• Fesses rouges et tabliers blancs, saison 2, épisode 23

     Un texte et des dessins de Ramina, que je remercie


    Chapitre 23 : Les fesses d'Edouard en souffrance

      

    Lorsque Gladys était allé chercher son mari, elle n'avait pas trouvé de place de stationnement à proximité du salon de coiffure. Ils durent marcher quelques minutes avant de revenir à la voiture. Edouard trottinait piteusement à coté d'elle. Il avait du mal à suivre le pas alerte de sa femme qui claquait allègrement du talon aiguille sur le trottoir sans se préoccuper de lui le moins du monde. Ses fesses, gonflées par les récentes fessées, lui cuisaient atrocement dans son slip, devenu trop étroit pour les contenir entièrement. Elles débordaient des élastiques et tendaient le fond de son pantalon. Leur frottement l'une contre l'autre au rythme soutenu de la marche, en attisait la cuisson et rendait sa progression difficile. Il était obligé d'avancer le bassin en avant, tortillant exagérément des hanches pour essayer d'atténuer la douleur. Ce qui le rendait aussi ridicule que pathétique. 

    Sourire aux lèvres, Gladys s'amusait beaucoup à le voir avancer de cette manière et surtout d'être la seule à en connaître la cause. Personne ne pouvait se douter, en effet, que la curieuse démarche de l'homme à côté d'elle était la conséquence d'une récente séance de fessées et qu'il emplissait son pantalon d'une paire de fesses aussi rouges et cuisantes que les braises d'un barbecue. 

    – «Alors mon chéri, tu as passé une bonne journée?» plaisante Gladys en accélérant l'allure. «Je crois que tes fesses ne sont pas prêtes d'oublier leur passage au salon de coiffure!»
    Pas de réponse.
    – «... Ces dames s'en sont tellement bien occupé... Je suis certaine que tu as déjà envie d'y retourner.»

    Edouard, tout essoufflé, est trop concentré sur les efforts à fournir, à la fois pour marcher au  même rythme que sa femme et ménager son postérieur en feu. Autant dire qu'il n'a pas vraiment la tête à goûter la plaisanterie. A la maison ça serait immédiatement la fessée pour insolence.

    Gladys insiste avec désinvolture.
    – «Et bien Edouard... On boude? Quelque chose t'as contrarié? Tu n'es pas content de ta coupe de cheveux?» Elle éclate de rire. Sa poitrine rebondit. «Ou alors... Laisse moi deviner... Tes fesses sont encore en train de cuire !» 

    Elle régla le prix du stationnement à l'horodateur, monta dans la voiture et pris d'autorité le volant. Elle ne supportait pas se faire conduire, surtout par un homme, et à fortiori le sien. Il s'assit avec précaution côté passager sans pouvoir réprimer une grimace au moment de poser délicatement son derrière, hyper-sensible, sur le siège.

    Gladys ironisa aussitôt en mettant le contact.
    – «Et bien Edouard, tu m'as l'air bien emprunté, tu ne peux pas t'asseoir correctement!»

    Il regarda sa femme d'un air résigné.
    – «Mais chérie, j'ai les fesses en feu! Tu le sais très bien!»

    Elle fronça aussitôt les sourcils. Il lui sembla percevoir dans le ton de la réponse comme un infime semblant de protestation. Selon le tarif en vigueur, c'était normalement la fessée sur le champ. A défaut de pouvoir la lui administrer dans la voiture, elle estima que ce serait plus confortable au salon une fois rentrés. Mais en attendant... pas question de laisser passer ça.
    – «Baisse ton pantalon, et assieds toi direct sur le cuir. Il a chauffé toute la journée au soleil. Tu vas comprendre ce que c'est d'avoir le feu aux fesses!»
    – «Oh Gladys, s'il te plaît!..»
    – «Ça suffit, je ne veux pas t'entendre! On va régler ça tout à l'heure à la maison!»

    La durée du trajet avec les embouteillages parut une éternité au malheureux qui regretta amèrement que sa tendre épouse n'ait pas opté pour les sièges en velours. Plus adaptés à l'état de son  arrière train. 

    Il compris vite pourquoi elle s'était garée à deux cents mètres de la maison quand, lui ayant interdit de se reculotter, elle lui ordonna de faire le trajet en tenant son pantalon baissé. Deux femmes se retournèrent en s'exclamant joyeusement sur son passage à la vue de ses grosses fesses rouges débordant dans son slip. Le quartier était habité par une certain nombre de maîtresses femmes, ferventes adeptes de la fessée comme méthode  de discipline conjugale. Elles trouvaient donc cela tout à fait naturel et plutôt réjouissant, de croiser dans la rue, un homme marchant devant sa femme, le pantalon baissé, le derrière à l'air, manifestement rougi d'une récente fessée. 

    De la fenêtre du rez-de-chaussée de sa maison, sur le trottoir d'en face, Edwige, eu la même réaction en voyant arriver le couple. Le pouce en l'air, en signe d'approbation, elle salua joyeusement Gladys en agitant l'autre main en direction du postérieur rouge d'Edouard.  Celui-ci, couvert de honte, faisait des efforts désespérés pour traverser le bout de jardin et atteindre la porte d'entrée le plus rapidement possible. Gravir un escalier de cinq marches, le pantalon sur les jambes, est à peu près aussi aisé que déculotter une paire de fesses avec des gants de boxe.

    Il sursaute, horrifié, lorsque l'exubérante voisine, ouvre sa fenêtre et se penche dehors, la poitrine triomphante débordant des balconnets.
    – «Bravo Gladys! S'exclame-t-elle d'une voix forte. Tu as dû lui en mettre encore une bonne pour qu'il ait les fesses aussi rouges! On reconnaît là ton coup de main!»
    – «Et bien non … perdu! Pour cette fois ce n'est pas moi!» répond Gladys, debout sur le trottoir devant sa maison, jouant avec sa clé de voiture dans sa main.

    Les deux femmes partent dans un grand éclat de rire.
    – «Pourtant, j'aurais cru!... C'est qui alors? Je suis curieuse hein!»
    – «Pas du tout, c'est même bon à savoir. C'est Béatrice, du salon de coiffure.»
    – «Ah bon! Je ne savais pas qu'elle fessait... et aussi bien! Il a encore fait le malin pour s'en prendre une aussi sévère.»

    Edouard sentait que la conversation risquait de durer un moment et qu'il allait rester dehors, les fesses à l'air, au vu et au su de tout le monde. Il n'osait pas remonter son pantalon sans autorisation. Gladys ne se serait pas gênée pour le déculotter complètement et lui flanquer une nouvelle fessée en direct, sur le trottoir, devant tout le monde. Ça n'aurait d'ailleurs pas été la première fois. Elle poursuit à voix bien haute, pour qu'elle porte jusqu'à Edwige accoudée sur la barre d'appui de sa fenêtre.
    – «Monsieur s'est permis de mettre la main aux fesses de Catherine, son employée... Alors tu penses, elles ne l'ont pas raté... Et elles ont bien fait. Trois fessées elles lui ont mises! Et voilà le résultat... Beau travail non? Comme je leur ai dit, je n'aurais pas fait mieux!»

    Edwige toujours aussi démonstrative, rit bruyamment.
    – «Excellent, ça leur fait du bien! Il faudra que je leur envoie Stéphen. Il est nécessaire de temps en temps, de faire fesser ces messieurs par d'autres mains que les nôtres pour éviter qu'ils s'habituent.»
    Gladys acquiesça en amorçant un demi tour vers sa maison.
    – «Oh que oui! En attendant je vais rentrer, j'ai encore quelques comptes à régler avec mon chéri. Il est temps que je reprenne la main!»
     – «Moi aussi, il faut que j'y retourne, le mien attend au coin sa deuxième fessée. Le grossier personnage n'a pas arrêté de jurer toute la journée. Alors... Il faut sévir!»

    Gladys entrait la clé dans la serrure de sa porte, lorsque le claquement sec d'une fessée, accompagnée d'éclats de voix et de supplications, commencèrent à résonner jusque dans la rue, à travers la fenêtre restée ouverte, de la voisine. Edwige, avait repris son activité éducative et tenait à ce que cela s'entende. Portée par une nature très démonstrative, elle aimait faire savoir quand elle corrigeait son mari. A juger de la qualité de brillance des claques ce ne pouvait être qu'une fessée déculottée, administrée avec sa fermeté habituelle. Edwige fessait toujours très fort.

     – «Ne crois pas une seconde que tu vas t'en tirer comme ça mon ami!» dit Gladys en se débarrassant de son sac et de son manteau dans le vestibule.

    Elle laissait libre cours à une colère jusque là plus ou moins contenue.
    – «Mais... mais chérie  qu'est ce que... Tente timidement Edouard... J'ai déjà eu...»
    – «Enlève ta veste et prépare tes fesses!»
    – «J'ai... J'ai déjà eu trois...trois fessées.»
    – «Et alors, qu'est ce que tu veux que ça me fasse! Qu'est ce que c'est trois malheureuses fessées? Un derrière un peu rouge tout au plus!!»

    Elle le saisit par l'oreille et, le conduit jusqu'au salon. Il avance, pantalon aux chevilles, plié en deux pour essayer d'atténuer la douleur de la torsion. Le tabouret à fessée est là, à sa place, prêt à les accueillir pour une nouvelle séance. Elle s'y assied sans lâcher le malheureux qu'elle force à s'allonger sur ses cuisses dans le même mouvement. Par la force de l'habitude il plaque ses mains en appui sur le sol. Et le sermon commence pendant qu'elle le déculotte.
    – «Tu ne croyais tout de même pas que j’allais laisser passer ça! Tripoter les fesses d’une employée de Béatrice… Tu n’as pas honte? Sans compter que je passe pour qui aux yeux de mes amies quand mon mari se comporte de cette manière? Hein? Je vais te montrer ce qu’il en coûte de me manquer de respect!»
    – «Mais, Gladys... J'ai déjà été puni...»
    – «Je me fiche royalement des fessées que tu as reçues, maintenant c'est à moi que tu as à faire, et c'est moi qui les donne.»
    – «Je t'en prie... S'il te plaît... J'ai encore les fesses en feu!»

    Il supplie comme un gamin devant une épouse inflexible qui prend un malin plaisir à lui mettre la pression avant de lui flanquer sa raclée.
    – «Tant mieux! Celle là n'en sera que plus cuisante. Et je te garantis que tu vas la sentir passer!»

    Joignant le geste à la parole elle déclenche alors une formidable fessée qui lui arrache aussitôt des hurlements de douleur. Ses fesses ne sont pas remises de la triple correction du salon de coiffure qui les a rendues extrêmement sensibles, mais aussi parfaitement souples. Elles claquent si bien et si fort que le bruit se répand dans toute la maison, attirant aussitôt la curiosité de Patricia qui ne les avait pas entendu rentrer. Le claquement  d'une fessée l'excite autant que celui de l'élastique d'un slip sur une cuisse au déculottage. Elle apparaît souriante dans l'encadrement de la porte.
    – «Ah enfin, ça fait plaisir! Ça fait longtemps qu'on avait pas entendu claquer ses fesses à celui-là!»
    – «Depuis ce matin seulement, et tu aurais été chez Béatrice cet après midi tu les aurais entendu trois fois!» répond Gladys en lui nourrissant le derrière de puissantes claquées, administrées alternativement sur chaque fesse.

    Elles rebondissent en rythme. D'un joli rouge encore présent des récentes fessées au salon, elles passent  rapidement à un écarlate du meilleur effet. Gladys claque si dur qu'Edouard est obligé de s'accrocher aux pieds de la chaise pour tenir la position sous les rafales. Il s'égosille bruyamment en arrosant le carrelage de ses larmes. C'est sa cinquième fessée de la journée, de trois mains différentes, et celle de Gladys n'est certainement pas la moins cuisante.

     

    Fesses rouges et tabliers blancs, saison 2, épisode 23

    « Pour la pisse ou pour autre choseUne nounou selon mon coeur (et selon mon zizi, aussi) »
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  • Commentaires

    1
    Peter Pan
    Vendredi 25 Novembre 2022 à 09:33

    Bonjour Ramina, 

    C'est le repos du guerrier façon Gladys ! "L' (arrière)-train  sifflera trois fois ! Tuuut ! Tuut ! Tuuuuuut ! "Si toi aussi tu m'abandonnes...."(Fred Zinnemann /1952) . Un classique  ! M'enfin , Peter, c'est pas le festival de Cannes !!! Reprenons. Coupez. Le repos du guerrier, disais-je donc...Avec Dame Gladys, "main au tutu ? Panpan cucul ! ".A croire qu'Ed-la-Main-Chaude fait tout pour s'en ramasser une carabinée par sa belle libellule de îles ! Et la douce Patounette  brûle certainement de rougir la lune de Beau-Papa Ed' qui flambe du pétard !  Dare-dare ! En attendant de descendre en flammes le popotin de son grand Robi-niais de frère adoré. En attendant de rougir celui du p'tit Peter, le p'tit nouveau arrivé avec sa bonne maman Louise, au printemps dernier, à deux pas de chez eux. Et aux dires de sa graaaande soeur Natacha, c'est un petit garnement  "avec son air de ne pas y toucher " !!!  Et grande soeur a la main leste !  Non mais !  Peter.



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