"  c'est tout de même plus évocateur!»
    – «Vous avez raison madame, je préfère aussi, ça parle mieux tout de suite! On comprend tout de suite la différence avec des slips ordinaires.»

    La plupart de ces Dames, ferventes adeptes de la fessée, faisaient porter à leur maris ces "Spanking slips" ou "Slips à fessée". L'exceptionnelle élasticité du nylon très moulant, un renfort de couture au milieu pénétrant la raie des fesses pour en sculpter et mettre en valeur les hémisphères, rendaient les derrières plus attractifs pendant les séances de corrections. La transparence de la matière permettait de suivre la rougeur du derrière corrigé, et la finesse, d'en sentir sous la main, la montée en chaleur pendant le déroulement des fessées  préparatoires aux déculottées. Madame De Blagnac, qui les faisait venir d'Angleterre, avait l'exclusivité de la distribution.

    Le succès de ces lingeries pour homme avait été immédiat. A chaque arrivage de nouvelles commandes, les épouses les plus sévères étaient invitées à venir en tester l'efficacité sur les fesses de leur mari, au cours de séances privées dans l'arrière boutique.   Autant dire qu'à cette occasion,  les fessées claquaient en série dans les cabines d'essayage, démonstration à l'appui de résistance et de souplesse des élastiques au cours des déculottages et reculottages successifs. 

    – « A propos Stéphanie, poursuit Claridge, il faut que je vous dise, nous allons bientôt recevoir d'autres modèles encore mieux adaptés. Ils sont couverts devant, bien enveloppants, pour un bon maintient du matériel masculin et entièrement ouvert derrière en arrondi sur les fesses pour bien dégager toute la surface. Ça les rend très excitantes. Comme une incitation permanente à la fessée J'attends aussi des pantalons d'intérieur, avec le même genre de découpe sur le postérieur.»
    Stéphanie s'exclame avec enthousiasme:
    – «Ah oui, je vois, ça laisse les fesses exposées en permanence à la menace d'une fessée ou de claques surprise, n'importe où, à n'importe quel moment... Excellent pour  maintenir son puni sous pression.»
    – «Oui, je suis sûre que ça va faire un malheur auprès de nos clientes, adepte d'une discipline domestique régulière» dit Claridge, l'air réjouit. «On va certainement en vendre beaucoup!»

    Maxime toujours au coin, déculotté, a suivit la conversation. Il en a froid dans le dos sans pour autant que cela atténue la cuisson persistante de ses fesses. 

    Brusquement, des éclats de voix accompagnant le claquement sec d'une main sur un fessier solidement culotté de nylon, parvinrent de l'espace où se situaient les cabines d'essayage. Edwige a commencé la séance de testes, cinq slips, cinq fessées. Stephen entame alors l'habituelle cuisante épreuve d'endurance.
    – «Vous entendez Stéphanie, comme les fessées à travers ces slips sont plus claquantes qu'avec n'importe quel autre, grâce à la finesse et la densité du nylon.»
    – «C'est vrai madame, elles claquent même presque aussi bien que les fessées déculottées.»
    – «Pratiquement; ça vient de l'élasticité du nylon, tellement moulant et tendu sur les fesses qu'elles sont pas loin d'être aussi retentissantes que lorsque qu'elles sont déculottées.»
    – «Il faut dire aussi que Madame Edwige fesse dur. Ses fessées sont toujours extrêmement claquantes et les fesses de sont mari aussi.»

     

    ( A suivre )

     

    Fesses rouges et tabliers blancs, saison 2, épisode 27

    « A quoi servent ces rigoles?Leçon de géographie »
    Pin It

    Tags Tags :
  • Commentaires

    1
    PeterPan
    Vendredi 23 Décembre 2022 à 14:07

    Bonjour...

    A la veille de Noël, cette bonne Madame Claridge reste encore ouverte pour ses fidèles amies et si généreuses clientes qui se pressent à sa boutique, anciennement "Au Tartan d'Antan", qu'elle a entièrement ré-agencé et les modèles présentés très... "Olé-Olé" comme dirait Madame Lamalisse remplacent désormais les rouleaux de lourdes étoffes en pure flanelle d'Ecosse,  remisés aux  combles ou soldés à des clientes comme Maman Louise qui a ainsi renouvelé  les jupes plissées et les kilts pour toute sa petite famille. Ce temple du fantasme en dentelle se situe place de l'Horloge, face au front de mer, à Synthol. Mais aussi, la notoriété de son exubérante patronne lui permet de dispenser de cuisantes leçons de maintien aux jeunes gens sur recommandations de leurs bonnes Mamans, bien sûr. Toutes ? Non, Une maman résiste encore et toujours à ces fanfreluches et austres futilités. Maman Louise préfère les longues chemises de nuit en flanelle et charlotte en gros coton d'Inde. Quant à son poussinet, il met un baby-grow à poche arrière confectionné sur mesure par Moiselle Popeline, une de ses amies du Pensionnat. Maman Louise privilégie les traditions du "fait-main". Non mais ! 

    Peter.

    2
    ramina
    Samedi 24 Décembre 2022 à 15:40

    Bonjour, 

    Peter a du talent pour exprimer en quelques phrases la doucereuse  nostalgie du temps qui passe, qui a passé et qui ne repassera plus .... Il réinvente l'histoire de la boutique de Madame De Blagnac, dont il creuse l'origine dans l'ancienne échoppe  d'une marchande de tissus. Cela aurait pu être sa mère, couturière de son état, auprès de laquelle le jeune Peter a passé son enfance dans l'odeur et le touché des tissus, au son du tacatacatac d'une machine à coudre.  Le garçon qui rêvait peut être de devenir couturier de ces dames ....celles qui passaient dans l'atelier de maman qui procédait aux essayages  , les épingles entre les dents ou planté dans le bourrelet de velours fixé à son poignet.  Un univers féminin qui peuple ses souvenirs, d'une 'époque révolue où une désobéissance se réglait naturellement sur les genoux d'une mère, d' une tante, d'une grande soeur, d'une cousine , sévère mais juste . Ah le charme discret de Moiselle Popeline ...  Ramina

      • PeterPan
        Dimanche 25 Décembre 2022 à 19:04

        Bonsoir Ramina, 

        Merci pour ce beau compliment qui, je l'avoue, fait remonter en moi une certaine émotion. Très justement, je me suis inspiré de ma prime jeunesse où j'observais Maman travailler sur sa machine Singer, à retoucher des vêtements pour des voisines ou des membres de notre petite famille. Et tu n'es pas loin de la vérité quant tu dis "devenir le couturier de ces dames" car lorsque j'étais en classe de CM2  (1977), notre institutrice, une dame de l'âge de ma maman, nous avait demandé à chacun de nous le métier que l'on souhaitait exercer, une fois adulte. Et je lui avais répondu : styliste. Bien que je n'ai pu  faire ce métier particulier, je l'exprime à travers les personnages féminins de mes saynètes. Chassez le naturel...

        Peter. 



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :