• Deux bouchères et demie

    Un récit cochon de votre servante Marie-Souillon

     

    Introduction

    Depuis longtemps, j'avais envie d'assister à une séance de domination particulière telle qu'on la pratique en Allemagne, le jeu de la bouchère et du cochon. Aussi, quand Metzgerin Karla, que je connaissais depuis quelques temps, me proposa de filmer, pour le compte de ses clients, à une de ses séances, j'acceptais avec plaisir. Avec d'autant plus de plaisir que je ne parlais pas allemand, et que Karla parle un excellent français. Elle m'avait promis non seulement les explications, mais encore que la séance se déroulerait en français, les "cochons" étant des Belges wallons. Je devais juste faire un film qui, ensuite, serait remis aux Belges.

    C'est avec beaucoup d'excitation que je me présentais, avec mon matériel, au studio de domination très spécialisé où elle travaillait. Je la demandais, en anglais, à l'accueil, et une hôtesse me guida jusqu'à elle, dans la petite pièce où elle s'habillait. Enfin, quand j'y rentrais, elle s'y déshabillait, elle enlevait ses sous-vêtements, ce qui ne la gêna pas du tout pour me claquer une paire de bises amicales avant d'enfiler sa blouse sur sa peau nue. C'était une splendide femme, la cinquantaine mûre, grande, à la fois ronde et musclée, les cheveux blonds taillés courts, impressionnante nue, et certes encore plus habillée.

    - "Je suis la dernière, je t'attendais", me dit-elle. "Déshabille-toi, nous n'avons pas de blouse d'homme, prend une des miennes, elle t'ira, le reste aussi. Comme ça, tu pourrais filmer sans te faire trop remarquer dans le décor."

    Je fis donc comme elle, j'enfilais une blouse bleue, longue, en coton robuste, boutonnée devant, avec des manches longues, alors que celle de Karla avait des manches courtes. Elle me tendit une paire de bottes basses en caoutchouc blanc, les siennes étaient bleues, et, ayant achevé de nouer son fichu blanc sur ses cheveux, elle noua le mien, ce qui lui était facile, elle me dépassait d'une dizaine de centimètres.

    - "Les tabliers sont à côté", dit-elle en ouvrant la porte qui donnait sur la "salle de travail", et en m'y précédant joyeusement. J'y entrai, avec ma caméra, son trépied en aluminium, le tout étant assez discret pour ne pas déparer la séance.

     

    La salle de travail 

    C'était une grande pièce, très grande même, carrelée au sol et sur les murs jusqu'à un mètre cinquante. Elle était bien éclairée, les lumières disposées de manière à ne jamais éblouir, douces presque, et elles étaient sans doute habilement colorées pour donner à la pièce une tonalité dans les rouges. Dans un coin, une caméra de vidéo-surveillance, par sécurité. La pièce sentait, comment dire, à la fois le propre, comme ayant été bien nettoyée, mais il y avait une arrière-odeur de, il faut bien le dire, de porcherie. La bouchère, puisqu'il faut l'appeler ainsi, décrocha un tablier orange pour elle, et me tendit un tablier blanc. Ils étaient dans le même caoutchouc lourd, descendant aux pieds, couvrant presque les bottes, avec un large bavette, et le bas qui revenait bien sur les fesses derrière. Le mien avait un lien autour du cou, celui de Karla, plus élaboré, des bretelles croisées. Elle renoua sa ceinture devant, m'aida à faire de même avec la mienne, et nous montra notre image dans un grand miroir fixé sur la porte par laquelle nous étions rentrés. Elle était impressionnante, et moi aussi, d'ailleurs.

    Karla m'abandonna un instant et sortit par l'autre porte, qui donnait sur un couloir carrelé, en me faisant signe de m'asseoir sur une sorte de billot de boucher qui était contre un mur. Je posai mon matériel à côté.

    Je regardais autour de moi. Au sol, une légère déclivité, allant de la moitié de la pièce vers un angle, aboutissait à deux évacuations en acier chromé, qui avaient leurs boutons de commande sur le mur. Du même mur à sortaient deux tuyaux, comme des tuyaux d'arrosage, avec un mitigeur au mur et, au bout du tuyau, un embout de jet en plastique. Contre les murs, des billots de bois comme celui sur lequel j'étais aussi, une grande table de bois avec un grand banc à côté. Je remarquais, aussi, un banc de fessée recouvert de caoutchouc rouge, un pilori de bois, un meuble de rangement. Au plafond, sur un rail, deux dispositifs de chaines avec palans, pour soulever des poids. Dans un coin, un plan incliné, un vaste cuve de bois grande comme un cercueil. Aux murs, des patères avec des tabliers de caoutchouc blancs, rouges, oranges, des martinets, des straps, des tawses, des bâtons, un tape-tapis, des cordes. Et, aussi, pendus ou posés sur un billot, des saucissons, des saucisses, diverses charcutailles et autres choses à manger. La pièce tenait le milieu entre le donjon classique et l'arrière-boutique d'une boucherie. Ah, il y avait, aussi, des brocs à lavement, avec le tuyau de caoutchouc rouge, et, pendus à côté, divers modèles de canules.

    Au bout de trois ou quatre minutes, la porte du couloir s'ouvrit, et Karla revint, tenant en laisse le premier cochon, et referma la porte derrière elle.

    Ce n'était pas un cochon, mais une truie, une grosse femme, à la limite de l'obésité, marchant à quatre pattes sur ses genoux. Ses mains étaient emprisonnées dans des sortes de moufles de plastique, destinés à l'empêcher de saisir quoi que ce soit. Elle ne portait pas de masque de cochon, non, seulement un bonnet de bain couleur chair, tenu par une bride sous son menton, le bonnet était orné de deux oreilles de cochon en plastique. Elle devait avoir une soixantaine d'années, les joues bien rondes, des yeux bleus pâles, pas le moindre maquillage ni bijou, bien sûr.

    Autour du cou, elle avait un collier de caoutchouc, couleur chair aussi, avec un anneau de métal, et dans cet anneau était passée la corde par laquelle Metzgerin Karla la faisait avancer. Ses nichons étaient énormes, mous, ils trainaient presque sur le sol, et son ventre, mou et tombant, était à peine moins pendant que ses nichons. On y voyait de nombreuses vergetures.

    Elle lui disait "Avance, sale truie", et, en allemand, "Mach weiter, große Sau", en la frappant doucement avec un petit bâton, sur les fesses et sur les côtés. De temps en temps, elle lui donnait un coup de pied avec sa botte blanche. Assez curieusement, la truie ne grognait pas, elle marchait lourdement à quatre pattes et passa deux fois devant moi, pour que je la voie bien, avant que Karla ne l'attache à un anneau au mur.

    On entendit du bruit derrière la porte du couloir, et je m'attendais à voir arriver Metzgerin Gerda avec l'autre cochon. Karla alla ouvrir la porte, et le spectacle était encore plus curieux que ce que je m'attendais à voir.

    Le deuxième cochon, le verrat, dirons-nous, rentra, les genoux pliés, les moufles aux mains, le bonnet avec les oreilles, le collier autour du cou avec la corde passé dans l'anneau. Mais il était chevauché par une cavalière, enfin, une cochonnière, que je pris d'abord pour une petite fille, mais qui était une naine.

    Comme la plupart des naines, elle avait la tête de taille ordinaire, plutôt jolie, le torse de taille ordinaire ou un peu plus petit, avec une belle poitrine, mais des bras et des jambes courts et trapus. Elle était vêtue comme Kristin, blouse bleue, fichu sur les cheveux, tablier de caoutchouc jaune, à bavette, et bottes basses de caoutchouc. Un bâton à la main, elle chevauchait son cochon, la blouse retroussée sur ses cuisses, le tablier étalé devant, le tapant, par derrière elle, sur les fesses, tenant la corde du collier, le guidant à coup de talons. Elle riait, on se serait presque crus dans un rodéo.

    Le cochon était un homme, d'une quarantaine d'année, de corpulence moyenne, ayant quand même du mal à supporter, sur son dos, la naine qui, pourtant lui fit faire plusieurs tours de pièce avant de le faire arrêter devant moi. Il était entièrement rasé, et portait de beaux attributs, rasés et flasques. La naine monta debout sur son dos, sauta sur mes genoux, me passa les bras autour du cou et m'embrassa, fourrant sa langue dans ma bouche sans ménagement.
    - "Mein name ist Metzgerin Tina, mais je parle français aussi", dit-elle quand nos bouches se désunirent, après m'avoir longuement mis sa bave dans la bouche, et être redescendue de mes genoux.

    Karla riait de ma surprise, et m'expliqua que, pour les cochons, comme pour d'autres soumis, d'ailleurs, être dominé par une naine était particulièrement humiliant et que, pour cette raison, Tina était très demandée. 

    Pendant que Karla attachait le verrat à un autre anneau, Tina allait ouvrir la porte du couloir, et je vis rentrer Gerda, habillée comme Karla, mais avec un tablier blanc et une blouse à manches longues. Elle était de l'âge de Karla, de même corpulence, mais ses traits étaient moins agréables, d'une grande banalité, et elle avait l'air moins gracieuse, plus dure, plus revêche. Elle sourit quand même en me voyant, d'un air amical. Elle portait, dans chaque main, un seau de plastique blanc et elle s'avança assez vers moi, avant de les poser, pour que j'en sentis l'odeur et que j'en vis la couleur. Il y avait, dans chaque seau, plusieurs litres de pisse. Gerda posa les seaux sur un billot et vint, elle aussi, m'embrasser sur la bouche, mais plus amicalement, sans l'espièglerie vicieuse de Tina.

    La séance allait pouvoir commencer.

     

    Attendrissement de la viande

    Tina détacha la truie, pendant que Gerda et Karla prenaient chacune un martinet. Tina fit marcher la truie, à quatre pattes, bien sûr, pendant que Gerda et Karla lui donnaient le martinet sur les fesses et les cuisses. Elles lui criaient d'avancer, en l'insultant en français et en allemand. Je voyais la peau du cul se rosir sous les coups, et les légères marques de lanières, pendant que le gros cul allait et venait, tournant en rond dans la grande pièce. Les nichons tremblotaient, le ventre aussi, et la truie, qui n'avait bien sûr pas le droit de parler, se contentait de couiner, plus ou moins en cadence sous les coups. Ce n'était certes pas une fessée bien douloureuse, ce qui était pénible, c'était de devoir avancer sous les cinglades des deux charcutières, menée en laisse par la naine vicieuse. Karla commentait le circuit en français, un des deux cochons ne parlait que cette langue, et c'était bien agréable pour moi aussi:
    - "Avance, grosse truie, allez trotte, rampe s'il le faut, avance! Tu aimes recevoir le martinet sur ton gros cul de truie obèse, tu aimes quand les lanières le font trembler comme de la gelée. Allez, avance, salope, tu es si grosse que deux martinets ne suffisent pas à te fouetter! Et arrête de couiner, ce n'est rien par rapport à ce que tu recevras ensuite!"

    C'était un plaisir de voir ces deux robustes femmes, le tablier de caoutchouc sur la blouse, marcher en riant et donner le martinet à leurs victimes. Le lourd drapé des tabliers, le bruit qu'il faisaient, lourd aussi, quand ils frottaient sur la blouse, les bras robustes qui maniaient le martinet, les visages rubiconds sous les fichus blancs, tout ceci était terriblement excitant.

    Après la truie, ce fut le tour du verrat, qui dut faire le même circuit, et qui couinait lui aussi pendant que les lanières des martinets lui laissaient de délicieuses marques rouges. Alors que le cul de la truie, cellulitique et flasque, n'était pas beau à voir, même sous les coups, celui du verrat, plus rond et plus musclé, émoustillait beaucoup les fesseuses et leur complice. Je dois dire, pour ma part, que, toute préférence sexuelle mise de côté, je préférai de loin la graisse et la cellulite aux fessiers rebondis. Mais je n'étais là qu'en simple spectateur. Je bandais en entendant les insultes de Karla:
    - "Sale porc, tu ne bandes même pas! Il faut te faire quoi, pour durcir ta saucisse? Tu es vicieux, pourtant, tu aimes les coups! C'est Tina qui t'empêche de bander? C'est d'être mené en laisse par une naine? On va frapper encore plus fort, pour voir si ça vient, salaud!"

    Les deux cochons bien émoustillés par la fessée avaient les joues rouges, mais pas la moindre trace de pleurs, sans doute étaient-ils habitués à ce genre de traitement. Les tours du verrat terminés, Karla s'assit sur un billot de boucher, comme moi, et Tina s'agenouilla pour lui ôter ses bottes de caoutchouc, pendant que Gerda conduisait les deux cochons devant elle. Ils durent lui lécher les pieds, consciencieusement, sucer les doigts, passer la langue entre eux, lécher la plante, ce qui n'était pas trop pénible, je pense, Karla n'avait pas porté ces bottes longtemps. Puis Tina lui remit ses bottes, Gerda remplaça Karla, déchaussée aussitôt par Tina, et la truie et le verrat durent faire le même exercice de "petit salé" sur les pieds de Gerda. Ce fut enfin au tour de Tina de s'asseoir, mais plus bas, de se déchausser elle-même, et de donner ses petites petons de naine aux cochons. Ils étaient assez petits pour que chaque cochon prenne le peton presque entièrement dans sa bouche.
    Karla avait, bien entendu, commenté tout ça:
    - "C'est marrant, un cochon qui fait des exercices de petit salé! Ils sont salés, nos pieds? Pas tant que ça, on n'a pas encore transpiré dedans nos bottes! Lèche-moi, salope, lèche-moi, sous-merde! Allez, léchez Gerda maintenant, elle est plus odorante que moi. Oui, prenez les pieds de Tina dans vos gueules de porcs, elle va vous les enfoncer jusqu'au fond de la gorge, et si vous dégueulez, vous mangerez tout!"

    Tina s'était couchée par terre, sur le dos, troussant sa blouse pour que les deux cochons voient sa chatte rasée, elle avait enlevé ses bottes et fourrait son pied gauche dans la gueule du verrait et son pied droit dans la gueule de la truie en disant "Lutsche an meinen Füßen, Schweine! Suce-moi les pieds, salope, suce les pieds de la naine!"

    Ils le firent, et on voyait bien que les pieds entiers dans leurs gueule provoquaient chez eux des rots et des envies de régurgiter. Mais ce n'était pas le but immédiat, et Tina les libéra, pour passer à d'autres jeux.

     

    Accouplement par le cul

    Karla et Gerda prirent chacune une victime et les firent mettre dos à dos, enfin, cul à cul, à quelques dizaines de centimètres l'une de l'autre, poussant leur tablier sur les groins de cochons. Pendant ce temps, la naine prenait un pot de graisse et, de sa petite main habile, en tartinait joyeusement les trous du cul des cochons, tout autour et un peu dedans. Je ne sais si cela leur faisait de l'effet, mais une odeur de pet s'insinua dans la pièce, par dessus l'odeur de pisse qui émanait des deux seaux qu'avait mené Gerda. Cette odeur, je dois le dire, m'excitait terriblement, mais elle ne faisait plus aucun effet sur les bouchères, qui en avaient l'habitude.

    Tina reposa le pot de graisse et prit un long saucisson pas très gros, mais qui faisait bien une trentaine de centimètres. Elle le présenta à la hauteur des deux rosettes du verrat et de la truie. Et là, tout doucement, Gerda et Karla, poussant doucement avec leurs tabliers, firent, centimètre par centimètre, reculer les cochons. C'est dans le trou du cul du verrat que le saucisson rentra en premier, guidé par Tina, qui, ensuite, le présenta au trou du cul de la truie qui reculait. La graisse faisait parfaitement son effet, et le saucisson, centimètre par centimètre, rentrait dans les culs des cochons qui reculait, tenu, exactement en son milieu, par la petite Tina. "Schluck die wurst, iss es am Arsch! Mangez le saucisson par le cul, sales bêtes, c'est drôle pour des cochons, non?"

    Après quelques minutes, les deux cochons furent cul à cul, le gros cul flasque de la truie, le cul plus musclé du verrat, et le saucisson, qui avait disparu dans leurs rosettes, les unissait par le fondement, si l'on peut dire. Tina monta alors sur les cochons, un pied botté sur le cul de chaque bête.

    Les bouchères les firent alors, très doucement, tourner, petit à petit, toujours unis par le cul, et le fait, centimètre par centimètre, de faire riper leurs genoux devait bien agiter le saucisson dans leurs entrailles. Il était, fort heureusement, assez souple pour ne pas les blesser. Il firent ainsi un tour complet, sous les rires des trois femmes, y compris la petite Tina qui gardait son équilibre, les poings sur les hanches. Je m'étais levé pour filmer la scène, ce tout complet me permettant de montrer la salle et ses accessoires avec des personnages en action.

    Une fois le tour achevé, Karla dit aux cochons:
    - "Maintenant, quand je taperai dans mes mains, vous allez avancer, en serrant bien le cul pour garder le saucisson. Le perdant, celui qui aura laissé le saucisson à l'autre, ira sur le banc de fessée."

    Elle claqua ses mains, et ce fut amusant, mais trop court, de voir les deux cochons serrer du mieux qu'ils pouvaient leurs fesses et s'avancer en gardant le trou du cul le plus fermé possible. Assez logiquement, c'est le verrat qui gagna, et garda le saucisson dans son cul, la sphincter de la truie, au milieu de ses fesses molles, n'étant pas de taille à lutter avec le cul musclé du mâle.

     

    Deuxième assouplissement de la viande

    Gerda conduisit la truie au banc de fessée et la fit monter dessus, lui faisant lever les pattes de devant et le mettre, coudes pliées, comme une chienne faisant le beau. Les mollets étaient sur les supports, à une dizaine de centimètres du sol, support de bois, rembourrés et recouverts de caoutchouc rouge. La truie coucha son ventre mou sur le banc proprement dit, dont Gerda régla, avec des manivelles, la hauteur aux fesses et l'inclinaison. Ses grosses mamelles étaient écrasées sur le banc, sa tête retombait à l'extrémité de celui-ci, et ses pattes avant sur les supports de bois robuste, caoutchoutés aussi. La peau de la truie était, partout, au contact du caoutchouc. Puis elle serra les sangles de caoutchouc sur les mollets, les cuisses, les reins, le haut du dos, les bras et les poignets. La truie était étroitement collée au banc, sa peau moite sur le caoutchouc, rose sur rouge.

    Pendant ce temps, le verrat, qui avait toujours le saucisson dans le cul, était attaché, par sa laisse de corde, à l'avant du chevalet, la naine jouant à pistonner son cul avec le saucisson qu'il avait gagné de haute lutte.

    Gerda et Karla prirent chacun un lourd strap de caoutchouc, blanc pour l'une, rouge pour l'autre. A la couleur près, ils étaient identiques, longs entre 50 et 60 centimètres, 7 ou 8 de large, percés d'une douzaine de trous, se terminant par une poignée qui permettait de les avoir bien en main, avec une dragonne pour ne pas le laisser tomber pendant l'effort. Gerda retroussa la manche de sa blouse, Karla n'en avait pas besoin, puisque la sienne avait des manches courtes. Elle passèrent la dragonne au poignet et vinrent se planter devant les cochons.

    De toute évidence, le verrat était surpris. Soit la fessée de la truie allait être particulièrement sévère, soit il allait être fessée aussi. S'il n'avait pas été un cochon, ne pouvant s'exprimer que par des grognements, il aurait posé la question, on voyait bien qu'elle était au bord de ses lèvres, pardon, de son groin.
    Karla, qui comprenait tout, éclaircit la situation:
    - "J'ai dit que le perdant allait sur le banc de fessée, je n'ai pas dit que le perdant était le seul à recevoir la fessée. La truie la recevra attaché, et le verrat pourra faire danser ses jambons sous le strap!"

    Karla commença à battre le verrat, pendant que Gerda abattait son strap sur le cul de la truie. Ces instruments étaient redoutables, larges, longs, les trous venant ajouter un petit bruit particulier à leur claquement, et une douleur spéciale. Le bruit était lourd, le strap enveloppait les deux fesses en même temps, chaque fesseuse prenait son temps, un coup en haut des fesses, un coup au milieu, un coup plus bas, et on recommence, avec de temps en temps un coup sur les fesses. Les bourrelles, qui connaissaient leur métier, prenaient bien soin d'éviter les reins, zone fragile, et se concentraient sur les parties que, dans sa grande bonté, le Créateur avait prévu pour les punitions douloureuses et sans danger pour la santé, bienfaisantes mêmes. Les insultes des fesseuses accompagnaient les coups, en allemand et en français.

    Au rythme de 4 ou 5 coups par minutes, les derrières devenaient écarlates, et les cochons criaient, plus gravement pour le verrat, dans les aiguës pour la truie. Cette dernière, plaquée par les sangles ne pouvait pas bouger, et ses fesses molles comme de la gelée tremblaient sous les coups sans qu'elle puisse bouger le popotin. Son verrat, lui, qui était seulement à quatre pattes, dansait du cul et essayait d'échapper au coups. Mais la chose était prévue, et la petite Tina vint se plaquer devant lui, l'attraper, des deux côtés du bonnet de bain, par ses oreilles, les vraies, coller son groin dans son tablier de caoutchouc et le maintenir tranquille.

    Puis Karla prit la truie et Gerda le verrat, et elles continuèrent à battre la viande et la couenne pour attendrir les bêtes dont elles avaient la responsabilité.

     

    Les cochons pendus

    Après le martinet et le strap, les culs, enfin les jambons des cochons étaient bien rouges, et les bras des bourrelles étaient fatigués. Il fallait bien, pourtant, continuer à supplicier les bêtes. Pour l'instant, elles n'avaient été que fessées, après tout.

    Les charcutières détachèrent la truie, elle était en sueur, son ventre et ses nichons rougis aussi d'avoir été pressés sur le banc. Karla prit au mur deux barres d'écartement en métal, qui se terminaient à chaque bout par un bracelet en caoutchouc. Elle passa les bracelets d'une barre aux chevilles de la truie, et ceux de l'autre barre à ses poignets. Gerda fit de même avec le verrat. Il ne leur resta plus qu'à accrocher une chaine à la barre qui retenait les poignets, et frapper cette chaine sur un palan du plafond, qui avait été descendu par Tina.

    Elle tirèrent, en cadence, sur le chaine du palan. Celui-ci, à plusieurs poulies, permettait de hisser de lourds poids sans efforts, mais c'était plus simple à deux. Elle montèrent d'abord la truie, qui eut les pattes avant relevées, puis qui se trouva à genoux, puis, plus haut, bras tendus en l'air, la pointe des pieds touchant le sol. Tina accompagnait le mouvement. Ce fut, ensuite, plus facile pour le verrat, qui était moins lourd. Les deux bêtes se retrouvèrent dans la même position, quasiment pendus par les pattes avant, les pattes arrière reposant à peine sur le sol.

    Le verrat exhibait maintenant sa saucisse molle et pendante, le strap l'avait fait débander, et ses couilles rasées. On voyait qu'il avait un peu de ventre, quand même. La truie était, une fois mise à la verticale, ridicule et repoussante. On voyait bien ses cuisses molles, son ventre flasque qui retombait sur sa moule rasée, presque à la cacher, ses vergetures, ses nichons comme deux sacs de farine qui tombaient sur le ventre, ses aisselles poilues, son double menton, son nez épaté. Mais, sans doute à cause des oreilles de cochon sur les bonnets de bain, et des moufles, qui, on le voyait bien maintenant, étaient blancs et rose et en forme de patte de cochon, ils ressemblaient plus à des bêtes qu'à des être humains.

    Karla et Gerda, après avoir hissé les deux cochons, s'approchèrent d'eux. Karla donna une magistrale paire de claques sur le groin de verrat, puis sur celui de la truie, Gerda fit de même et, du plat de la main, elle claquèrent les tétasses de la cochonne. Chacune prit un nichon, le souleva, le laissa tomber, elle s'amusèrent à les faire aller et venir, essayant même de les mettre sur les épaules de la truie. Tina, trop petite pour travailler les cochons à ce niveau, claquait les bourses et la saucisse du verrat, d'une main, et fourrageait, de l'autre, la moule de la truie. Les trois femmes tripotèrent, claquèrent, pincèrent les deux cochons pendus qui couinaient de douleur.

    Puis chacune prit un curieux instrument, sorte de canne autour de laquelle était entouré un fil, avec un renflement à la base. Au bout, de tiges de métal arrondis. Elle posaient les électrodes sur un endroit sensible du corps et, appuyant sur le bouton, déclenchaient un choc électrique qui faisait tressaillir la bête. Sur les fesses, les mollets, le ventre, les seins, les bras, les cannes ne laissaient aucune marque, mais déclenchaient, à chaque fois, un petit soubresaut.

    Tina, qui était juste à la bonne hauteur, appliqua la canne électrique à un endroit précis du ventre du verrat, dont la bite molle lâcha presque instantanément un filet de pisse. Elle rit, et fit pareil à la truie qui, elle aussi, pissa sans se retenir. La pisse coulait sur le sol, mais les bêtes étaient pendues au-dessus de la zone d'évacuation, et Karla avait ouvert une des deux bondes pour la faire sortir.

    Excitée par la pisse, Tina pris un des tabourets de bois qui étaient dans la pièce, le mit entre les deux cochons et monta dessus, pour être à la hauteur de leurs groins, et même plus haut. Elle ouvrit le bouche de la truie avec ses mains, fouilla dedans pour examiner ses dents et, en riant, lui cracha dans la gueule. Elle fit pareil avec le verrat. Elle leur pinça les joues, leur tordit le nez, leur mit les doigts dans les narines, puis, étant à la bonne hauteur, travailla les tétons des deux bêtes. Gerda alla prendre un des deux seaux de pisse qu'elle avait apportés, et le souleva à la hauteur de Tina, pendant que Karla lui portait une louche. La naine puisa la pisse dans le seau pour, doucement la faire couler sur les groins des bêtes. La pisse dégoulinait ensuite sur tout leur corps, sans que l'odeur ne gène les bouchères. Gerda tenait toujours le seau, et Karla, utilisant sa canne électrique, titillait les bêtes là où la peau était mouillée de pisse. 

    Tina poussait même le vice à ouvrir d'une main la gueule d'une truie et à vider une petite partie de la pisse dedans, pas trop, pour éviter que la bête ne s'étouffe ou ne tousse, on voyait bien qu'elle maîtrisait le processus. Une fois les bêtes bien compissées, les bouchères prirent des ustensiles de cuisine en bois, cuillère, palette, attendrisseur à picot, et s'en servirent partout sur le corps des cochons pour les attendrir encore, les marquant légèrement, sur les seins, le ventre, les cuisses.

    Enfin, Gerda et Karla, avec les palans, firent redescendre les bêtes, les détachèrent des barres d'écartement, et, encore luisantes de pisse, Tina alla les attacher dans un coin de la pièce où se trouvait une banquette de mousse recouverte de caoutchouc rouge, près d'un radiateur. Les cochons s'y couchèrent pour se reposer bien au chaud, l'un contre l'autre, profitant de la pause pour s'embrasser à pleine bouche, enfin, à pleins groins.

     

    Le repas des cochons

    Karla avait ouvert un petit placard blanc, qui cachait une trousse de secours, un défibrillateur et un interphone. Elle se servit de ce dernier pour commander notre repas, c'était l'heure de la pause.

    L'intendance était bien assurée, il ne fallut pas plus de deux minutes pour que la porte s'ouvre. Une servante, habillée en domestique victorienne, robe noire, grand tablier à bavette blanc, jolie coiffe, bottines, roulait devant elle une desserte avec nos repas. Elle souriant gentiment, nous salua en allemand, et posa nos repas sur la table de bois. Voir cette jolie domestique, très chic dans son uniforme de grande maison, au milieu de cette pièce carrelée, avec les cochons dans un coin, et nous quatre en tenues de boucherie, c'était un spectacle déconcertant. Sur le plateau inférieur de la desserte, il y avait un autre récipient, qui ressemblait à un pot de chambre avec couvercle, que Tina prit et posa par terre. L'accorte servante, qui n'étaient pas, comme nous, habituée à l'odeur de la pisse, sortit rapidement, poussant la desserte devant elle, en retenant sa respiration.

    Il n'y avait, dans la pièce, que trois tabourets. J'allais laisser ma place aux trois femmes, quand Karla me dit:
    - "Assieds toi, Tina se mettra sur tes genoux."

    Elles la soulevèrent pour la poser sur mon tablier, et s'assirent à leur tour. Tina était quand même assez lourde, et elle prenait plaisir à être sur moi, de toute évidence. De toute évidence, l'Eros center avait sa cuisine, simple et bonne: baeckeoffe, assortiment de fromages, tarte aux pommes, et un pichet de bière pour chacun. Les trois femmes bavardaient en allemand, des banalités, de temps en temps Karla me traduisait pour que je ne reste pas à l'écart de la conversation. A un moment, elle me dit:
    - " Tu plais bien à Tina, et à toi, elle te plait?"
    - " Elle doit s'en rendre compte, je bande sous mon tablier, tellement elle se tortille."

    Le repas fut, quand même, rapide, il y avait bien plus à manger que ce que nous pouvions finir, d'ailleurs, et nous devions nous occuper des cochons, le travail avant tout. Karla donna le signal:
    - "Allez, il faut donner à manger aux cochons maintenant."

    Elle ouvrit l'espèce de pot de chambre, qui contenait une soupe encore chaude. Mais il n'était pas question de la faire manger comme ça aux cochons.
    Gerda prit dans un meuble un grand hachoir de charcutier, à main, qu'elle fixa sur la table. Karla ramassa dans un plat tous nos restes, viande et légumes, fromage avec leurs croutes, le reste de la tarte. Petit à petit, elle poussait tout ça, en vrac, dans l'entonnoir du hachoir, y compris le fond de nos bières. Gerda tournait la manivelle, et Tina tenait en dessous un des seaux dans lesquels Gerda avait porté la pisse, après avoir vidé le contenu dans l'autre seau. Nos restes, ainsi hachés, venaient épaissir la soupe et lui donner la consistance d'une pâtée, que Karla remua ensuite avec une grande cuillère de bois. A la fin, elle dit:
    - "Et le saucisson, j'allais oublier le saucisson enculeur de cochons. Tina, donne-le moi."

    Tina lui donna le saucisson qui avait servi à enculer, dos à dos, les deux cochons. Il était encore un peu merdeux à chaque bout. Tina coupa les deux extrémités, et les mit dans le hachoir, pour finir le mélange.

    Puis elle prit une cuvette en plastique, large et peu profonde, Gerda versa la pâtée dedans, puis la soupe qui était dans l'espèce de pot de chambre, et Tina posa le tout par terre. Il ne restait plus qu'à tirer les cochons de leur emplacement pour les amener devant leur auge.
    La nourriture était, certes, peu ragoutante, et il fallut quelques coups de martinet sur leurs jambons pour les forcer à manger, le groin dans les écuelles. De temps en temps, gentiment, une botte de caoutchouc appuyait sur leur tête pour leur plonger le groin dans la gamelle, et le cochon en était tout barbouillé, et continuait à manger la mixture qui sentait, en même temps, le chou, le fromage et la bière, qui était salée et sucrée en même temps, et qui leur collait aux groins.

     

    La reproduction

    Les cochons sentaient la pisse à plein nez, et, de plus, leurs groins étaient entièrement barbouillés de la pâtée qui leur avait été servie par les bouchères. Il était temps, après la satisfaction des groins et des museaux, de leur permettre de satisfaire leurs bas-ventres.

    Karla mena la truie vers le banc de fessée, et la fit mettre en position, couchée dessus, les pattes avant attachées, les jambons écartés et les pattes arrières attachées aussi. Le banc de fessée étant entièrement réglable, elle avait bien baissé l'ensemble, mais aussi surélevé le cul de la truie, et ses jambons écartés laissaient bien voir sa moule grasse ouverte et luisante, sous la rosette, le tout surmonté de deux fesses molles et tremblantes. Enfin, elle lui mit un bâillon boule tenu par une sangle de caoutchouc, pour l'empêcher de couiner.

    Le verrat regardait sa truie se faire attacher, bien ouverte, avec excitation, et sa saucisse naturelle bandait fort. Gerda prit un morceau de lard blanc, et graissa abondamment la moule de la truie, qui, pourtant, n'avait pas besoin de ça, enduisant aussi, à tout hasard, sa rosette. Elle donna ensuite le lard à Tina, qui fit se dresser le verra sur les pattes arrières pour lui graisser la saucisse, en prenant soin de ne pas trop l'exciter, quand même.
    Pendant qu'il était ainsi dressé sur ses pattes arrières, Gerda en profita pour prendre un torchon et lui bander les yeux avec. Puis Karla et Gerda lui firent faire plusieurs tours sur lui-même avant de le remettre à quatre pattes.

    Le pauvre cochon ne savait plus où il était, et, pourtant, il fallait qu'il aille monter sa truie. La vue? Il avait le torchon qui lui bandait les yeux… L'odorat? La pièce entière sentait la pisse, la sueur, la nourriture… L'ouïe? La truie pouvait à peine grogner, mais les deux bouchères et demie grognaient aussi pour désorienter la bête.
    Le verrat était donc obligé d'aller à l'aveugle dans toutes les directions, tout doucement, pour ne pas se cogner la tête. Les bouchères prenaient un malin plaisir à se mettre en travers de son chemin, et il se heurtait souvent aux tabliers de caoutchouc. Il prenait, de temps en temps, un coup de botte, ou un coup de martinet. Mais il arriva quand même à repérer le banc de fessée, et, de sa bouche, il arriva à reconnaître la patte avant, puis la patte arrière de sa truie, puis, enfin, son entrecuisse.

    Il se dressa sur ses pattes arrière, posa ses pattes avant sur les flancs de la truie, et essaya vainement de rentrer sa saucisse dans la moule cochonnière. Mais le lard dont les deux bêtes avaient été enduites faisait glisser l'une sur l'autre sans résultat. Pendant que le verrat s'agitait, Tina enleva le bâillon de la truie, pour que celle-ci puisse guider son verrat et l'aider à rentrer dans le réduit. Bonnes filles, Karla et Gerda l'aidèrent un peu, et il put enfin enconner sa salope de truie, qui râla de plaisir. Son râle fut court, Tina, retroussant sa blouse et ton tablier, lui plaqua la chatte sur la bouche, sans être dégoûtée par la nourriture qui la salissait encore, pour se faire lécher pendant que le verrat la bourrait.

    Mais le verrat n'arrivait pas au bout de sa reproduction. Karla et Gerda le tenaient solidement, et ce sont elles qui lui imposaient le rythme de ses coups de reins. Soit elles le bloquaient quand il avait enconné à fond, soit elle le retenaient avec juste le gland dans la moule de sa femelle. Ce n'est que quand Tina, satisfaite par la langue de la truie, se mit à jouir, que Karla et Gerda lâchèrent le verrat qui, après quelques va-et-vient, se lâcha lui même dans le con de la truie.

    Sans le laisser ressortir, elles prirent chacun un martinet, et cinglèrent les cuisses des deux bêtes encore accouplées, sans préjudice du cul du mâle. Puis il abandonna sa femelle, et les bouchères la détachèrent du banc de fessée, dégoulinante de sperme, de mouille, de gras, la bouche encore humide du plaisir de Tina.

     

    Nettoyage des boyaux

    "Bon", dit Klara, "maintenant que les bêtes ont eu leur dernier plaisir ensemble, il est temps de les abattre."
    "Zuerst müssen Sie ihre Schläuche waschen", dit Gerda, ce que Klara traduisit par "Il faut d'abord leur laver les boyaux".

     

    Elles reprirent les barres d'écartement qui avaient déjà servi pendant la suspension, pour les remettre aux chevilles des deux victimes. Mais les poignets furent attachés, cette fois, avec des menottes. Puis les bouchères trainèrent les cochons sur le dos, face à face, si j'ose dire, par les pattes arrière, attachèrent les barres d'écartement au système de levage, et soulevèrent de quelques dizaines de centimètres les pattes, en plaçant, sous les fesses des cochons, des boudins de caoutchouc destinés à bien surélever leur jambons et faciliter l'accès à leurs rosettes.

    Gerda pendit ensuite, entre les cochons, un grand bock à lavement qui devait faire une bonne dizaine de litres, pendant que Tina lui faisait passer un tuyau pour le remplir et branchait le tuyau sur un robinet. Gerda surveillant le niveau, le bock fut rempli d'eau froide en peu de temps.

    Karla, pendant ce temps, mettait les canules double bardex dans le cul de chaque cochon, rentrant la canule, gonflant le ballon intérieur, puis le ballon extérieur pour assurer l'étanchéité. Tina leur faisait passer le matériel, les canules pour Karla et, pour Gerda, les tuyaux: le tuyau court avec le robinet général, de départ, le "Y" permettant de brancher deux tuyaux dessus, et les deux tuyaux portant chacun un robinet et un débimètre, le tout en caoutchouc rouge. Gerda brancha la partie haute du dispositif, et Karla brancha les tuyaux sur les canules. Tout était prêt.

    - "Und jetzt ein guter Einlauf mit kaltem Wasser", dit Gerda, Karla me traduisant par "Ils vont recevoir un bon lavement à l'eau froide".
    - "
    Es gibt schmerzhafte Bauchkrämpfe", rajouta Karla en riant et en traduisant "Ça donne des crampes abdominales douloureuses".

    Gerda ouvrit le robinet principal, puis les deux robinets secondaires, et l'eau froide commença à pénétrer les rectums, puis les colons des deux bêtes couchées au sol les pattes en l'air. L'eau froide rentrait lentement dans leurs boyaux, le débit étant faible pour que le tourment dure plus longtemps. Tina, accroupie devant la truie, lui massait doucement le ventre, en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, pour accompagner le liquide. Karla faisait pareil avec le cochon, pendant que Gerda surveillait le débit de l'eau.

    Une fois le lavement passé, les ventres des cochons gonflés par le liquide, on voyait bien, sur leurs museaux, qu'ils avaient des crampes douloureuses, et on entendait les gargouillis de l'eau qui baignait leurs boyaux. Il restait à meubler le temps de rétention… Gerda et Karla fermèrent le petit robinet à la base de chaque bardex, débranchèrent et rangèrent les tuyaux et le gigantesque bock.

    Karla troussa sa blouse et s'assit sur le museau du verrat, Gerda fit pareil avec la truie. Elles rabattirent leurs blouses, pour que les cochons se sentent bien confinés sous le face-sitting des bouchères. Tina s'assit entre les deux cochons. D'une main, elle branlait le verrat et, de l'autre, elle remuait consciencieusement un saucisson de belle taile qu'elle avait enfilé dans la moule de la truie. Elle prenait bien soin de ne pas les faire jouir, mais juste de les exciter. Les langues des bêtes devaient bien s'activer sur les moules des bouchères, je voyais, sur leurs visages, des mimiques de satisfaction qui n'étaient pas seulement celles du travail accompli.

    Après un bon quart d'heure de rétention du lavement, accompagné du face-sitting, les deux bouchères se levèrent, et Tina cessa d'agacer les génitoires porcins. Faisant glisser sur les rails du plafond la chaine de la barre d'écartement des chevilles de la truie, elle amenèrent sont entrecuisse à la hauteur de son verrat. Tina repris sa branlette avec plus de vigueur. Alors, d'un geste rapide, Karla dégonfla les deux ballons de la canule et l'enleva. Le résultat ne se fit pas attendre. Accompagné de pets sonores et de gargouillis, un jet d'eau merdeuse sortit du cul du verrat pour arroser sa truie du museau au ventre, répandant sur son groin, ses mamelles, ses bourrelets, le liquide marron et puant. Et pendant ce temps, la main habile de Tina lui avait procuré une éjaculation, le plaisir séminal venant doubler celui de l'éjaculation. L'odeur me gênait un peu, mais de toute évidences les bouchères en avaient l'habitude.

    Il ne fallut que deux ou trois minutes pour que le plus gros du lavement sorte du verrat. Il s'en écoulait encore un peu, mais, sans y faire attention, les bouchères échangèrent les positions de la truie et du verrat, et c'est le cul de celle-ci qui se trouva un peu au-dessus de son mâle. Gerda enleva, aussi rapidement que Karla, le double bardex, pendant que la petite Tina, maniant habilement le saucisson dans la moule et son doigt sur le clitoris de la truie, la faisait jouier en même temps. Et cette fois c'est le jet puant de la truie qui vint inonder le verrat, du museau à la saucisse, empuantissant à nouveau la salle.
    Je filmai toujours, prenant bien soin que mon matériel ne soit pas mouillés par l'expulsion des bêtes.

    Quand chacune des bêtes fut bien trempée du lavement de l'autre, les bouchères les détachèrent des barres d'écartement suspendues, se contentant de les laisser chacune pattes avants et pattes arrières attachées par les chaines et les menottes.

     

    L'abattage

    - "Es ist Zeit, die Schweine zu schlachten", dit Gerda, ce que Karla me traduisit par "le moment d'abattre les cochons".

    Gerda traina les bêtes, les attrapant par les pattes arrières, vers le coin de la pièce où il avait la bonde d'évacuation et les arrivées d'eau. Pendant ce temps, dans le petit placard blanc, Karla prit le merlin d'abattage. L'appareil ressemblait, en tous points, à un vrai merlin d'abattoir. Elle m'expliqua, à voix basse, qu'il n'en était rien. L'objet cachait, en réalité, un petit pistolet électrique de contact, ce qu'on appelle couramment un Taser. Elle me dit que l'appareil avait été modifié par un électronicien, pour délivrer une tension et une puissance bien plus faible que la véritable arme de défense. "Ça ne fait", me dit-elle, "que chauffer un peu et détendre pendant quelques minutes tous les muscles. Ça n'a aucun effet ni sur le cerveau, ni sur le coeur, c'est le même système que les électrodes avec quoi on les a torturés tout à l'heure, mais c'est plus impressionnant." Je ne demandais qu'à le croire, mais j'étais inquiet… "Tu veux que je l'essaie sur toi?" chuchota Karla en souriant? Je fis "non" de la tête.

    Gerda s'était déjà mise à califourchon sur la truie, bien calée sur son estomac, à moitié assise, à moitié agenouillée. Karla fit de même sur le verrat.

    - "Nun, du dreckiges Schwein, ich werde dich töten" dit Karla.
    - "
    Das gleiche gilt für dich, dreckige Sau", continua Gerda.
    - "
    Und alle drei von euch werden in Stücke geschnitten", dit Tina.

    Elles continuèrent comme ça leurs menaces en allemand, en riant, Karla reprenant en français:
    - "On va t'abattre, sale cochon, et toi aussi, sale truie, et après, on vous découpera en morceaux".

    Elles riaient toutes les trois, giflaient les bêtes, leur crachaient dessus, pour les tourmenter une dernière fois avant de les égorger. Mais depuis le début de la séance, il y avait une saloperie qu'elles n'avaient pas faite…

    - "Ich möchte pissen", dit Gerda. Je comprenais sans avoir besoin d'une traduction.
    - "Ich auch", dit Karla 

    Presque en même temps, Karla et Gerda se levèrent, et retroussèrent leurs blouses jusqu'à la taille, ainsi que leurs lourds tabliers de caoutchouc. Pour la première fois, je voyais leurs cuisses, leurs cul, plus ferle pour Karla, plus flasque pour Gerda, et leurs moules grasses et rasées. Elle s'avancèrent au-dessus des museaux des bêtes qui gisaient, flasques, sur le carrelage et elles lachèrent, en même temps ou presque, chacune un puissant jet de pisse sur les museaux des cochons. La pisse ruisselait sur eux et coulait sur le carrelage, son odeur envahissait la pièce.  

    - "Ich möchte scheißen", dit Gerda.
    - "Ich auch", dit Karla.

    Elles s'accroupirent sur le visage des deux bêtes, et je fis le tour pour ne rien rater de la suite. De leurs deux culs, aussi excitants l'un que l'autre dans des genres différents, sortirent d'abord des pets. Puis Karla commença à chier sur la truie une belle merde consistante, marron clair, qui se cassa rapidement et tomba sur le museau du cochon. Gerda partit avec un peu de retard, Tina lui écartait les fesses, qui étaient plus grosses et plus molles que le cul parfait de Karla. Cela lui facilita le travail, et un gros étron presque noir sortit de sa rosette, lentement, majestueusement, et vint se poser sur le museau de la truie, ce qui provoqua sa cassure immédiate. Karla avait sorti de son côté la deuxième partie de sa merde, qui tomba à côté du museau, rapidement remise, par les soins de Tina, sur la bouche de la bête.

    Les deux bouchères se relevèrent, rabattant blouses et tabliers, et contemplèrent leur travail d'emmerdeuses, que Tina étalait, sans trop presser, sur les deux museaux, à mains nues, pas dégoûtée du tout. Les cochons couinaient de plaisir, ou de honte, ou sans doute des deux en même temps, ce qui faisait rire les deux bouchères et demis.

     

    Au bout de deux ou trois minutes, les rires cessèrent et les trois femmes devinrent graves, leurs traits se durcirent, et elles eurent, tous les trois, un mauvais sourire.

    -" Sollen wir anfangen, Gerda? C'est le moment, Gerda?"
    - "Ja Klara, wir töten sie."

    Je dois avouer que moi-même j'avais peur que ce soit "pour de vrai", tellement leurs visages et leurs tons avaient changé. Gerda et Karla s'agenouillèrent, chacune à côté de sa victime, et Tina mit l'instrument de mort dans la main de Karla. Les cochons, toujours couchés sur le dos, étaient tétanisés de peur.

    Karla appliqua le merlin sur l'épaule droite du verrat, appuya sur le bouton, la bête eut juste un petit sursaut et brusquement se détendit et ferma les yeux. Elle passa le merlin à Gerda qui, dans les deux secondes, fit de même sur l'épaule droite de la truie, qui, comme son mâle, tressailli, ferma les yeux et se ramollit.
    Tina prit le poignet du verrat,  enfin, la patte avant, pour tâter le pouls:
    - "
    Das Schwein ist tot."
    Puis, faisant pareil avec la truie:
    - "
    Die Sau ist auch tot."
    Il n'était pas besoin de traduire, même les cochons belges comprenaient. Mais, après avoir prononcé ces deux phrases sur un ton grave, elle me fit un clin d'œil et sourit. Je me détendais en retenant un soupir de soulagement.

    Les trois femmes se levèrent.
    - "Eh bien, nous avons fini", dit Karla, "ces bêtes nous ont donné du mal quand même."
    - "
    Wir sind noch nicht fertig, wir müssen sie reinigen", dit Gerda.
    - "Tu as raison, Gerda", répondit Karla, "il faut les nettoyer. Tina, branche le jet d'eau chaude."

    La naine brancha sur le robinet ce qui ressemblait à un jet de nettoyeur à pression, et tendit la buse à Gerda: elle ouvrit le robinet.
    Gerda appuya sur la gachette, et, dirigeant le jet sur la truie, la nettoya, partant des pattes arrière et remontant vers la tête. Karla détachait les pattes de la bête pour faciliter le nettoyage, puis elle fit pareil avec l'autre. Tina avait pris une sorte de balai à franges, et frottait la bête, s'attardant sur les endroits les plus sales. Puis, avec Karla, elle tourna la bête à plat ventre, pour que Gerda lui nettoie l'autre côté.
    Ce fut ensuite le tour de verrat d'être passé au jet chaud et au balai à franges. Après quelques minutes sur chaque cochon, il n'y avait plus la moindre trace de merde, de nourriture, ni de pisse.

    - "Le travail est fini", dit Karla.
    Avec Gerda, elle prit le verrat, l'entassa tant bien que mal sur la truie, et Tina leur fit passer une épaisse alèze de caoutchouc avec laquelle elles couvrirent les deux carcasses.

    Nous sortîmes tous les quatre de la salle, pour nous déshabiller et aller prendre nos douches…

     

    Epilogue

    Karla me dit que, quelques minutes après notre sortie, une employée venait chercher les clients pour les amener à la douche et s'assurer que tout allait bien. De toute façon, la salle était contrôlée, en permanence, par une caméra de vidéo-surveillance.

    Je branchait ma caméra sur mon ordinateur portable, je vérifiai par sondage la qualité de l'image et du son et, comme prévu, je chargeai l'enregistrement complet sur une clé USB marquée au logo du studio. Je ferai, plus tard, un montage, mais les clients voulaient partir avec le film intégral.

    Gerda, Karla, Tina et moi retrouvâmes les Belges au petit bar du Studio, dans lequel les clients pouvaient venir se détendre. Autour d'une bonne bière, nous bavardâmes cinq minutes; ils étaient très satisfaits, ce qui était le principal.

    Les clients partirent, Gerda et Karla avaient fini leur journée et rentrèrent retrouver leurs maris. Avec Tina, nous bûmes une deuxième bière, échangeâmes quelques propos personnels, et la suite ne regarde que nous deux…

     

    FIN

     

     

     

     

     

    « Domestique à la cuisine et au salonFessées classiques »

    Tags Tags : , , , , , , ,
  • Commentaires

    1
    megot
    Dimanche 3 Mai 2020 à 09:26

    Excellent! happy  Merci beaucoup! 

    2
    Cynthia
    Lundi 4 Mai 2020 à 15:57

    Très belle histoire,et bien détallé. Il n'y a que la scène finale que je n'aimes pas du tout.

    Tu aurais pu y rajouté des gants pour parfaire les tenues.

    Merci.



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :