• Le boucher et son épouse

    Un récit personnel, que je suis heureux de vous proposer.

     


    1.     Roger Paleron

     

    - « Alors, Roger, vous êtes bien sûr, vous ne voulez pas garder votre bureau ? »

    - « Non, Richard, dans une maison, il ne doit y avoir qu’un patron, et le patron c’est toi, maintenant, donc, tu prends le bureau du patron. Pour inviter les clients au restaurant avec toi et aller voir les bêtes chez les éleveurs avec Jacques, je n’ai pas besoin d’un bureau. Et mes cartons sont dans la voiture. »

     Richard n’insista pas, et il comprenait que son oncle avait besoin, au moment où il quittait la direction de l’entreprise familiale, d’un peu de solitude. Il le laissa donc, dans la coursive vitrée qui surmontait toutes les chaines de production, à ses souvenirs.

     

    Roger Paleron avait fondé la SARPAL avec Joseph Sarment, le grand-père de Richard. A l’époque, il était jeune boucher, et son père, Juste Paleron, l’avait poussé à quitter la boucherie de détail où il travaillait pour s’associer avec Joseph Sarment. Sarment avait fait l’armée avec Juste Paleron, puis s’était mis dans les affaires alors que Paleron exploitait un bel élevage de bétail. Les Paleron étaient paysans de père en fils depuis des siècles, travaillant toujours la terre, mais passant, peu à peu, de la culture à l’élevage. Juste était le deuxième de la lignée à faire des bêtes à viande son activité principale.

    Son fils Roger avait voulu passer de l’élevage à la boucherie, et Juste pensait qu’il avait eu bien raison, la vie à la terre allait devenir trop dure. Et le vieux Juste, quand Sarment lui avait proposé de monter une affaire ensemble, au pays, lui avait demandé de le faire avec son fils. Sarment fournissait le gros du capital, Juste Paleron le terrain pour les bâtiments, le bétail de départ, et hypothéquait ses terres pour le reste du capital. Sarment était directeur général, et Roger était devenu directeur technique.

     

    Roger connaissait la viande depuis sa naissance, il n’avait pas son pareil pour estimer la qualité d’une bête sur pied, et il avait appris l’abattage, la découpe, toute la technique, en apprentissage chez le meilleur artisan boucher du pays. Puis il avait continué après son CAP pour maîtriser son métier, et il apprenait vite, il était donc devenu le meilleur boucher du département, au moins, de l’abattage à la préparation des plats si nécessaire. Il était dur à la tâche, Sarment était fin en affaires, tous les deux, en enfants du pays, travaillaient de confiance. Et la société d’exploitation des établissements Sarment et Paleron, la SARPAL, était devenue la référence de la région en boucherie industrielle.

     

    Roger Paleron, bel homme au début de la cinquantaine, ancien troisième ligne de rugby, grand, encore mince, enfin, pas gros, le poil noir, ni beau ni laid mais plein de santé, revenait sur tout cela, dans sa tête, en regardant l’atelier d’emballage.

     

    Une vingtaine d’ouvrières s’affairaient à conditionner viande rouge et volaille, puisque la SARPAL, étendant ses activités, faisait depuis plusieurs années la viande blanche. Elles portaient toutes la tenue de travail que Roger avait choisi pour le personnel féminin. Une blouse bleue, à manches longues, descendait aux mollets, laissant voir des bottes courtes de caoutchouc blanc. La blouse était siglée « SARPAL », le nom de l’ouvrière était tout simplement cousu dedans. A la SARPAL, tout le monde connaissait tout le monde. Il fallait que la tenue soit chaude et confortable, parce que l’atelier était réfrigéré, bien sûr. Elle l’était, et souvent les femmes la portaient sur un simple tricot et leurs collants, enlevant leur robe ou leur pantalon pour être plus à l’aise toute la journée.

    Sur la tête, une charlotte du même bleu que la blouse cachait la totalité des cheveux : la SARPAL était réputée pour son hygiène incomparable. Bien que couvrante et stricte, la charlotte avait dans sa coupe une touche de coquetterie, qui aidait les femmes à la porter. Chaque ouvrière avait, sur la blouse, un long tablier à bavette blanc, avec le lien autour du cou et la ceinture renouée par devant. A ceux qui s’étonnaient qu’on n’utilise pas des tabliers en plastique jetable, Paleron répondait qu’avec un tablier jetable on ne fait attention à rien, alors que sur un tablier de tissu, toute tache se voit, et donc on est obligé de travailler de façon parfaite. Et il n’avait pas tort. Des gants jetables complétaient la tenue, et ils étaient changés plusieurs fois par jour.

     

    Pour surveiller les ouvrières, garantir la qualité, donner un coup de main, au besoin, quand il y avait un problème, deux contremaîtresses circulaient entre les postes de travail. Elles étaient habillées comme les ouvrières, sauf que la blouse et la charlotte étaient blanches, et le tablier vichy rose.

    Quand les clients, d’autres professionnels, ou des journalistes, visitaient l’entreprise (Joseph Sarment avait été un as de la communication, aussi), la tenue du personnel, jointe à tout le reste, dégageait une impression de propreté, de qualité, qui correspondait bien à la production de la maison. C’est tout ça, d’ailleurs, qui permettait de vendre plus cher que les concurrents, et qui faisait de la SARPAL une boîte prospère.

    Le règlement de la boîte faisait obligation à tout le monde d’avoir toujours, dans son casier, une tenue de rechange complète et propre, pour le cas où l’on se salirait dans la journée. Même si ça arrivait rarement, ça permettait de finir son horaire toujours proprement.

     

    Plus loin, l’atelier de découpe, où le personnel était masculin, était tout aussi bien organisé, avec des tenues uniformes et impeccables, mais, bien que la coursive surplombât tous les ateliers de l’entreprise, le bureau du directeur général, était juste au dessus de l’atelier de conditionnement, allez savoir pourquoi…

     

     

    Bien qu’excellente en termes de communication, l’idée de l’uniforme ne venait pas de Joseph Sarment, mais de Roger Paleron. Depuis sa plus tendre enfance, il avait été attiré par les femmes en tablier, trouvant le vêtement seyant, féminin et, pour tout dire, terriblement excitant. La première fille, d’ailleurs, il l’avait prise dans une grange, alors que, en blouse et tablier, elle venait mettre la lessive à l’abri de la pluie qui allait tomber. Depuis, les femmes en tablier l’excitaient toujours considérablement, et peut être était-il devenu boucher pour voir la jolie caissière du magasin en blouse rose et coquet tablier à volants.

    Puis, jeune boucher, il avait séduit le personnel féminin du magasin. La caissière, qui habitait à vingt mètres, rentrait à la maison dans sa tenue de travail. Son mari était voyageur de commerce, et Roger allait, à midi, la besogner, en tablier blanc, sur sa table de cuisine. Puis il séduisit la jeune charcutière, sous le regard jaloux de la caissière. La charcutière, il la baisait le soir, dans l’arrière boutique, sur le billot de bois, après l’avoir aidée à nettoyer le magasin. Il lui disait de garder le tablier pour ne pas se salir en faisant l’amour dans ses conditions, mais elle avait vite compris que le vêtement l’excitait vraiment.

     

    Les goûts particuliers de Roger Paleron ne s’arrêtaient pas aux blouses et aux tabliers de femme. Par une proximité textile bien compréhensible, il était attiré aussi par les torchons de cuisine, qui ne sont pourtant pas des vêtements. Mais voir une femme en tablier s’essuyer les mains dans un torchon, ou tout simplement en avoir un passé dans la ceinture de son tablier, prêt à servir, cela le comblait d’aise. Il appréciait, aussi le torchon noué sur les cheveux, comme un fichu campagnard.

     

    Il aimait aussi, chez les femmes, certaines particularités physiques. Il les aimait rondes, abondamment pourvues de poitrine et de fesses. Qu’une femme ait des pis de vache et une croupe de pouliche percheronne, quoi de plus naturel pour un éleveur ? Il aimait aussi les femmes poilues, celles qui ne se rasent pas le sexe, gardant leur touffe naturelle. Il n’était pas gêné par la pilosité qu’elles pouvaient avoir sur les membres, à condition que ce ne soit pas excessif. Et il aimait, surtout, les aisselles poilues, ces touffes sombres sous les bras, pièges à senteurs, parce qu’il aimait les odeurs de femme, sans, pour autant, être très gourmand d’y mettre la langue. Bref, ce qu’il aimait, c’était une belle fermière en tablier, normal, quoi…

     

    Devenu gros actionnaire et directeur technique de sa société, il avait eu les mains libres pour satisfaire cette innocente manie des femmes en tablier. Ceci, d’ailleurs, pour le seul plaisir des yeux, car Roger Paleron, devenu patron, appliquait à la lettre la règle des évêques : « Jamais dans le diocèse ».

     

    La seule femme de l’entreprise avec laquelle il ait couché, c’était son épouse.

    En montant l’affaire, il avait fait la connaissance de Mireille Sarment, la fille de Joseph. Ils avaient le même âge, leurs parents se connaissaient, ils s’étaient plus mutuellement, ils s’étaient mariés, tout naturellement. Oh, il n’y avait pas eu de grande passion, non, pas de violons ni de coup de foudre, mais une attirance réciproque entre une fille saine et un gars sportif, du même milieu. Et leur mariage, au fil du temps, s’était durablement construit, dans une estime mutuelle et une grande affection. Ils avaient eu deux fils, Gérard et Frédéric, une belle maison, et une vie heureuse.

    Elle tenait la comptabilité de la SARPAL, et tout ce qui était administratif et financier. Quand Joseph Sarment était allé rejoindre ses ancêtres dans le petit cimetière du village, Roger était devenu directeur général, et Mireille avait remplacé provisoirement son père pour le reste. Roger avait repéré un contremaître, Jacques Michaud, pour le former à le remplacer, et le petit-fils de Joseph et neveu de Mireille, Richard Sarment, qui sortait d’une grande école de commerce, était venu renforcer l’équipe. Il le fallait, la maison prospérait et s’agrandissait chaque année.

     

    Roger pensait tout naturellement à sa femme. Un cancer l’avait emportée, enfin presque. Un premier épisode, pendant lequel elle s’était battue courageusement, et Roger l’avait assistée et accompagnée de toute sa tendresse. Une rémission de quelques mois, des examens de routine pour contrôler son état. Un jour, en allant au rendez-vous chez le professeur qui la suivait, un accident de la circulation, un chauffard qui avait doublé en face en grillant la ligne blanche, l’avait enlevée au cancer qui, le professeur allait lui annoncer, aller récidiver sans grand espoir de guérison. Chienne de vie.

     

    Ils avaient eu quand même de bons moments, deux enfants merveilleux, ingénieurs tous les deux maintenant, et bon joueurs de rugby aussi. Une vie très confortable, sans ostentation, avec une grande et belle maison, des voyages, de quoi vivre sans travailler, même, s’ils le voulaient.

     

    Certes, sur le plan affectif, tout allait bien, mais sur le plan sexuel, Roger Paleron n’était pas satisfait. Si sa femme faisait l’amour volontiers, et avec plaisir, un plaisir réciproque, elle n’avait jamais répondu aux perches que son mari lui tendait pour pimenter leur relation.

    D’abord, les tabliers, bien sûr. Roger aurait voulu lui en faire porter constamment, la prendre ainsi, mais elle était trop « classique » pour ça. Comme toutes les femmes de la campagne, elle mettait un tablier pour cuisiner, ou, pour la maison, de jolis tabliers qui, elle l’avait bien vu, excitaient son mari. Et, souvent, elle se laissait emmener dans le lit conjugal et prendre, le tablier retroussé, mais ça n’allait jamais plus loin.

     

    Et, donc, Roger n’avait jamais abordé avec elle sa seconde passion, qui était de dominer les femmes. Certes, de temps en temps, il pouvait lui donner une petite tape sur les fesses, mais Mireille n’était ni docile, ni soumise, et, sans être féministe, elle était en tout l’égale de son mari. Même par jeu, elle n’aurait pas accepté, par exemple, les fessées que Roger rêvait de lui donner, après avoir troussé sa blouse sur son joufflu et écarté les pans de son tablier…

     

    Roger aimait sa femme, son foyer, il n’avait jamais envisagé de rompre cette harmonie. Heureusement, les déplacements professionnels, les salons internationaux, sa vie de chef d’entreprise tout cela lui donnait beaucoup de moments de liberté dont il usait, en toute discrétion. Mireille devait bien se douter que, quand il devait distraire de gros clients, il se distrayait aussi, mais elle savait bien où était son port d’attache, et savait aussi ne pas être jalouse pour de simples passades de mâle en bonne santé.

     

    Ce dont elle ne se doutait pas, c’est que ces passades se faisaient avec des escort-girls spécialisées dans la soumission, qui se laissaient habiller en tablier et fesser, punir, humilier, dominer par son mari, souvent, en Angleterre et en Allemagne, dans des établissements spécialisés. Malheureusement, déplorait Roger, avec son esprit d’entreprise et ses tendances libérales, la France n’était pas prête à accepter que ce genre d’activité ait pignon sur rue, ce qui, d’une part, ne garantissait pas aux professionnelles de bonnes conditions de travail et, d’autre part, privait l’État de TVA et d’impôt sur le revenu. Tant à ce qu’ils soient payés, ces impôts, autant qu’ils le soient par tout le monde.

    C’est donc en toute discrétion que Roger satisfaisait ses goûts sans que sa femme ne le sache précisément. L’aurait-elle su que, peut-être, elle aurait moins estimé son mari, elle l’aurait traité de pervers, alors que, jamais, il ne lui serait venu à l’idée de faire avec sa partenaire quelque chose que celle-ci n’aurait pas accepté par avance, ni qui eut été le moins du monde dangereux.

     

    Comme Roger parlait couramment l’allemand, il allait souvent pour affaire dans ce pays. Il en profitait pour fréquenter des salons de domination. Dans beaucoup de ces salons, la tonalité était médicale, il y avait des « Frau Doktor Greta » et des « Krankernschwester Marta » en blouses et tabliers. Toutes n’étaient pas dominatrices, il y avait quelques soumises de profession, des « Sklavin Ulla », qu’il pouvait donc dominer et fesser en tablier. Il lui arrivait de dominer la fille avec une dominatrice professionnelle, et il en profitait pour apprendre à fesser en dosant la douleur et les marques. Il apprit, aussi, à attacher en toute sécurité, à bâillonner sans étouffer, à surveiller la soumise pour que le jeu ne soit jamais dangereux pour elle. Il s’initia, aussi, au lavement, qui se pratiquait beaucoup dans ces salons. Une partie des honoraires de ces dames passait en frais généraux pour la SARPAL, les salons faisaient des factures de « soirée commerciale », et il complétait toujours de la main à la main. Roger était généreux, et il avait le pourboire facile, quand il était satisfait.

     

    Il avait bien essayé, aussi, les soumises bénévoles, mais il n’avait trouvé que des pots de colle, qui voulaient être soumises à plein temps. Ce qui supposait liaison permanente, liaison compliquée, et qui ne convenait pas à l’idée qu’il se faisait de la fidélité. Des parties de cul, oui, une liaison à côté de son mariage, non. Alors que, avec des travailleuses du sexe, tout était si simple, sans que, d’ailleurs, ça empêche d’avoir avec elle des relations cordiales, comme il en avait avec certains de ses fournisseurs ou de ses bons clients. Et les travailleuses du sexe, en Allemagne ou en Angleterre, étaient de vraies professionnelles, comme lui dans son domaine.

     

    Ceci dit, sa passion de la domination ne s’exerçait qu’entre volontaires et, jamais, il n’aurait eu l’idée de forcer une femme, ni de lui faire le moindre mal. Il était un tantinet macho, certes, mais galant, prévenant et, finalement, très doux avec les femmes. Il n’aurait jamais battu ni giflé l’une d’entre elles, ni même insulté une femme. Il ouvrait les portières des voitures, laissait passer devant dans les endroits connus, passait lui en premier dans les endroits inconnus, bref, il était galant homme. Sa douceur et sa gentillesse étaient la contrepartie de sa force physique et de son équilibre mental.

    Précisons, quand même, que s’il fallait s’expliquer avec un homme de son gabarit, il lui arrivait d’échanger, à la loyale, quelques coups de poings, devant témoins toujours, quitte, une fois le différent purgé, à aller boire un verre avec son adversaire. Mais ceci n’avait rien à voir avec son goût de la domination.

     

    Non, dominer une femme, pour lui, était un plaisir sexuel comme un autre ; après tout, sa partenaire et lui ne faisaient rien de mal. Il lui était arrivé, avec une professionnelle ou avec une rencontre de passage, d’assister à des soirées dans des clubs SM. Mais le cuir, les harnais, les chaines, les fouets, tout cela l’ennuyait, tout ce cérémonial compliqué, alors que ses goûts le portaient à la simple domination domestique d’une femme en tablier. D’où son goût pour l’Allemagne, patrie de la Schürzenvorherrschaft, gratuite ou tarifée.

     

    Il aurait préféré, en paysan (il était, fondamentalement, un paysan, toujours) soucieux de son bien, faire tout ça gratuitement et chez lui. Et plus souvent, pas seulement dix ou douze fois par an. Mais, bon, on ne peut pas tout avoir dans la vie, Roger le savait. Quand on met en balance le devoir et le plaisir, c’est le devoir qui doit l’emporter, toujours, sinon plus rien ne va. Quand Mireille avait disparu, il l’avait sincèrement pleurée puis, comme ses enfants étaient casés, la SARPAL prospère, avec des successeurs compétents, il avait décidé de profiter du temps à venir.

     

    Il se détourna de l’atelier en-dessous de lui, fit quand même toute la coursive, pour voir les autres unités, et il resta longtemps, regardant la production s’arrêter et le personnel partir petit à petit. Les ouvrières, maintenant, ne rentraient plus chez elles en blouse, à pied ou en bicyclette, comme quand il était jeune. Elles n’arrivaient plus chez elles en sueur, auprès d’un mari qui, excité par cette odeur bien naturelle, les troussait sur la table de la cuisine. Fini ce temps. Maintenant, elles se douchaient à la SARPAL, puis se changeaient et montaient en voiture. Il se dit qu’il commençait à être un vieux schnock, et alla frapper à la porte de son ancien bureau.

     

    - « Roger, vous n’allez quand même pas frapper pour rentrer, non ? »

    Bien que parents, puisqu’il était le neveu de sa première femme, il ne l’avait pas beaucoup vu gamin, l’ayant surtout connu pendant ses études et dans le travail. Aussi, le jeune le voussoyait, et lui le tutoyait, alors que, parmi les plus anciens des ouvriers, certains le tutoyaient. Et les autres l’appelaient Monsieur Roger.

    - « Mais si, Richard, même si ça m’a fait drôle de frapper, c’est ton bureau, mets-le toi dans la tête. Et, je te connais, la maison marchera aussi bien qu’avec moi et qu’avec ton grand-père avant moi. Bon, je file, Simone a passé sa première journée seule, maintenant que les garçons sont repartis en Australie et en Chine, je rentre. Bonsoir Richard. »

    - « Bonsoir Roger, embrassez Simone de ma part. Vous viendrez manger chez nous le prochain week-end ? »

    - « Bien sûr, Richard. Bonne soirée. »

     

     

    2.     Simone Flanchet

     

    Roger Paleron habitait à une vingtaine de kilomètres de la société. Un trajet facile mais, ce jour-là, il prit les petites routes de traverse. Il avait encore besoin de réfléchir, et il réfléchissait mieux en conduisant. C’était, cette fois, le premier jour véritable de sa nouvelle vie. Bien que marié depuis plusieurs semaines, au retour du voyage de noces il avait eu ses enfants à la maison, qui étaient repartis ce matin, et c’était donc le premier soir où il allait se retrouver, chez lui, seul avec Simone.

     

    Durant sa maladie, au moment où elle était le plus mal, avant sa courte rémission, sa première femme lui avait dit, lui avait enjoint même, de se remarier : « On n’est pas fait pour rester seul, Roger. Je serai plus tranquille de te savoir avec une autre, je sais que tu la choisiras bien, et qu’être heureux avec elle ne te fera jamais oublier les beaux jours que nous avons vécus. »

    Mireille avait raison, comme toujours. Elle lui avait dit, aussi, de garder la maison, les meubles, tout, qu’elle serait heureuse qu’une autre profite de ce qu’ils avaient acquis ensemble. Une fois le choc passé, les urgences réglées, Roger Paleron s’était attaché à se construire une nouvelle vie, professionnelle et personnelle et, comme tout ce qu’il faisait, il s’organisa avec méthode.

     

    Pour la vie professionnelle, c’était simple. Les parts de Mireille allaient à leurs enfants et à lui, il organisa une nouvelle répartition, vendit une partie des siennes à Richard Sarment en complément de celles qui lui venaient de son grand-père, pour que le nouveau directeur général soit aussi un actionnaire important. Avec le montant de la cession bien placé, quelques biens qui lui rapportaient, les dividendes des parts qui lui restaient, il était largement à l’abri du besoin. Ses deux fils, avec leurs salaires d’ingénieurs, aussi. Richard Sarment à la direction générale, Jacques Michaud, à qui il avait tout appris, à la direction technique, l’avenir de l’entreprise était assuré et il n’aurait plus, lui, qu’à donner un coup de main pour montrer à tout le monde que l’esprit de la maison ne changeait pas. Faire savoir qu’un Paleron était toujours dans l’affaire, ça valait de l’or, tant auprès des clients, rassurés, que des fournisseurs et du personnel, bien tenus par la réputation de l’homme.

     

    Pour la vie privée, c’était plus difficile. Il ne s’agissait pas de consolider et de transmettre, mais de repartir à zéro. Ce qu’il lui fallait, c’était une épouse entièrement soumise, qui se plierait à tous ses fantasmes, domination, fessées, tabliers, etc., et que cependant, comme la première, il aimerait tendrement. Car il ne concevait pas les plaisirs charnels sans estime réciproque, ni la vie en commun sans amour ou, à tout le moins, sans tendresse. Mais, à la cinquantaine passée, il voulait profiter, et c’était bien normal, après trente ou quarante ans – il avait commencé jeune – de dur travail.

    Il savait ce qu’il voulait, une femme plus jeune que lui, bien potelée et charnue, douce, soumise, mais avec des qualités de cœur, en qui il puisse avoir confiance, et qui s’abandonne entièrement entre ses mains. Il s’inscrivit donc sur plusieurs sites Internet.

     

    Il fit vite le tour des sites spécialisés sado-maso, qui ne lui convenaient pas du tout, les laissa tomber tout au moins pour son remariage, et explora les sites de rencontres « sérieux ». Il se présentait comme il était, veuf, à l’aise financièrement, cherchant une femme d’intérieur, de goûts classiques, bref, en utilisant des formules qui, sans être explicites, lui permettaient de filtrer ce qu’il cherchait.

    Il eut des dizaines de contacts suivis, quelques rencontres, et c’est sur un de ces sites qu’il fit la connaissance de Simone Flanchet.

     

    Au début, elle attira son attention par sa photo : une fille brune, 35 ans, naturelle, qui était ronde sans chercher à le cacher, l’air doux et décidé en même temps. Ils échangèrent quelques messages, puis convinrent de rencontres en « chat ». Les heures qu’elle lui proposait l’étonnaient, jusqu’à ce qu’elle lui dise qu’elle travaillait pour une grande entreprise de spectacle, où elle était costumière accessoiriste, et qu’elle parcourait donc le monde. Et, en même temps, elle disait qu’elle aspirait à une jolie maison, un mari qui serait là, pour la changer de cette vie trépidante où elle devait sans cesse prendre des initiatives. Et, si elle avait eu, bien sûr, beaucoup d’aventures, elle cherchait maintenant une épaule où se reposer, des bras fermes pour l’entourer, une maison à entretenir.

     

    Quand ils se connurent mieux, il découvrit qu’elle était franco-canadienne, vivant là-bas depuis son plus jeune âge mais originaire, justement, de Poitou-Charentes, presque de la région, donc. Mieux encore, ils étaient presque pays. Elle avait suivi sa mère là-bas, puis celle-ci était revenue, et Simone était restée seule au Québec. L’idée de quitter maintenant le dur climat canadien (la tournée mondiale qu’elle faisait régulièrement n’occupait pas tout son temps, et se faisait l’été, l’hiver se passait donc au Québec) pour la douceur française lui plaisait.

    Le fait qu’ils soient presque de la même région le rassura, et il commença, discrètement, à lui expliquer ce qu’il cherchait, en fait, une femme soumise. Et elle de lui dire qu’elle recherchait un homme autoritaire, qui la plie à ses volontés. Elle expliquait en avoir assez de son autonomie, de sa liberté qui ne débouchait sur rien.

     

    Elle lui raconta son enfance, ses parents partant avec elle au Canada dont son père était originaire, puis, là-bas, se séparant, son père perdu de vue alors qu’elle était encore bébé et n’en avait jamais gardé le souvenir. Une enfance sans père, sa mère compensant, par sa rigueur, ce père absent, et tâchant, maladroitement, d’équilibrer cette rigueur par de la tendresse excessive et une trop grande proximité. Puis, avec le temps, cette mère, cœur d’artichaut, se faisant vite à la liberté sexuelle du pays d’accueil puis, finalement, rentrant en France avec un nouveau mari. Et elle était restée faire ses études, travailler, reprendre des études, puis trouver cette bonne place dans le spectacle.

     

    Très vite, ils furent en confiance par Internet, et très vite il lui détailla ses goûts particuliers.

     

    Les tabliers ? Oui, c’est la tenue de la ménagère, bien sûr qu’elle en porterait tous les jours. Les punitions, les humiliations, les fessées ? Oui, si ça faisait partie d’un jeu de couple, elle pourrait le jouer presque tous les jours. Il n’allait pas la découper au couteau, quand même ! Son physique ? Bien ronde, comme il aimait. Sa pilosité ? Non, elle ne se raserait plus sous les bras, s’il aimait les aisselles poilues. Bref, chaque dialogue montrait mieux leurs goûts communs. Elle aimait s’occuper d’une maison, cousait à la perfection. Ses capacités de cuisinière étaient limitées aux repas ordinaires, mais Roger aimait cuisiner et le faisait très bien, quand il fallait recevoir.

    La question des enfants ? Elle aborda le sujet la première : elle ne pourrait pas lui en donner, à cause d’un problème congénital. Elle lui avoua, très franchement, que c’est pour ça qu’elle avait tant bourlingué, et que c’est pour ça que, ne pouvant pas donner d’enfants à un homme, elle acceptait volontiers de bâtir le couple sur des pratiques sexuelles plutôt que sur la fondation d’une famille.

    Cette question des enfants soulagea Roger, qui savait combien une femme y est, le plus souvent, attachée, et qui, satisfait de ses deux grands garçons, ne se voyait pas à nouveau père à l’âge d’être grand-père.

     

    Elle lui parla, aussi, de ses nombreux amants, connus sous préservatif, bien sûr. Elle ne lui cacha rien de ses expériences lesbiennes, qu’elle avait beaucoup appréciées. Elle lui raconta comment, à un moment de sa vie, elle avait travaillé à Montréal comme nounou pour bébés adultes, dans ce rôle ambigu où elle n’était ni maîtresse, ni soumise, devant faire jouer, morigéner, punir un peu, mais aussi torcher un homme adulte en bavoir et couche-culotte. Elle lui dit que, à travers ce jeu, elle avait découvert qu’elle aimait les pratiques bizarres, mais qu’elle préférait les subir plutôt que les infliger. Elle lui raconta ses autres expériences aussi, comment elle s’était essayée à la soumission sans jamais y trouver vraiment son bonheur. Tout ce qui ressemblait à de la torture ne l’excitait en rien, au contraire, ni les cages, les chaines, l’électricité. Elle avait essayé la soumission animale, chatte, chienne, ponette, mais ça l’avait rire plus qu’autre chose. Elle avait fait la soubrette, bustier et petit tablier de dentelle, perchée sur de hauts talons, mais elle était trop ronde pour ça. Elle en riait de bon cœur, avec le naturel qu’on les femmes du Québec pour toutes ces questions. Pour elle, c’étaient des expériences, bonnes ou moins bonnes, qui n’avaient rien à voir avec l’amour, et elle en parlait comme on peut parler d’une sortie au restaurant ou d’un voyage qu’on a fait avec un bon « chum », comme elle disait, sans que ça porte autrement à conséquence.

     

    Roger ne savait pas s’il devait en être rassuré ou inquiet, parce que, s’il cherchait, bien sûr, une partenaire sexuelle « à sa main », il cherchait aussi à reconstruire un foyer pour une vie entière. Mais, au fil des dialogues, il sentait croître en lui une affection sincère pour cette femme si directe et si naturelle.

     

    Elle lui raconta aussi ses entretiens avec un psychiatre, et l’étrange théorie de celui-ci, quand elle lui avait dit avoir découvert son goût pour la soumission peu de temps après son infertilité congénitale. « C’est parce que vous ne pouvez pas être mère que vous voulez être soumise. En effet, qu’est-ce qu’une mère, sinon une femme qui se sacrifie, en permanence, pour un être qu’elle aime plus que tout ? Vous ne pouvez pas vous sacrifier pour un enfant, vous voulez donc vous sacrifier pour un homme. » Elle dut reconnaître, à la lumière de son expérience (même alimentaire) de nounou pour bébé adulte, que ce n’était pas idiot du tout.

     

    Roger Paleron était d’une famille de paysans, de maquignons, loyal, mais méfiant. Comme disait son grand-père : « Si tu veux me vendre cette bête, c’est qu’elle a un défaut. On va donc parler d’autre chose le temps que je trouve le défaut pour te faire baisser le prix. » Tout en continuant les agréables dialogues avec elle, il fit donc appel à un cabinet de détectives privés, pour vérifier les informations qu’elle lui donnait. Ce fut cher, très cher, même si le cabinet, celui auquel il confiait des enquêtes de solvabilité sur les clients, ou de traçabilité sur les fournisseurs, lui faisait un prix d’ami. Il fallait enquêter au Québec, et ailleurs dans le monde. Les renseignements étaient bons : tout ce qu’elle disait était vrai, elle ne lui avait rien caché.

     

    Ils se rencontrèrent lors d’un passage de son spectacle à Paris et elle était en tout point conforme à la femme qu’il avait eue au téléphone et en webcam. A ce moment, il lui expliqua l’enquête qu’il avait fait faire sur elle. Et quand elle lui répondit qu’elle avait demandé, à sa famille restée dans la Vienne, de se renseigner sur lui, et qu’elle avait fait vérifier si tout ce qu’il lui avait dit était bien vrai, ils rirent et convinrent tous les deux que, sans doute, ils étaient faits l’un pour l’autre.

     

    Après cette première rencontre, brève et platonique, ils mirent au point, sur Internet, leur relation. Il lui décrivit dans le détail son fétichisme des blouses et des tabliers, les tenues qu’il aimerait lui voir porter, lui fit découvrir des sites Web où l’on voyait tout ça, et elle accepta toutes ces tenues, si humbles soient-elles. Il lui parla de la manière dont il voulait la dominer, des fessées, des punitions, des humiliations, et elle accepta de vivre tout cela auprès de lui. Là aussi, il lui fit lire des récits qui l’excitaient, et rien de tout cela ne la choquait, lui disait-elle. Ils se mirent d’accord sur l’acceptable et ce qui ne l’était pas. Ils ne firent pas de contrat écrit, inutile pour les bons paysans qu’ils étaient tous deux. « Tope, Paleron ! » était devenu une expression proverbiale dans le village natal, et un Paleron aurait vendu ses terres plutôt que de manquer à sa parole ; tous ceux qui sont paysans savent ce que ça signifie.

     

    Les règles étaient simples, domination domestique, ni sang, ni piqures, ni électricité, ni brûlures, ni marques permanentes ou même durables, ni asphyxie, ni rien en public, rien qui puisse nuire à la santé. Et une complicité dans la définition des jeux, et beaucoup d’amour, de tendresse et de rires, parce qu’ils savaient, l’un et l’autre, se moquer de leurs bizarreries sexuelles. Elle était prête, aussi, en tant que costumière et accessoiriste, à fabriquer, si on ne pouvait pas l’acheter, ce qui serait nécessaire à leurs jeux. Ca tombait bien, lui était habile de ses mains, mais dans le gros travail seulement, hormis son métier, bien sûr, où il savait tout faire, depuis tuer une bête sans qu’elle s’en aperçoive et la découper les yeux fermés, jusqu’à faire des tranches de viande si fines qu’on pouvait voir à travers.

     

    Il ne leur restait plus qu’à vérifier, lors d’une rencontre suivante, que leurs corps s’accordaient. Un week-end d’amoureux les en convainquit, même si Roger lui expliqua que sa virilité était bien plus vaillante quand il pouvait réaliser ses fantasmes. Il rencontra sa famille, dont sa mère, Odette, divorcée d’un mari que sa fille n’avait que très peu connu, remariée, re-divorcée. C’était une femme un peu plus âgée que lui, très enrobée, et il se dit « Bon, quand Simone sera comme ça, je serai assez vieux pour que ça n’ait plus d’importance ». Elle rencontra sa famille à lui, pas ses parents, non, qui étaient disparus déjà, ni ses enfants, au bout du monde, mais ses cousins et alliés. Ils choisirent la date, le temps pour les fils Paleron de venir de Chine et d’Amérique du Sud, et se marièrent, à la mairie et à l’église, après un contrat en bonne et due forme chez le notaire.

     

    Toujours organisé, Roger, dès avant le mariage, avait commandé, dans des sociétés spécialisées, des blouses et les tabliers aux mensurations de Simone, ainsi qu’un peu de matériel de domination en Allemagne. Il avait fait aménager, sans dire à l’artisan à quoi il la destinait, à côté de la cuisine, l’ancienne souillarde qui datait de l’époque où la maison était une ferme. C’était une pièce de bonnes dimensions, constituée de deux parties, une grande et une petite, et l’ensemble avait été carrelé, repeint, remis à neuf, chauffée par un branchement sur le chauffage central de la maison. Le maçon, qui avait refait un grand évier et une cuve au sol avec évacuation s’était juste dit « Tiens, à la retraite, Paleron va tuer le cochon chez lui », ce qui, dans le pays, n’étonnait personne. Et puis, dans le pays, les gens n’aimaient pas s’occuper des affaires des autres, de peur que les autres ne s’occupent des leurs.

     

    Il attendait la livraison de ce qui allait meubler cette salle de punition : un lit à barreaux métalliques comme à l’hôpital, une chaise gynécologique, une table de massages érotiques, articles qu’il avait choisis avec Simone, sur Internet, appréciant, à cette occasion, son imagination et son absence de tabous. Pour le reste, il était habile de ses mains pour les gros travaux, Simone l’était pour les menus ouvrages, et ils aimaient tous deux chiner chez les brocanteurs. Pour l’instant, il n’y avait dans la salle, en plus de ce qui était fixe, la cuve au sol et le grand évier à double bac, que des portants pour accueillir les tabliers et quelques meubles dépareillés. Dans une armoire, il avait rangé les premiers accessoires que, avec Simone, ils avaient commandé par correspondance à des sex-shops spécialisés : bâillons, vibrateurs, rien que des objets très ordinaires.

     

    Le voyage, ou plutôt le séjour de noces (elle ne voulait plus trop voyager) se fit à Rome, qu’ils ne connaissaient que peu l’un et l’autre, pendant que les enfants de Roger, venus de loin pour le mariage, voyaient la famille avant de repartir. Ils firent l’amour très normalement, gardant pour la suite leurs fantasmes, et parcoururent musées, monuments et trattorias. Quelques jours chez eux avec les enfants, pour les formalités et l’assemblée générale de la SARPAL, et, ce soir, la nouvelle vie qui allait commencer.

     

    Roger était parti ce matin accompagner les garçons et leurs épouses à l’aéroport régional en laissant la consigne à Simone.

     

    « Mettre une culotte de coton, une blouse bleue, un grand tablier à bavette blanc, une coiffe sur les cheveux, des mules. Une tenue achetée pour elle, même si, par la suite, il lui ferait porter aussi celles de sa première femme, et des tenues rapportées de la boîte et qui ne servaient plus. Pas de maquillage, les ongles courts, un vernis transparent. Faire le ménage complètement, préparer la maison et le repas du soir. Et, quand elle entendrait la voiture, venir l’attendre, à genoux, dans l’entrée. »

     

    Tout ceci, comme convenu, ils en avaient discuté, pas dans le détail de ce qu’il lui ferait, non, mais de l’ambiance, de l’esprit de la chose. Cette première soirée allait être, finalement, leur véritable nuit de noces. Comme beaucoup de maîtres, il était le plus inquiet, il se demandait s’il serait à la hauteur des attentes de sa soumise. Il ne lui venait pas à l’esprit qu’elle puisse ne pas être à la hauteur de ses attentes à lui, puisqu’il lui imposerait tout ce qu’il voudrait, dans les limites qu’ils avaient évoquées depuis longtemps.

     

    Il était arrivé. Il ouvrit le portail avec la télécommande, gara son gros break sous l’auvent, à côté de la petite voiture de Simone, qui avait été celle de son fils avant qu’il ne parte à Shangaï. La maison était une ancienne ferme cossue, bien restaurée, grande et confortable. Les époux l’avaient entièrement fait réaménager, agrandissant les portes pour le jour où, qui sait, l’un des deux serait en fauteuil roulant, mettant un ascenseur pour monter à l’étage, supprimant les marches ou les doublant par une pente douce. Une grande cuisine à l’ancienne, un petit bureau pour lui au rez-de-chaussée, cinq chambres à l’étage et, seules choses qui dépassaient le confort pour devenir du luxe, mais raisonnable et utile, une petite salle de sport donnant sur une piscine chauffée pour moitié dans la maison, pour moitié sur la terrasse, couverte à l’extérieur par un dôme de plastique. La maison cossue avait plu tout de suite à Simone, d’ailleurs.

     

    Une petite pointe d’émotion… Mireille et lui avaient été heureux ici, mais si elle avait été comblée (enfin, il l’espérait), lui avait été heureux et cependant frustré. Il fallait, avec Simone, que son bonheur, que leur bonheur à eux deux soit total, comme ils en avaient longuement discuté.

     

    Il resta quelques minutes dans le petit jardin de devant, regardant la maison, le paysage, le ciel. Mireille était partout, mais il fallait bien que la vie reprenne ses droits. Ses yeux s’embuèrent aux souvenirs du passé, son cœur battit plus fort aux espoirs du futur. Comme au moment où l’on forme la mêlée, quand le troisième ligne doit prendre place dans le pack d’avants, il essuya son visage de sa manche, et il respira un bon coup.

     

    Puis il rentra dans la maison.

     


    3.     La première fessée de Simone

     

    Simone l’attendait. Elle était agenouillée dans l’entrée, portant la blouse et le tablier qu’il lui avait prescrit de porter. Une coiffe blanche tenait ses cheveux frisés courts, très bruns. Elle avait les mains sagement dans le dos, le regard baissé.

     

    Roger referma la porte et la regarda. Le visage rond, joli, sans plus, bien charpentée, les seins lourds et encore bien fermes, libres sous la blouse bien boutonnée, la taille encore fine, les hanches larges et, même s’il ne le voyait pas dans cette position, le cul bien bombé et bien ferme, un cul qui attire la main.

    - « Bonsoir ma chérie. »

    - « Bonsoir mon amour », répondit-elle, comme d’habitude.

    Il ne lui avait rien dit sur le vocabulaire dont elle devait user. Elle avait un délicieux accent québécois, en plus, qui l’excitait terriblement.

    - « Enlève mes chaussures et mets-moi mes pantoufles. »

     

    Toujours agenouillée, elle se pencha vers lui, défit les lacets des chaussures confortables qu’il portait tous les jours. Prévoyante, les pantoufles, qui étaient plutôt des mules d’intérieur, étaient à portée de sa main. Elle les enfila aux pieds de son mari et, redressant le torse, en profita pour lui prendre les mains entre les siennes et les embrasser tendrement.

     

    Roger s’attendrit devant ce geste. Il lui prit le menton et lui fit lever les yeux vers lui. Son regard était tendre, celui de Simone aussi. Accentuant la pression de bas en haut sur son menton, il la fit se relever et, plaquant ses mains sur ses fesses, l’attira vers lui et l’embrassa, fouillant sa bouche de sa langue, sans ménagements, mais sans dureté. Elle l’enlaça pendant la durée du baiser. Puis il s’écarta d’elle, la fit rester debout, regardant sa tenue.

    La coiffe était bien ajustée, la blouse bien boutonnée, le tablier blanc bien noué dans le creux des reins, constata-t-il après l’avoir fait, d’un signe, se retourner.

     

    Il lui mit une bonne claque sur les fesses :

    - « Allons faire un tour de la maison, voir si elle est en ordre ! »

     

    Ils firent le tour des pièces, lui devant, elle le suivant, les mains sagement dans le dos. Il regardait si rien ne trainait, si tous était rangé, le carrelage propre, le parquet aussi, pas de poussière, les vitres nettes. Les fenêtres donnaient sur un grand jardin clos de haies et de murs, aucun regard ne pouvait entrer dans la maison. Il termina la tournée par la cuisine, où le repas du soir mitonnait sur le piano semi-professionnel. De toute évidence, il était arrivé alors qu’elle commençait à ranger les plats et les ustensiles qui avaient servi à la préparation.

     

    Roger s’assit sur une chaise de cuisine.

    - « A genoux, Simone. »

     

    Elle s’agenouilla devant lui, mains dans le dos, toujours, les yeux baissés comme une femme soumise.

    - « Puisque tu es en tenue, que nous sommes bien d’accord l’un et l’autre, que je t’ai trouvée agenouillée en arrivant, je vais te soumettre pour la première fois, tu as compris. »

    - « Oui Roger, dit-elle d’une petite voix, tu es mon époux et mon maître, je suis ta femme et ta servante, dispose de moi. »

    - « Et je te soumettrai à mon gré, avec ou sans raison, en punition pour ce que tu as fait de mal, ou simplement en pénitence pour te maintenir dans ta condition de servante, si je n’ai rien à te reprocher. »

    - « Oui Roger, pour ton plaisir et à ton gré. »

    - « Je vois que la vaisselle n’est pas faite de tout ce qui t’a servi à préparer le repas, je vais donc te punir pour ça, et ta punition sera celle des petites filles. »

    - « La fessée, Roger ? »

    - « Oui, Simone, la fessée, une fessée à la main, pour cette première fois, je ne serai pas méchant. »

    - « Merci Roger. Punis-moi, puisque je l’ai mérité, donne-moi cette fessée comme à une vilaine petite fille, je la recevrai humblement et de bon cœur. »

    - « Tu sais que, chaque fois que je te punirai, je mettrai ma tenue de boucher, alors va la chercher dans la pièce à côté. »

     

    Simone se releva et se dirigea vers la souillarde qui communiquait avec la cuisine et qui, pour l’instant, n’était pas encore entièrement équipée. Elle y prit, dans une armoire, ses tabliers blancs de boucher, revint avec, laissant la porte ouverte, et les posa sur la table de cuisine toute proche. Il se leva.

     

    - « Déshabille-moi, salope. »

    Le mot avait été dit tendrement, mais c’est la première fois qu’il le lui disait, et elle sentit un délicieux picotement sous l’excitante injure.

     

    Elle lui déboutonna la chemise et lui enleva ; il se laissait faire. Elle s’agenouilla, défit la ceinture du pantalon, déboutonna la braguette, caressant au passage le sexe sous le slip. Le pantalon tomba, qu’elle lui ôta en lui levant les pieds l’un après l’autre, lui remettant les pieds dans les mules, puis elle se baissa pour lui enlever les chaussettes. Devait-elle en profiter pour lui baiser les pieds ? Elle n’eut pas cette audace. Puis, toujours agenouillée, elle descendit son slip, caressant au passage sa bite encore molle mais bien grosse, et ses couilles à la peau grenue. Elle se leva et rangea les vêtements sur une chaise. Il était nu devant elle, plus grand d’une bonne tête et demie, musclé, peu de gras, et elle sentit la chaleur monter dans son bas-ventre.

     

    - « Donne moi mes tabliers, à genoux, et embrasse-les avant. Tu embrasseras toujours mes tabliers, et tu embrasseras les tiens aussi, les miens parce que tu embrasses les vêtements de ton maître, les tiens parce que tu embrasses les marques de ta servitude. De même, pendant les punitions, la porte de la salle de pénitence sera toujours ouverte, à toutes fins utiles. »

     

    Elle s’exécuta et embrassa dévotement les deux tabliers qu’elle avait apportés.

    Agenouillée devant lui, elle lui tendit le premier tablier composé d'un grand rectangle de coton et de deux cordons. Il commença par l'ouvrir en grand puis, un cordon dans chaque main, le passa comme une cape par dessus l'épaule : un cordon par dessus l'épaule, l'autre sous l'aisselle. Passant le cordon à l’intérieur du tablier, il fit le nœud autour de son pouce, fit faire le tour au deuxième cordon, passa le petit bout qui restait dans la boucle. Une fois le nœud réalisé, il enleva le tablier et le remis à l'envers pour avoir le nœud dans le dos, faisant ainsi disparaître sa bite. Simone lui tendit alors le deuxième tablier, qu’il ouvrit en grand, mit autour de sa taille, puis retroussa le bord, l’attacha dans le dos et fit le nœud papillon qu’il cacha à l’intérieur.

     

    Sa bite disparaissait, devant, sous le double tablier, et ses fesses aussi, masquées par le tablier enveloppant. Il était impressionnant, les épaules larges, le torse barré par la bavette en biais. Elle sentit que, chaque fois qu’il porterait cette tenue, elle serait comme un morceau de viande entre ses mains, comme une tendre poularde, comme une dinde à farcir. Et elle commençait à fondre de plaisir devant lui.

     

    Il s’assit sur une robuste chaise de cuisine.

    - « Relève-toi, va me chercher des pinces à linge.

    Elle revint avec le panier de pinces à linge en bois qu’il posa sur la table à côté de lui.

    - « Tourne-toi et trousse ta blouse pour me montrer ton cul ! ».

    Elle se tourna, retroussa sa blouse à la ceinture, dévoilant, entre les pans du tablier, sa culotte de coton blanc, bien montante, un peu flottante, qui cachait bien ses fesses rondes. Avec deux pinces à linge, il fixa la blouse en position retroussée.

    - « Tourne-toi, retrousse ta blouse devant et ton tablier, mais doucement, lentement ! »

    La blouse lui descendait aux mollets. Elle la remonta lentement, ainsi que le devant du tablier, découvrant ses genoux ronds, puis ses grosses cuisses de pouliche, puis sa culotte qui, vue de devant, montrait bien qu’il s’agissait d’un modèle des années 1950, qui ne laissait rien voir.

    - « Maintenant, montre-moi ta chatte, salope ! »

    Maladroitement, elle coinça son tablier et sa blouse retroussés contre sa poitrine, avec son menton, et descendit sa culotte à mi-cuisses.

     

    Elle avait une toison noire, frisée, touffue, qui remontait sur le ventre et gagnait même les cuisses. Il lui avait dit de ne pas s’épiler ni se raser, de la laisser entièrement naturelle et, si elle avait porté un slip ou même une culotte normale, les poils seraient sortis sur le côté. Sa toison gardait son odeur de femme, qui arriva aux narines de Roger, lui prouvant son début d’excitation. Malgré la toison velue, on voyait les lèvres grasses et épaisses.

     

    - « Alors, tu la veux, ta fessée, ma chérie ? »

    - « Oui Roger, je la veux », dit-elle d’une petite voix.

    - « Aussi longue et aussi forte que je voudrai ? »

    - « Oui Roger », sa voix était plus faible.

    - « Alors remonte ta culotte et vient en travers de mes genoux. »

     

    Elle remonta sa culotte, gardant son tablier retroussé. Il lui fit signe de venir à sa droite, et de se coucher en travers de ses genoux, les pieds au sol, la tête pendante, un peu appuyée sur ses bras. Elle sentait, sous son ventre et ses cuisses, le gros coton du tablier de boucher. Posant la main sur son flanc droit, il l’ajusta contre lui.

    Et la première claque tomba sur la culotte de Simone. Tranquillement, posément, Roger claquait une fesse après l’autre, maintenant Simone qui ne bougeait pas. Il accentua alors les coups, et le cul de Simone commença à frétiller, pendant qu’elle faisait de petits gémissements qui étaient plus de plaisir que de douleur.

     

    - « Tu l’as méritée, ta fessée, Simone ? »

    - « Oui chéri, je l’ai méritée. »

    - « Tu la veux cul nu ? »

    - « Oh oui Roger, fesses moi cul nul, oui. »

     

    Il lui baissa la culotte jusqu’aux genoux, et en profita pour passer la main entre ses cuisses. Elle commençait à mouiller. Il frappa alors plus vite et plus fort, faisant passer les fesses du blanc au rosé, puis du rosé au rouge léger, pendant que, par réflexe, Simone faisant danser son cul, lançant parfois les fesses au devant de la main. En même temps, ce mouvement frottait sa chatte contre le tablier de Roger, et l’excitait encore plus.

    - « Aïe, j’ai mal ! Oh, ça chauffe ! Pardon, mon chéri, je ne le ferai plus ! Arrête, Roger, je t’en supplie ! »

     

    Roger n’était pas un fesseur novice, il savait, au ton de la voix, faire la différence entre la douleur supportable et celle qui ne le serait plus. Il y avait de la marge, il continua donc à fesser pendant que, sous son tablier, sa bite se tendait, frottée elle aussi par les mouvements de Simone.

    Il fit une pause dans les coups, passa un doigt entre les cuisses, l’introduisit dans la moule de Simone.

    - « Salope, ça doit te plaire, tu mouilles. Dis-moi que tu en veux encore… »

    - « Non, Roger, non… Oh oui, fesses moi encore… »

     

    Il sortit le doigt de sa moule trempé de mouille, en rentra un autre dans le con pendant que le premier, ainsi lubrifié, venait fouiller son trou du cul. Il fit quelques allers et retours ainsi, dans les trous, laissant les fesses reposer. Puis, d’un seul mouvement, il sortit ses doigts et abattit sa main. Il reprit la fessée pendant encore cinq bonnes minutes puis, jugeant que c’était assez, il termina par quelques caresses cuisantes, et fit se relever sa victime.

     

    Le premier réflexe de Simone fut de se frotter les fesses, debout devant lui, la figure rouge, la poitrine soulevée par sa respiration. Roger lui montra, sur son tablier de boucher, une petite tache humide laissée par sa mouille.

     

    - « Tu as aimé ça, hein, ma cochonne. Tu vas aller au piquet, maintenant. »

    Il lui montra le mur à côté de l’évier, et elle y alla, entravée par sa culotte qui était tombée à ses pieds.

    - « Agenouille-toi, le nez dans les torchons ».

    Quelques torchons à vaisselle étaient, en effet, accrochés au mur. Elle s’agenouilla, le visage contre le linge encore un peu humide.

    - « Mains sur la tête ! »

    Elle s’exécuta, prenant la position d’une élève punie. Elle entendit Roger remonter un minuteur de cuisine, le poser sur le plan de travail. Il n’avait pas besoin de lui dire de rester immobile. Elle l’entendit ouvrir le réfrigérateur, se servir à boire, s’asseoir.

     

    Elle restait là, agenouillée, les fesses brûlantes. Punie.

     

    Agenouillée, le nez dans les torchons à carreaux rouges et blancs, Simone n’entendait que le tic-tac du minuteur de cuisine et un bruit de pages tournées, sans doute son mari lisait en attendant la fin du piquet. Ses genoux commençaient à lui faire mal, ses mains, sur sa tête, aussi.

     

    - « Roger, Roger chéri, j’ai mal, tu sais… »

    - « Bien sûr que tu as mal, ma petite, c’est fait pour ça, tu as mal où ? Aux bras ? Aux fesses ? Aux genoux ? Les genoux, tu ne pourras te lever que quand le minuteur sonnera. Les bras, tu peux les baisser, si tu me le demandes gentiment. »

    - « Roger, mon mari adoré, permet moi de baisser les bras, je serai gentille, tu sais ».

    - « Simone, je te garantis que entre mes mains, tu seras gentille même sans ça, mais bon, puisque tu l’as demandé, baisse les bras. »

    Soulagée, elle baissa les bras le long du corps.

     

    - « Et les fesses, ça te cuit ? »

    - « Oh oui Roger, ça me cuit. »

     

    Il vint à elle, elle l’entendit prendre le minuteur et le remonter un peu.

    - « Puisque je t’ai permis de baisser les bras, tu resteras plus longtemps à genoux », rit-il.

     

    Il prit un des torchons qui pendaient devant elle, elle l’entendit le mouiller sous le robinet, l’essorer, puis elle sentit, sur ses fesses brûlantes, le contact du linge humide. Elle frissonna. Ca cuisait un peu plus, et ça apaisait en même temps. Sans doute fixa-t-il le torchon avec des pinces à linge sur sa blouse, puisqu’elle le sentait toujours alors que ses mains palpaient ses nichons, les tripotaient, les pétrissait. Oh, que c’était bon, c’était fort, sans être brutal, plus qu’une caresse, une emprise.

     

    Elle était encore en train de se faire tripoter les lolos, les mains de Roger entre la bavette du tablier et la blouse, quand le minuteur sonna.

     

    Elle n’osa pas, bien sûr, se lever sans son ordre. Elle sentit qu’il dégageait la culotte tombée à ses chevilles, qui l’aurait empêchée de se relever convenablement. Toujours le nez dans les torchons, elle en vit un disparaître : il lui ramena les mains dans le dos, et attacha ses poignets, sans serrer, avec le torchon. Puis il prit un autre torchon et le lui mit sur le visage, serrant les coins mollement sur sa nuque. Ni un bandeau, puisqu’elle voyait un peu à travers le tissu, ni un bâillon, sa bouche était libre.

     

    - « Tu me plais, entorchonnée comme ça, salope. Je vais t’aider à te relever, maintenant ».

    - « Merci mon amour. »

     

    Avec ses mains sous les aisselles, il la souleva, presque comme une plume, malgré ses rondeurs trop prononcées. Qu’il était fort ! Sur les pieds, les poignets liés dans le dos sans douleur, le torchon humide qui frottait doucement ses fesses, elle était bien.

    Elle sentit qu’il la faisait avancer de quelques pas, elle l’entendit s’asseoir sur la chaise.

     

    Puis, sans crier gare, soudainement, il la renversa sur ses genoux, la tête pendante, releva le torchon humide qui soulageait quelque peu ses fesses, et abattit sa main sur elles.

     

    - « Ah », elle ne put retenir son cri, « non, pitié ! »

    - « Simone, une fessée n’est jamais finie, tu sais. »

     

    Sa main s’abattait sur ses fesses, à gauche, à droite, sur les deux, parfois en restant quelques secondes dessus, parfois se retirant en frottant un peu la peau. Elle gigotait, ce n’était plus une danse du cul de convenance, destinée à exciter le fesseur, elle essayait vraiment de se dégager de l’étreinte de son mari fesseur.

    - « Cette fois, c’est la vraie fessée, pas une mise en bouche comme tout à l’heure. »

    - « Non, pitié », elle criait presque.

    - « Tu m’as que tu l’acceptais aussi longue et aussi forte que ce que je voudrais. »

    - « Je ne savais pas, Roger, je t’en supplie », sanglota-t-elle.

     

    La main continuait à tomber en cadence sur son cul, ses mains liées dans le dos lui enlevaient tout appui, ses jambes se débattaient en vain. Les larmes montèrent à ses yeux, et elle se mit à pleurer comme une gamine, sanglotant bruyamment. Elle ne se débattait plus, elle n’était plus qu’un paquet de chair entre les mains de son homme.

     

    Comme la fessée avait commencé, elle s’arrêta brutalement, et il la remit sur pieds, ou plutôt, se relevant, il la laissa glisser au sol à genoux. Le torchon pendit à nouveau sur ses fesses, mais il frottait douloureusement, sans apporter de soulagement.

    Roger, debout devant elle, défit le torchon qui lui emmaillotait le visage. Il contempla ses yeux rougis, les larmes qui coulaient sur ses joues, et son nez qui coulait. Avec le torchon, il essuya ses larmes, et lui moucha le nez.

    - « Mouche-toi, morveuse. »

    - « Sniifff… »

    - « Alors, qu’est-ce qu’on dit ? »

    - « Merci mon amour. »

     

    Il lui remit le torchon sur le visage et la fit avancer au bord de la table de cuisine. Il la pencha dessus, lui fit écarter les jambes, la mit en position, le cul rouge bombé, le con offert par derrière. Il vérifia, d’un doigt habile, qu’elle était encore humide. Elle était trempée. Il retroussa son tablier et l’enfila avec fermeté.

    La bite dans sa chatte faillit la faire jouir tout de suite. Elle grogna de plaisir, tendit le cul et le remua, un peu comme sous la fessée. Il allait et venait lentement, maintenant, d’une main, ses mains à elle encore attachées, et de l’autre ravivant, par quelques caresses, le souvenir de la fessée. Elle hurla et jouit une première fois. Il arrêta son va et vient le temps de la laisser se reprendre, puis recommença à la pistonner, à son rythme à lui, cette fois. Elle gémissait. Il se retint à peine, et, quand il lâcha dans le fond de sa moule son jus brûlant, elle râla et se mit à sangloter, de plaisir cette fois.

     

    Il resta en elle longtemps, puis déconna, rabattit son tablier à lui et l’aida à se relever. Une fois debout, il lui détorchonna la tête et l’embrassa tendrement, léchant les larmes de plaisir qu’il avait fait couler. Il lui sourit en déliant, dans son dos, ses poignets, enlevant le torchon qui avait couvert ses fesses, faisant retomber sa blouse.

    - « Allez, termine ta cuisine et nettoie bien tout. »

     

    Il se rassit, et elle alla terminer la préparation du repas, ce qui allait vite. Puis elle alla ranger dans le grand lave-vaisselle les plats intermédiaires et les ustensiles.

    - « Non, Simone, quand tu es en pénitence, tu fais la vaisselle à la main, sors tout et lave tout ça dans l’évier. »

     

    Elle débarrassa le lave-vaisselle qui, heureusement, avait fait un rinçage, posa la vaisselle sur la paillasse d’un côte de l’évier et, comme une épouse soumise, commença à la faire à la main, après avoir mis des gants de ménage. Elle bougeait le moins possible, pour éviter le frottement de sa blouse sur son cul en feu.

    Assidue à sa tâche, elle l’entendit se lever, et sentit ses mains se plaque sur ses côtés, et sa bite, à travers la double épaisseur de ses tabliers et de sa blouse, se coller, mais molle cette fois, sur ses fesses brûlantes. Malgré la douleur ravivée, elle colla plus étroitement son cul contre la bite de son mari, qui la palpait et qui, sous la bavette du tablier, déboutonnait la blouse pour prendre ses seins et les malaxer à même la peau.

     

    Elle gémit de plaisir et continua sa vaisselle, son mari collé contre elle, qui la tripotait et lui embrassait l’intérieur de oreilles, ce qui la rendait folle. Mais elle ne cassa rien, lava, rinça, et rangea sur la paillasse, un torchon propre étalé dessus, pour que la vaisselle sèche naturellement, mais à l’abri de toute poussière. C’était, de toute évidence, une bonne ménagère.

     

    - « Tu mettras mon couvert sur la table de la cuisine, Simone. »

    - « Ton couvert, chéri ? Et moi ? » questionna-t-elle, étonnée…

    - « Toi, tu me serviras, et tu mangeras après, et estime toi heureuse que, devant l’impudence de ta question, je ne te donne pas une autre correction ! ».

     

    Elle mit le couvert, lui servit un verre de vin (il buvait un petit verre de vin rouge par repas, Roger Paleron était un bon vivant, mais sobre), et porta l’entrée de crudités, le pain, l’eau dans un autre verre, ainsi que la télécommande de la télévision de la cuisine (eh oui, même à la campagne, la télévision a envahi la cuisine). Puis elle resta debout à côté de lui, comme une domestique stylée, pendant qu’il mangeait en regardant les actualités régionales. Seulement, question style, sa blouse était restée ouverte, et ses gros seins lourds tentaient de s’en échapper.

    Elle débarrassa l’entrée, porta le plat et lui servi une part normale, mais il lui fit mettre dans son assiette une part bien plus grosse. « Tiens, mon mari est mis en appétit quand il me corrige, il ne faudrait pas qu’il grossisse trop », pensa-t-elle. Mais, après avoir mangé la moitié de l’assiettée, il lui fit mettre de côté. Elle servit alors le fromage, qu’il mangeait avec peu de pain, à la pointe du couteau.

     

    - « Bien, le dessert sera pour après. C’était bon, Simone, je vois que tu as fait de ton mieux, je suis content, tu vas pouvoir manger. »

    - « Merci, Roger, je suis heureuse de t’avoir satisfait ».

    - « Et, comme une épouse soumise, tu vas manger debout devant moi, va te servir des crudités. »

     

    Elle revint avec son assiette, son verre et son couvert, et mangea, debout, à côté de lui, l’assiette à la main. Elle se rappelait, toute petite, avoir vu sa grand-mère servir les hommes à la ferme en mangeant debout.

    - « Pour le plat, tu mangeras ce qui reste dans mon assiette, les cochonnes, ça mange les restes. »

     

    Elle se rappela que, quand ils avaient évoqué, sur Internet, la soumission et les insultes, elle lui avait dit « Je suis une chienne », et il avait répondu « Non, j’ai une chienne de chasse qui est une bête adorable, chienne ne sera jamais un insulte dans ma bouche, tu seras une truie ». Ca l’avait émue, parce qu’elle avait eu, aussi, une petite chienne qu’elle aimait beaucoup.

    Elle mangea donc les restes de son mari, debout devant lui, ne posant l’assiette que quand il fallait couper, et la reprenant, à la hauteur de son visage, pour manger. Elle trouvait ça humiliant, plus, presque, que d’être agenouillée. Puis il lui coupa de petits morceaux de fromage et, du doigt, lui fit signe de s’agenouiller près de lui. Elle s’agenouilla, et il lui fit manger le fromage un peu à la becquée, un peu dans le creux de sa main, ce qu’elle trouva beaucoup plus tendre que les plats précédents.

     

    Il la renvoya à sa vaisselle, il n’avait pas besoin de lui dire de la faire à la main, elle avait compris. Mais il ne se colla pas contre elle, à son grand regret.

     

    La vaisselle finie, elle se retourna et le vit assis sur le bord de la table de cuisine, les jambes pendantes.

     

    - « Nous allons être raisonnables, pas de dessert sucré ce soir, viens ici, agenouille-toi, salope. Mais avant, sort moi tes nichons. »

    - « Oui mon amour, sous la bavette du tablier, sur les côtés ? »

    - « Non, enlève la bavette. »

     

    Elle s’agenouilla devant lui, défit le haut de son tablier, laissant tomber la bavette sur le devantier, ouvrit complètement sa blouse et retroussa son tablier à lui. Ses nichons étaient gros, lourds, fermes encore, mais obéissant à la loi de Newton, cependant. Elle avait des aréoles brunes et de gros tétins. Quant à lui, sa bite encore molle avait grossi. Elle fit son devoir et, à petit coups de langue, lui rendit sa vigueur initiale, tout en frottant ses nichons contre ses cuisses. Quand la bite de Roger fut ferme, elle la suça avec application. Une deuxième éjaculation n’est jamais facile à la cinquantaine, aussi fut-elle patiente. De temps en temps, elle le regardait par en dessous d’un œil soumis. Quand il passa ses mains derrière sa nuque, elle comprit qu’il fallait un peu plus d’ardeur. La bite emplissait sa bouche, qu’elle avait grande, et si la position à genoux est bien la plus humiliante pour une suceuse, ce n’est pas la plus commode. Mais il jouissait de cette humiliation, et elle aussi.

    Roger grognait sous les coups de langue, il râlait pendant l’aspiration de son gland et du reste de sa bite et, dans un dernier cri, il lâcha son sperme dans la bouche de Simone, qui continua à sucer, en savoura le goût et l’avala comme le plus précieux des desserts.

     

    Ils passèrent au salon, et Roger regarda la télévision, toujours en tablier de boucher, sur le canapé revêtu, en guise de protection, d’une nappe. Elle était couchée contre lui, la tête sur ses genoux, lui offrant ses seins et ses fesses à caresser, ce qu’il fit d’une main délicate. Ils faillirent s’endormir. Le film fini, Roger se leva avec elle.

     

    - « Enlevons nos tabliers et allons à l’eau. »

     

    Ils laissèrent les tabliers dans la cuisine et, via la petite salle de sport, allèrent à la piscine couverte. Nus, ils se baignèrent, firent quelques longueurs, s’aspergèrent comme des enfants puis, faisant la planche, regardèrent les étoiles à travers la verrière de la piscine.

    Avant de s’endormir dans l’eau et de se noyer bêtement, ils se douchèrent et montèrent se coucher dans le lit conjugal. Là, elle le caressa tendrement et, après quelques efforts, il banda pour la troisième fois et, couché sur le dos, la fit s’empaler sur lui.

     

    Ils firent l’amour à la paresseuse, eurent un orgasme tranquille, puis elle se blottit dans ses bras.

    - « Merci, mon chéri, c’est exactement comme ça que je veux vivre. »

    - « Tu sais, mon amour, ce ne sera pas comme ça tous les jours, on se lasserait. Ce sera tous les jours en tablier pour toi, pas toujours domination, il faut vivre, aussi. »

    - « Je t’aime, Roger, bonne nuit. »

    - « Bonne nuit ma Simone. »

     


    4.     Soins corporels

     

    Le lendemain, après s’être levé tôt et fait quelques exercices dans la salle de sports et quelques longueurs de piscine, Roger retrouva Simone dans la cuisine, ayant remis la blouse et le tablier de la veille, en train de préparer le petit déjeuner. Il sourit et l’embrassa.

     

    - « Chéri, comme tu ne m’as pas donné d’ordres, j’ai remis la tenue de la veille. »

    - « Si je ne t’impose pas une tenue précise, tu choisiras toi-même la blouse et le tablier à porter par dessus, le tout c’est que tu sois toujours en tablier quand tu es à la maison, sauf si nous recevons, bien sûr. Mais les tenues que tu as mises, y compris les culottes, ne les lave pas sans m’avoir demandé la permission, d’une part parce que je veux pouvoir te faire porter des tenues sales, d’autre part parce que tu les laveras souvent à la main, et devant moi. »

    - « Quant à tes tabliers de boucher, Roger, ils sont dans la souillarde. »

    - « La aussi, tu les ranges, même instructions de lavage que pour les tiens. Comment vont tes fesses ? »

    - « Ca va, mon chéri, ça ne me cuit plus, mais tu m’as donné hier plus de bonheur que de souffrance, tu sais… »

     

    Ils déjeunèrent, firent leur toilette dans la grande salle de bain attenante à leur chambre, et Roger partit à la mairie pendant que Simone entretenait sa maison. Sur sa demande, il lui donna l’autorisation de sortir faire les courses à son gré, et alla vaquer à ses obligations de premier adjoint au maire. Bien sûr, maintenant qu’il ne travaillait plus, le maire, un ami, allait se décharger sur lui de bien des choses. Mais ça lui permettait d’être utile et, comme l’entreprise n’était pas sur la commune où il habitait, il n’y avait aucun lien, en bien ou en mal, entre les deux activités. Il rentra manger à midi, ils sortirent se promener l’après-midi, une journée bien ordinaire.

     

    Quelques jours se passèrent ainsi. Roger à ses obligations civiles ou associatives, ou donnant un coup de main à la SARPAL, ou aménageant un grand potager derrière la maison, Simone à ses tâches domestiques. Les deux ensemble sortaient de temps à autre, pour se distraire, et cherchaient, ensemble, de quoi aménager la souillarde en salle de pénitence, en plus des meubles spécialisés qu’ils avaient commandés.

    Dans une brocante de qualité, ils trouvèrent une baignoire ancienne, pas très grande, en cuivre, sur pieds, et ils en firent l’acquisition. Simone admirait Roger quand il négociait, regardait le matériel avec soupçon, faisant de la moindre particularité un défaut, écoutant avec un air désolé le prix que lui demandait le vendeur. Mais il fit une bonne affaire. Comme c’était pour Simone un plaisir de voir son mari négocier les affaires, c’était un plaisir aussi de le voir décharger la baignoire du break où il avait réussi à la faire rentrer, seul, usant de sa force avec adresse et aisance.

     

    La baignoire fut placée à côté de la cuve avec évacuation, pour profiter de cette dernière et de l’arrivée d’eau sur le mitigeur équipé d’une douchette. Simone se demanda à quelles punitions elle serait destinée.

     

    Le lendemain de leur achat, une semaine après le début de leur nouvelle vie, on livra le premier des meubles que Roger avait commandé, une table de massage à roulettes blocables, réglable en hauteur, capitonnée, avec à une extrémité un dégagement possible pour, une fois à plat ventre, avoir la tête bien droite et le visage libre et, au milieu, le même dégagement pour le sexe. Du beau matériel, commandé dans une boutique allemande spécialisée dans le matériel de domination. D’ailleurs, il était livré avec un dispositif d’attache Segufix. Celui-ci comprenait toute une série de liens, dont un harnais complet pour la poitrine, et des sangles diverses de caoutchouc.

     

    Après avoir fini le montage de la table de massage, Roger dit à Simone :

    - « Demain, tu m’attendras avec cette blouse rose, seulement la blouse, la coiffe rose et les socques roses. Ah, sur la blouse, tu broderas, sur la poitrine « Simone la lécheuse », compris ? »

    - « Oui Roger. Je mettrai une culotte, un soutien-gorge ? »

    - « Seulement une culotte, celle de la dernière fois, que tu n’as pas lavée. »

     

    Le lendemain, comme pour le premier soir, Simone l’attendait, agenouillée dans l’entrée, vêtue de sa blouse rose. Le matin, elle avait brodé, comme l’habile costumière qu’elle avait été, « Simone la lécheuse » sur la poitrine de la blouse, en crème, qui se détachait bien, les lettres étant assez grosses pour bien se lire, sans rompre l’harmonie du vêtement. C’était une blouse rose pâle, longue, boutonnée devant, une ceinture, deux poches plaquées, un col Claudine, le genre « esthéticienne ».

     

    - « Bonsoir, lécheuse. »

    - « Bonsoir mon amour. »

    Elle lui défit ses chaussures, lui mit les pantoufles.

    - « Va dans la salle de pénitence et fais-moi couler un bain chaud, j’arrive. »

     

    Comme Simone était tout sauf idiote, elle s’était doutée, avec la blouse rose de salon de beauté, la baignoire, etc. qu’il y aurait de ça dans l’air. Elle avait donc préparé, sans que son époux lui dise, ce qu’il fallait, et n’avait donc plus qu’à faire couler le bain.

    Quand il fut prêt, elle alla le chercher au salon, où il lisait le journal.

    - « Ton bain est prêt, mon amour. »

     

    Il la suivit, et se laissa déshabiller amoureusement par sa jolie esthéticienne, voyant avec satisfaction qu’elle avait tout préparé, jusqu’au thermomètre pour la température de l’eau. Il se glissa dans la baignoire avec volupté.

    - « Laves-moi les cheveux, après tu me masseras le cuir chevelu et le visage. »

    Elle lui mouilla amoureusement les cheveux, prit le shampoing, le réchauffa dans le creux de ses mains, et lui lava la tête, grattant et massant où il fallait. Rinçage. Second shampoing. Rinçage final. Serviette. Puis, pendant un bon quart d’heure, elle lui massa la tête et le visage.

    - « Lave-moi, maintenant. »

     

    Elle prit l’éponge et le lava, le faisant se lever pour le frotter, doucement, sans trop insister sur la bite qui, pourtant, la tentait fortement. Heureusement, elle avait prévu, aussi, un marchepied qu’elle avait pris dans la cuisine, et qui lui avait servi à bien nettoyer la pièce partout avant. Elle le rinça, le sécha, l’enveloppa dans un peignoir.

    - « Un massage, mon chéri ? »

    Il savait qu’elle était habile masseuse, il lui arrivait de masser les artistes à la sortie de piste. Il s’étendit sur la table de massage, sur le dos.

    - « D’abord, coupe-moi les ongles des mains et des pieds, et fais-moi la manucure. »

     

    Une costumière est toujours un peu habilleuse, une habilleuse toujours un peu maquilleuse, elle savait donc manucurer. Elle alla prendre ciseaux et limes qui lui servaient à elle, et vint faire les mains, puis les pieds de son mari. C’est vrai que, bien manucurées, ses fortes mains étaient encore plus belles, plus impressionnantes, plus mâles, même.

    - « Et maintenant, puisque tu es Simone la lécheuse, lèche-moi les pieds. »

     

    Elle s’agenouilla à l’extrémité de la table, et commença à lui lécher la plante des pieds. Elle n’avait jamais fait ça, mais ils étaient tous propres, c’était facile. Il fallut qu’elle lèche non seulement la plante, mais aussi le dessus, qu’elle passe la langue entre les orteils, quelle suce chacun d’entre eux séparément, en profitant pour masser les plantes en même temps.

    Il lui ordonna de lui lécher les jambes, les bras, sous les bras, ses aisselles poilues, sur la poitrine, ce qu’elle fit.

    - « Maintenant, tu vas me raser les couilles. »

    - « Mais… Roger… Oui Roger, je vais chercher ce qu’il faut, si tu permets. »

    Elle alla chercher un rasoir à main de femme et ce qu’il fallait. Quand elle revint, Roger lui expliqua que, les couilles et les alentours du sexe rasés, c’était bien plus sensible pour lui. Elle s’appliqua donc à mettre la mousse, à lui raser les boules, en faisant très attention. Il bandouillait un peu, ce qui, finalement, lui facilitait la tâche. Puis, comme une professionnelle, elle prit le miroir qu’elle avait apporté avec le rasoir pour lui montrer le travail.

    - « C’est bien, maintenant, tu vas bien lécher, tu verras comme c’est doux. J’ai dit lécher, pas sucer, compris ? »

     

    Elle se pencha et, à petits coups de langue féline, lécha les couilles qu’elle venait de raser, le bas ventre, l’intérieur des cuisses.

    - « Le trou du cul, maintenant, lèche ! »

     

    Il écarta et remonta les jambes, pour lui faciliter l’accès, et il fallut qu’elle se couche à plat ventre sur la table de massage. Elle n’avait jamais fait ça, mais elle venait de le laver, c’était tout propre. Elle tenta donc une léchouille. Le bon goût de la peau savonnée. Elle lécha donc le troufignon comme elle avait léché le reste.

    - « Oui, c’est bon, continue, rentre la langue dedans, maintenant. »

     

    Il fallait obéir, elle était là pour ça. Elle poussa la pointe de la langue dans l’anus, tentant délicatement de forcer le passage, qui se détendait, petit à petit, sous sa caresse buccale. Il se détendait tellement que, après quelques minutes, Roger lâcha un pet sonore et odorant, qui la fit reculer.

    - « Continue à lécher, salope, une suceuse de bite doit aussi être une suceuse de pets. »

     

    Ce n’était, bien sûr, pas la première fois qu’elle sentait l’odeur d’un pet d’homme, mais c’est la première fois qu’on lui pétait au nez, et, en plus, elle l’avait provoqué de sa langue. Elle continua donc à lécher, malgré l’odeur qui la dégoûtait un peu. Bon mangeur, Roger avait des pets odorants, et il en fit un second, puis un autre, et ainsi de suite au fur et à mesure que Simone continuait à lui décontracter le troufignon.

    - « Tu aimes mes pets, salope ? »

    - « Oui Roger, j’aime tout de toi. »

     

    Là, ce n’était pas tout à fait vrai, mais elle se dit qu’il fallait s’y faire.

    - « Veux-tu que je te suce, Roger ? », demanda-t-elle, pour faire diversion.

    - « Pas encore, je vais me mettre sur le ventre, dégage les ouvertures de la table pour ma bite et pour mon visage. »

     

    Elle le fit, et il se mit tranquillement à plat ventre, le visage dans le rond prévu à cet effet, sans autre perspective que le carrelage (« Tiens, il faudra que je pense à améliorer la chose, se dit-il »), et le sexe dans l’autre emplacement, bien libre. Simone se mit à lui masser le dos, les épaules, le détendant bien, et il se laissa faire un moment.

    - « Écarte-moi les fesses, met le nez dedans et lèche encore, connasse ! ».

     

    Écartant les fesses de ses mains, elle lécha à nouveau le trou du cul de son maître et dut une fois de plus inhaler une rafale de pets odorants. « Bientôt, ils rempliront toute la pièce, se dit-elle ».

    - « Maintenant, passe dessous et suce-moi. »

     

    Elle passa sous la table, qui était faite intelligemment, une barre transversale rembourrée permettait d’appuyer son dos. Elle prit sa bite dans la bouche et le suça dans cette position, pendant qu’il regardait ses cheveux, son front, son nez, et sa bite qui rentrait dans sa bouche. La position n’était quand même pas confortable pour elle, il faut bien le dire mais, heureusement, il n’avait pas éjaculé de la journée. Aussi, la giclée de foutre arriva assez vite, avant qu’elle ne prenne un torticolis. Elle s’en pourlécha les babines et l’avala avec délice.

     

    Elle se releva, pleine de désir, et le caressa de la nuque aux pieds, mais après peu de temps, Roger se releva aussi et l’envoyer vider la baignoire, après lui avoir demandé ses tabliers de boucher, et les avoir revêtus, comme la première fois, les mêmes tabliers qui avaient gardé un peu de son odeur de mâle.

     

    Pendant que l’eau coulait et s’évacuait au sol, il lui ordonna de se tenir bien droite, mains sur la tête. Une fois en position, il ouvrit le mitigeur et, avec la douchette, aspergea sa blouse du cou jusqu’au bas de celle-ci. L’eau était tiède, ce n’était pas désagréable pour elle, le tissu mouillé se plaqua sur son corps, moulant son cul, ses seins, faisant ressortir ses tétons dressés. Il mouilla juste ce qu’il fallait pour rendre sa blouse rose trempée encore plus humiliante et plus érotique, et lui ordonna, dans cette tenue, de nettoyer la baignoire. Elle s’exécuta, et il la regardait frotter avec une éponge, se penchant, se relevant, prenant des poses pour l’exciter.

     

    - « Toi, tu as le feu au cul, on dirait, Simone, je vais donc te rougir les fesses, va te coucher sur le banc de massage. »

    Elle s’exécuta, le visage dans l’ouverture prévue à cet effet. Il lui retroussa la blouse trempée, enleva sa culotte, ferma l’ouverture prévue pour le sexe, mettant, sous les cuisses de Simone, un torchon de cuisine un peu épais. Il alla ouvrir le placard, elle l’entendit mais ne le voyait pas.

    - « Remonte ton cul, écarte les cuisses. »

    Sa main fouilla son entrecuisse, il introduisit deux doigts dans sa chatte mouillée, les ressortit, et elle sentit qu’il lui introduisait un objet rond, comme un œuf. Elle devina que c’était un œuf vibrant, elle connaissait ce genre d’accessoire mais, à ses yeux, il ne valait pas la bite de son homme.

     

    Elle sentit ensuite qu’il la sanglait sur la table de massage. Une sangle à la taille, des sangles pour les bras et les poignets, des sangles pour les cuisses et les chevilles, le Segufix immobilisait sans faire mal.

    Il testa l’œuf vibreur, oh, c’était bon, allait-il la faire jouir comme ça ?

     

    - « Nous allons tester quelques instruments de fessée, maintenant que tu es bien immobilisée, Simone. D’abord, la simple palette de bois. »

    Elle sentit s’abattre sur ses fesses une palette de bois lisse, mais dure, avec un bruit mat. Ca faisait un peu mal, pas trop, il faut dire qu’il ne frappait pas fort. L’œuf vibrait toujours, il y avait une télécommande par fil, qu’il tenait de la main gauche pendant qu’il fessait de la droite.

     

    Il essaya ensuite d’autres fessoirs, pour varier la douleur, sans jamais frapper trop fort, et, chaque fois, en accompagnant les coups des vibrations intimes qui la faisaient mouiller. Heureusement qu’il lui avait mis un torchon sous la moule… En même temps, la blouse mouillée se refroidissait sur elle, la faisant frissonner. Chaud au cul, chaud à la chatte, froid sur le dos et les bras. Elle reçut, après la palette de bois, la palette de cuir, puis le tawse, cette palette de cuir divisée en deux, puis une badine de jonc, puis les verges. A chaque fois, il commentait, lui décrivait l’instrument, frappait pour voir comment elle réagissait. Elle râlait doucement, laissait échapper de petits cris, s’acclimatait à la douleur.

     

    - « Maintenant, la brosse à cheveux », lui-dit-il, et il frappa avec puis, la retournant, passa les poils rêches sur ses fesses cuisantes, en accélérant la vibration de l’œuf. Elle allait jouir sous les coups, certainement.

    - « Et maintenant, la petite planche à découper, et puis les cuillères de bois, la longue, la ronde, cette avec le trou. » Et, à chaque fois, il frappait quelques coups, pour juger de l’effet que cela donner, de la force qu’il devait employer avec chaque instrument.

    Les larmes montaient à son visage ou plutôt, comme elle avait le visage tourné vers le sol, glissaient sur ses joues et, sans doute, tombaient sur le carrelage. Aux râles de douleur se mêlaient les gémissements de plaisir, l’œuf vibrant irradiait tout son corps.

    - « Roger chéri, donne-moi le martinet, maintenant… »

    - « Le martinet, salope ? Non, pas dans cette position, le martinet est pour les petites filles, pas pour les connasses comme toi qui jouissent sous les coups, et pas dans cette position. »

     

    Il termina l’essai des fessoirs avec un tape-tapis, lourd instrument d’osier très impressionnant, dont un coup lui couvrait tout le cul, qu’elle avait, cependant, bien large. Avec le long manche, il fallait bien doser, et il dosa bien : après quelques coups, elle cria vraiment et pleura pour de bon.

     

    Il la détacha, écarta doucement ses cuisses et enleva l’œuf vibrant, laissant un grand vide en elle. Il l’aida à se relever et lui montra le torchon qu’il avait placé sous elle : il était trempé.

    - « Salope, tu as mouillé, tiens, donne-le moi, que je le sente. »

    Elle lui tendit le torchon, qu’il renifla, s’imprégnant de l’odeur de sa femme, cette odeur de cyprine, comme elle s’était imprégnée, elle, de l’odeur de ses pets. Sa culotte était au sol, sa blouse était retombée sur ses cuisses.

     

    Il la fit se coucher sur la table, sur le dos, les fesses en dehors, pour ne pas appuyer sur l’écarlate sensibilité de ses miches rondes. Le torchon mouillé de cyprine qu’il avait à la main, il le lui mit sur le visage, ce qui l’excita encore plus. Il troussa sa blouse sur son ventre, repaissant son regard de la brune toison, luisante de mouille et de sueur. Il écarta les poils avec les mains, pour voir les lèvres rouges, grasses, épaisses, et le nid humide qu’elles protégeaient. Retroussant ses tabliers, il s’avança vers elle, debout. Son sexe était à la hauteur du sien. Il écarta ses jambes, les posant carrément sur ses épaules, et l’enfila. Elle hurla au premier coup de pine, mit son poignet dans sa bouche et se mordit presque pour ne plus hurler. Après quelques allers et retours, elle jouit avant lui, et il lâcha son sperme dans un corps pantelant, apaisé, frissonnant sous la douleur de la fessée, le plaisir de la baise, et l’humidité de la blouse trempée.

     

    Quand elle fut remise, il déconna, la serra contre lui, enleva sa blouse et la frotta de ses larges mains pour la réchauffer. Les instruments avec lesquels il l’avait fessée étaient par terre.

     

    - « Tu vas tous les embrasser dévotement, pour le plaisir qu’ils t’ont donnée, et les ranger dans le placard. On va trouver quelque chose pour les accrocher et les laisser toujours en vue. »

    - « Oui mon chéri. »

    - « Mets-ta blouse à sécher, à côté des autres, tu laveras tout ça quand je te le dirai, ma bonniche. »

    - « Je suis ta bonniche, j’aime ça, j’aime vraiment ça, tu sais ! »

    - « Alors, va remettre une tenue de ménagère et préparer le repas que tu me serviras ensuite… »

     

    Et, commençant à prendre l’habitude, elle se changea et, d’esthéticienne en blouse, se fit cuisinière, servante, laveuse de vaisselle en tablier, domestiquée, disciplinée et heureuse.

     


    5.     Simone fait la lessive

     

    Le lendemain matin, alors que, toujours en blouse et tablier, elle servait le petit déjeuner à son mari et le partageait avec lui, elle revint sur l’aménagement de la salle de pénitence.

    - « Roger, s’il te plait, est-ce que je peux parler avec toi de l’aménagement de la souillarde ? »

    - « Bien sûr, ma chérie, mais tu veux bien parler de la salle de pénitence ? »

    - « Oui, mais le mot « souillarde » m’excite aussi, « salle de pénitence » est moins humiliant. J’ai pensé que, pour pendre les instruments de fessée, on pourrait chiner un porte-manteau de collectivité, genre école, tu vois ? »

    - « C’est une bonne idée, on pourra en trouver, mais en mauvais état… »

    - « Si tu m’autorises à mettre une tenue de protection avec le masque filtrant, je saurai le décaper, le poncer, le vernir ou le lasurer, n’oublie pas que je suis accessoiriste, aussi. »

    - « Alors on va essayer d’en trouver un, oui, comme ça on pourra aussi y pendre des blouses et des tabliers, en plus de ceux qui sont sur les portants. »

    - « J’ai pensé aussi, Roger, j’y ai pensé quand tu m’as attachée sur la table de massage, est-ce qu’on pourrait avoir un pilori ? »

    - « Mais, ma douce, nous n’aimons pas les tortures moyenâgeuses, ni modernes, d’ailleurs. »

    - « C’est vrai, mais un pilori un peu gai, un pilori pour humilier ta servante en tablier, qu’en penses-tu ? »

     

    Ils regardèrent sur Internet dans les sites spécialisés, se renseignèrent auprès de fabricants sur mesure, pour conclure ou que c’était trop triste, trop « hard », trop « bourreau », ou que c’était cher et ça ne valait pas son prix.

    Ils se rabattirent sur les brocantes et chinèrent, quand même, un joli porte-manteau. Pendant que Simone le retapait, dans le jardin, au grand air, avec les produits adéquats, Roger se mit à fabriquer lui-même le pilori, en allant faire le plus gros sur la machine à bois d’un voisin, à qui il raconta qu’il faisait des agrès pour sa salle de sport. Il était habile de ses mains pour les grosses choses, et Simone se chargeait des finitions, sur un modèle qu’ils conçurent ensemble, comme un couple bien uni qu’ils commençaient à être.

     

    L’idée était de faire une structure évolutive, comme disait Simone. Deux montants de bois bien solides, percés tous les cinq centimètres de trous, pour positionner, à la hauteur désirée, des accessoires. Roger les fit à la machine à bois, et les fixa solidement au sol et au plafond, après que Simone les ait passés à une lasure claire, un blanc cassé, qui garde les veines du bois. Ils s’étaient posé la question de le faire fixe ou mobile, mais la pièce était grande, et le fixer était quand même plus sûr. Comme accessoire, Roger commença par le pilori proprement dit : une planche de bois, percée de trois découpes pour la tête et les mains, avec pour chaque découpe le blocage monté sur charnière et targette. Simone se chargea du rembourrage, pour le confort, en mousse recouverte d’une petite housse de tissu amovible. Le pilori se fixait à la hauteur désirée, de cinq centimètres en cinq centimètres, et Roger le fit même pivotant sur 90 degrés, pour que les ouvertures puissent être horizontales, verticales, ou prendre une position intermédiaire.

    Il fit le même système pour les pieds, avec quatre découpes, pour avoir les jambes plus ou moins écartées ; il fit aussi une plateforme, rembourrée, pour les genoux. Il disposait donc d’un dispositif complet pour mettre au pilori debout ou à genoux, avec ou sans les pieds prisonniers. Il leur fallut à tous deux plusieurs semaines pour l’achever, et ils en étaient tellement fiers que Roger, toujours entrepreneur, songeait à déposer un brevet.

     

    Pendant qu’il travaillait à son pilori, à son jardin, à la mairie, Simone vaquait à ses occupations ordinaires. Comme, exceptionnellement, Roger se trouva un jour de semaine sans avoir à sortir, il prévint Simone la veille :

    - « Demain, nous ne sortons pas, c’est corvées pour toi toute la journée. »

     

    Le lendemain, au réveil, il l’envoya à la cuisine sans faire sa toilette, pendant qu’il passait à la salle de bain pour se raser. Quand il descendit, elle était en blouse et tablier, en train de préparer le petit déjeune. Elle avait sorti, à son intention, ses tabliers de boucher. Elle les embrassa dévotement et les lui présenta, jouissant du spectacle de son homme musclé se revêtant du coton blanc.

     

    Elle lui servit le petit déjeuner, lui faisant ses tartines, et mangeant, elle, debout derrière lui, comme une épouse soumise, puis fit la courte vaisselle de ce premier repas.

    - « Tu vas commencer par laver les tabliers et les torchons qui s’accumulent depuis deux semaines. Mets une deuxième blouse par dessus celle que tu portes, un gros tablier bleu, et un torchon noué sur les cheveux. Et profites-en pour me rapporter le martinet ! »

     

    Elle alla dans la souillarde et rapporta ce qu’il avait demandé. Elle s’agenouilla pour embrasser le martinet et lui tendre ; il le passa dans la ceinture de son tablier de boucher. Puis, se relevant, elle enleva le tablier blanc qu’elle portait, le posa sur une chaise, embrassa la deuxième blouse, la mit sur la première, embrassa le grand tablier bleu, tout simple, à bretelles croisées, l’enfila sur la deuxième blouse. Puis il l’envoya chercher le panier à linge où, depuis le début, il lui avait fait mettre les tabliers, les blouses, les torchons sales. Il lui faisait toujours porter plusieurs fois les mêmes choses, qui restaient pendues au porte-manteau de la souillarde jusqu’à ce qu’il décide qu’elles n’étaient plus mettables.

     

    Elle comprit qu’il n’était pas question de les mettre dans la machine à laver, qu’il voulait prendre plaisir à la voir les laver à la main, aussi elle se dirigea, avec le panier, vers l’évier de la cuisine. Mais ce n’était pas assez humiliant à son goût. Il avait prévu deux grandes cuves de métal, avec des poignées garnies de bois, récupérées on ne sait où, et qu’il avait, les jours précédents, vérifiées et décapées, et il l’envoya les chercher à la réserve où il les avait remisées. Dans une des deux cuves, il y avait une planche à laver. Elle se dit qu’il avait fait la brocante sans elle, et lui en voulut un peu. Certes, elle avait le plaisir de la surprise, mais de les avoir vues avant lui aurait procuré une attente délicieuse.

    - « Tu les poseras par terre, une pour le lavage, une pour le rinçage. Tu es étonnée de les voir ? Elles sont ici depuis longtemps, on comptait en faire des décorations de jardin, y mettre des fleurs, je les ai retrouvées dans la resserre à outils. »

    Le « on », c’était lui et sa première femme, et elle fut émue qu’il partagea avec elle ce souvenir.

     

    - « Pardonne-moi Roger, j’ai eu un instant la pensée que tu avais fait les brocantes sans moi, tu sais comme j’aime quand je suis avec toi et que tu choisis toute ces choses. »

    - « Une mauvaise pensée ? Ca se corrige. Tourne-toi, trousse tes blouses, tu vas recevoir le martinet. »

    Elle s’exécuta, troussa ses blouses à la taille. Le dos tourné, elle attendit quelques secondes. Elle sentit la morsure des lanières de cuir du martinet de bazar, ça lui rappelait son enfance. Il ne lui donna que cinq coups, pas très forts, qui l’excitèrent plus qu’autre chose.

    - « Merci mon amour, je te demande pardon. »

     

    Il lui fit poser les deux cuves par terre, un mètre devant l’évier, et, avec un broc, elle dut remplir les cuves d’eau chaude, puis prendre le gros savon de Marseille, fixer la planche à laver sur la première cuve. Il l’envoya chercher le panier d’osier pour le linge propre, et lui enjoint de mettre des gants de ménage. Elle s’agenouilla, pris une première blouse dans le panier à linge sale, eut le réflexe de l’embrasser avant de faire quoi que ce soit, la trempa dans l’eau chaude, et, retrouvant les gestes ancestraux, la frotta sur la planche à laver, la retrempa dans l’eau savonneuse, la frotta encore, avant de la mettre dans la cuve de rinçage et de prendre la pièce suivante.

    Elle lavait deux ou trois pièces, les rinçait dans la cuve d’à côté, changeait l’eau de rinçage plusieurs fois, soulevant la cuve à demi-pleine pour la vider dans l’évier et la remplissant à nouveau, faisant pareil avec l’eau de lavage, mais moins souvent. Le linge rincé allait dans le panier à linge propre.

     

    Pendant que, agenouillée, elle frottait, Roger la regardait, jouissant du spectacle de cette belle femelle rustique. Il défit les boutons de ses blouses, pour voir les nichons qui ballotaient dessous. Elle transpirait, des seins, du visage, c’est pour ça qu’il lui avait fait mettre deux blouses. Son tablier bleu, un vrai tablier de lavandière, recevait les projections d’eau. Et, quand il passait derrière elle, il la voyait tortiller du cul. Plusieurs fois, il s’accroupit derrière cette croupe, pour la palper de ces mains fermes, sur les blouses, à travers les pans écartés du tablier, ou par dessous ces blouses. Au troisième ou au quatrième vêtement, il lui fit sentir le martinet, soit sur les blouses, soit sur la culotte après les avoir retroussées, sans jamais frapper très fort, juste pour encourager le travail de sa servante. Il lui fit laver, ainsi, les deux tiers du linge qui s’était accumulé.

     

    - « Cochonne, on dirait que tu aimes les tabliers souillés, j’ai remarqué que tu les embrasse toujours là où ils sont salis. »

    - « Oui Roger, je crois que, si je les embrassais où ils sont propres, ce ne serait pas d’une bonne servante, non ? »

    - « Ca mérite une récompense… » Il releva son tablier de boucher, lui montrant sa bite molle qui pendait devant ses couilles rasées. « Viens embrasser la saucisse du boucher. »

     

    Elle s’avança, à genoux, enleva ses gants qu’elle passa dans la ceinture de son tablier, prit la bite de son homme en mains, puis l’embrassa doucement et, la soulevant, approcha la bouche des couilles qu’elle lécha. La bite durcit assez pour qu’elle la prenne en bouche et la suce. Il ne s’était pas lavé, il sentait donc le mâle, la sueur, et ces odeurs animales l’excitaient. Mais il ne voulait pas jouir si vite, et rabattit le tablier après l’avoir gentiment repoussée.

    - « Puisque tu es gentille, plutôt que de rincer indéfiniment le linge, vas le mettre dans la machine à laver et fait un rinçage puis un essorage. Le reste du panier à linge sale, on le garde comme ça. »

    - « Oh Roger, tu es trop bon avec ta servante. »

     

    Elle mit le linge qu’elle avait commencé à rincer à la main dans la machine et lança le cycle. Profitant qu’elle était debout, comme elle avait une petite envie pressante, elle se dirigea vers la porte de la cuisine pour aller aux toilettes.

    - « Où vas-tu, Simone ? »

    - « Je vais aux toilettes, mon chéri… »

    - « Sans me demander l’autorisation ? »

    - « Mais… »

    - « Tu me demandes, compris ?

     

    Elle vint s’agenouiller devant lui.

    - « Roger, est-ce que je peux aller aux toilettes s’il te plait ? »

    - « Pour y faire quoi ? »

    - « La petite commission, s’il te plait. »

    - « Une salope ne fait pas la petite commission, elle pisse. »

    - « Roger, est ce que ta salope de bonniche peut aller pisser ? »

    - « Non, tu iras quand la machine à laver aura fini de tourner. Lève-toi et va te mettre au piquet nez contre le mur, mains sur la tête. »

     

    Elle s’exécuta, alla vers l’accroche-torchons, pour le cas où il veuille lui entorchonner la tête pour le piquet. Mais non. Elle se mit donc contre le mur, la poitrine touchant celui-ci, les mains sur la tête. Sa vessie gonflée lui faisait mal, et chaud, aussi. La position immobile accentuait son envie de pisser.

    Elle l’entendait, dans son dos, soulever les cuves d’eau, les vider, les rincer, ramener le panier à linge sale dans la souillarde. « Comme il est gentil », se dit-elle. Elle surveillait le bruit de la machine, combien y avait-il de séquences de rinçage, déjà.

     

    Au bout d’un long moment, elle se tortillait un peu pour supporter son envie de pisser. La machine commença l’essorage. Ce fut à ce moment que Roger écarta les pans de son tablier, releva ses blouses qu’il fit tenir, comme à son habitude, avec des épingles à linge, et abattit le martinet sur ses fesses à travers la culotte.

    - « Je vais t’essorer les fesses, moi. Pour t’apprendre à oser vouloir aller pisser sans me le demander ! »

    Et, tant que l’essorage dura, il la fessa au martinet. Heureusement, les pans de son tablier protégeaient les hanches, plus fragiles, et seules les fesses charnues recevaient les cuisantes lanières. De temps en temps, il cinglait les cuisses et les mollets, mais plus doucement, avant de revenir fesser les miches rebondies. Elle se tortillait et l’envie de pisser était de plus en plus forte. Elle sentit que quelques gouttes mouillaient sa culotte. Ouf, la machine à laver s’arrêta.

    - « Baisse ta blouse, va ouvrir la porte de la machine. »

    Elle le fit.

    - « Bon, allons aux toilettes, maintenant. »

     

    Elle ne se fit pas prier, sortit de la cuisine, traversa l’entrée, ouvrit la porte des toilettes. Il la suivait et, au moment de refermer la porte, il resta devant elle.

    - « Une femme pisse devant son mari, comme un mari pisse devant sa femme. »

     

    Elle n’avait pas le goût à discuter, elle troussa ses blouses, remonta son tablier, baissa sa culotte, tomba sur la lunette et vida sa vessie sans pudeur devant son maître. Un sourire extasié, sur le visage de Simone, montrait combien son envie avait été pressante. Elle tendit la main vers le papier toilettes quand Roger l’arrêta :

    - « Remonte ta culotte sans t’essuyer, de toute façon, je crois que tu l’as déjà mouillée. »

    Elle n’essaya pas de protester, de dire que, avant la petite fuite due à sa contention au piquet, elle avait mouillé sa culotte de cyprine sous son regard pendant que, agenouillée, elle lavait les tabliers et les torchons le cul en l’air.

     

    - « Je vais pisser moi, maintenant, aides-moi. Remonte mon tablier. »

    Elle s’exécuta et remonta son grand tablier de boucher, sur sa grosse pine molle.

    - « Tiens-la moi, fais-moi pisser. »

    Elle prit sa bite, l’orienta vers la cuvette. Elle pensait qu’il allait bander, mais non. Elle dirigea le jet dans l’eau, et il se soulagea abondamment. Elle regardait le liquide jaune qui jaillissait de l’objet d’amour, et l’odeur acre de la pisse masculine lui montait aux narines. Le jet s’arrêta, repartit un peu, s’arrêta définitivement.

    - « Essuie-moi la bite dans ton tablier, salope. »

    D’une main caressante, elle prit sa bite dans son tablier bleu, l’essuya doucement. Devait-elle l’embrasser ? Ca lui déplaisait un peu, mais il ne lui demanda pas. Elle n’eut plus qu’à rabattre son tablier de boucher, et à le suivre quand il retourna dans la cuisine.

     

    Il lui fit sortir le linge de la machine, le mettre dans le panier d’osier destiné au linge propre, et l’envoya au jardin pour l’étendre sur la corde à linge. Il la suivit. C’est la première fois qu’elle sortait pendant une punition. Elle savait qu’il n’aimait pas les jeux d’exhibitionnisme. De toute façon le jardin, très grand, arboré de fruitiers, avec le potager d’un côté, était clos de murs, et les murs doublés d’une haie vive. Aucun regard ne pouvait de ce côté, rentrer dans la propriété. Et elle était, pour un observateur extérieur, tout à fait décente.

    Avec les épingles de bois, elle étendit le linge déjà essoré. Il la regardait avec plaisir, dans le soleil, mettre sur le fil, côte à côte, blouses, tabliers, torchons et culottes de coton. Elle nota que, savon de Marseille et lessive à la main oblige, tout n’était pas très net, mais elle avait compris que ce n’était pas important pour lui.

     

    Il s’installa sur la terrasse, devant l’étendage, au soleil, après avoir enlevé son tablier de boucher, et l’envoya terminer le ménage de la cuisine, non sans lui avoir donné l’ordre d’enlever le tablier bleu et de mettre, par dessus les deux blouses, une chasuble.

    - « Tu feras les vitres, comme ça je te verrais, ma coquine. »

    - « Oui mon amour. »

    - « Fais tout, sauf le carrelage, ce sera pour plus tard. »


    Elle continua son ménage, le cul encore chaud du martinet, et transpirant sous les deux blouses superposées. Sa culotte allait mélanger à la mouille et à la pisse la sueur qui coulait, et, sous ses bras, les aisselles transpirantes allaient marquer d’auréoles sombres la blouse de dessous. Mais, comme elle avait aimé l’odeur de mâle de son mari, elle se dit qu’il allait aimer son odeur de femelle, et elle se démena pour faire sa cuisine à fond.

     

    Puis elle enleva la chasuble pour mettre un tablier de cuisine, cuisina le repas de midi, le servit après que, rentré dans la maison, il ait remis son tablier de boucher, le regarda manger puis mangea, debout, les restes qu’il lui avait laissés. Il lui fit mettre, pour la vaisselle, un autre tablier, en toile cirée, qui lui tenait chaud. Pendant qu’elle lavait la vaisselle, il troussa ses blouses par derrière, lui ôta sa culotte et lui enfila sur le visage, le nez dans la senteur humide de ses intimes secrétions. Elle pouvait voir un peu, assez pour faire la vaisselle. Il passa sa main entre ses cuisses, rentra un doigt dans son con et lui donna l’envie d’autre chose, sortit ce doigt humide pour lui mettre dans le cul, en rentrant un autre devant et la faisant frissonner, les deux trous garnis. Elle arrêta la vaisselle qu’elle avait à peine commencée.

     

    - « Comment ça, tu arrêtes de laver ? Tu auras le martinet jusqu’à ce que ce soit fini », dit-il en retirant ses doigts.

    A nouveau, le martinet de bazar tomba sur son joufflu, des coups bien plus fermes que ce matin, cadencés, réguliers comme le balancier d’une horloge comtoise. Elle lavait la vaisselle mais, assez curieusement, ne se pressait pas de la finir. Craignait-elle une punition plus dure s’il la suspectait de vouloir échapper à la première ? Voulait-elle que, excité par son cul rouge, il bande et l’enfile, ce qu’elle désirait depuis ce matin ?

    - « Roger, je serai sage, Roger, pardonne-moi, j’ai arrêté de laver parce que tu me faisais trop de bien. »

    - « Salope, une bonne épouse doit travailler à son ménage, quand bien même elle jouirait. »

    - « J’ai envie de jouir, Roger, prend moi, s’il te plait. »

    - « Prends-moi, c’est trop délicat comme expression. »

    - « Roger, mon mari, mon maître, bourres-moi le con. »

    - « C’est mieux, Simone », rit-il.

     

    Il continua à donner le martinet jusqu’à ce que la dernière fourchette soit rincée et essuyée avec un torchon, que tout soit bien rangé sur la paillasse, un torchon propre par dessus. Alors il lui écarta les cuisses, remonta son tablier de boucher, lui fit sentir son sexe dressé et palpitant, qu’il frotta contre les fesses rouges. Il plia légèrement les genoux, remonta, sa bite la pénétra comme dans une motte de beurre, pendant qu’il lui prenait les hanches à pleines mains.

     

    Il la pistonna longuement, sa motte appuyée contre le rebord de l’évier, alors qu’elle accrochait ses mains au mitigeur. Elle sentait monter en elle le plaisir, comme, maintenant, chaque fois qu’il la prenait les fesses brûlantes. Puis, moitié avec sa bite, moitié avec ses bras, il la souleva du sol, elle n’avait plus que la pointe des pieds par terre. Elle râla. Il la fit décoller du sol. Elle cria de jouissance et, sur la culotte qu’elle portait toujours sur le visage, elle ajouta sa salive et ses larmes à la sueur, à la pisse et à la mouille qui commençaient à sécher.

     

    Roger n’était pas cruel, il lui accorda donc un peu de repos, avec elle, sur la terrasse ensoleillée, chacun sur une chaise longue, Roger nu sous ses tabliers de boucher, Simone dans ses deux blouses.

    - « Quand on nous aura livré le lit que j’ai commandé, pour la salle de pénitence, tu te reposeras attachée, mais là, sur la chilienne, ce ne serait pas pratique. »

    - « Oh oui, Roger, j’ai hâte que nous l’ayons, je pense que ça te plaira si je fais des draps et des taies d’oreiller en toile à torchon. »

    - « Bonne idée, je vois que le vice te vient vite, il te faudra aussi une cagoule entoile à torchons, on verra le modèle. »

    - « Bien sûr, en plus, la couture me manque. »

     

    Pendant ce temps, le linge avait séché, et Roger envoya Simone le ramasser.

    - « Tu vas le repasser ici, sors la centrale à vapeur. »

    - « Ici, Roger, en plein soleil ? »

    - « Oui, je te veux en sueur, mais tu peux boire autant que tu veux, ma chérie. »

     

    Elle rentra, but longuement de l’eau pas trop fraiche, et disposa la table à repasser avec centrale à vapeur intégrée, au soleil. Elle avait déjà chaud, avec ses deux blouses et, par dessus, le tablier en toile cirée, mais Roger lui fit remettre, en plus, par dessus, le tablier bleu qui avait servi à la lessive. Ainsi fagotée, boudinée, elle se mit au repassage.

    Roger la regarder faire aller et venir le fer, lâcher la vapeur, repasser, les tabliers, les torchons, les nappes. Heureusement, il n’y en avait pas beaucoup, le fer glissait bien. La sueur coulait sur son corps, sous ses bras, entre ses seins, elle le sentait. Elle coulait aussi sur son front, et elle s’essuyait constamment d’un revers de manche. Il ne fallait pas qu’elle tache de sueur le linge propre, non. Mais elle repassait bien et, en une demi-heure, ce fut fini. Pour tout dire, elle avait peur que Roger, pour prolonge l’exercice, jette par terre les pièces repassées, et la fasse recommencer. Mais il avait trop le respect du travail pour gâcher celui qui avait été fait. De même, il ne la tripota pas ni ne la fessa pendant le repassage, de peur qu’elle ne se brule.

     

    Le repassage fini, la centrale à vapeur rangée, il l’envoya remettre le linge propre dans la salle de punition, et la suivi. Elle coulait l’eau, littéralement, ayant bu abondamment pendant le repassage aussi. A vrai dire, elle n’avait pas transpiré tout ce qu’elle avait bu, et sa vessie réclamait, comme ce matin, la pissade libératoire. Après avoir rangé le linge, elle la demanda comme il fallait, s’agenouillant devant son mari, lui embrassant la main et lui demandant, d’une petite voix :

    - « Roger, j’ai très envie de pisser, tu sais… »

    - « Je m’en doute, ma chérie, tu as beaucoup bu, et puis, les femmes sont toujours des pisseuses. »

    - « Je peux aller aux toilettes, alors, Roger ? »

    - « Non, mais tu vas pisser ici, dans la cuve d’évacuation. Va t’y mettre, enlève tes socques, tu peux aussi enlever les tabliers. »

     

    Elle ôta le tablier bleu, puis le tablier de plastique qui lui tenait si chaud, en les embrassant avant de les pendre sur le porte-manteau.

    - « Enlève aussi la blouse du dessus, que je vois si tu es bien transpirante. »

     

    Elle ôta la blouse du dessus, ne gardant que la première blouse. Le tissu blanc était marqué sous les aisselles, mais aussi entre les cuisses, sur le ventre.

    - « Vas te mettre sur la cuve, pieds nus. »

    La cuve était un renfoncement carrelé, profond d’une dizaine de centimètres, sans rebord mais en pente douce, d’un mètre sur deux environ, l’évacuation au milieu.

    - « Lève les bras. »

    Elle s’exécuta, et il renifla la transpiration de ses aisselles, odeur qu’il aimait follement et qui le fit bander sous son tablier de boucher. Comme, en relevant les bras, sa blouse se relevait, il en profita pour la relever un peu plus et pour lui enlever lui-même sa culotte jaunâtre et odorante.

    - « Accroupis-toi, trousse toi bien, écarte les cuisses. »

    Il s’assit sur le carrelage, devant elle, le regard fixé sur sa toison noire et trempée de sueur.

    - « Pisse, ma salope, pisse ! »

     

    Elle lâcha son jet jaune et odorant, plus clair que le matin, la quantité d’eau étant plus importante, et la pisse coulait dans l’évacuation. D’un geste habile, Roger lança juste sur celle-ci une bonde plate en plastique. Simone le regarda faire, étonnée, et arrêta son jet, d’un mouvement de volonté. Un peu de pisse stagnait sur la bonde. Il la laissa ainsi, accroupie, se retenant, une minute ou deux.

    - « Tu n’as plus envie ? »

    - « Oui chéri, j’ai toujours envie, mais tu m’as bien fait signe d’arrêter. »

    - « Non, continue à pisser, aller, vite, psst, psst. »

     

    Elle reprit sa pissade en écartant encore plus les pieds, mais son urine montait et vint légèrement mouiller ceux-ci.

    - « Bon, tu as fini ? Enlève la bonde. »

     

    Elle trempa sa main dans son pipi tiède et enleva la bonde, l’urine s’évacua, il ne restait que son odeur.

    - « Ouvre ta blouse, maintenant, et allonge-toi sur place. »

     

    Elle déboutonna sa blouse de haut en bas, faisant jaillir ses seins tendus et en sueur, exposant son ventre grassouillet et charmant, et la toison qu’il aimait tant. Elle se coucha sur le carrelage, il était frais, c’était bon, mais un peu dur. Bien sûr, la blouse qu’elle portait, déjà trempée de sueur, s’humecta un peu du reste de son pipi. Elle écarta largement les cuisses. Roger troussa ses tabliers de boucher et se coucha sur elle, son poids l’écrasait un peu sur le carrelage dur, mais c’était si bon. De toute évidence, ni la sueur ni son pipi ne faisaient obstacle à son désir. Il l’embrasse sur la bouche, caressa sa peau humide, alla renifler son entrejambe, donna quelques coups de langue. Elle savait qu’il n’était pas trop lécheur, et elle comprenait qu’il le soit moins à ce moment là. Puis il s’étendit à nouveau sur elle et la pénétra. Ils firent l’amour longuement, en silence, et jouirent ensemble.

     

    Quand ils se relevèrent, la blouse alla dans le panier à linge sale, ils passèrent un coup de douchette dans la cuve et se douchèrent mutuellement au même endroit. Il était encore assez tôt pour se rhabiller et sortir faire un tour à pied dans la campagne, en amoureux, mains dans la main, avant de revenir préparer, dans une autre blouse et un autre tablier, le repas du soir.

     


    6.     Un bon fessardage

     

    Après deux ou trois semaines de travail, le pilori était prêt. Les solides montants de bois fixés au sol et au plafond, à deux mètres du mur du fond, pour avoir la place de tourner autour. Les premiers accessoires, le pilori « tête et bras », le carcan pour les pieds, qui pouvaient se fixer sur les montants, à la hauteur désirée, avec des clés goupillées. Simone avait garni de mousse recouverte de toile à torchon les ouvertures, pour qu’elles ne blessent pas les chairs tendres. Il y avait aussi des attaches de toile solide, pour immobiliser main ou pied sur un montant. Et, en plus, Roger avait prévu le nécessaire pour y fixer un séchoir à linge… A la campagne, tout doit servir… Entre temps, ils avaient chiné à la brocante un grand miroir sur pied, inclinable, dont Simone avait lasuré le cadre comme le pilori. Il ne restait plus qu’à faire la séance inaugurale.

     

    Un soir, ils mangèrent tôt et, la vaisselle terminée, Roger dit à Simone :

    - « Ce soir, ma chérie, nous allons essayer le pilori. »

    - « Oh oui Roger, je me languissais. »

     

    Ils allèrent dans la salle de pénitence, laissant la porte de la cuisine ouverte. Simone tendit à son mari ses tabliers de boucher, après les avoir embrassés. Ils n’avaient pas été lavés encore, et ils sentaient le mâle. Simone dut enlever sa blouse, sa culotte, et mettre seulement un très grand tablier à bavette blanc, très couvrant, avec le lien noué au cou. Il était rare que Roger ne lui impose pas une blouse de travail mais, après tout, ça n’allait pas être du travail, mais une correction sévère. Sur les cheveux, il lui fit nouer un torchon à carreaux. Elle ressemblait, ainsi, aux femmes torturées des dessins érotiques de Georges Pichard. Ils avaient quelques albums, mais ceux-ci étaient bien trop hard pour eux, et le talent du dessinateur n’arrivait pas à les exciter tans les scènes étaient dures.

     

    Roger fixa le pilori à la hauteur désirée pour une position agenouillée de la soumise, les ouvertures verticales. Il ouvrit les targettes, fit passer le cou et les poignets de Simone dans les ouvertures rembourrées, referma les targettes, s’assurant et qu’elle ne pouvait pas bouger, et qu’elle n’était pas trop serrée. La hauteur du pilori l’obligeait à se reculer un peu. Roger avait dégagé le bas du tablier, ses genoux étaient sur le carrelage. Il alla prendre des torchons pliés et les mit dessous pour que ce soit plus confortable. Elle se dit que la séance allait être longue…

     

    Puis Roger pris le miroir qu’ils avaient acheté et le posa devant elle, pour qu’elle s’y voit en entier. C’est la première fois qu’elle se voyait en punie, et ça lui fit une honte troublante. Sa tête passée dans l’ouverture, tournée vers le bas, elle devait lever le regard pour se voir. Ses mains dans les petites ouvertures, de chaque côté. Le bois lasuré rose clair, les rembourrages garnis de toile à torchon rouge et blanche, et sa tête qui sortait, comme une tête de veau à la boucherie, coiffée du torchon ridicule qui masquait ses cheveux. Son tablier à bavette blanc laissait deviner ses gros seins, et tombait au sol, masquant ses fortes cuisses.

    - « De quoi as-tu l’air, salope ? »

    - « J’ai l’air d’une conne, Roger, d’une pauvre conne qui va être punie. »

    - « Et c’est ce que tu es, une connasse, une bonniche, une fesses-à-claques, Simone, tu es ma servante. »

    - « Oui, je suis la servante de mon époux fesseur. »

     

    Elle aimait tous les mots crus qu’il lui disait, elle aimait les entendre, elle aimait les dire elle-même, chaque mot entendu ou prononcé lui faisait des picotements entre les cuisses.

    Roger alla chercher, sur le présentoir à fessoirs, deux martinets et le tape-tapis, et il pendit les trois instruments à de petits crochets sur les montants du pilori. Puis il passa derrière Simone, se baissa, flatta ses miches nues de sa grosse main, fouilla, d’un doigt agile, son con qui était déjà humide, tenta un doigt au cul qu’il ressortit aussitôt.

    - « Je vois que tu as envie, tu vas donc recevoir cent coups de martinet. »

    - « Cent coups, mon amour, mais c’est horrible. »

    - « Il faut bien profiter que tu es au pilori, agenouillée, sans blouse à trousser, et que j’ai juste les pans de ton tablier à écarter sur ton gros joufflu », et, joignant le geste à la parole, il écarta bien le tablier pour découvrir les fesses de Simone. « Et c’est toi qui va compter les coups ! »

     

    Il alla chercher un escabeau à trois marches, le positionna derrière Simone, à la bonne distance, prit un martinet, s’assis sur l’escabeau, et cingla les fesses une première fois.

    - « Un », dit Simone.

    - « Un quoi ? »

    - « Un coup de martinet… »

    - « Et merci, jamais ? »

    - « Un coup de martinet, merci Roger. »

    Il continua, pendant que Simone scandait « Deux coups, merci Roger », « Trois coups, merci Roger », jusqu’au vingtième coup. Le cul de Simone rosissait, elle se tortillait, mais c’était supportable.

     

    - « Je vois que tu comptes bien, maintenant, je veux t’entendre dire une cochonnerie à chaque coup, en plus de les compter. »

    Et il frappa un peu plus fort.

    - « Aie, Roger », gémit Simone, « vingt-et-un coups de martinet sur mon joufflu. »

    - « Bien, continue. »

    - « Aie, merci chéri, pitié, vingt-deux coups de martinet sur mon cul soumis. »

    Et, ainsi de suite, à chaque coup, Simone devait compter, remercier, et dire une parole humiliante, qui avait le double avantage de la faire respirer, ce qui aide à supporter la douleur, et de l’humilier, ce qui lui rendait la fessée plus agréable.

     

    Ce qui rendait la fessée agréable, aussi, par la délicieuse honte que ça lui procurait, c’était de se voir dans le miroir, de voir son visage qui rougissait, de voir, dans son dos, son mari assis qui levait le bras et abattait le martinet sur ses fesses. Lui aussi la regardait, dans le miroir, et surveillait la manière dont elle supportait la correction.

     

    Roger cinglait de plus en plus fort sur les fesses de plus en plus rouges, qui dansaient sous les lanières. Il aurait pu immobiliser la soumise, ce qui rend la fessée plus dure à supporter, mais il n’était pas cruel, et il aimait voir les miches aller et venir, à droite, à gauche, en avant, en arrière, vers le haut, vers le bas, pour amortir la morsure des lanières.

     

    Vers le quatre-vingtième coup, même si Roger retenait sa main, les larmes commencèrent à couler sur le visage de Simone. Se voir pleurer dans le miroir lui faisait une impression bizarre, il lui semblait regarder une étrangère, et pourtant c’était elle, nue sous le tablier, ridicule et fessée. Au centième coup, sur un dernier « Cent coups, merci Roger d’avoir puni ta grosse pute », Roger rependit le martinet en souriant.

    - « Ne me remercie pas encore, la punition n’est pas encore finie. »

     

    Il alla mouiller un torchon et tamponna délicatement, avec le linge humide, les fesses de sa « grosse pute », lui caressant, de l’autre main, les nichons trempés de sueur sous la bavette du tablier. Il passa le torchon mouillé dans la ceinture du tablier pour qu’il pende et continue à humecter les fesses de Simone, pris l’escabeau et vint devant elle. Montant sur la première marche, il retroussa le tablier sur sa bite qui avait durci, comme d’habitude, pendant qu’il la corrigeait. Il se baissa un peu, se releva et enfourna son engin dans la bouche de Simone, sentant quelques larmes couler sur sa peau toujours rasée.

    Elle ouvrit bien grand la bouche, respirant par le nez, et commença à sucer. Il n’y avait pas de quoi faire des petits baisers, des tendres lèchouilles, des suçotements de chatte énamourée. Elle n’avait pas les mains libres pour caresser les couilles et le bas de la hampe, ou entourer les cuisses de ses bras. Elle devait sucer, tout simplement sucer, sans réfléchir, respirant à travers la morve qui lui encombrait le nez comme les larmes mouillaient ses joues. Il avait rabattu son tablier à lui sur sa tête, il appuyait ses mains sur le pilori, elle sentait son odeur de sueur, et celle qui imprégnait, depuis plusieurs semaines, le tablier de son mari. Pour la première fois, elle le suça sans plaisir ou, plutôt, sans plaisir physique, avec le seul plaisir intellectuel d’être une suceuse au pilori, une pompeuse agenouillée le cul en feu. Quand il éjacula en elle, elle prit bien soin de vite avaler, pour ne pas laisser couler par terre le jus de son homme, et, quand il retira sa pine, elle garda la bouche bien fermée, le temps de déglutir le sperme bien-aimé.

     

    Roger Paleron était un homme d’action, et une fellation de sa petite femme chérie avait pour effet de lui redonner du cœur à l’ouvrage, comme un café en début de matinée. Après quelques instants de repos bien mérités, il fit changer Simone de position. Enlevant les clés qui retenaient en place le pilori, sans pour autant la libérer, il le remonta d’une main, aidant Simone, de l’autre main, à se mettre debout. Même bien dodue, il la soulevait presque d’un seul bras, et elle se sentit toute petite devant sa force. Il modifia l’inclinaison du pilori, lui laissant la tête à peine penchée, il libéra des mains des ouvertures du pilori et les passa dans des liens qu’il verrouilla sur chaque montant, à la hauteur de sa taille. Ainsi, debout, sa position était plus confortable. Elle ne le resta pas longtemps, parce qu’il fixa, juste au dessus du sol, le carcan, dégagea les ouvertures pour les pieds, en position rapprochée, et lui immobilisa ainsi les chevilles dans les rembourrages.

    C’était encore nouveau pour elle, immobilisée aux pieds, à la tête, elle se regardait dans le miroir, le bas du tablier tombant à ses chevilles, la bavette sur ses seins…

     

    Roger alla chercher, dans la petite armoire à portes vitrées, l’œuf vibrant qu’il lui avait mis dans le con la fois où il l’avait fessée sur le banc de massage, ainsi qu’un autre accessoire que, dans le miroir, elle distingua mal. Il cracha sur l’œuf pour l’humidifier, mais ce n’était pas la peine, il rentra dans sa chatte trempée qui l’aspira comme elle aurait aspirée la queue de son homme. Allait-il ressortir ? Non, Roger avait tout prévu. C’est donc à ça que devait servir le porte-serviette hygiénique qu’il avait commandé. Au lieu de tenir une garniture, il tenait l’œuf à l’intérieur. Elle pensa, d’ailleurs que, quand elle avait eu ses règles, il n’y avait pas eu de séance de domination. Était-ce parce qu’il n’aimait pas ? Ou un pur hasard ? Elle était très excitée pendant ces périodes…

     

    Pendant qu’elle songeait à ça, Roger alla chercher un torchon dans le panier à linge sale, un torchon qui avait servi précédemment, et qui était imprégné de son odeur de femme. Il la bâillonna avec, rentrant le torchon dans sa bouche, le nouant derrière. Elle pouvait respirer, et même un peu parler, mais elle était, quand même, humiliée par ce bâillon un peu répugnant. Il sourit et lui dit :

    - « Comme je vais te fesser au tape-tapis, je t’ai mis l’œuf vibreur, et je te donne la commande, comme ça tu pourras te faire jouir comme tu veux. »

    En effet, il lui mit la commande dans la main droite, lui passa la dragonne au poignet, pour qu’elle ne risque pas de la faire tomber.

    - « Ma salope, je vais te montrer tes loloches, pour que tu t’excites un peu plus ».

    Et il dénoua le lien de la bavette du tablier, faisant retomber celle-ci. Elle vit ses nénés, deux nichons lourds, en forme de poires, trempés de sueur de la première fessée. Elle eut honte de sa tenue, et, pour bien profiter de cette honte, mit doucement en route le vibreur, qui vint satisfaire son bas-ventre à bas bruit.

     

    Roger pris le tape-tapis, instrument impressionnant, en osier, en forme de trèfle, au bout d’un long manche. Le changement de position, le bâillon, l’œuf lui avaient fait oublier la douleur de ses fesses. La vue du tape-tapis lui rappela qu’elle avait le cul brûlant, sous le torchon mouillé qui pendait sur ses fesses.

    D’un mouvement du tape-tapis, Roger souleva le torchon mouillé, le dégagea habilement de la ceinture, et vint le poser sur le pilori, à côté de son visage. Elle voyait tout ça dans la glace, et elle vit Roger lever le tape-tapis et l’abattre sur son derrière.

     

    La sensation n’était pas du tout la même que les lanières du martinet. C’était un objet lourd, un coup dur, un bruit mat et, avant la douleur, le choc qui lui fit avancer le bassin. Si elle n’avait pas été retenue par le pilori et le carcan, elle aurait avancé, et, si les ouvertures n’avaient pas été rembourrées, elle aurait sans doute eu mal au cou et aux chevilles. Après le choc vint la douleur, sur la totalité de ses fesses. Roger releva le bras et donna un autre coup, comme le premier.

    C’est là qu’elle comprit pourquoi il avait baissé la bavette du tablier : sous le choc, ses nichons tressautaient et retombaient, spectacle lubrique qu’il voyait dans le miroir et qu’elle voyait aussi, terriblement excitant. C’est en pensant au côté excitant de ce spectacle qu’elle se rappela l’œuf vibreur. Elle appuya sur la télécommande, sentit l’objet pulser en elle et le plaisir monter. Le troisième coup, puis le suivant, mêlaient, grâce au vibreur, douleur et plaisir. « Comme il était gentil », pensa-t-elle, « de lui avoir mis l’œuf vibrant et de lui avoir donné la commande », il lui imposait la douleur, mais lui offrait librement le plaisir.

    Elle gémissait sous le bâillon, elle râlait, elle bavait, aussi, mouillant de salive le torchon qui gardait déjà toutes les odeurs de son corps de femme.

    - « Voici déjà dix coups, ça change du martinet, ma coquine, hein ? Sers-toi du vibreur tant que tu veux, je ne m’arrêterai que quand tu auras joui. »

     

    Il continua à abattre sur son cul en feu l’instrument ménager de correction, celui qui unissait la servilité de la domestique et la punition de l’esclave. Après chaque coup, pendant les quelques secondes de pause, elle actionnait le vibreur, et alternait ainsi douleur et plaisir. Le plus difficile était la position, de rester debout, comme ça, le corps tendu en avant, en arrière. Ses nichons tremblaient sous les coups, elle transpirait, elle imaginait sa chatte poilue sous le tablier, le ridicule porte-serviette qui tenait l’œuf en place, elle s’abandonnait sous la correction. Quand elle jouit, elle ne sut pas si c’était la fessée, l’œuf, ou la pensée qui lui donnait tant de plaisir.


    Roger raccrocha le tape-tapis, lui enleva doucement la commande de la main, arrêta, très progressivement, la vibration de l’œuf. Il lui enleva le torchon qui la bâillonnait et défit le porte-serviette hygiénique, et l’objet sortit tout seul de son con trempé. La mouille avait coulé sur ses cuisses, qu’il essuya avec le tablier de Simone, avant de remonter la bavette et de renouer le lien autour du cou pour recouvrir ses seins. Le contact du tissu excita ses tétons tendus.

    - « Bien, je vois que tu as bien joui, salope, et je ne sais pas si c’est l’œuf ou le fessardage qui te fait jouir le plus. »

    - « Le fessardage ? » demanda-t-elle, l’air bête.

    - « Oui, une petite fessée c’est un fessouillage, et une bonne fessée bien douloureuse comme ce soir s’appelle un fessardage. »

    - « Mon mari chéri, alors j’aime quand tu me fessouilles et, même si ça fait mal, je t’aime quand tu me fessardes », dit-elle, contente d’utiliser de nouveaux mots humiliants.

    - « Continuons, ce n’est pas fini ! »

     

    Elle le vit prendre les deux martinets qu’il avait accrochés au montant de bois. Et elle ne vit plus rien parce que, avec le torchon humide qu’il avait posé à côté de sa tête sur le pilori, il lui entorchonna le visage. Puis, l’une après l’autre, il remit ses mains dans les ouvertures du pilori. La position était inconfortable, debout, pieds immobilisés, mains à hauteur de la tête.

    Elle n’eut pas le temps de se demander à quoi servaient les deux martinets. Roger, visiblement, s’était mis derrière elle et il frappait simultanément avec les deux martinets, de haut en bas, l’un sur la fesse gauche, l’autre sur la fesse droite. Ainsi, la sensation douloureuse ne s’arrêtait pas, dès qu’un martinet avait quitté son cul, l’autre tombait dessus.

    - « Ah, Roger, ça cuit, aïe, ça fait mal. »

    - « Ca s’appelle une fessée à la florentine, ma connasse, et encore, je ne frappe pas fort… »

     

    C’est vrai, il ne frappait pas vraiment, c’était plus le poids des lanières que la force de son bras qui mordait son cul bombé. Roger se réjouissait de le voir si rouge, vermillon, sans, pour autant, qu’il y ait la moindre marque de coup. Il continua la fessée florentine pendant que Simone pleurnichait et reniflait sous le torchon. Elle regrettait de ne pas se voir dans le miroir, au moins aurait-elle eu ce plaisir pour compenser sa douleur.

     

    La fessa s’arrêta sans que Roger dise un mot. Puis, quelques instants après, elle sentit le martinet s’abattre sur l’arrière de ses cuisses.

    - « Aïe, non Roger, par les cuisses, je t’en supplie mon amour, pas les cuisses. »

    - « Et pourquoi pas ? Tout ton corps, toute ta chair, toute ta peau est à ton époux légitime, ton seigneur et maître, non ? »

    - « Mais ça fait plus mal que sur le cul, Roger ! »

    - « Je sais bien », rit-il, « c’est fait pour ça. »

     

    Il donna quelques dizaines de coups sur les cuisses, puis abattit les lanières sur les mollets. Simone cria de surprise et de douleur, demanda pitié, supplia, promit d’être sage, mais elle n’échappa pas à la trentaine de coups sur ses mollets grassouillets. Elle se dit que, heureusement, il ne pouvait pas atteindre la plante des pieds. Mais Roger était un fesseur trop habile et trop prudent pour frapper la plante des pieds, ce qui est douloureux mais, aussi, dangereux, et il ne le faisait jamais, sauf quelques coups légers, pour rire. De même, il ne giflait que très peu, et en visant bien le centre de la joue, pour ne pas risquer quoi que ce soit sur les yeux ou les oreilles.

     

    Quelques instants de pause. Était-ce fini ? Allait-il lui détorchonner le visage, la consoler, l’embrasser ?

     

    Elle sentit, soudain, les deux martinets s’abattre en même temps, l’un sur ses mollets, l’autre sur ses cuisses. De toute évidence, Roger les avait habilement réunis dans la même main, au bon écartement. Les lanières s’abattaient en même temps sur ses deux mollets et sur ses deux cuisses, la douleur devenait insupportable.

    - « Pitié, Roger, arrête, arrête, je t’en supplie, je ferai tout ce que tu voudras, arrête. »

    - « Mais, salope, je sais bien que tu feras tout ce que je voudrai. »

    - « Oui Roger, je suis ta salope, je suis ta pute, je suis ta servante d’amour, je suis une truie, une coche, une cochonne, tu peux tout me faire, tout me demander, arrête. »

    - « Tout te demander, non, tout t’imposer, oui, et c’est toi qui me demandera de te punir, de t’humilier, de te rabaisser, de te salir, hein, connasse ? »

    - « Oui Roger, je t’aime, je suis à toi, je ne te demande plus rien, bats-moi, fesses-moi, fais-moi pleurer, je suis à toi. »

     

    Et elle sanglota sous le torchon, avec de grands reniflements, vaincue, épuisée, anéantie de plaisir plus que de douleur.

    Elle entendit les martinets tomber au sol, elle sentit les mains de Roger qui libéraient ses pieds, puis ses mains et sa tête. Elle serait peut être tombée au sol comme un paquet de torchons sales si les bras puissants de Roger ne l’avaient soulevée et reposée à plat ventre sur le banc de massage, couchée dans son tablier, les bras ballants, les cuisses ouvertes, la moule sur le bord du banc. Elle était tellement humide qu’elle ne s’aperçut qu’avec un peu de retard que Roger l’avait enconnée et, puissamment, allait et venait en elle. Elle cria de jouissance avant son éjaculation, et elle cria encore quand elle sentit son jus au fond d’elle. Elle se mit alors à pleurer encore, mais de bonheur.

     

    Roger sortit sa pine et, doucement, remonta son corps pour qu’elle soit entièrement couchée sur le banc. Puis elle sentit ses mains sur ses fesses, ses mains humides et fraiches, enduites de crème hydrante, qui l’effleuraient, sans lui faire mal. Il lui enduisit les fesses, les cuisses, les mollets de crème apaisante, sans jamais appuyer, réveillant à peine la douleur, et ce léger réveil de la douleur passée était pour elle un pur bonheur. Il massa son dos et ses épaules, qui avaient été noués par la posture au pilori, puis revint sur les parties qu’il avait fessées, pour les apaiser encore. Elle râlait doucement et elle s’endormit.

     

    Elle ne se réveilla que dans le lit conjugal, où Roger l’avait emportée, après lui avoir enlevé tablier et torchon, et l’avait couchée à plat ventre, la tête sur l’oreiller, tournée de son côté. En ouvrant les yeux, elle le vit, lisant, appuyé sur son oreiller, avec une toute petite lumière qui éclairait les pages de son livre. Il était beau, comme ça, et elle soupira de bonheur quand, tournant la tête vers elle, il lui sourit.

    Elle sourit aussi, elle avait encore le cul et tout le reste chaud, sensible, un peu douloureux, comme le souvenir d’un exercice physique, d’un match gagné. Elle sentait qu’il lui avait essuyé l’entrecuisses, et, sans doute, remis de la crème. Elle n’osa pas prononcer un mot, aucun mot n’aurait pu dire comme elle était bien avec son homme. Elle se déplaça légèrement, glissa sa tête sous le livre, dirigeant ses lèvres vers ses couilles et sa pine molle, douces toutes les deux. Caressant ses cuisses, elle le suça comme une chatte nettoie ses petits, pendant qu’il lui caressait doucement les cheveux. Il éteignit la liseuse et se laissa aller.

     

     

    7.     La ménagère enculée

     

    Le mobilier que Roger avait commandé pour la salle de pénitence continuait à rentrer, et on lui livra le lit qui venait d’Allemagne. Il était à plat, dans plusieurs cartons, et Roger dut le monter lui-même, aidé par Simone qui se demandait à quel type de punition il allait bien pouvoir servir.

     

    Sur un châssis solide, fixe, un sommier à lattes, en trois parties, permettait de relever la tête ou les pieds, avec un système à manivelle. Roger n’avait pas choisi l’option « électrique », qui était, il faut le dire, très chère. L’ensemble du sommier pouvait monter ou descendre sur le châssis, mettant ainsi le couchage soit très près du sol, soit à environ un mètre de hauteur. Sur le châssis, la tête de lit, fixe, était faite de barreaux en acier inoxydable, d’environ un mètre de hauteur. Le pied de lit était identique. Roger avait choisi le modèle de 120 centimètres de large, dit « spécial obèse », pour plus de confort. Avec le lit étaient livrés, une pour chaque côté, deux barrières barreaudées, comme la tête et le pied de lit, de même hauteur, que l’on pouvait fixer aux extrémités, afin d’éviter à la personne alitée de tomber. Cela ressemblait, il est vrai, à une cage, ou, plutôt, à un lit de bébé, mais pour adulte.

    Avec le lit, il y avait le matelas correspondant, et Roger avait commandé des alèzes de caoutchouc. Un deuxième équipement Segufix, comme celui qu’il avait acheté avec la table de massage, était livré avec pour servir à attacher sur le lit.

     

    - « Tu vois, Simone, on le monte et on le descend comme ça », dit Roger, tournant la manivelle principale, puis celles du pied et de la tête, « et on règle l’inclinaison comme ça. Et on met ou on enlève les côtés, comme ça. Pour le dessus, il n’y a rien, mais j’ai prévu des sangles de caoutchouc, bien larges, que je fixerai avec des crochets sur les barreaudages des côtés, pour empêcher la punie de se lever. »

    - « Et à quoi servent les alèzes, Roger ? »

    - « A te tenir chaud, si je t’attache longtemps, pour te faire suer, et à protéger le matelas. D’ailleurs, nous allons avoir besoin de tes talents de couturière, pour garnir ce lit. »

    - « Bien sûr, mon amour. »

     

    Elle fit, comme prévu, en toile à torchon, des draps-housses pour dessous, des draps de dessus, des taies d’oreiller. Il lui fit faire, aussi, une grande housse en toile cirée doublée de toile à torchon qui permettait de couvrir le lit une fois les barrières montées, au-dessus et sur les quatre côtés, pour laisser la punie dans l’obscurité et la chaleur sous cette housse réversible.

    Avec les chutes, il lui fit confectionner quelques accessoires particuliers. Elle dut faire des cagoules, certains avec les places pour les yeux, le nez, la bouche, d’autres sans, ou avec des zips ou des velcros pour clore ces orifices. Elle dut faire, aussi, des moufles de tissu, pour emprisonner les mains. Il admirait son talent de couturière, et elle était fière de participer à la réalisation des instruments de sa soumission.

     

    En attendant d’achever tous ces travaux de couture, Simone continuait sa vie de soumise. Un jour, Roger lui demanda, en partant très tôt le matin, de ne pas se laver, et de mettre la culotte et la blouse sales qu’elle avait portées le jour de la lessive. Les deux étaient restés dans le panier à linge sale, la blouse sentait encore la sueur et le pipi, la culotte était odorante, aussi. Il lui fit mettre par dessus une autre blouse, un tablier bleu, un torchon noué sur les cheveux, et il partit faire la tournée de quelques éleveurs pour aider Michaud à sélectionner des bêtes.

    - « Fais ton ménage, je reviendrai à midi. Et quand tu iras aux toilettes, je t’interdis de t’essuyer, tu remonteras ta culotte directement. »

    - « Oui Roger, je resterai sale pour toi, mon chéri. »

     

    Il rentra en fin de matinée. Simone avait eu la bonne idée de l’attendre, agenouillée dans l’entrée, dans sa tenue de souillon, après avoir préparé ses tabliers de boucher. Elle l’aida à se déshabiller et il mit ces tabliers qui l’excitaient tant, tous propres, puisqu’il l’avait autorisée à les laver. Prudente, elle avait pris la précaution, avant son retour, de faire ses besoins, les deux. Au moment de s’essuyer, elle avait hésité, tendu la main vers le papier hygiénique, quelque peu dégoutée à l’idée de remonter sa culotte sur son con pisseux et son cul merdeux. Mais à quoi servirait la soumission si c’était pour tricher ? Elle remontât donc sa vieille culotte de coton, déjà odorante, sur son entrecuisse sale.

     

    Il passa dans la cuisine, la porte de la salle de pénitence était ouverte, comme il se doit pour les séances de punition. Le repas de midi mijotait.

    - « On mange dans combien de temps ? »

    - « Une bonne heure, chéri, le temps que ça mijote bien. »

    - « Une heure avant de manger », gronda-t-il, « ça va te faire une heure de punition, donc. Prends une bassine et une brosse, tu vas frotter le carrelage à quatre pattes devant moi. »

     

    Il passa dans la salle de pénitence et revint avec un martinet et un bâillon. C’était une boule de caoutchouc demi-dur, percée de quelques trous, fixée par une sangle de caoutchouc qui passait sur la nuque. C’était la première fois qu’il la bâillonnait avec autre chose qu’un torchon. La boule distendait un peu ses mâchoires, mais elle s’y fit.

     

    Soumise, elle remplit deux bassines, prit deux wassingues et une brosse de chiendent, et se mit à genoux sur le carrelage. Elle trempait la wassingue dans la bassine, mouillait le carrelage, frottait, à genoux, puis, à quatre pattes, prenait la brosse et brossait énergiquement les carreaux, avant de rincer avec l’autre wassingue et l’eau de l’autre bassine. Très vite, elle fut en sueur, et la transpiration coulait à grosses gouttes sur son visage. Elle se rendit compte, aussi, du vice de ce bâillon en forme de boule. Il la faisait saliver abondamment, et la bave coulait sur son menton, comme la sueur. Elle était obligée, donc, de s’essuyer tout le visage, du front au menton, avec son grand tablier, qui fut rapidement mouillé de sa sueur et de sa salive, en plus des éclaboussures de l’eau de ménage.

     

    De temps en temps, de la bave ou de la sueur tombait par terre, là ou elle avait nettoyé, et elle devait repasser la wassingue. Roger, qui la surveillait, prenait alors le martinet et lui en donnait quelques coups sur les fesses, sans pour autant retrousser ses blouses. Ca ne lui faisait pas mal, c’était juste une incitation à travailler, et elle remuait de plaisir son gros cul quand il passait derrière elle pour la fesser. Quand elle se relevait pour vider et remplir les bassines, et pour rincer les wassingues, alors il troussait ses blouses et passait ses mains sur ses fesses, entre ses cuisses, tâtant la culotte humide, la faisant bien rentrer entre ses fesses pour s’assurer qu’elle ne s’était pas essuyée. Il pelotait aussi ses nichons, et elle se laissait faire, amollie et rêveuse, jusqu’à ce que, d’un coup de martinet, il la remette au travail à quatre pattes. Elle fit ainsi, en une heure de temps, tout le carrelage de la cuisine, transpirant abondamment.

     

    Quand Roger, la faisant s’agenouiller devant lui, lui enleva le bâillon, elle hésita entre refermer la bouche pour faire jouer ses mandibules, le remercier, et l’embrasser. Elle fourra son visage en sueur dans le tablier de son homme, à la hauteur de son sexe, et y déposa un long baiser, puis leva son beau regard sur lui en disant :

    - « Merci Roger, je n’ai jamais eu autant de plaisir à te dire merci. »

    - « Tu peux boire autant que tu veux, et puis tu me serviras à manger. »

    - « Dois-je mettre un tablier plus joli pour le service, mon chéri ? » Elle espérait pouvoir se changer, enlever cette tenue de souillon.

    - « Reste comme ça, tu es très bien. Tu mangeras après moi. »

     

    Elle avait très soif, mais elle mit le couvert pour son époux, lui servi une entrée légère de légumes, et, seulement après l’avoir servi, but longuement de l’eau gazeuse pour étancher sa soif. Puis elle alla s’agenouiller à côté de lui, pour le cas où il veuille la faire manger dans sa main. Mais non. Elle servit alors le bœuf bourguignon qu’elle avait longuement fait mitonner, accompagné de pâtes en sauce (ils préféraient bien manger à midi et plus légèrement le soir). Et elle avait préparé, en dessert, du fromage blanc. Il finit son repas, regardant les actualités régionales à la télévision, sans s’occuper d’elle qui restait agenouillée, ne se levant que pour le servir. Quand allait-elle manger ? Elle avait un robuste appétit, qui commençait à la tenailler, mais elle connaissait trop son Roger pour croire qu’il allait la punir en la laissant mourir de faim.

     

    - « A ton tour de manger, maintenant ! Prend une part de bœuf bourguignon avec les pâtes et passe le tout au hachoir à main, tu mettras ça dans un grand Tupperware (on a beau être de la campagne, la vie moderne offre des accessoires indispensables dont on serait bête de se passer) ; allez, exécution. »

    Elle se leva, prit le hachoir à manivelle, avec le pilon de bois, y passa une bonne part de bœuf bourguignon, qui s’écoula dans le récipient de plastique. C’était bien mieux que le hachoir électrique, pas besoin de le brancher, on le lave ensuite tout simplement, elle aimait ce genre d’ustensiles. Pour peu, elle aurait voulu un moulin à café à manivelle…

    - « Fait pareil avec l’entrée, maintenant. »

    Elle s’exécuta. Elle comprit ce qui l’attendait et, spontanément, prit une cuillère en bois pour mélanger le tout. Ensuite, elle alla chercher le fromage blanc.

    - « Je vois que tu as compris, cochonne, oui, tu peux le verser dedans et mélanger encore. »

    Elle versa le fromage blanc et mélangea ensemble tous les restes du repas de son mari. Il faut bien le dire, ça ressemblait à une pâtée pour cochons.

     

    Roger l’envoya chercher un miroir, un tablier-taille et quelques torchons ; elle dut rajouter le tablier-taille sur son tablier à bavette et pendre deux torchons à la ceinture de son tablier, un de chaque côté. Un torchon, plié, supporta le récipient posé sur la table, devant le miroir, et, avec un autre torchon, il lui attacha les mains dans le dos. Puis il lui retroussa les blouses sur le cul et lui fit tenir le tissu dans ses mains attachées, mais sans lui baisser sa culotte. Enfin, il prit le martinet.

    - « Maintenant, manges, ma jolie truie, mange mes restes. »

     

    Elle dut se pencher sur la table, vers le récipient de plastique face au miroir qui permettait à son mari de ne pas perdre une miette du spectacle. Heureusement, ses cheveux soigneusement rangés sous le torchon qui lui servait de fichu ne la gênaient pas. Elle allait devoir plonger le nez dans la nourriture et manger, se dit-elle. Un coup de martinet, appuyé mais pas trop, sur sa culotte, la décida à plonger la tête et à commencer son repas de petite truie.

     

    Ce n’était pas mauvais, c’était elle qui avait cuisiné, même le fromage blanc, à peine sucré, s’accordait bien avec les légumes et le bœuf en sauce. C’était haché assez gros, elle voyait donc les morceaux, ce n’était pas comme une purée ou une bouillie. La pâtée lui rentrait dans le nez, pendant qu’elle avançait les lèvres pour l’attraper. Elle sentit qu’elle se collait sur son visage. Roger l’encourageait de quelques coups de martinet. Elle sortit la tête du plat pour respirer un peu, et se vit dans le miroir. La bouche, le nez étaient englués dans la pâtée, le reste du visage non. Quelle allure elle avait, quand même ! Le martinet s’abattit plus rapidement et plus fort sur son cul, et elle compris qu’il fallait qu’elle remette la tête dedans. En effet, Roger espaça ses coups. Le martinet ne lui faisait pas mal, il était juste là pour accompagner le repas.

     

    Il lui fallait bien relever la tête de temps en temps, ne serait-ce que parce que la position n’était pas très confortable. A un moment, Roger appuya la main sur sa nuque pour lui enfoncer tout le visage dans la pâtée. Elle dut souffler par les narines pour dégager sa respiration et, en relevant la tête, elle se vit, cette fois, entièrement enduite de nourriture. Cette humiliation, inconnue jusqu’alors, la fit mouiller dans sa culotte. Roger s’approcha, la cuillère de bois à la main. Il cracha abondamment dans le Tupperware et remua la pâtée, décollant des parois ce qui y était resté pour le faire aller vers le fond. Puis il reprit le martinet et continua à la fesser gentiment avec, jusqu’à ce qu’elle ait fini tout le plat assaisonné du crachat de son homme. Après tout, quand on s’embrasse, c’est pareil, non ?

     

    - « Interdit de t’essuyer, Simone la cochonne », dit-il en lui détachant les mains et en rabattant sa blouse. « Je vais que tu gardes ton museau bien sale, pour ta honte. Maintenant, tu vas faire la vaisselle comme ça, en léchant d’abord tous les plats, puis tu les essuieras, après les avoir léchés mais avant de les laver, avec les torchons. »

    Elle comprit qu’il voulait faire d’elle une vraie souillon, la rabaisser avec cette salissure, et elle l’accepta avec plaisir. Elle prit donc les plats avec lesquels elle avait cuisiné, les cocottes, les assiettes de son mari, et elle lécha consciencieusement le tout, avec son museau sale, sous le regard amusé de Roger, qui se délectait du spectacle de son humiliation et bandait sous son tablier. Il lui fallait, dans la marmite, rentrer la tête dedans, pour le reste, elle léchait en sortant bien la langue. Bien sûr, elle faisait ça à genoux, sans que Roger ait eu besoin de lui dire. Cette position à genoux lui devenait naturelle chaque fois qu’elle n’avait pas besoin de rester debout.

     

    - « Tu peux les torcher, maintenant que tu les as bien léchés, nettoie bien, surtout. »

    Avec un des torchons qui pendaient à se ceinture, elle cura une partie de la vaisselle, puis l’autre avec le deuxième torchon. Comme elle avait bien léché, les torchons ne se salissaient pas trop. Elle les rependit devant son tablier-taille, salissant à leur tour un peu ce dernier. Puis, le visage souillé de nourriture qui commençait à sécher, la blouse sale de la séance précédente et humide de sa transpiration d’aujourd’hui, le tablier sale, les torchons poisseux, la culotte trempée de ses sécrétions, elle se leva, mit ses gants de ménage et fit la vaisselle pendant que son mari, comme à son habitude, se collait contre son cul et lui pelotait les nichons. De toute évidence, sa saleté à elle ne le dégoûtait pas, mais l’excitait, au contraire.

     

    La vaisselle finie, Roger, tranquillement assis sur une chaise, appela Simone sans lui laisser enlever ses gants de ménage, la fit mettre Simone devant lui, mains dans le dos, boudinée dans ses blouses et tabliers superposés, le visage sale :

    - « Tu es une vraie souillon, tu pues la petite fille mal lavée, en plus. »

    - « Oui Roger, je suis une vraie souillon. »

    - « Approche-toi, trousse ta blouse, que je vérifie ton entrecuisses. »

    Elle s’approcha, et il passa sa main sous sa culotte. On la sentait humide de dehors, elle était bien mouillée dedans, sur toute la surface de l’entrecuisses, et l’humidité montait même sur le tissu.

    - « Tu es trempée de mouille, ta culotte sent la pisse et la merde, on dirait que tu ne t’es pas essuyée. »

    - « Mais, Roger, c’est toi qui m’as interdit de le faire. »

    - « Et alors ? Tu crois que c’est une excuse ? »

    - « Non Roger, pardon mon chéri. »

    - « Je crois que tu as envie de te faire enculer, voici la vérité. »

     

    Roger ne l’avait jamais enculée, et, c’est vrai, elle se demandait pourquoi. Elle n’était pas particulièrement anale, et la bite de Roger était bien grosse, aussi elle ne lui avait jamais demandé.

    - « Oui Roger, encule-moi si tu veux. »

    - « Oh non, ce n’est pas parce que je veux, c’est parce que tu le veux et que tu le mérites, demande-le moi bien salement. »

    - « Roger, mon chéri, encule-moi, prends-moi dans la boîte à caca, bourres-moi le trou à merde, encule ta pouffiasse, Roger. »

    - « Oui, connasse, je vais te casser le cul, penches-toi sur la table. »

     

    A vrai dire, la sodomie ne faisait pas partie des plaisirs de Roger. Ce qu’il aimait, à part ses goûts de domination, c’était rentrer dans une connasse bien humide, la femme couchée sur le dos, les cuisses bien écartées, et sentir, sur toute la longueur de sa bite, la moiteur étroite de la femme, et la pistonner tranquillement, à son rythme. Il aimait aussi, comme tous les hommes, se faire sucer, ce qui lui faisait perdre la tête et redevenir, presque, une petite chose livrée à la bouche de sa suceuse. Mais l’anus, avec cet anneau étroit à la base de la bite, ne lui disait rien. Mais, il le savait, une femme n’est vraiment soumise que si son homme l’encule de temps à autre, la prend par cet orifice trivial et malpropre, lui fait un peu mal en la pénétrant. Il sacrifiait donc à cette pratique, dans l’intérêt de Simone. Et Simone, d’ailleurs, qui recherchait la soumission la plus humble et la plus totale, ne se serait jamais sentie vraiment soumise sans une enculade de temps en temps.

     

    Il la fit mettre sur la table de la cuisine, penchée en avant, blouses retroussées, et il lui enleva sa culotte, qu’il lui posa devant le visage, pour qu’elle la renifle. Il rentra un doigt dans sa chatte trempée, puis dans son cul où il glissa sans peine. Il le remua dedans, faisant bouger une petite crotte dure qui, soit ne s’était pas évacuée dans la matinée, soit était arrivée depuis, après un long périple intestinal. Simone se tortillait, aussi il rentra un deuxième doigt. Elle avait le cul serré, mais l’excitation lui faisait cambrer les reins et offrir son anus à son homme. De l’autre main, Roger retroussa son tablier de boucher. Il enleva ses doigts du cul de Simone, rentra d’abord sa bite dans son con pour bien la lubrifier, puis la ressortit et l’appuya contre la petite pastille rose.

    - « Pousse, salope, pousse. »

    Simone savait que, pour se faire enculer facilement, il faut pousser comme quand on fait caca. Elle poussa, et la bite de Roger rentra sans effort.

    - « Aaaaah ! » fit-elle, pas forcément de douleur, puisque Roger avait été délicat, « encule-moi, oui Roger. »

     

    Roger la prit aux hanches et la pistonna tranquillement. Elle sentait la bite lui défoncer le trou du cul, ça ne lui était pas arrivé depuis longtemps, mais, assez curieusement, l’attente, l’excitation, le plaisir lui avaient dilaté le cul comme ils lui avaient trempé la chatte. Les odeurs de sa culotte sous son nez, la saleté de sa tenue de souillon, tout ceci l’excitait au plus haut point. Elle n’était plus une gentille ménagère soumise à son mari, mais une fille de cuisine enculée par le boucher, et elle en jouissait d’autant plus. Pendant ce temps, Roger barattait la merde et, sans aucun effort pour se retenir, afin de ne pas trop prolonger l’enculade, il éjacula au fond de son rectum. Encore quelques poussées, et il se retira. A ce moment, quand il sortit sa pine du trou du cul de Simone, elle jouit en pleurant de joie.

     

    Roger la laissa un instant, à moitié couchée sur la table, reprendre ses esprits. Puis il s’assit sur la chaise de cuisine, attira Simone à lui en travers de ses genoux, la coucha dans son tablier, la tenant de la main gauche à la taille, et commença à la fesser de la main droite. Le cul, qui avait été travaillé à la bite de l’intérieur, était maintenant rougi à la main de l’extérieur, et les claques de Roger venaient réveiller les toutes petites douleurs des coups de martinet du ménage du matin et de la vaisselle de tout à l’heure, coups qui n’avaient laissé aucune trace qu’un joli rose pale, plein de santé.

    - « Tiens, pétasse, prends ta fessée, maintenant, tu l’aimes ta fessée, hein, vilaine fille. »

    - « Oui, Roger, j’aime quand tu me fesses, j’adore ça, bats-moi. »

    - « Tu préfères être fessée avant d’être enculée, ou enculée avant d’être fessée ? »

    - « Peu importe, Roger, tout ce que tu me fais est bon », et elle ne mentait pas.

     

    Même s’il avait passé du temps à construire le pilori, même s’il avait une petite collection de fessoirs, Roger appréciait la bonne vieille fessée des familles, « On The Knees », comme disent les Anglais, et à la main. Sa main souffrait un peu des coups qu’elle donnait, mais, en bon ouvrier, il savait que le travail demande des efforts, y compris le travail d’attendrissement de la viande culière. Aussi il la fessa longuement, tranquillement, prenant son temps, attentif à ses soupirs, à ses gémissements, à ses petits cris, et lui disant des mots tendres et crus excitaient Simone au plus haut point.

     

    Le cul rouge, il la releva et l’envoya au piquet, après lui avoir mis sa culotte sur son visage sale, retenue par un torchon noué. Il lui imposa le piquet à genoux au milieu de la cuisine, ses mains relevant ses blouses et son tablier, pour bien exhiber son cul rouge et sa chatte velue. Roger lui tourna autour un petit moment, l’oublia un quart d’heure dans cette position, en lisant son journal. Puis après la dernière page, il s’assit sur le bord de la table.

    - « Approche, Simone, approche à genoux. »

    Elle fit à genoux les deux mètres qui la séparaient de lui. Il lui enleva le torchon et la culotte, et regarda son beau visage sali de bœuf bourguignon et de fromage blanc, mouillé de quelques larmes.

    - « Sais-tu, Simone, la différence qu’il y a entre une belle salope et une grosse salope ? »

    - « Je ne sais pas, Roger… »

    - « Eh bien, une belle salope suce son homme avant de se faire enculer, et une grosse salope le suce après ! »

     

    Il retroussa son tablier de boucher, montrant à Simone sa pine molle, maculée de mouille, de foutre, et, par endroit, de la merde de Simone qu’il avait ramonée dans son cul.

    Simone lui ouvrit tendrement les cuisses, commença à lécher l’intérieur de celle-ci, puis les couilles rasées de Roger. La pine frémissait, sans pour autant se dresser. Elle en lécha la base, puis remonta un peu. Elle sentait l’odeur de son caca, comme elle l’avait sentie tout à l’heure dans sa culotte, mais fraiche, et mélangée en plus à l’odeur du sperme. Elle regarda Roger de bas en haut, d’un air contrit. Faisant fi de toute honte et de tout dégoût, elle prit en bouche la bite souillée de sa propre merde. Le goût était âcre, mais pas si fort que ça, après tout. Elle fut récompensée immédiatement de son sacrifice par l’ampleur que prit la bite de son homme, qui, en quelques secondes, lui remplit la bouche comme un vin rouge plein de rondeur se développe quand on le fait tourner dans le verre à pied.

     

    Elle suça longuement la bite, d’une part pour faire durer le plaisir de son humiliation, mais aussi parce que Roger, qui venait d’éjaculer il n’y a pas si longtemps pour son âge, devait reconstituer son capital séminal. La position de Roger, assis au bord de la table, n’était pas très confortable, et celle de Simone, à genoux, non plus. Aussi, sans lui retirer la pine de la bouche, Roger se recula jusqu’à s’allonger sur la table, qui était très longue, et Simone se remonta aussi sur le côté, puis progressivement, sans arrêter de sucer, se mit dans l’autre sens. Elle montrait à Roger son cul, avec la pastille encore un peu dilatée, et sa moule aux grosses lèvres ouvertes, un peu cachées sous la toison brune et abondante qui gagnait les cuisses et le bas ventre. Roger bandait de plus en plus fort, la caressait partout ou sa main pouvait l’atteindre.

     

    Il l’attira, de la main, pour qu’elle se mette en 69, et il eut au-dessus de lui la chatte poilue dont l’odeur l’enivra. Roger n’était pas un gamahucheur, et le broute-minou, sans lui être désagréable, n’était pas son fort. Mais il faut dire que le minou de Simone était tentant, le poil brillant, humide, et cette odeur de femme pas lavée, de femme ayant joui, cette odeur lui donnait de l’appétit. Il lécha donc avidement les lèvres de Simone, maladroitement, sans vraiment lui donner du plaisir, mais, en tout cas, ça leur donnait à tous les deux du cœur à l’ouvrage.

     

    Dans la bouche de Simone, la pine de Roger avait perdu son goût de merde, qu’elle avait sans doute toute avalée, et son tripotage de couilles avait sans doute réassorti le stock de foutre. Elle accentua sa pite, et sentit alors le gland se gonfler par pulsations régulières, comme quand on gonfle un matelas de plage. Puis, dans un gémissement de Roger, elle vit son ventre à lui monter vers elle, se cambrant, et le foutre se répandre dans sa bouche, pendant qu’elle avalait et continuait à pomper. Quand elle la ressortit de sa bouche, la pine de Roger ne gardait plus la moindre trace du sombre conduit où elle était allée auparavant.

     

    Ils se remirent précautionneusement debout, et Roger lui roula une pelle, mélangeant leurs salives et leurs moiteurs respectives.

    - « Allez, ma chérie, déshabillons-nous, une bonne douche, une petite sieste, et on va aller promener ! ».

     

    Et il fut fait ainsi.

     

     

    8.     Le lit à barreaux

     

    L’activité de Roger pour son entreprise, bien que réduite, l’avait amené à aller à Paris, puis à Strasbourg, pour rencontrer des clients et, bien sûr, il y était allé avec Simone. Cette dernière avait rendu visite à sa mère, dont le deuxième mariage battait de l’aile, et à sa demi-sœur, adolescente difficile, ce qui n’était pas étonnant dans une famille ainsi recomposée. Roger et Simone avaient emmenés les clients et leurs épouses au restaurant et au spectacle, les affaires s’étaient bien conclues et, avant de rentrer, ils en avaient profité pour faire quelques courses.

     

    Il est plus agréable de choisir dans un sex-shop que sur catalogue, surtout dans des commerces de qualité, qui ont des fournisseurs divers et sérieux. Le couple avait donc complété son équipement avec divers articles. Ils avaient acheté des culottes de caoutchouc et de latex, dont certaines fendues, et d’autres avec godemichet vaginal, mais aussi anal, incorporé. Ils avaient ramené également des cagoules de latex, des baillons et écarteurs de bouche divers, des plugs et godemichets gonflables ou vibrants, et du matériel de lavement, canules, bardex et double bardex, articles dont la qualité doit être irréprochable si on veut de l’usage. Et tout un tas d’autres choses, au hasard de leurs fantaisies. Dans ce domaine, Simone avait autant d’imagination que Roger, et souvent c’est elle qui lui proposait d’acheter tel ou tel accessoire destiné à la punir un jour. Ils avaient également fait le tour des magasins de vêtements professionnels, voire même des fripiers et des puces, pour compléter les tabliers et les blouses de Simone, et se réassortir en linge de cuisine.

     

    A leur retour, Roger profita donc d’une journée tranquille pour utiliser une partie de leurs achats. Au lever, comme presque chaque fois qu’il voulait dominer Simone, il lui donna pour consigne de ne pas se laver. Lui ne se lava pas non plus, se contentant de se raser, il trouvait qu’une barbe d’un jour poivre et sel n’est pas très esthétique. Simone dut, dès le lever, mettre une des culottes de caoutchouc qu’ils avaient achetée, une culotte blanche, fermée par des pressions, bien montantes, descendant un peu sur les cuisses. Quand il lui donna l’ordre de la mettre, elle s’inquiéta :

    - « Roger, s’il te plait, je peux aller pisser avant ? »

    - « Non, il n’en est pas question, d’ailleurs tu n’en as pas besoin, je t’ai entendu te lever cette nuit. »

    - « Bien Roger, pardonne moi de t’avoir demandé. »

     

    Il lui fit enfiler une blouse, propre cette fois, et nouer un torchon sur ses cheveux. Un tablier à bavette ordinaire et, dans cette tenue, elle prépara le petit déjeuner et le lui servit. Il l’autorisa à le prendre avec elle, assise face de lui, puis l’envoya faire la vaisselle, à la main bien sûr, et continuait son ménage toute la matinée, pendant qu’il bricolait et jardinait. Ils déjeunèrent ensemble, et il l’envoya faire la vaisselle, pendant qu’il passait dans la salle de punition.

     

    Elle le rejoint immédiatement après avoir fini la vaisselle, lui tendit ses tabliers de boucher qu’elle embrassa dévotement avant qu’il ne les mette. Puis elle s’agenouilla dans la pièce, attendant ses ordres.

    - « Enlève ton tablier et ta blouse, salope, cet après-midi, tu ne vas pas travailler. »

    Un peu surprise, elle obéit, restant en culotte, les pieds dans ses socques, les cheveux soigneusement rangés sous le torchon à carreaux. Roger pris, dans leur vaste stock de tabliers, un tablier à bavette blanc, droit, le genre « laveuse de vaisselle ». Il le jeta par terre devant elle. Elle se courba pour le prendre, le baisa dévotement, et se leva pour le mettre, lien autour du cou, ceinture renouée devant. Elle avait les fesses à l’air, dans l’ouverture du tablier.


    Roger pris un autre tablier, identique, et, s’avançant vers elle, il le lui mit, à l’envers, la bavette couvrant son dos, le devantier du tablier couvrant ses fesses, et il le noua de la même façon, la ceinture recroisée et donc retombant derrière. Puis il revint avec deux torchons. Il se baissa, souleva ses tabliers, et, avec le premier torchon, lui attacha les jambes ensembles à la hauteur des genoux. Il laissa retomber les tabliers, on ne voyait plus les torchons qui l’entravaient.

    - « Marche, pétasse, fait le tour de la pièce comme ça. »

     

    Entravée aux genoux, Simone ne pouvait faire que de petits pas. Elle se sentait ridicule, marchant comme un pingouin, et elle fit le tour de la pièce une première fois, puis une deuxième fois, sous les yeux de Roger qui, le deuxième torchon à la main, la regardait en souriant.

    - « Tu as l’air tarte en marchant comme ça, vraiment, c’est à se tordre de rire. »

    - « Je sais, Roger chéri, mais si ça te fait plaisir, je suis prête à avoir l’air aussi bête que tu veux. »

    - « On va arranger ça, alors. »

     

    Il se baissa et, avec le deuxième torchon, il lui attacha les chevilles puis, la laissant ainsi, alla chercher, sur le porte-manteau, un martinet.

    - « Allez, avance, le tour de la pièce. »

    Cette fois, c’était difficile, elle ne pouvait que glisser chaque pied au sol, sans le soulever, de quelques centimètres. Heureusement, elle pouvait s’équilibrer avec ses bras. Roger la suivant et, gentiment, la frappait sur les fesses avec le martinet. Il lui fallut un bon quart d’heure pour faire une fois, puis une deuxième, le tour de la salle de punition. Elle commençait à avoir chaud et, les cuisses serrées, la culotte de caoutchouc emprisonnant son bas-ventre, elle avait une sérieuse envie de faire pipi. Ses nichons ballotaient sous la bavette du tablier, s’échappant sur les côtés, ce qui évitait à ses tétons de frotter contre le tissu. Roger s’en rendit compte.

    - « Mais tu as les nichons à l’air, salope, ce n’est pas une tenue, ça. »

     

    Les saisissant à pleines mains, il les rentra sous la bavette. Puis, prenant un troisième tablier identique aux deux premiers, il le passa autour du cou de Simone, mais, au lieu de le laisser prendre, le remonta pour que la taille soit un peu en dessous des épaules, rentrant le pli de la bavette à l’intérieur. La ceinture lui emprisonnait ainsi le haut des bras, et il la noua dans le dos et la renoua juste au dessus des seins, qui étaient ainsi entièrement masqués par le tissu. Il prit un quatrième tablier identique, lui passa aussi le lien autour du cou, mais le tablier dans son dos, le plia pour que la taille soit, cette fois, en dessous des seins, serrant la ceinture, cette fois, sous les seins et emprisonnant les bras à la hauteur des coudes. La ceinture était fine mais, comme elle était toujours par dessus le tissu épais, elle ne la blessait pas.

     

    Il prit alors des torchons à carreaux de couleur et, par dessus les tabliers, renforça son bondage avec un torchon aux chevilles, un autre aux genoux, un troisième au ventre, par-dessus les bras. Voyant son équilibre instable, (elle pouvait, à tout moment, tomber sans aucun moyen de se rattraper, et se blesser sur le carrelage), il l’empoigna comme un paquet de chiffons et la porta jusqu’au pilori. Là, réglant le carcan à la bonne hauteur, il lui passa la tête dans l’orifice horizontal qu’il referma. Elle était donc debout, légèrement sur la pointe des pieds, la tête prise dans le carcan, inconfortable, certes, mais bien stable.

     

    Roger alla chercher dans le panier à linge sale un dernier torchon humide et odorant, et il la bâillonna avec, lui fourrant le linge humide sous le nez et dans la bouche, et le faisant tenir avec un dernier torchon par dessus. Puis il alla chercher le grand miroir sur pied et le mit devant elle, pour qu’elle puisse se contempler.

    Se voyant ainsi, ficelée, boudinée, saucissonnée dans ces tabliers blancs, avec les torchons de couleur pour contraster sur leur blancheur, elle se trouva ridicule, tellement ridicule qu’elle en oublia l’inconfort de sa position. Ou elle se tenait légèrement sur la pointe des pieds, et elle pouvait soulager son cou en forçant sur ses jambes, ou elle reposait ses jambes en posant la plante des pieds au sol, et alors c’est son cou qui était tendu et son menton qui pesait de tout son poids sur le carcan. Elle rougit de honte plus que de douleur de se voir ainsi. Ah, cette fois, elle était bien au pilori, exposée de façon risible, mais aux yeux de son seul mari. Elle se demanda si elle aurait plaisir à être vue par d’autres, ou photographiée, ou filmée, et se promit de lui en parler, plus tard. De toute façon, avec le torchon sur les cheveux et le bâillon, elle n’était pas très reconnaissable, et ils avaient acheté des cagoules. L’idée d’avoir, en plus, une cagoule de latex, d’être filmée et de se voir ensuite, cette idée la fit mouiller dans sa culotte de caoutchouc. Et l’envie de pisser, elle n’avait pas pissé depuis le matin, devint plus forte, à cause de sa position contrainte.

     

    Roger avait l’air satisfait de son travail. Il prit le martinet et, tranquillement, commença à la frapper avec, le cul, bien sûr, mais aussi les cuisses, les mollets, et même le dos. La quantité de tissu dont elle était enveloppée amortissait tout, elle ne ressentait pas grand chose. De toute façon, quand il frappait sur le dos, c’était juste pour rire, elle ne sentait rien. Sur les jambes, il y allait plus fort, et sur les fesses, il ne se retenait pas, ce qui fit qu’elle sentit bientôt la douleur réchauffer son gros cul. Quand il la sentit bien excitée par le martinet, il le posa et pris le tape-tapis. Cette fois, sur les fesses seulement, il frappa fermement, et chaque coup la soulevait sur la pointe des pieds, l’envoyait un peu en avant, et elle avait du mal à se rattraper.

     

    Roger se rendit compte de ça, et, sans la détacher, il baissa le carcan de cinq centimètres, ce qui lui permit d’avoir les pieds bien à plat et soulagea son cou. Ne pouvant pas parler, elle lui lança un regard plein de gratitude et d’amour. Il posa un baiser sur son front plein de sueur et continua la correction au tape-tapis, jusqu’à ce que ses yeux commencent à briller de larmes. Il posa alors le douloureux fessoir et la laissa, au pilori, face au miroir, pour s’asseoir devant la table qui meublait la salle de punition, devant son ordinateur portable. Il chercha dans les milliers de photos pornographiques qu’il avait, et qu’ils avaient souvent regardées ensemble. Mettant l’ordinateur devant elle, il lui montra des séries de photos de bondage en tabliers blancs et torchons, photos des sites de la célèbre bondageuse Helena, dont il s’était inspiré pour la séance du jour.

     

    Ces photos rajoutèrent encore à sa honte, elle se trouvait bien plus grosse que les jolies modèles, mais, après tout, Roger aimait ça. Se voyant dans le miroir, elle pouvait comparer sa situation et celle des filles du site pornographique. Combien de temps allait-il la laisser ainsi ? Et quand pourrait-elle faire pipi, enfin ? Il lui montrait les photos, et même quelques films, tout cela l’excitait prodigieusement, elle aurait voulu qu’il la baise, là, maintenant, mais elle était trop enveloppée de tabliers. Qu’il se fasse sucer, alors, au moins… Mais il aurait fallu qu’il grimpe sur quelque chose pour être à la hauteur de sa bouche, finalement, le pilori manquait d’accessoires…

     

    Puis Roger posa l’ordinateur, enleva le miroir et, avec un torchon de plus, lui banda les yeux. Elle l’entendit aller et venir dans la pièce, manipuler des choses qu’elle ne pouvait voir. Enfin, il ouvrit le carcan, la souleva comme une plume, et après quelques mètres de bonheur dans ses bras, il la coucha sur quelque chose de plus confortable. Elle comprit qu’elle allait étrenner le lit à barreaux. Elle sentit que, par dessus les liens qui l’enserraient, il passait les Segufix, et elle fut plaquée, sur le dos, sans pouvoir faire quelque mouvement que ce soit, la tête bien à plat. Sous elle, c’était chaud, il devait y avoir une alèze de caoutchouc ou une toile cirée. Roger lui enleva les torchons qui la bâillonnaient, et l’air frais vint remplacer l’odeur de nourriture et de mouille qu’elle avait eue sur le visage depuis tout à l’heure. Puis elle sentit sur son corps tout le poids de celui de son époux.

     

    Les yeux toujours bandés, Simone se trémoussait, elle se demandait comment Roger pourrait la prendre sans la détacher. Mais elle sentit alors l’odeur des pieds de Roger, et, sur son visage, ses orteils qui se promenaient. Elle ouvrit sagement la bouche et commença à lécher et à suçoter les pieds de son mari. Il lui était arrivé, déjà, souvent, d’embrasser dévotement ses pieds, même s’ils étaient en sueur, mais jamais de les sentir ainsi sur son visage. Elle se dit que, de toute évidence, sa tête à lui n’était pas loin de ses pieds à elle. Peut être allait-il lui aussi lui lécher les pieds ? Ce n’était pas son genre.

     

    En effet, loin de sentir la bouche de son mari, elle sentit ses mains, qui commençaient à lui chatouiller la plante des pieds. Simone était très chatouilleuse, et elle réagit en tordant tout son corps. Enfin, non, en essayant de le tordre, car, saucissonnée et immobilisée sur le lit, elle ne pouvait même pas se tortiller un peu. Les vagues de frissons, de tressaillements, de rires que lui infligeait Roger étaient donc toutes bloquées et ne pouvaient se concrétiser que dans sa bouche par des gloussements, des rires incontrôlables, alors qu’elle essayait de continuer sa mission de suceuse d’orteil.

    - « Pitié Roger, arrête, je t’en prie », disait-elle, en essayant de contrôler sa mâchoire, de peur de mordre son mari.

    Mais Roger continuait à chatouiller un pied, puis l’autre, de ses mains robustes mais étonnamment agiles à cet exercice. Elle riait et gémissait sous le poids de son mari quand, bien évidemment, l’inévitable se produisit.

     

    Sous les chatouilles, elle n’avait pas pensé à contrôler sa vessie. Elle sentit qu’elle se relâchait et mouillait un peu sa culotte de caoutchouc. A peine s’en rendit-elle compte qu’elle reprit le contrôle de son sphincter. Mais il était trop tard. D’une part l’humidité de son entrecuisses poilue attirait, comme par capillarité, sa pisse, et, d’autre part, le soulagement des quelques gouttes qu’elle avait lâchées avait tellement était bon qu’elle ne pouvait pas lutter contre l’idée de retrouver à nouveau la sensation bienfaisante. Sans s’en rendre compte, elle pissa et inonda sa culotte de caoutchouc, ressentant la chaleur de son urine sur son bassin, ses cuisses, son ventre. Car, bien sûr, la culotte n’était pas très étanche, et la quantité de pisse ne pouvait tenir dedans. Elle sentit donc s’imbiber de son pissou les tabliers dans lesquels elle était boudinée, et l’odeur de pisse vint bientôt, dans ses narines, se superposer à l’odeur des pieds en sueur de Roger.

     

    - « Connasse, tu n’est pas capable de te retenir, tu te pisses dessus ! »

    Elle le sentit se relever, sans doute ne voulait-il pas salir ses tabliers à lui, mais il était peut-être trop tard.

    - « Pardonne-moi, Roger, mais comme tu m’as interdit de le faire depuis ce matin, je n’ai pas pu tenir, avec tes chatouilles. »

    - « Oui, tu trouves toujours un excuse, salope, en tout cas, tes tabliers sont tout jaunes, maintenant, de la taille aux genoux. Heureusement que le matelas est protégé par une alèze et que, par dessus, j’ai mis une toile cirée. »

    Elle sentit ses mains qui pressaient sur son ventre, comme pour faire sortir les dernières gouttes. C’était inutile, elle était vide, mais la pression qui n’agissait pas sur la vessie se transmit sur les intestins, et elle lâcha un pet sonore.

    - « Et voilà que tu pètes, maintenant, ah non, décidemment, c’en est trop. »

     

    Toujours les yeux bandés, elle sentit son poids se déplacer, et de la chair se poser sur son visage. C’était le cul et les couilles rasées de Roger qu’il avait posés sur son nez et sa bouche.

    - « Lèche-moi les couilles, lèche-moi le cul, salope. »

    - « Oh oui, Roger, donne-moi ta bite à sucer, aussi, si tu veux. »

    - « Ah, pouffiasse, toujours à réclamer de la bite. Non, pour le moment, tu n’auras que les couilles, prend-les en bouche. »

    Elle réussi à prendre en bouche une couille, se réjouissant que Roger se fasse régulièrement raser par elle. Elle la suça avec d’infinies précautions, sachant combien les hommes sont fragiles de ce côté là. Il se déplaça légèrement et se fit sucer l’autre couille, puis il alterna l’une et l’autre. Puis, il se déplaça à nouveau, et c’est le trou de son cul qu’elle sentit sur sa bouche.

     

    Simone lécha consciencieusement le trou du cul de son mari et fit tous ses efforts pour y darder la langue. Elle fut récompensée par un pet silencieux, puisque sa langue bouchait le trou, mais qui réchauffa ses lèvres et qui vint chatouiller ses narines d’une odeur de bonne cuisine, la sienne, digérée par un homme plein de santé, le sien. Ce n’était pas la première fois qu’elle sentait ces effluves, mais l’humiliation était toujours aussi grande. Elle décida d’augmenter son humiliation par un remerciement.

    - « Merci mon amour », dit-elle.

    - « Merci de quoi ? »

    - « Merci de ton pet, de ton gros pet puant, mon chéri. »

    Elle allait se remettre à lécher quand elle sentit les fesses de l’homme s’appuyer un peu plus sur elle, se contracter, et lui lâcher une rafale de pets sonores, du grave à l’aigu, et tout aussi odorants que le premier. Elle est fut presque suffoquée. L’odeur des pets de Roger se mélangeait à celle de ses pets, à elle, à celle de sa pisse, aussi.

    - « Oh, ça commence à puer ici », dit Roger, « je te laisse ».

    - « Non, Roger, je t’en prie, ne me laisse pas, baise-moi ».

     

    Elle le sentit se lever et s’affairer autour du lit sur lequel elle était attachée. Il défaisait les Segufix du bas de son corps, détachait les torchons qui enserraient ses jambes, ainsi que les tabliers dont il l’avait saucissonnée. Elle écarta les jambes avec plaisir, pendant qu’elle le sentait retrousser son premier tablier à bavette et ouvrir sa culotte de caoutchouc.

    - « Mais tu t’es inondée de pisse, il va falloir éponger tout ça, heureusement que nous avons tes tabliers ! »

     

    Effectivement, Roger épongea la pisse avec un des tabliers qu’il lui avait enlevés, et glissa sous elle, pour absorber le reste, les autres tabliers. Récupérant la culotte de caoutchouc, il posa le tablier pisseux dedans, à côté de la tête de Simone, et lui enleva le torchon qui lui bandait les yeux.

    - « Regarde, salope, tu as tellement pissé que mon tablier à moi est sale, aussi. »

    - « Je le laverai, Roger, à la main, à l’eau froide, agenouillée par terre, si tu veux, mais baise moi, j’en ai tant envie. »

    - « Oui, rien de tel qu’une bonne enfilade après une bonne pissade, je vais te baiser, mais il faudra le mériter. »

     

    Il retroussa son tablier un peu jauni et se coucha sur elle, sans dégoût. Il bandait ferme, et il introduisit sa bite dans son con, doucement. Elle se sentit remplie, comblée, et elle sentait son gland qui palpitait à l’intérieur de son vagin. Mais Roger ne remuait pas… Elle ne pouvait pas l’enlacer ni même le caresser, le haut de son corps était toujours saucissonné. Elle ouvrit encore plus grand les cuisses, replia les genoux, mais il ne bougeait toujours pas, il se contentait de la regarder. Puis il prit, à côté de sa tête, le tablier plein de pisse.

    - « Je vais le presser dans ta bouche, salope, et pour chaque gorgée de ta pisse que tu boiras, tu auras un coup de bite. »

    Se tenant sur un coude, il lui mit, de l’autre main, le tablier devant la bouche, et serra un peu. Un filet de sa pisse à elle, jaune, commença à goutter. Elle le goutta des lèvres, puis ouvrit la bouche, et sa pisse lui coula dans la gorge. En même temps, d’un vigoureux coup de reins, Roger enfonçait sa pine jusqu’à la garde, si vigoureusement que, si elle n’avait pas été attachée, sa tête serait remonté cogner sur les barreaux.

    Il changea la position de sa main pour presser ailleurs, un autre filet de pisse coula, qu’elle avala avec dégoût cette fois, la première surprise passée. Mais le coup de bite qui accompagnait la gorgée lui fit aimer ce dégoût si humiliant.

     

    Roger la baisa ainsi, longuement, gorgée après gorgée, coup de bite après coup de bite, toujours se tenant sur un coude. « Qu’il est fort », se dit-elle, même si de temps en temps il changeait de côté. Ses fesses, son sexe baignaient dans sa pisse, que les tabliers placés sous elle avaient absorbée, mais rendaient sous les mouvements de l’amour. De toute évidence, ça ne gênait pas Roger de baiser sa femme dans sa pisse à elle, elle se dit que ça ne devait pas la gêner elle-même. Quand à boire sa pisse, qui se refroidissait, dont l’odeur et le goût évoluait avec la température, c’était une délicieuse humiliation. Elle sentait le plaisir monter en elle, et en lui également. D’un dernier coup de rein, il lâcha en elle de longs jets de sperme et, lui grognant, elle râlant, ils jouirent ensemble.

     

    Elle ouvrit les yeux quand Roger déconna et se releva. Elle vit alors, fixé sur les barreaux du pied du lit, un petit boitier avec un objectif.

    - « C’est une caméra de surveillance pour bébé », lui dit Roger, « en lumière visible et en infrarouges pour la nuit, précaution indispensable pour les longs bondages ».

    Elle n’osa pas demander la raison de l’infrarouge, mais elle avait compris. Roger installait sur le lit, après avoir mis les barreaux du dernier côté, la housse qu’il lui avait fait confectionner. Il lui attacha, avec des torchons, les chevilles de chaque côté, jambes écartées. Il lui rabattit son tablier sur les jambes, étala sur son visage le torchon pisseux pour l’obliger à respirer à travers le tissu humide. Puis, rabattant le dernier pan de la housse, il la laissa dans l’obscurité empuantie de l’odeur de sa pisse et des pets de son mari.

     

    C’était la première fois que Simone se retrouvait seule et attachée, dans le noir. Le Segufix la maintenait fermement sur tout le haut du corps, mais ses jambes, elles, pouvaient bouger un peu. Elle sentait le tissu de son tablier frotter sur son con rougi, d’où s’écoulait sa mouille et le sperme de Roger. Elle ne voyait rien, n’entendait rien, seul son odorat était saturé. Le temps lui paraissait long, elle n’allait pas, quand même, compter dans sa tête pour en mesurer l’écoulement… Elle se dit que Roger devait la surveiller, sur un écran, en faisant autre chose. Bien sûr, comme elle n’était pas bâillonnée, elle pouvait appeler, mais elle tenait à subir sa punition en bonne petite femme docile, soumis et silencieuse. De toute façon, elle connaissait Roger, il aimait la voir, il aimait la toucher, il allait s’ennuyer d’elle. Qu’allait-il lui faire, ensuite ? Sûrement la fesser encore, sans doute se faire sucer, aussi. Les coups de bite qu’elle s’était pris ne l’avaient pas apaisée, elle essayait de bouger un peu pour que son clitoris frotte contre le tissu de son tablier. Devait-elle, avec la bouche, essayer d’enlever le torchon qui la recouvrait ? Mais elle serait quand même dans le noir. Du coup, elle n’avait pas essayé de compter le temps qui passait, elle se demandait combien ça faisait qu’elle était là, attachée sur le lit à barreaux.

     

    Elle n’avait pas entendu les pas de Roger, elle vit juste un peu de clarté à travers le torchon, elle sentit qu’il détachait le Segufix et les entraves des chevilles. Quand il enleva le torchon, elle lui fit un grand sourire ravi, mais il l’empoigna tout de suite pour la coucher à plat ventre et lui administra une solide fessée à main nue. Son cul était trempé de pisse, il avait mijoté dans les tabliers qui avaient servi à éponger sa saleté. La fessée ravivait l’odeur. Elle avait mis les bras au-dessus de sa tête, pour se détendre, attrapant les barreaux avec les mains. Les claques tombaient sur ses fesses et, la tête tournée vers son mari, elle le regardait, geignait un peu et lui disait des petits « Aïe » et des petits « Merci » pendant qu’il la fessait. Elle frottait son con sur le tissu mouillé, et elle en tirait du plaisir, autant que des coups qui, bien que appuyés, lui faisaient autant de bien que de douleur. Roger arrêta la correction.

     

    - « Et maintenant, connasse, remet ta culotte en caoutchouc, et garnit la avec un tablier pisseux, pour rester bien sale et bien humide. »

    Elle se coucha sur le dos, récupéra la culotte, la réajusta, attrapa un des tabliers qui étaient sous elle, le plia et en garnit sa culotte comme d’une couche. Roger s’était reculé et assis sur le bord de la table, il la regardait se réajuster. Quand elle se leva, il lui fit signe de se tourner. Elle ne portait que son tablier à bavette, on voyait donc, par derrière, la culotte garnie entre les pans ouverts du tablier. Ca lui faisait un gros cul, sans doute.

    - « Allez, viens me sucer, maintenant, ma chérie. »

     

    Elle s’agenouilla devant lui. Son tablier de boucher était un peu jaune, de son pipi à elle. C’est en l’écrasant de son poids qu’il s’était ainsi sali. Pour se faire pardonner, elle lécha longuement les couilles et la bite, avant de happer le gland dans sa bouche. Elle le suça en le regardant avec ses grands yeux plein d’amour, pendant qu’il lui tenait la tête, plus comme une caresse que comme autre chose. Puis son gland son gonfla encore plus et palpita, son sperme gluant remplit sa bouche pendant qu’il criait, et elle fit durer la sucette, aspirant, avalant jusqu’au dernier spasme de plaisir de son mari.

     

    Une fois satisfait, il la laissa dans cette tenue pisseuse pour nettoyer le lit, éponger les saletés, faire du rangement dans la salle de punition, et même nettoyer entièrement celle-ci. Elle dut, également, comme il le lui avait déjà imposé, faire la lessive dans une cuve posée au sol, savonner, rincer, tordre à la main et étendre les tabliers et les torchons du jour, ainsi que des plus anciens qui avaient été stockés dans le panier à linge sale. Son espèce de couche en tissu humide de pisse toujours entre les cuisses la frottait et l’irritait un peu, ses nichons ballotaient sous la bavette du tablier, son corps entier sentait la pisse et la sueur. Roger la regardait faire et, de temps en temps, lui donnait quelques coups de martinet, pour justifier sa présence.

     

    Il fit durer la punition jusqu’à ce qu’il soit l’heure de préparer le repas. Elle put alors se doucher avec lui, et remettre une blouse et un tablier propres pour la soirée, qui se termina tout à fait normalement.

     

     

    9.     Corvées ménagères

     

    Roger et Simone en avaient convenu, les pipes se faisaient dans des conditions inconfortables. Pour que Simone, agenouillée, comme il se doit, ait la bouche à la hauteur de la bite de Roger, il fallait qu’il soit debout, ou assis sur une table, ce qui était pénible pour lui.

    - « Ce qu’il faudrait, mon Roger chéri », suggéra Simone, c’est que tu sois assis sur un siège un peu haut, bien confortable, pendant que je te suce à genoux. »

    - « Comme un roi sur son trône, quoi ? »

    - « Oui, un trône d’où tu dominerais ta courtisane. Tu ne peux pas en faire un, comme le pilori ? »

    - « Tu sais, une chaise, surtout un peu jolie, ce n’est pas de la menuiserie comme le pilori, c’est de l’ébénisterie, et je ne suis pas compétent dans ce domaine. »

     

    Mais, toujours prêt à faire plaisir à son épouse, il lui proposa de chercher ensemble sur Internet. Ils trouvèrent plusieurs artisans, professionnels ou amateurs, qui faisaient du mobilier spécial sadomasochiste. Mais les prix élevés, s’ils étaient compatibles avec les moyens financiers de Roger, choquaient son esprit paysan. Il trouva cependant, à une cinquantaine de kilomètres de chez eux, quelqu’un qui donnait l’impression de faire du bon travail. Roger lui téléphona pour lui discuter avec lui de ce qu’ils voulaient et le fabricant lui proposa de passer le voir.

     

    Roger y alla avec Simone. L’homme, Marcel, était sympathique, de l’âge de Roger environ, vivant dans une maison confortable, avec un grand atelier où il leur montra, en construction ou en attente de livraison, des croix de Saint-André, des piloris, des bancs de fessée, des cages de bondage, etc. Roger examina le travail, qui était de qualité, et lui expliqua leurs besoins. Ils partirent sur l’idée d’une chaise à accoudoirs, avec un haut dossier à hauteur de la tête. L’assise, au départ, est à la hauteur standard, mais un cadre ingénieux peut se placer sous les pieds pour augmenter la hauteur et en faire, effectivement, un trône plaçant l’assise à la hauteur de bouche d’une femme agenouillée. Le cadre exhausteur était même en deux parties, permettant donc trois réglages.

    - « Voulez-vous un trône fonctionnel ? » demanda Marcel.

    - « Qu’est-ce à dire ? »

    - « Je veux dire par là, qui puisse servir de chaise percée. »

     

    Roger ne consulta même pas Simone du regard et demanda tout de suite des explications pratiques. Marcel lui expliqua qu’il suffisait de faire l’assise en forme de lunette de toilette, avec la possibilité de combler le trou ainsi laissé par le morceau manquant, pour en faire une assise normale. Des glissières, fixées discrètement dessous, permettent de fixer un récipient. Il venta l’intérêt de ce dispositif, même pour se faire caresser les couilles et mettre le petit doigt dans le trou du cul pendant la fellation, surtout qu’il proposait, pour cela, de ne pas fermer complètement, devant, l’ovale de la lunette.

    - « Ca sert donc pour rendre la fellation plus agréable, mais ça peut servir, également, à chier sur le soumis, ma femme s’en sert pour ça. » En effet, Marcel, gentil garçon et habile artisan, était soumis à sa femme Yvonne.

     

    Simone regarda Roger d’un air inquiet, mais celui-ci se contenta de demander des explications plus complètes.

    - « Bien sûr », compléta Marcel, « pour cet usage, il ne faut pas de barreau transversal devant, il faut donc que l’assemblage sur les trois autres côtés soit bien plus solide, et c’est un peu plus cher. »

    Roger fronça le sourcil, et Simone, voyant ce froncement, respira.

    - « C’est vrai, dit Roger, il y a la question du prix… »

    Et là commença la négociation sur le prix. Roger, issu d’une famille d’éleveurs, négociait comme un maquignon. Marcel, dont les origines paysannes étaient évidentes, était de la même école. Ce fut entre les deux hommes une longue palabre à laquelle, de toute évidence, ils prenaient plaisir tous deux. Mais Simone voyait bien que, sur le fond, la chaise percée convenait à Roger, et qu’elle serait dessous.

    - « Et en plus, pour le prix », continuait Marcel, « vous pouvez attacher Madame sur la chaise et, sauf votre respect, Madame », dit-il en se tournant vers Simone, « lui travailler le fondement comme vous voulez pendant qu’elle est ligotée. »

     

    A un moment donné, convaincu de la qualité du travail et de l’intérêt de l’objet, Roger tomba d’accord sur un prix, et Simone était admirative, au moins, de l’économie réalisée.

    - « Allez, Roger, vous m’êtes sympathique, pour le prix, je vous rajoute la tablette de chaise haute pour faire manger la personne attachée dessus ».

    Ils topèrent, burent un coup, avec une goutte pour Madame, et convinrent de la date d’enlèvement. Pas besoin d’acompte dans ce genre de marché, leur parole suffisait.

    - « Et quand vous viendrez prendre la chose », dit Marcel, « j’espère que vous nous ferez le plaisir de déjeuner avec nous, ma femme aime bien faire connaissance avec les clients, et je suis sûr qu’elle vous trouvera très sympathiques. »

     

    Une fois conclue cette commande, comme la livraison de la chaise gynécologique n’avançait pas, ils travaillèrent sur les vêtements de Simone. D’abord, Simone dut broder son prénom, avec des qualificatifs humiliants, sur une partie de ses blouses. Roger lui fit faire, sur une idée commune, une blouse manche longues, descendant aux chevilles, boutonnée dans le dos, bien sûr, avec des boutons dans l’arrière du cou et des boutonnières au bas de la blouse pour retrousser les pans ouverts et découvrir les fesses. Il la voulut en gros tissu de coton bleu à carreaux, doublée, à l’intérieur, de nylon, pour tenir plus chaud. Il y avait, aussi, un lien coulissant à la hauteur des genoux, qui permettait de serrer les genoux ensemble, et pareil au bas de la blouse. Un autre lien coulissant, juste sous les fesses, permettait de les mettre en valeur. Les poches avaient des liens à l’intérieur, pour attacher les mains dedans, et il y avait, sur chaque poignet, des pattes pour attacher les poignets ensemble, devant ou derrière. En plus, des passants dans les manches permettaient d’y mettre, si on voulait, des baleines afin que Simone ne puisse pas plier les bras quand les baleines étaient en place. On pouvait aussi, avec un système de liens, attacher les coudes contre les flancs, ce qui était une autre manière de réduire le déplacement des bras.

     

    Roger décida de faire étrenner cette blouse de contention à Simone pour une séance de corvées ménagères.

     

    Un matin, il lui fit donc enfiler une culotte de caoutchouc, une blouse de nylon, longue et à manches longues, la blouse de contention par dessus, et, comme souvent, un torchon noué sur les cheveux et des bottines basses de caoutchouc blanc, comme celles que mettent, sur les marchés, les poissonnières ; elles étaient juste un peu grandes pour elle. Puis, par dessus la blouse de contention, il lui fit enfiler un grand tablier à bavette blanc, aux bretelles croisées dans le dos, descendant bien bas aux mollets et, encore sur ce tablier, un tablier-taille bien ample aussi, d’un bleu assorti à celui de la blouse.

     

    Puis il l’envoya chercher ses tabliers de boucher à lui, et elle accompli le rite de les lui présenter, agenouillée, en les embrassant dévotement, et de le regarder mettre sa tenue habituelle de dominateur.

    - « Bien, maintenant, on va voir si cette blouse de contention dont nous avons eu l’idée tous les deux, ma chérie, remplit bien son office ! »

     

    Il commença par serrer le lien coulissant à la hauteur des genoux, pour ne lui permettre que des enjambées limitées, en lui laissant les bras libres. Il en profita pour serrer le lien sous les fesses, ce qui les faisait saillir et leur donnait un rebondi bien excitant. C’est ainsi qu’il se fit servir le petit déjeuner par Simone qui, entravée dans sa marche, ne pouvait pas aller aussi vite que son zèle l’aurait voulu. Le martinet à la main, Roger lui donnait des petits coups sur les fesses pour accélérer ses pas autant que faire se peut. La pauvre Simone se démenait avec le sourire et un regard d’autant plus amoureux qu’elle se sentait ridicule sous les yeux de son époux. Elle tâchait de compenser ce ridicule, ou de l’accentuer, peut-être, en tortillant du popotin comme une soubrette aguicheuse.

     

    Quand elle eut fini de débarrasser le petit déjeuner, et qu’elle eut pris le sien, debout devant lui, comme une épouse soumise, il décida de passer à l’étape suivante.

    - « Viens ici, ma Simone, que je rectifie ta tenue. »

    Simone arriva en se dandinant.

    - « Colle tes bras le long du corps. »

    Elle s’exécuta et, avec les liens judicieusement disposés, Roger les attacha, à la hauteur du coude, sur les côtés de la blouse. Ses bras, de l’épaule au coude, étaient plaqués le long de son corps, elle ne pouvait bouger que les avant-bras.

     

    C’est dans cette position contrainte qu’il lui fit faire la vaisselle, puis nettoyer le plan de travail et diverses autres tâches. Simone était obligée de se contorsionner, de se hausser sur la pointe des pieds ou de plier les genoux pour que ses mains soient à la bonne hauteur. Cette contrainte sur les bras, jointe à celle des petits pas due à sa blouse serrée en bas, faisait du moindre geste ménager ordinaire une corvée difficile à accomplir. Là aussi, le martinet, à petits coups assénés sur le joufflu et sur les cuisses, mettait une pression encore plus grande sur ses déplacements et sur ses gestes. Heureusement, Simone était adroite de ses mains, et, même prise dans ses contraintes, elle travaillait habilement et sans rien casser. De toute façon, même en appuyant les coups de martinet, ce que Roger ne faisait pas vraiment, les deux blouses superposées et la culotte de caoutchouc amortissaient bien le choc des lanières.

     

    Pour lui faire prendre un temps de repos, Roger la fit s’agenouiller, en l’aidant à cause de ses entraves puis, se tournant et écartant les pans de son tablier à lui, il lui donna ses fesses à embrasser. Simone les embrassa comme du bon pain, et passa même la langue profondément dans la raie, tentant d’atteindre le trou du cul de son homme pour le détendre avec ses succions mouillées. De ses mains entravées, elle essayait de caresser ses couilles, mais à peine pouvait-elle étreindre ses genoux et caresser ses cuisses. « Si, au moins, il se tournait, pour que je le suce », pensait Simone. Mais quand Roger se tourna, il ne lui offrit pas sa saucisse en retroussant le tablier, et elle du se contenter de l’embrasser à travers le coton blanc. En bonne vicieuse, elle soufflait fort sur la bite, à travers le tissu, sachant que son souffle, réchauffé par le coton, était brûlant pour son homme. Il bandait, d’ailleurs, sous le tablier, mais il n’avait pas envie de jouir maintenant.

     

    Roger la releva et lui détacha les bras.

    - « Bien », dit-il, « cette blouse me semble humiliante à souhait, tu ressemblais à un petit manchot, avec les bras attachés comme ça. »

    - « Si ça te fait plaisir, Roger », répondit-elle, « ça suffit à mon bonheur. »

    - « Alors, continuons ! »

    Il se baissa, resserra un peu le lien aux genoux, et serra ensuite plus complètement le lien au bas de la blouse. Il lui fit faire quelques pas, elle ne pouvait pas avancer de plus de quelques centimètres à la fois, avec une démarche de femme chinoise ou de geisha japonaise. La démarche était rendue encore plus ridicule par les bottes de caoutchouc blanc trop grandes, ses pieds ballotaient un peu dedans, ce qui les faisait transpirer plus que si les bottines avaient été à sa taille. Afin de ne pas compromettre son équilibre, il lui détacha les bras.

     

    C’est ainsi qu’il lui fit passer l’aspirateur dans la cuisine, la regardant faire. La pauvre Simone, ne pouvant marcher que très difficilement, allongeait au maximum le tuyau de l’aspirateur, heureusement, ses bras étaient libres. Ce n’était pas très difficile, mais cela ne suffisait pas, bien sûr, à Roger pour l’humilier. Confortablement assis, il se fit servir, l’envoyant chercher une tasse de café, puis un biscuit, et, à chaque fois, Simone devait, à tous petits pas, se presser pour le satisfaire, dans un équilibre précaire, sachant que, à l’arrivée et au départ, le martinet de son mari fesseur allait lui chauffer le cul.

    Simone transpirait abondamment, sous la superposition de la blouse de nylon, de la blouse de contention et des deux tabliers. Dans son entrecuisses, sous la culotte de caoutchouc, ses moiteurs intimes suintaient d’autant plus que la situation et le martinet l’excitaient, et sa mouille venait discrètement s’ajouter à se sueur. Ceci ne se voyait pas, bien sûr, alors que la sueur de son visage se voyait. Heureusement, Roger l’autorisa à s’éponger le visage avec un torchon propre, qu’elle dut, après, pendre à sa ceinture.

     

    Satisfait de l’avoir vu ainsi, à tous petits pas, trotter devant elle, Roger lui dit :

    - « C’est bien, ma chérie, je vais un peu te libérer les jambes ».

    Et, de quelques centimètres, il desserra les liens du bas de la blouse, lui permettant de marcher sans risque, à chaque instant, de perdre son équilibre.

    - « Bien, puisque je vois que tu te servais de tes bras comme balanciers pour rester debout, je vais te les renforcer, approche… »

    Simone approcha et Roger, qui avait préparé depuis longtemps les baleines destinées à rigidifier les manches de la blouse, les enfila dans les passants qui couraient le long des manches. Une fois en place, il était impossible de plier les coudes, et Simone ressemblait à un automate maladroit, ne pouvant faire que des mouvements limités.

     

    Roger lui fit, ainsi, continuer le ménage, toujours entravée, bien que pouvant faire des pas plus grands, mais considérablement gênée par ses bras tendus. Pour la moindre chose, il fallait qu’elle calcule ses mouvements, prenne du recul. Roger lui fit, ainsi, faire du nettoyage d’ustensiles divers, terminer de la vaisselle, qu’elle ne pouvait laver qu’en s’éloignant de l’évier. Bien qu’un peu plus libre des jambes, elle transpirait abondamment. Mais ses bras tendus l’empêchaient d’attraper le torchon pendu à sa ceinture et, aurait-elle pu le faire, elle n’aurait pas pu plier les coudes pour s’essuyer le visage. Aussi, quand elle voulu s’essuyer, elle du aller contre le mur où pendaient d’autres torchons, s’agenouiller pour avoir le visage à la bonne hauteur, et frotter son museau sur les torchons pendus. Bien sûr, Roger ne perdait pas une miette de ce spectacle et, derrière elle, le martinet à la main, il la fessait quand elle s’essuyait, plaquant ainsi un peu plus son visage sur le torchonnier.

    Si elle avait réussi à s’agenouiller, elle ne pouvait pas se relever, aussi dut-elle supplier Roger :

    - « Mon chéri, s’il te plait, aide-moi à me relever que je puisse continuer mes corvées ménagères. »

    - « Non, tu as voulu te mettre à genoux, continue à genoux, tu te relèveras quand je le voudrai bien. »

     

    Et c’est à genoux qu’elle dut parcourir la cuisine pour continuer son nettoyage, astiquant les portes des éléments bas, et tout ce qui était à sa portée. C’est toujours à genoux qu’elle vint au devant de son mari, qui la regardait, tranquillement assis sur une chaise de cuisine.

    - « Roger, s’il te plait, ta servante à envie de pisser. »

    - « Oui, Simone, je vais t’aider à te relever. »

    Et, se levant de sa chaise, il la prit sous les bras et la releva comme une plume. Il en profita pour la plaquer contre lui, sa poitrine contre la sienne, et par l’embrasser, longuement, à pleine bouche, ce qui combla Simone de satisfaction.

    - « Tu peux aller pisser, maintenant, ma chérie. »

    - « Mais, Roger, je ne vais pas pouvoir relever ma blouse ni baisser ma culotte, avec les bras comme ça. »

    - « Très juste, et bien, tu vas pisser comme une salope, alors, sans trousser ta blouse et sans baisser ta culotte. Prends une bassine, mets là par terre, rentre dedans et pisse-toi dessus. »

     

    Simone se dit que, de toute évidence, il avait prévu la chose, et ce n’était certes pas la première fois qu’elle pissait devant lui. Elle avait même pissé dans sa culotte de caoutchouc, déjà, mais là, elle allait le faire devant lui, au milieu de la pièce…

    Elle prit une grande bassine, la posa devant Roger.

    - « Chéri, je dois enlever mes bottines de caoutchouc ? »

    Il ne répondit pas, lui fit signe de se tourner, et lui donna quelques coups de martinet sur les fesses.

    - « Voici ta réponse, salope, allez, fais-moi face et pisse. »

     

    Debout dans la bassine, devant son mari, les bras ballants le long du corps, raidis par les baleines, elle essaya de pisser. Mais la position, le regard de Roger bloquaient ses efforts. Elle était en sueur, elle aurait voulu s’éponger le visage avec un torchon, mais ne pouvait pas. L’humiliation lui fit monter les larmes aux yeux, et quelques unes coulèrent sur ses joues, alors qu’elle reniflait.

    Puis elle sentit son ventre se lâcher, la pisse sortir de son conin joli et remplir un peu la partie inférieure de la culotte, qui était bien serrée sur ses cuisses. La culotte se remplit, pendant quelques instants, sans déborder, puis la pisse s’insinua entre le caoutchouc et la chair tendre, et elle la sentit couler sur ses cuisses, descendre sur ses genoux, ses mollets, et remplir ses bottines basses en caoutchouc. En même temps, un peu de liquide venait mouiller sa blouse de nylon, sous la blouse de contention, mais, comme elle avait un grand tablier par dessus les deux blouses, on ne voyait rien. Même l’odeur, contenue sous les tissus, venait à peine chatouiller ses narines. Pisser debout, immobile, bras ballants, est une drôle de sensation, qui n’a rien d’agréable, manquant de naturel, surtout pendant que Roger tournait autour d’elle pour la contempler sous tous les angles. La pisse débordait maintenant des bottines blanches et garnissait le fond de la bassine.

     

    - « Tu as fini de pisser, connasse ? »

    - « Oui Roger, je crois que j’ai fini, j’en suis sûre même. »

    - « Alors, je peux te libérer les bras. »

    Il s’approcha d’elle et, un bras après l’autre, enleva des passants les baleines qui l’empêchaient de plier les coudes. Son premier réflexe fut, justement, de les plier, puis de prendre, à sa ceinture, un torchon et de s’éponger le visage.

    - « Tu as pissé dans tes bottes, dis, pétasse. »

    - « Oui Roger. »

    - « Enlève les, sans les renverser, et donne les moi. »

     

    Elle se baissa, enleva les bottines et, l’une après l’autre, les donna à Roger. Celui-ci les renifla, sans déplaisir, puis, pliant le haut de la première bottine pour la rendre plus étroite, il en fit un bec verseur et, écartant de deux doigts le col de la blouse de contention, sous le menton de Simone, il versa la pisse à l’intérieur de celle-ci. Avec l’autre botte, il fit pareil, mais dans le dos. Simone sentit la pisse encore chaude qui imprégnait la blouse de contention et, dessous, la blouse de nylon, puis sa peau. Comme elle avait eu le bas du corps trempé de pisse, c’est le haut qui, maintenant, était empissadé.

    - « Reste dans la bassine, pour le cas où ca coule trop. Tu peux desserrer les liens du bas de la blouse, pour faire des pas normaux. »

     

    Il partit derrière son dos, elle l’entendit ouvrir un placard, et elle le vit revenir et poser sur la table de la cuisine, à côté de lui, sur un torchon, les deux bottines de caoutchouc blanc, un pot de confiture et un bocal de pois-chiches.

    Avec un grand sourire, laissant Simone debout dans sa bassine, il sortit dix pois-chiches du bocal. Les trempant, un à un, dans la confiture, il les déposa dans les bottines, cinq dans la droite, cinq dans la gauche, s’assurant que, collés par la confiture, ils n’allaient pas rouler pour se regrouper entre eux.

    Simone avait compris le supplice que Roger allait lui infliger. En effet, sans un mot, il posa les bottines devant elle, devant la bassine.

    Simone sortit le pied droit et, se baissant, le glissa dans la bottine. Allait-elle, en enfilant celle-ci, essayer de repousser les pois-chiches à la pointe ? Non, elle était trop soumise pour ça, et elle posa le pied bien à plat sur la semelle intérieure ainsi garnie. Les cinq petites protubérances, inégalement réparties, ne blessaient pas trop son pied délicat. Puis, elle fit pareil avec le pied gauche. Ah, elle payait bien cher la liberté retrouvée de ses bras et de ses jambes.

     

    Elle dut, ainsi, ranger la bassine et continuer le ménage, dans ses blouses pisseuses. Chaque pas devait être calculé, chaque pas était, non pas un supplice, mais une gêne, une douleur, elle devait poser le pied doucement, répartir le poids de son corps.

     

    Roger jouissait de ce spectacle, des grimaces qu’elle faisait, des larmes qui coulaient sur son visage.

    - « Tu as mal, dis, Simone ? »

    - « Oui Roger, j’ai mal, la plante des pieds est si fragile… »

    - « Ca t’apprendra à te pisser dessus, connasse, si tu savais comme tu as l’air gourde, avec tes blouses trempées de pisse, l’odeur que tu dégages, et cette allure de dinde quand tu marches… »

    Et, pour le plaisir, il lui fit faire le tour de la cuisine, mains sur la tête, et il n’arrêta le jeu que quand il s’aperçut que la douleur était trop forte pour laisser place au plaisir.

    - « Assis toi et enlève les pois-chiches de tes bottes », dit-il, « tu peux t’asseoir et te reposer un peu. »

     

    Pendant que Simone faisait ça, il alla chercher une grande lessiveuse de fer blanc, qui était dans la salle de pénitence, la porta devant l’évier et, avec le flexible de la douchette de plonge, commença à la remplir d’eau. Pendant qu’elle se remplissait, il retourna dans la salle de pénitence et en revint avec le harnais Segufix et une sangle de caoutchouc avec son dispositif de réglage et de fixation. Il arrêta le remplissage de la lessiveuse, pleine aux trois quarts, et fit venir Simone devant lui.

    - « Défais le haut de ton tablier », dit-il.

    Elle s’exécuta, et il lui passa le harnais, palpant au passage ses gros nichons sous les deux blouses. Le harnais était conçu pour ne pas écraser la poitrine, mais pour la mettre en valeur. Il le ferma derrière, y accrocha la sangle dans le dos, et fixa l’autre extrémité de la sangle à une poignée de la lessiveuse, en laissant seulement quelques dizaines de centimètres de battement. Puis il remit lui même la bavette du tablier et les bretelles.

    - « Voilà, maintenant, tu vas continuer ton ménage en trainant la lessiveuse. Et ne renverse pas de l’eau par terre… »

     

    Ah, c’était pour Simone une contrainte nouvelle. La lessiveuse, de plusieurs dizaines de litres, pesait bien une soixantaine de kilos. Son fond plat frottait sur le carrelage, et Simone devait, pour aller d’un endroit à l’autre, la trainer derrière elle avec le harnais, doucement, pour ne pas que de l’eau tombe par terre. Elle essaya, une fois ou deux, de se retourner et de la soulever, mais ce n’était pas pratique, elle était très lourde, et l’eau risquait de passer par dessus. Roger la regardait, on aurait dit une prisonnière avec un boulet au pied, mais la lessiveuse attachée au harnais était, pour les goûts de Roger, bien plus satisfaisante.

    Roger lui ordonna de laver ainsi le carrelage. Elle commença debout, mais il eut envie, très vite, de l’avilir encore plus, et il la fit donc mettre à quatre pattes. La pauvre Simone, emblousée, empêtrée dans ses deux tabliers, avait la lessiveuse qu’elle trainait derrière, ses deux seaux d’eau chaude, lavage et rinçage, et sa wassingue devant. Elle frottait les carreaux, le cul en bombe, tortillant bien celui-ci pour adoucir l’humeur de son mari par une excitation qu’elle attendait, aussi, pour satisfaire la sienne. Allait-il lui pétrir les fesses ?

     

    Non. Roger alla chercher le tape-tapis et, se plaçant derrière Simone, lui donna avec une fessée en règle. Comme pour le martinet, les épaisseurs de tissu des blouses et la culotte de caoutchouc amortissaient les coups, mais le tape-tapis est un fessoir bien plus douloureux que le léger martinet, et elle sentait ses fesses rougir. De plus, la pisse qui avait imbibé ses blouse et sa culotte ressortait sous les coups du tape-tapis, coulait sur le carrelage, et elle devait nettoyer ce qu’elle avait elle-même salit.

     

    Quand la fessée l’eut bien excitée, que la rougeur de son visage n’étaient plus due à ses efforts, mais à son excitation, Roger la fit avancer, toujours à quatre pattes, jusqu’à une chaise, et lui ordonna, toujours à genoux, de s’appuyer dessus avec les bras. Sans défaire le harnais, il détacha la lessiveuse de la sangle et, la soulevant avec ses bras robustes, il alla la vider dans l’évier. Pendant ce temps, appuyée sur la chaise, Simone soufflait un peu, et remuait doucement le cul. Elle sentit les mains de son homme qui troussaient la blouse de contention, puis la blouse de nylon qu’elle portait dessous. Il malaxa le gros fessier à travers la culotte de caoutchouc, puis la descendit et, faisant soulever à Simone un genou après l’autre, puis une cheville après l’autre, il la lui enleva.

    Roger posa la culotte de caoutchouc sur la chaise, sous le nez de Simone, qui plongea la figure dedans, enivrée par l’odeur de sa pisse, de sa mouille, de sa sueur, et par celle du caoutchouc qui renforçait, épanouissait toutes ces fragrances féminines.


    Elle eu à peine le temps d’écarter les cuisses. Roger, prenant son cul rougi à pleines mains, le malaxa, le pétrit sans violence, mais avec toute sa force de mâle. Sous les poils noirs de sa motte, les lèvres étaient rouges et gonflées. Roger, d’un coup de rein, y plongea sa saucisse. Il ne bougeait pas, il attendit que, par ses ondoiements croupiers, Simone commence le travail, puis il accompagna la rotation de ses fesses par l’aller et retour de sa bite durcie. Simone sentait la chaleur et la fermeté de cette bite en elle, comme elle sentait la douceur des couilles rasées de son mari qui frottaient contre ses lèvres. A demi couché sur elle, Roger déboutonnait la blouse de contention et passait les mains sous la blouse de nylon pour lui malaxait les nichons.

     

    Quand une de ses mains, abandonnant le téton, descendit sur son clitoris, elle hurla de plaisir et jouit avec un tel spasme qu’elle repoussa la chaise et s’affala sur le sol, le nez dans la culotte de caoutchouc, toujours, son mari étendu de tout son poids sur elle, remuant encore doucement, puis restant longtemps, longtemps en elle, jusqu’à ce que le froid du carrelage sur ses nichons et la mollesse de la saucisse de Roger dans son con ramènent le couple uni à une position plus confortable.

     

    Ils se détachèrent donc l’un de l’autre et Simone put, libérée par Roger, se mettre plus à son aise et l’accompagner sous une douche bienfaisante.

     

     

    10.  Un bon lavement pour Simone

     

    Enfin, la chaise gynécologique tant attendue finit par arriver. Démontée, dans plusieurs cartons, que Roger déballa sous l’auvent de la terrasse, derrière la maison, avant de rentrer les différents éléments dans la salle de pénitence. Les colis étaient accompagnés d’une lettre d’excuses du fournisseur qui expliquait que, s’agissant de matériel d’occasion, il avait du, quelques pièces étant manquantes, trouver un deuxième exemplaire, rassembler des morceaux des deux et remettre le tout en état, et harmoniser les couleurs pour que le tout soit blanc, selon la demande. La facture, avec le solde à payer, était jointe et Roger, tout à sa joie de recevoir l’objet, ne tiqua pas devant le prix.

    - « Ca les vaut », dit-il, « et de toute façon, rien n’est trop beau pour toi, ma chérie ».

    - « Mais, Roger, je croyais que tu n’aimais pas du tout les jeux médicaux ? »

    - « Oh, mais nous ne ferons pas de jeux médicaux, et même les lavements auxquels je pense ne seront que des lavements domestiques », répondit Roger, en commençant à assembler les morceaux.

     

    Le socle, reposant sur quatre courts pieds en tubes, était un cube de métal, peint en blanc, composé, dans sa partie basse, de deux portes ouvrantes, surmontées d’un grand tiroir, pour les rangements. Au-dessus de ce dernier tiroir, il y en avait un autre, de quelques centimètres de hauteur seulement, étanchéifié par du caoutchouc, avec une bonde de vidage. Les bords de métal étaient soigneusement arrondis et protégés, il était impossible de se couper tant c’était bien fait. Sur le cube, le siège en skaï blanc, qui pouvait avancer ou reculer légèrement sur des rails, avec, devant, une encoche peu profonde, destinée à faciliter l’accès aux organes. A l’extrémité du siège, un dossier revêtu du même skaï blanc, haut, à inclinaison réglable. Les rembourrages étaient confortables, et les housses de skaï étaient amovibles. Simone ne put s’empêcher de penser, avec son sens pratique, qu’elle saurait facilement refaire les mêmes.

     

    Sur des tiges articulées, se fixant aux angles antérieurs du socle, les repose-jambes, garnis du même rembourrage de skaï blanc, se terminaient par des étriers réglables aussi pour les talons. De même, aux angles postérieurs, étaient fixés des repose-bras. Sur les côtés, des supports pouvaient recevoir des potences en tube de métal blanc, qui étaient livrées avec, munies de crochets, en haut, pour y suspendre ce qu’on voulait. Il y avait même deux miroirs orientables qui pouvaient s’y fixer.

    Des sangles permettaient d’attacher le torse sur le dossier, la taille sur le siège, les cuisses et les chevilles sur les repose-jambes, les bras sur les repose-bras. C’était à la fois un meuble d’examen et de contention, et Simone s’imagina, tout de suite, honteusement attachée dessus, les cuisses largement ouvertes et relevées, ses deux trous facilement offerts grâce à l’échancrure du siège.

     

    Roger plaça la chaise gynécologique à l’emplacement prévu, s’assura de sa stabilité en réglant les vérins des pieds. Puis il s’assit dessus et remua violemment, dans tous les sens, invita Simone à monter sur lui et à gigoter aussi, sans aucun but lubrique. La chaise était d’une stabilité à toute épreuve, et Roger alla tout de suite rédiger la lettre de remerciement au fournisseur, avec le chèque convenu.

     

    Cette chaise gynécologique tant attendue, il fallait bien l’étrenner, et ce fut fait dès le lendemain.

     

    Après le repas de midi, que Simone avait préparé dans sa tenue ordinaire, et la vaisselle faite, ils passèrent dans la salle de pénitence. Roger fit mettre à Simone une blouse longue et boutonnée devant, et par dessus seulement un tablier-taille. Un torchon noué sur les cheveux, comme souvent, et une culotte de caoutchouc, mais qu’il lui fit sortir de l’armoire sans la lui faire mettre. Simone lui donna ses tabliers de boucher, qu’il mit comme à son habitude.

    - « Allez, Simone », dit-il, « tu vas étrenner notre nouveau jouet. »

     

    Il aida Simone à prendre place sur la chaise gynécologique, avec un petit marchepied. Elle se coucha, ou plutôt s’assit bien inclinée, le coton de sa blouse la protégeant du contact avec le skaï. Roger lui plaça les membres supérieurs sur les repose-bras, et boucla les sangles de caoutchouc, sans les serrer trop fort, juste pour l’immobiliser. Point n’était besoin de l’attacher plus que ça, pour l’instant, et il ne serait pas venu à l’idée de Simone de tenter de se dégager. Roger releva son tablier-taille, et ouvrit les boutons inférieurs de la blouse de Simone. Puis il lui fit placer les cuisses sur les repose-jambes, les pieds dans les étriers, et il la sangla aux cuisses et aux mollets. Une fois les jambes immobilisées, il fit légèrement se déplacer Simone vers l’avant de la chaise, pour que sa moule poilue soit bien au bord, ainsi que son trou du cul aux reflets bistrés. Pour ne pas être distrait par le spectacle de l’intimité odorante de Simone, il rabattit le tablier-taille. Enfin, une dernière sangle, sur le torse, bloqua le corps de Simone contre le siège.

     

    Se penchant sur les supports des repose-jambes, il desserra le papillon de fixation de celui de gauche, remonta la tige, et orienta un peu plus le support vers l’extérieur ; puis il fit pareil de l’autre côté. Simone avait donc, ainsi, les cuisses bien relevées, et très écartées. Elle allait faire à Roger la remarque qu’elle avait rarement été ouverte comme ça, mais il prévint cette réflexion. Prenant un torchon sale dans le bac à linge, il le roula et en bâillonna Simone, après lui avoir légèrement relevé la tête. Étant ainsi à l’abri de toute remarque, il revint vers les supports, le gauche, puis le droit, pour les relever encore, et les écarter encore, en observant sur le visage de Simone sa réaction. Satisfait de sa docilité, il revint une troisième fois sur les réglages, relevant encore un peu, écartant encore plus. Il prit quelques pas de recul, cligna de l’œil pour s’assure que l’ouverture était symétrique, que la hauteur était identique et, satisfait, revint vers la chaise gynécologique qui commençait, se disait Simone, à se transformer en instrument de torture.

     

    Roger rajouta trois tiges de métal dans leurs supports, sur les côtés, et vers deux d’entre elles il fixa les miroirs, précédemment rangés dans la partie du meuble prévue à cet effet. Le premier miroir fut réglé de manière à permettre à Simone de voir son visage et le haut de son corps, et le second pour qu’elle voie son entrecuisses. Le premier miroir lui renvoya l’image d’une femme aux cheveux cachés par un grand torchon à carreaux rouge, bâillonnée par un torchon semblable. Le second miroir ne montrait que son tablier-taille à carreaux bleus, qui tombait entre ses grosses cuisses rondes et roses, largement écartées. Roger s’approcha d’elle et, ouvrant les boutons du haut de sa blouse, fit jaillir ses grosses loloches dont les tétons étaient déjà durs d’excitation. Il les caressa gentiment, les tétons et toute la rotondité molle de la poitrine imposante de sa soumise.

     

    Puis, faisant le tour d’une jambe, il passa entre les cuisses écartées, et releva le tablier-taille, remontant la ceinture de celui-ci bien plus haut que la taille, pour dégager le petit ventre dodu, pas tout à fait plat, mais gentiment rembourré, de son épouse. Le tablier, mi-plié, mi enroulé, venait sous ses seins. Dans le second miroir, Simone se voyait, du haut du ventre au milieu des cuisses, avec sa toison brune, frisée, fournie, brillante, qui cachait à peine deux grosses lèvres rouges et déjà humides, offrant à la vue l’intimité rose du vagin. Roger fit une fois le tour de la chaise gynécologique, ajustant, sans serrer, les sangles des bras et des jambes. La soumise était prête.

     

    C’est la première fois, finalement, que Roger voyait sa femme aussi ouverte, et cette position, qui excitait tellement Simone que l’odeur de sa mouille remplissait presque la pièce, lui donna des envies.

    Il prit un tabouret à vis, régla la hauteur au plus bas et, le posant entre les jambes de Simone, il s’assit dessus, le visage à la hauteur de la moule de sa femme. Enivré par la moiteur odorante, il se mit à la lécher. Certes, il n’était pas habile, mais sa grosse langue, habituée aux bonnes choses, savait tout goûter. Il la passa d’abord à l’intérieur des cuisses, puis sur les lèvres saillantes, sans doute gorgées de sang comme une bite bandée, tant elles étaient rouges et chaudes. Il s’essaya délicatement sur le clitounet qui saillait, quand il sentit Simone tressaillir et l’entendit râler sous le bâillon. Il était sans doute trop tôt. Revenant sur les lèvres, il continua son léchage, puis darda sa langue dans le con qui s’ouvrait encore plus. Sa langue était plus large que longue, aussi n’alla-t-il pas très profond dans le conin odorant, mais cette excitation vaginale mettait Simone en condition. Quand la mouille commença à couler plus abondante, il l’essuya avec un torchon qu’il avait à porter de la main, et releva la tête pour regarder, dans le miroir, le visage de sa tendre épouse. Les yeux fermés, les joues rouges, le front mouillé de sueur, elle était toute à son plaisir.

     

    Roger attaqua alors le clitounet, tout doucement, d’abord, en passant légèrement la langue de bas en haut. Puis, collant la bouche dessus, il le titilla doucement. Le cul de Simone commença à danser, son bassin allait au devant de sa bouche, malgré la sangle qui la tenait. Il continua ses petits mouvements de langue, et il lui semblait que le clitoris gonflait dans sa bouche. S’arrêtant de lécher, il souffla doucement, puis aspira, essayant de téter comme pour un sein, mais beaucoup plus doucement. Les mouvements saccadés de Simone s’amplifièrent, tout son corps tremblait, ses râles se faisaient plus fort, mélangés aux gémissements. Dans une grande secousse, qui aurait pu la faire tomber si la chaise avait été moins stable, et la soumise moins bien attachée, elle jouit et, subitement, tout son corps de détendit.

     

    Roger se leva, alla vérifier sur son visage que tout allait bien, et Simone ouvrit sur lui des yeux pleins d’amour. Il l’aurait bien embrassée, mais il lui fallait pour cela enlever le bâillon, elle aurait dit des mots tendres, et Roger pensa que ça casserait l’ambiance. Il se contenta donc de lui souffler sur le nez son haleine chaude, pour qu’elle renifle l’odeur de ses moiteurs intimes. Pour la rappeler à sa condition de soumise, il malaxa ses nichons à pleines mains, sans ménagements. Ils étaient tendus, brulants, et trempés, eux aussi, de sueur.

    - « Maintenant que tu es bien chaude, nous allons pouvoir essayer le lavement. »

     

    A ce mot, Simone frémit. Elle savait que Roger connaissait cette pratique, elle savait, aussi que la chaise gynécologique était faite pour ça, mais c’est une chose de savoir, c’en est une autre de se trouvée attachée dessus et de devoir subir cette punition culière d’un nouveau genre.

     

    Roger alla chercher, sur un portant, les grands tabliers de caoutchouc qui, jusqu’à présent, n’avaient servi qu’à Simone pour certaines corvées ménagères. C’étaient tous de grands tabliers épais, lourds, qui descendaient jusqu’au chevilles, il fallait même les remonter à la ceinture pour que Simone ne se marche pas dessus. Roger raccrocha le rouge et le bleu, et revint avec trois tabliers blancs. Deux avaient un lien autour du cou, et une ceinture qui se renouait devant. Le troisième ressemblait à un vrai tablier de cuisine, avec les bretelles de caoutchouc croisées dans le dos.

    Roger l’écarta :

    - « Celui-là est trop féminin pour moi », dit-il.

    Il choisit l’un des deux autres, qui étaient assez semblables, l’enfila, régla la hauteur du lien au cou, serra la ceinture et la renoua devant. Le tablier le cachait entièrement, de la large bavette aux pieds. Il recouvrait ses tabliers de boucher et, derrière, masquait presque entièrement son cul.

     

    Simon se dit qu’il ressemblait à un tueur des abattoirs, il ne lui manquait que le couteau à la ceinture. Il alla raccrocher le tablier à bretelles inutilisé, laissant l’autre à côté de la chaise gynécologique, puis il prit des torchons qu’il pendit, justement, à cette ceinture, comme il aimait le voir faire à Simone. Ainsi vêtu, il s’approcha de Simone et lui enleva le torchon qui lui servait de bâillon.

    - « Tu m’aimes ? »

    - « Oui Roger, je t’aime. »

    - « Je vais donc te lavementer, salope. »

    - « Oui Roger, lavemente ta servante, je ne l’ai jamais reçu, mais venant de toi je le subirai volontiers. »

    Roger se pencha sur elle et l’embrassa à pleine bouche, fermement, d’abord, puis plus tendrement. Le baiser dura longtemps, et elle se dit que, pour un tel baiser, ça valait la peine d’avoir été bâillonnée.

     

    Roger alla chercher le matériel nécessaire pour le lavement, et revint avec une canule double bardex, un tuyau muni de robinets, un bock à lavement en tôle émaillé, trouvé dans une brocante, et un thermomètre sans contact dont il se servait parfois pour surveiller la température des viandes quand il cuisinait. Il aimait la viande saignante, mais chaude, et il avait l’art difficile de la cuire comme il fallait. Cet instrument moderne, électronique, détonnait tellement dans sa main, dans le contexte de la salle de pénitence, que l’étonnement se peignit sur le visage de Simone. Mais, avant qu’elle pose la question, Roger la devança :

    - « Je m’en sers pour vérifier la température de l’eau », dit-il, « et ça sert aussi pour vérifier la tienne. Le lavement, selon la température de l’eau, peut faire monter ou baisser la température du corps, et je ne veux pas que tu te réchauffes ou te refroidisses trop. »

    - « Roger, tu est un amour, toujours prévenant. »

    - « Une bonniche, c’est comme une vache laitière, il faut en prendre soin si on veut en avoir du profit », répondit Roger, toujours plein de sagesse paysanne.

     

    Il lui présenta la canule :

    - « Tu vois, ça, c’est une canule avec deux ballonnets gonflables avec ces petites poires. Je rentre la canule dans ton trou du cul de salope, puis je gonfle progressivement le ballonnet de dedans et celui de dehors. L’étanchéité est garantie, aucune goutte de liquide ne peut sortir. Et en deux secondes, on peut dégonfler les ballonnets et retirer la canule. Et il y a un robinet qui permet de fermer la canule après avoir débranché le tuyau. »

    Il lui fit la démonstration, à vide, de gonflage et de dégonflage. Simone s’imagine avec le ballonnet gonflé dans le cul, pressant sur son anus.

    - « C’est comme un godemichet gonflable, Roger ? »

    - « Oui, sauf que ce n’est pas fait pour dilater, c’est le lavement qui te dilatera. Nous avons aussi des canules en forme de godemichet, nous avons toute notre vie pour essayer tout ça, non ? »

     

    Roger alla à l’évier de la salle de pénitence pour remplir deux brocs assorti au bock à lavement, venant de la même brocante, un d’eau chaude, l’autre d’eau froide. Il revint, un broc dans chaque main, imposant dans son tablier. Dans le bock posé sur la table, il versa l’eau, la brassa avec une cuillère en bois, rajouta ce qu’il fallait de glycérine, vérifia la température, ajusta en versant encore un peu d’eau.

    - « Voilà, dans quelques minutes, ce sera juste comme il faut, entre chaud et tiède. Pour un premier lavement, ça ira pour toi, mais plus tard, je te punirai avec des lavements froids, qui donnent des crampes… »

    - « Il y a quelle quantité, Roger ? »

    Simone ne pouvait pas voir, tout le matériel étant en tôle émaillé, combien il y avait de liquide.

    - « Pour une grosse salope comme toi, au ventre bien rebondi et bien nourrie, deux litres, un peu plus, un peu moins, je verrai. Sur le tuyau, il y a un compteur qui mesure la quantité, mais je serai le seul à le voir. »

     

    Roger prit le bock plein et l’accrocha en haut d’une tige métallique, un bon mètre plus haut que le trou du cul de Simone. Sur le robinet de sortie, il brancha le tuyau de caoutchouc rouge, avec le petit compteur en plastique au milieu, l’indicateur tourné de manière à ce que Simone ne le voie pas, et un autre robinet en bas. Puis, prenant la canule, il l’enduisit de graisse de canard dont il avait un petit pot à portée de main et, après avoir vérifié, avec un doigt graissé aussi, que tout allait bien à l’intérieur, il essuya dans son torchon son doigt gras, l’excédent de graisse sur la canule, et d’un mouvement ferme, mais lent et doux, enfonça celle-ci dans le troufignon de Simone.

    La sensation n’était pas désagréable, ce n’était même pas une enculade. Simone voyait tout ce que Roger faisait dans le miroir, et elle le vit donc presser sur la poire et, en même temps, sentit le ballonnet se gonfler dans son cul. Ca lui faisait la même impression qu’une envie de chier, pas trop forte. Roger gonfla le ballonnet extérieur, qu’elle vit, en se disant que celui de dedans devait être pareil. Le ballonnet gonflé cacha son trou du cul et lui écarta un peu les fesses. Puis Roger compléta le gonflage de celui de dedans.

    - « Quel effet ça te fait ? »

    - « On dirait que j’ai envie de faire caca, Roger. »

     

    Il rit, ouvrit le robinet en bas du tuyau, puis celui du bock, jusqu’à ce qu’un filet de liquide coule sur sa main. Il ferma le robinet du bas, et brancha le tuyau sur la canule. Le lavement allait pouvoir commencer.

    Roger ouvrit le robinet, et le liquide, à température du corps pénétra dans le fondement de Simone.

     

    Au début, elle ne s’aperçut de rien, le rectum gonflé par le ballonnet de la canule. Puis le liquide commença à lui donner une sensation de plénitude, qui n’était pas désagréable. La plénitude, petit en petit, se transforma en satiété, comme si elle avait trop mangé, puis vient cette sensation d’être remplie, gonflée, ballonnée. Elle regardait, heureuse de se soumettre à la punition, son Roger qui avait une main sur le robinet et qui, de l’autre, lui caressait l’intérieur des cuisses. Il regardait son visage et, quand il vit la première crispation, non pas de douleur, mais de gêne, il ouvrit plus largement le robinet, pour accélérer la pénétration du liquide, et transformer la gêne en réel inconfort Le lavement était un peu chaud, mais il ne la brûlait pas, il la réchauffait seulement de l’intérieur. Elle pensait au lavement froid et aux crampes que Roger lui avaient promis pour une autre fois.

    - « Alors, tripasse, tu commence à te sentir pleine ? »

    - « Oui Roger, je suis gonflée, tu as bientôt fini ? »

    - « Fini ? Mais nous en sommes loin… »

     

    Roger réduisit le débit et, de ses larges mains, commença à lui masser le ventre, la pétrissant bien. Il partit du bas du ventre, puis remonta sur son côté droit, puis en haut, puis redescendit, tourna en sens inverse des aiguilles de la montre. Étaient-ce les mains chaudes de son homme ? Il lui semblait que ce massage la soulageait. Roger le pratiquait, comme il se doit, pour aider le liquide à pénétrer dans le colon. Entre le massage et le liquide, Simone sentait venir l’envie de se vider.

    - « Ce que tu as mis dans l’eau, c’est de la glycérine, Roger ? »

    - « Oui ma chérie, ça lubrifie et surtout ça favorise les contractions de l’intestin, je suis sûr, d’ailleurs, que ça commence à te contracter, et que tu as envie de te vider, non ? »

    - « Oh oui Roger ! »

    - « Eh bien, je vais continuer à te remplir. »

     

    Il rouvrit un peu plus le robinet et, d’une main, caressa le clitounet de Simone, lui mettant aussi un doigt dans la moule, puis deux, ne laissant sur le clitoris que le pouce qui le titillait. Le plaisir de la caresse vint contrebalancer la gêne du lavement, et Simone commençait à sentir du plaisir. Mais, en même temps, la double pression du lavement dans le cul et de la main de Roger dans le con éprouvait sa vessie et, en plus de l’envie de chier, Simone eut l’envie de pisser. Elle se dit que c’était pour se prémunir d’un accident urinaire que Roger avait mis le tablier de caoutchouc. Mais elle savait qu’il ne fallait pas pisser sans son autorisation, et elle se doutait bien qu’il ne la donnerait pas. Roger ferma le robinet, mais elle n’osa pas demander si c’était fini.

     

    Bien lui en pris, parce que Roger profita de la pause pour lui claquer les fesses, ou plutôt la partie entre les fesses et les cuisses, qui était bien exposée dans sa position. Ceci la fit un peu bouger, et ce changement de position augmenta l’inconfort de son ventre. Puis la main de Roger frôla les cuisses, les mollets, et arriva sous la plante de son pied gauche. La chatouille, sans être appuyée, suffit à provoquer un spasme, et une pression supplémentaire dans son bas ventre. Légèrement reculé, Roger la chatouillait maintenant sous les deux pieds, et Simone sentit qu’elle allait éclater. Il abandonna ses pieds pour lui effleurer les flancs, et la chatouille commencée sur les pieds revint alors à cet endroit, mais Simone, bien attachée avec les sangles de caoutchouc, ne pouvait réagir à la chatouille qu’en augmentant sa pression interne. Elle senti sa vessie se gonfler, son ventre se gonfler, mais le ballonnet impitoyable la rendait également prisonnière du lavement.

     

    Roger prit le thermomètre et le braqua sur son ventre, puis sur son front.

    - « Bien, le lavement ne t’a ni réchauffée, ni refroidie, je vais pouvoir tout mettre, maintenant. »

    Il ouvrit le robinet en grand, et Simone eut l’impression que son ventre était envahi, qu’elle allait exploser, qu’elle était écrasée, de l’intérieur. Son visage se crispait, ses mains se crispaient aussi, et son cou, ses seins devinrent rouges. Roger entendit le petit gargouillis qui, dans le bock, indiquait que le liquide était entièrement passé. Il ferma le robinet du tuyau, puis celui de la canule, débrancha le tuyau de cette dernière, et décrocha le bock qu’il posa à côté.

    - « Voilà, tu as dans les tripes deux litres d’eau glycérinée, on va laisser reposer tout ça. »

    Il rabattit le tablier de Simone entre ses cuisses, et referma un peu la blouse sur ses nichons. Puis, prenant le tablier de caoutchouc qu’il avait laissé à côté de lui, il le posa sur Simone, pour qu’elle sente son poids, et profite de sa chaleur. Alors, l’abandonnant à son sort un instant, il alla laver et rincer à l’évier le bock et le tuyau.

     

    Il revint, regarda Simone quelques instants, son corps dodu caché par le tablier de caoutchouc qu’il avait posé sur elle, puis il releva le bas de ce tablier. Le petit marchepied qui avait aidé Simone à monter sur la chaise gynécologique était toujours là. Il le plaça au bon endroit au pied de la table, monta dessus ; il était juste à la bonne hauteur. Retroussant son grand tablier de caoutchouc et ses tabliers de boucher, il les posa sur le ventre de Simone et, glissant sa main dessous, rechercha si la canule était bien à sa place dans le cul, si elle n’avait pas bougé. Puis sa main monta et vérifia, si besoin était, le degré d’excitation de la chatte trempée. Quand il y présenta sa bite, elle fut comme aspirée par l’humidité brulante de Simone, qui n’attendait que ça et qui lui sourit.

     

    Mais la bite de Roger dans le vagin faisait encore monter la pression du lavement, avec, en plus, le poids des tabliers de caoutchouc, puis celui de Roger qui, avec des précautions quand même, se couche légèrement sur elle, appuyé cependant sur ses bras pour ne pas peser de toute sa masse sur la pauvre lavementée. Il fit, tranquillement, quelques allers et retours. Chaque mouvement arrachait à Simone un spasme dont elle n’aurait pas su dire s’il était de plaisir ou de douleur. Son ventre n’était qu’un récipient, sac à bite, sac à lavement, toutes ses tripes remplies, le vagin de chair, les boyaux d’eau glycérinée, la vessie de pisse. C’était surtout cette dernière qui l’inquiétait. Le lavement ne pouvait pas ressortir, certes, mais si sa vessie lâchait, elle allait pisser sur son mari. Elle eut tellement peur de le faire que cette peur l’excita, excita sa honte aussi, et qu’elle jouit dans un grand cri.

     

    Roger n’avait même pas eu le temps de gicler lui-même. En bon époux, satisfait du plaisir de sa femme, il déconna en bandant encore, et ses tabliers retombèrent sur sa queue encore dressée. Comme s’il avait tout prévu, il se recula, ouvrit le tiroir creux qui était juste sous les reins de Simone, et y posa une bassine de caoutchouc, plutôt basse, qu’il avait prévu à cet effet. A peine la bassine en place, il se mit face à Simone, qui, ayant rouvert les yeux après son orgasme, le voyait faire dans le miroir.

    Il dégonfla, en deux secondes, les deux ballonnets, et d’un geste souple, retira la canule.

     

    Ce retrait surpris Simone qui, pendant quelques secondes, se crut encore bouchée. Puis, sans même s’en rendre compte, son rectum expulsa un long jet d’eau brunâtre. Roger avait prudemment incliné la bassine, mais son tablier de caoutchouc n’échappa que partiellement aux projections. Simone vit son jet s’écraser contre la bassine et aussi tacher le tablier de son mari. Le jet, rebondissant sur la bassine, vint aussi la mouiller elle, le tablier de caoutchouc qui la couvrait, mais aussi ses cuisses. Dans le miroir, elle voyait son trou du cul ouvert, qui, maintenant, laissait couler le contenu de ses tripes nettoyées. En même temps, l’odeur de merde envahit la pièce.

    La baisse de la pression dans le ventre de Simone aurait du relâcher celle sur sa vessie. Mais, assez curieusement, peut être par contamination expulsive, loin de pouvoir se retenir de pisser, elle lâcha un jet de pisse qui vint aussi s’écraser contre la bassine, et l’odeur de la pisse chaude se joignit harmonieusement à celle de la merde.

    Roger avait reposé la bassine sur le tiroir destiné à la supporter :

    - « Il te faut une bonne vingtaine de minutes pour te vider complètement, ma chérie. »

    Il prit un torchon et lui essuya les cuisses.

    - « Mais je ne vais pas te laisser vingt minutes comme ça… »

     

    Il détacha les sangles qui la maintenaient au corps, aux jambes, aux bras. Dès qu’elle eu les bras libres, son premier mouvement fut pour caresser Roger.

    - « Pardonne-moi, Roger, j’ai empuanti toute la pièce et taché ton tablier. »

    - « Tes odeurs de grosse truie sont naturelles, salope, et mon tablier est en caoutchouc justement pour ça. »

     

    Roger prit la culotte de caoutchouc préparée à cet effet, et, desserrant les repose-jambes, il aida Simone à prendre une position plus normale, moins écartelée. Puis il retira la cuvette, rentra le tiroir qui la supportait et lui enfila la culotte. Avant de la remonter, il mit dedans deux grands torchons pliés, en guise de langes, pour absorber ce qui allait encore sortir. Il ne lui fallut que quelques secondes, heureusement, parce que le changement de position avait facilité l’écoulement.

     

    Il aida Simone à se relever et lui montra la cuvette :

    - « Tu as vu, ça nettoie bien, regarde ce mélange de lavement et de merde, que tu as étendu avec ta pisse. »

    - « Je vois, Roger. »

    - « Prends ce torchon et trempe-le dedans. »

    Elle s’exécuta, pris le torchon, le trempa et l’essora autant qu’elle put.

    - « Maintenant, frotte toi les nichons et le visage avec, comme une truie qui sort de sa bauge. »

     

    Simone obéit, dégoûtée et honteuse, et se passa le linge de cuisine sur le visage et la poitrine, pendant que Roger s’asseyait à sa place sur la chaise gynécologique, retroussait ses propres tabliers et lui présentait sa queue bandée.

    - « Mouille-le encore, enduis-toi bien. »

    Elle obéit, heureuse de ce qui l’attendait, et fit même couler le liquide puant sur sa blouse.

    - « Maintenant, fait pareil avec ma saucisse à moi. »

     

    Elle mouilla le torchon et l’essora sur la bite et les couilles de Roger, l’enveloppa un instant dedans, avant de le fourrer entre ses nichons.

     

    Puis, barbouillée de sa propre merde, elle se pencha sur son mari, et suça dévotement les couilles et la bite enduite de ses déjections. Elle lécha et suça longuement et, quand il jouit et cracha en elle, elle eu presque un orgasme, en tout cas, ses genoux mollirent et son corps, épuisé de plaisir, demanda grâce.

    Il fallut que Roger la prenne dans ses bras et la porte tendrement dans le lit à barreaux, qu’il referma sur elle, sans l’attacher, après l’avoir couverte du grand tablier de caoutchouc. Il mit sur le lit, ainsi fermé, la housse de toile qui plongea Simone dans l’obscurité, et il la laissa ainsi sommeiller tout en finissant de se vider dans le torchon qui garnissait sa culotte de caoutchouc.

     

    Combien de temps sommeilla-t-elle ? Elle perdit le sens du temps. Elle sentit juste Roger relever la housse, lui enlever sa culotte de caoutchouc, poser sur son visage les torchons puants de pisse et de merde, et la baiser tranquillement, lui donnant de longues minutes de plaisir progressif avant qu’ils ne jouissent ensemble.

     

    Et la douche, après, fut plus que bienvenue.

     


    11.  Le trône

     

    Marcel, l’artisan habile auquel Roger avait commandé la fameuse chaise, ou plutôt le trône à transformation, téléphona pour dire que la commande était prête et en profita pour inviter, au nom de son épouse et au sien, ses clients à déjeuner le samedi suivant. Roger accepta avec plaisir, sous condition qu’il fournisse la viande et, le jour venu, Simone et lui se rendirent à l’invitation, avec de splendides côtes de bœuf et deux bouteilles d’un excellent Bordeaux.

     

    Marcel les reçut et leur présenta sa femme, Yvonne, plus grande et plus forte que lui, très belle cependant, le genre de beauté nordique, un peu froide mais souriante, vêtue d’un blue-jean et d’un pull-over. Rien ne laissait présager en elle la dominatrice sévère dont Marcel était l’esclave.

     

    Marcel emmena tout le monde dans son atelier, et fit la démonstration de la chaise, qui correspondait en tous points à ce qui avait été commandé : accoudoirs, dossier haut, hauteur normale, pouvant être augmentée par un support à placer dessous, support en deux parties inégales qui permettait donc quatre hauteurs, assise en forme de lunette de toilette, avec la possibilité de combler le trou ainsi laissé par le morceau manquant. Le meuble était robuste, stable parce que ses pieds s’écartaient légèrement en bas, et Marcel montra qu’on pouvait s’allonger dessous sans être gêné par la moindre traverse sur l’avant. Sur les pieds avant, des supports réglables permettaient de reposer les pieds quand la chaise était en position haute. Le tout dans un bois solide, vernis en blanc. Il montra comment empiler la chaise sur un ou deux surélévateurs, qui se verrouillaient pour plus de sécurité. Il mit et enleva la partie qui fermait la lunette, montra, dessous, les fixations prévues pour y mettre un seau hygiénique (« ou tout autre dispositif » précisa-t-il), montra la tablette qui permettait, comme une chaise haute d’enfant, de faire manger en posant une assiette dessus.

    Roger l’interrogea sur les « autres dispositifs » sous la lunette, et Marcel expliqua qu’on pouvait, par exemple, fixer un grand entonnoir qui canaliserait les déjections en un point précis. Simone frémit à cette idée, sans demander d’explications. De toute façon, les hommes étaient en train de charger le meuble dans le break, et Roger réglait, en espèces bien sûr, la somme due à Marcel, pendant qu’Yvonne faisait à Simone les honneurs du donjon conjugal.

     

    C’était un donjon classique, entièrement meublé par Marcel, avec croix de Saint-André, pilori (« moins original que le nôtre », pensa Simone), banc de fessée, trône plus moyenâgeux que celui qu’ils avaient commandé, et des fouets, des cravaches, des chaines, toutes choses qui firent frémir Simone. Heureusement, elle vit que Roger, qui les avaient rejoints, n’y prêtait aucun intérêt. Aux murs, des photos d’Yvonne, moulée, ou plutôt sanglée dans des corsets de cuir ou de latex, bottée, fouet à la main, et des photos de Marcel, nu, enchainé et marqué de traces rouges. Ils passaient ici deux soirées par semaine, leur dirent-ils, ce qui les satisfaisait pleinement. Roger expliqua, tranquillement, leurs pratiques à Simone et à lui, et ils bavardèrent, en prenant l’apéritif, de la nécessaire harmonie dans les couples.

     

    Roger fit griller les côtes de bœuf, ils déjeunèrent dans une ambiance chaleureuse, burent modérément, et se séparèrent bons amis, avec peut-être un vague projet de partie à quatre, un jour, qui sait ?

    Roger laissa conduire Simone pour la première moitié du trajet de retour puis, après une pause, reprit le volant jusqu’à la maison, où il déchargea le meuble tant attendu pour le mettre dans la salle de pénitence.

     

    Roger demanda à Simone de prévoir les coussins pour le siège, et elle fabriqua, en mousse recouverte d’une première housse, blanche et en plastique, puis d’une deuxième housse, amovible, en toile à torchons, ce qui était nécessaire pour le rendre confortable. Elle fit des coussins pour le siège, y compris des coussins en forme de fer à cheval pour garnir la partie en forme de lunette de toilettes, et des coussins pour le dos, le tout pouvant se fixer, avec des attaches, sur le meuble. Parmi les coussins en fier en cheval, il lui en fit faire des plus petits que l’assise, sans lui dire pourquoi. Roger lui fit compléter tout cela par des coussins pour qu’elle puisse s’agenouiller plus confortablement devant lui.

     

    Quelques jours après, en fin de matinée, Roger entraîna Simone dans la salle de pénitence et se fit donner ses tabliers de boucher. Il avait imposé à Simone une tenue de suceuse, blouse rose, tablier-taille blanc, et non pas tablier à bavette, ce qui était rare chez lui, et sur les cheveux, chose rare aussi, un bonnet de bain rose par dessus lequel elle avait du nouer un torchon.

    Roger s’installa sur le trône, qu’il avait placé à la bonne hauteur, et dont l’assise de bois avait été mollement rembourrée, un autre coussin calant ses reins, un derrière la tête, au sommet du haut dossier. Après avoir pris place, il cala ses pieds sur les supports prévus à cet effet, posa ses avant-bras sur les accoudoirs… Il ne lui manquait plus qu’une couronne et un sceptre. En guise de sceptre, il se fit donner par Simone un martinet ; quand à la couronne, il était républicain !

     

    Simone s’agenouilla devant lui. Roger l’avait autorisée à placer un ou deux coussins sous ses genoux, pour être plus à l’aise. Elle releva le tablier de boucher pour découvrir sa bite déjà dressée, au-dessus des couilles qui reposaient sur le coussin en toile à torchon. Sa tête était à la bonne hauteur. En se penchant un peu, elle léchait les couilles rasées et, en position normale, elle n’avait qu’à ouvrir la bouche vers le bas pour enfourner le gland et pomper son mari. Elle passa ses bras autour de la taille de celui-ci, et commença à le sucer.

    Roger était installé comme un prince ! Se faire sucer, bien assis, par sa femme qui, tout à son aise, peut pomper goulûment et longuement… Il se dit en riant qu’il ne lui manquait que son journal… Il aurait pu feuilleter une des revues pornographiques qu’ils avaient, ou regarder un film sur une tablette, mais, quand il dominait Simone, il se consacrait entièrement à elle. Il croisa donc ses jambes sur le dos de Simone, pour bien la maintenir et, pendant le martinet à l’accoudoir, saisit sa tête, par dessus sa coiffe, pour la guider vers sa bite.

    Simone pompait en bavant, et sa salive coulait le long de la bite de Roger et venait humecter le coussin sur lequel reposaient ses couilles. Quant Roger pressait sur sa tête, elle suçait. Quand il relâchait la pression, elle sortait la bite de sa bouche pour la lécher d’une extrémité à l’autre, pour honorer de sa langue les couilles, pour titiller le gland et le méat, ce qui faisait gémir et hurler Roger. Et, quand il voulait, à nouveau, faire enfourner sa bite dans l’humidité chaude de la bouche conjugale, il n’avait qu’un geste de la main à faire. C’était tellement pratique qu’il n’avait même pas besoin de faire des commentaires ou de dire des grossièretés, il pouvait profiter tout à son aise, grogner et crier de plaisir.

     

    « Mon cochon », se disait Simone tout en suçant, « quand je vois que, avec ma bouche, je te mets dans cet état, je ne suis plus sûre d’être ta soumise et toi mon maître, ça pourrait bien être le contraire. » Mais elle n’osait pas s’attarder à cette pensée hérétique, et préférait se concentrer sur sa posture servile et sur l’acte dégradant de la fellation, jusqu’à ce que, dans un spasme nerveux, Roger libère sa semence et qu’elle sente sa bouche se remplir de la douce crème. Elle quitta la bite de Roger, lui montra sa bouche pleine de sperme, se pourléchant les lèvres en l’avalant tout doucement, puis revenant sur la bite afin d’en tirer, si ce n’est du liquide en plus, tout au moins quelques soubresauts supplémentaires.

     

    Roger descendit de la chaise, aida Simone à se relever :

    - « Eh bien, pour la pipe, ma chérie, ça donne tout à fait le résultat que nous attendions, n’est-ce pas ? »

    - « Oui mon amour. »

    - « Bien, alors, ça va être ton tour de t’asseoir, mais on va faire d’abord une petite pause. »

     

    Simone fila à la cuisine préparer le repas, servit son homme comme d’habitude, et elle fut autorisée, en récompense de ses talents de pipeuse, à s’asseoir et à manger en même temps que lui. Puis elle fit le café, la vaisselle, et Roger, au lieu de faire la petite sieste qu’il affectionnait, pendant que, d’habitude, elle rangeait la maison, l’entraîna à nouveau dans la salle de pénitence.

     

    Il mit la chaise en position basse, remplaçant juste le coussin normal sur lequel il s’était assis pas le coussin en forme de fer à cheval. Cela faisait drôle, ce coussin permettant de soutenir les fesses à l’extérieur, mais laissant la place pour le contact entre les parties tendres et le bois. Roger sortit de l’armoire un petit plug en plastique mi-souple, muni d’une ventouse à la base. Avec le pot de graisse qui était toujours dans la pièce, il l’enduisit soigneusement et le fixa sur le siège.

    - « Lève ta culotte et trousse-toi, salope. Penches-toi en avant sur la chaise. »

     

    Simone troussa sa blouse, enleva sa culotte, se pencha en avant sur la chaise, appuyée sur les accoudoirs, tendant son trou du cul joli à son mari boucher (et non pas son trou du cul bouché à son joli mari) pour que, dans sa grande bonté, il l’enduise de graisse. En effet, d’un doigt habile, il lui lubrifia le sphincter et un peu l’intérieur.

    - « Merci mon chéri », dit-elle, « je dois m’empaler dessus, maintenant ? »

    - « Tu as tout compris, ma chérie. »

     

    Elle se retourna et, tenant sa blouse troussé, s’assit doucement sur le siège, tortillant un peu pour que le plug rentre dans son cul. Cela fut fait facilement, tant les deux parties étaient bien grasses. Le plug la pénétrait juste assez pour la gêner, sans lui faire vraiment mal. Ses fesses reposaient sur le coussin, la position était confortable.

    Roger lui fit mettre les bras sur les accoudoirs, et commença à l’attacher, après avoir ouvert les boutons du haut de sa blouse pour libérer sa poitrine. Une sangle passant juste sous les aisselles, pour plaquer le haut de son dos sur le dossier de la chaise. Une sangle sur le ventre, pas trop serrée, pour bien la maintenir. Les bras attachés sur les accoudoirs, les jambes juste sous les genoux, et aux chevilles, aux pieds de la chaise qui étaient légèrement écartés pour la stabilité du meuble. Elle était ainsi enculée assise, les cuisses un peu écartées. Roger, après s’être assuré qu’elle était bien ligotée, alla à la cuisine et revint avec un pot de moutarde qu’il faisait lui-même, selon une recette particulière.

    Puis il prit un torchon, le plia, versa dessus de la moutarde, l’étala bien en frottant le torchon plié sur lui-même puis, délicatement, posa le torchon enduit sur la moule de Simone.

    - « Rassure-toi, ma chérie, ça va juste te chauffer assez pour t’exciter… »

     

    En effet, au contact de la moutarde froide, elle frémit un peu, puis elle sentit une chaleur sur son sexe, une démangeaison agréable au départ, mais qui l’excitait tout en la gênant. Cette gêne sur le sexe et l’intérieur des cuisses, jointe à celle qu’elle ressentait dans son cul empalé, la mettait dans un état d’excitation particulier. Elle était solidement attachée, immobilisée, ne pouvait rien faire. Roger, pour ne pas qu’elle prit froid, mit sur elle un lourd tablier de caoutchouc. Puis il posa, par dessus les accoudoirs, la tablette qui faisait ressemble le trône à une chaise haute enfantine. Puis il revint de la cuisine avec une bouteille d’un litre et demi d’eau gazeuse et alla chercher, dans l’armoire vitrée, un tuyau avec canule gonflable qui d’ordinaire servait aux lavements. Il le plongea dans la bouteille et lui mit l’autre extrémité entre les dents. Il gonfla juste assez un ballonnet pour qu’il tienne sans que Simone fasse un effort de mâchoire.

    - « Tu vas rester un moment, je ne veux pas que tu aie soif, débrouille toi pour avoir tout bu avant que je ne te détache. »

     

    Elle se demanda si Roger allait, en plus, la bâillonner, mais il n’en fit rien. Il se contenta d’aller prendre dans le panier à linge sale un torchon encore humide avec lequel elle avait torché les plats avant de faire la vaisselle, et de lui poser sur le visage, retenu par un autre torchon en guise de bandeau. Elle baignait ainsi dans une odeur de cuisine froide et de fromage bien fait, sans rien voir, mais cependant en pouvant parler si elle le désirait. Elle commença doucement à aspirer l’eau gazeuse, sans voir ce que faisait Roger. Elle entendit juste le bruit qu’il fit en se couchant sur le lit à barreaux, et elle se dit qu’il allait, comme à son habitude, faire la sieste. Mais elle ne savait pas si ce serait une courte sieste d’une vingtaine de minutes, ou une longue sieste d’une heure et demie.

     

    Elle commença donc à boire pour être sure d’avoir fini la bouteille en vingt minutes. Elle aspirait, prenait son souffle, aspirait encore. Elle n’entendait que les ronflements de Roger, et elle se dit qu’il était parti pour une longue sieste, alors qu’elle avait déjà bu la plus grande partie de la bouteille. Le liquide pressait déjà sur sa vessie, comprimée en plus par le plug qui l’empalait. Et les gaz dans son estomac la ballonnaient, lui donner envie de roter, envie qu’elle retenait, pour le cas où Roger l’entendrait… Elle resta ainsi pendant la longue sieste de Roger, s’ennuyant un peu, inconfortable mais sans véritable douleur. Elle faisait le tour de sa condition : les liens qui l’enserraient, le plug qui lui remplissait le cul, le torchon moutardé qui rougissait son entrecuisses, le torchon puant sur son visage, l’eau gazeuse qui la remplissait. Finalement, seul le tour de ses fesses était bien confortable, sur le coussin qui garnissait le trône, et les autres parties de son corps en contact avec les autres coussins de mousse. Elle se félicitait d’avoir bien choisi la taille, la densité et la garniture de ceux-ci. Elle finit même par somnoler un peu…

     

    Mais ce n’était qu’une légère somnolence, et elle ne fut pas surprise par la fin de la sieste de Roger, qu’elle entendit se lever avant qu’il ne vienne vers elle.

    - « C’est bien, je vois que tu as tout bu, tu dois avoir une drôle d’envie de pisser, non, ma chérie ? »

    - « Oui Roger, et je suis un peu ballonnée aussi. »

    - « Je vais te détacher alors, tout ça ne t’empêchera pas de faire l’amour avec ton gentil mari. »

     

    Tout en bavardant, il lui enlevait le torchon qui couvrait son visage, enlevait la bouteille vide de la tablette ainsi que la tablette elle-même, ôtait le lourd tablier de caoutchouc qui lui tenait chaud et détachait les liens qui la serraient contre la chaise. Le premier geste de Simone fut pour enlever le torchon enduit de moutarde qui cuisait sur sa chatte. Roger la laissa faire, regardant même, en soulevant le tablier et en lui tendant un miroir. Les lèvres de Simone étaient très gonflées et très rouges, mais sans aucune cloque ni marque, on aurait pu croire que seule une terrible excitation les avait mises dans cette état, et ce n’était pas loin d’être vrai. Le clitoris, lui, s’était rétracté pour se mettre à l’abri, et seule la fragile peau de l’intérieur des cuisses était rouge comme si elle avait été frottée par une barbe de trois jours. Le torchon, lui, était enduit de cyprine en plus de la moutarde, Simone avait abondamment mouillé sans s’en rendre compte.

     

    Il lui restait à se lever, avec le plug dans le cul, mais Roger l’y aida en passant la main, entre ses cuisses, pour attraper la base du plug, et ainsi Simone put se relever, en s’appuyant de ses mains sur les accoudoirs. Quand le plug sortit complètement, Roger, toujours plein d’humour, imita de la bouche le « plop » d’un bouchon de Champagne qui saute.

    Puis il la prit dans ses bras, l’emmena sur le lit à barreaux où il avait fait la sieste, et la coucha dans le léger creux qu’il avait laissé tout chaud. Il retroussa son tablier à elle, son tablier à lui et, sans prendre garde au reste de moutarde qu’il pouvait y avoir sur le con de Simone, il lui enfila sa bite dure et la baisa à la paresseuse, en l’embrassant et en la caressant, comme elle-même lui caressait le dos et tout le reste du corps. C’était un coït d’après la sieste, un peu moite et chaud, sans passion mais tendre, comme quand on n’est pas encore bien réveillé, ou que l’on à hâte de dormir… Ils jouirent tranquillement, sans râle, ni gémissement, ni grands cris, comme un couple habitué à la chose. Et Simone se dit que la séance finissait bien, quand Roger, après avoir déconné, resta quelques minutes contre elle en la prenant dans ses bras.

     

    Mais il se releva et réajusta son tablier de boucher.

    - « Allez, va sur le bac carrelé, salope, c’est l’heure de la pissade. »

     

    Elle comprit qu’il était inutile de remettre sa culotte, et alla sur le grand bac encastré dans le sol, qui avait déjà servi à pisser dedans. Il est vrai qu’elle avait une forte envie de pisser, avec tout ce qu’elle avait bu, mais le tendre amour qu’elle avait fait avec Roger avait mis ce besoin de côté.

    Roger la fit s’agenouiller juste au bord du bac, dos au mur, les cuisses écartées, mais les chevilles jointes. Avec une ceinture de blouse, il attacha les chevilles ensemble, puis à un anneau qui était au bas du mur. Pour maintenir l’écartement des cuisses, il lui plaça entre les genoux un accessoire conçu à cette effet, un tube télescopique avec, à chaque extrémité, un demi-cercle de plastique rembourré qui venait buter à l’intérieur des genoux. Des sangles étaient même prévues pour le faire tenir, mais c’était inutile. Roger attacha aussi, dans le dos de Simone, ses poignets à un autre anneau. Simone, toujours la blouse ouverte, remua un peu et, pour mieux l’exciter, fit sortir, en gigotant comme il le fallait, ses gros nichons. Son tablier-taille allait jusqu’au sol, mais sans doute Roger allait le retrousser pour la faire pisser. Mais il ne se baissa que pour fermer l’évacuation avec la bonde de caoutchouc.

     

    Roger alla chercher, dans l’armoire à accessoires, un bâillon en forme d’anneau, un anneau de caoutchouc semi-rigide de quelques centimètres de diamètre, fixé sur une étroite sangle de caoutchouc. Il le présenta devant la bouche de Simone, qui l’ouvrit en grand. L’extérieur de l’anneau comprenait une rainure dans laquelle rentraient, en haut et en bas, les dents, ce qui fait que l’anneau ouvrait largement la bouche et, maintenu par la sangle, ne pouvait ni rentrer ni sortir. Simone se dit qu’elle allait baver, ou même qu’elle allait en baver, ainsi agenouillée, attachée dans le dos et, quand elle vit Roger retrousser son tablier et le faire tenir en haut comme il savait le faire, elle se crut bonne pour prendre sa bite dans la bouche, l’anneau était assez grand pour ça.

     

    Mais non, la bite de Roger, qui venait de la baiser, était encore molle.

    - « Putain, je n’ai pas pissé depuis ce matin, je ne sais pas comment j’ai fait pour me retenir. »

     

    Elle vit Roger trousser son tablier de boucher, le faire tenir dans la bavette, prendre sa saucisse à deux mains, s’avancer devant elle à quelques dizaines de centimètres, restant à l’extérieur du bac carrelé. Simone se dit « Non, il ne va pas faire ça… ».

    Mais il le fit. Roger, bien planté sur ses deux jambes, commença à pisser sur sa femme, en visant, tour d’abord, ses nichon à l’air. Elle vit le jet jaunâtre sortir du méat et, simultanément, sentit l’odeur de la pisse de son homme et la chaleur du liquide sur ses nichons. Roger retenait son jet tout en le dirigeant, et il arrosa les deux nichons. Le liquide dégoulinait ensuite sur le bas de la blouse et sur le tablier-taille, en laissant des traces.

     

    Simone se disait qu’elle n’avait jamais été humiliée de la sorte. Elle comprenait maintenant pourquoi son tablier du jour n’avait pas de bavette, c’était pour le plaisir de lui pisser sur les nichons. Sa position agenouillée, ses cuisses écartées sous le tablier de coton, ses poignets et ses chevilles attachées et, dans cette situation honteuse, la pissade de son mari sur son corps offert. Sans compter ce bizarre bâillon en forme d’anneau, qui l’empêchait de se plaindre.

     

    Elle n’eut pas le temps de s’interroger sur l’utilité du bâillon. Roger, par un effort de sa volonté, avait interrompu sa miction, mais elle savait, connaissant bien ses capacités, qu’il n’avait pas vidé sa vessie. Il reprit son arrosage, dirigeant le jet, cette fois, sur le visage de Simone. Elle fut obligée de fermer les yeux dès que le jet les atteignit, bien qu’il visât plutôt le front et les joues.

    - « Oh, je ne voudrais pas que ça te pique les yeux », dit Roger en interrompant son jet.

    Avec un torchon, il les essuya délicatement. « Comme il est gentil », pensa Simone en rouvrant les yeux.

     

    Le troisième épisode de la pissade conjugale allait être, évidemment, pour sa bouche, bien ouverte par le bâillon. Roger visa soigneusement, et le jet arriva directement sur la langue de Simone, chaud, âcre, dégoûtant. Allait-elle pencher la tête en avant pour qu’il s’écoule hors d’elle ? Non, boire la pisse de son mari était, bien sûr, un acte de soumission et d’amour, aussi Simone, les yeux grands ouverts, fixés non pas sur la bite, mais sur le visage de son mari, avala à grandes gorgées la pisse qui arrivait directement dans sa bouche. Certes, elle avait déjà été obligée de boire un peu de pisse, mais c’était la sienne à elle, et ce n’était pas directement dans la bouche. Le goût était le même, mais ce n’était pas la même dégradante humiliation. Heureusement, Roger avait abondamment arrosé, auparavant, son corps et son visage, et elle ne dut boire que la fin de la pissade maritale.

     

    Mais, en avalant un peu trop vite, elle fit, chose courante, un rot, et, sous l’effet de celui-ci, sa vessie, à laquelle elle ne pensait plus depuis qu’elle avait été attachée agenouillée, se libéra et elle se vida complètement entre ses cuisses. Ses genoux trempaient déjà un peu dans la pisse de Roger, et elle fit monter le niveau dans le bac de réception. C’était un véritable bonheur de pouvoir ainsi de vider, elle regretta seulement que, son tablier étant baissé, il lui évitait l’humiliation supplémentaire de pisser devant Roger, humiliation à laquelle l’habitude, maintenant, ajoutait un grand plaisir.

     

    Roger, sans la détacher, lui enleva le bâillon en forme d’anneau et, avec le même torchon dont il s’était servi pour lui essuyer les yeux, lui épongea le visage. Puis, sans entrer lui-même dans le bac de réception dans lequel le niveau de pisse avait atteint un bon centimètre, il se baissa et l’embrassa tendrement, à pleine bouche, n’hésitant pas à recueillir sur les lèvres de son épouse le reste de sa pisse à lui. Après ce baiser, il se releva et lui donna encore sa bite à sucer, pour qu’elle recueille à la source les dernières gouttes d’urine. Elle accomplit ce devoir avec plaisir, et sentit, entre ses lèvres, le membre viril flaccide se durcir, et ressortir de sa bouche bien dur, espérant pouvoir, enfin, en bénéficier dans sa moule une deuxième fois.

    - « Roger chéri, tu bandes encore, tu veux bien me baiser encore une fois, dit ? »

    - « Mais bien sûr, ma grosse salope, quand une femme demande à son mari de la baiser, c’est un devoir pour lui de le faire. »

     

    Il rentra, sans précaution, dans le bac, détacha ses poignets et ses chevilles, et enleva l’écarteur de genoux. Simone ainsi libérée, il malaxa de ses grandes mains ses nichons trempés de pisse, pinça un peu les tétons, pétrit avidement les globes de chair lourde. L’aidant du geste, il fit mettre Simone à quatre pattes, les tétasses pendantes. Il retroussa sa blouse et, de la main, lui claqua les fesses avec force, voyant avec plaisir les tétés qui ballotaient au gré des claques. Simone était heureuse, la fessée lui manquait. Elle aimait être soumise à son mari, elle aimait être attachée, elle aimait les insultes, les humiliations, les saletés, mais la fessait lui apportait un plaisir physique, comme si chaque coup sur le cul se traduisait, dans sa chatte, par un coup de bite. Aussi, elle fit beau cul, se bomba bien, tortilla la croupe, pour exciter la main de Roger, sans prendre garde au fait que ses genoux et ses mains étaient dans un centimètre de pisse, la sienne et celle de Roger mêlées.

     

    Après cinq ou six minutes de fessée à genoux, Roger pesa de sa main sur ses épaules.

    - « A plat ventre, connasse, à plat ventre dans ma pisse. »

    Elle n’osa pas lui répondre qu’elle y était elle-même pour moitié et sans doute plus et, docilement, elle se coucha dans le bac. Ses gros nénés s’écrasèrent sur le carrelage, dans la pisse chaude, et son tablier, dont le bas était déjà trempé de jus de vessie, s’en imbiba entièrement. Elle voulut poser sa tête sur ses bras croisés, mais Roger les écarta, ce qui l’obligea à faire un effort pour ne pas mettre le visage dans le liquide. Fermement, Roger lui appuya sur la nuque pour la mettre en plein dedans, juste une seconde, la pisse lui rentra dans les narines, elle souffla, Roger lui laissa relever la tête et la lui fit tourner sur le côté, la joue dans la pisse, certes, mais le nez et la bouche libres pour respirer.

     

    Dans cette position, il continua à la fesser, assénant sur son cul soumis de grosses claques, et la douleur de la fessée lui fit bientôt oublier la puanteur humide dans où elle était couchée. Cette puanteur, cette humidité, son maître les partageait avec elle, puisqu’il était agenouillé dans la pisse pour la fesser. Et elle se dit qu’il devait vraiment l’aimer pour se salir ainsi afin de mieux l’humilier et la punir.

    - « Merci, mon amour, merci pour cette humiliation, merci pour cette fessée. »

    Elle se sentait toute petite, toute soumise, et tant aimée.

     

    Roger sentit bien son état d’esprit. Arrêtant de la fesser, il écarta ses cuisses, et enconna sa moule trempée de cyprine autant que de la pisse où ils baignaient tous les deux. Il enleva la bonde, et commença à la pistonner pendant que, avec quelques gargouillis, le bac se vidait. Prise en levrette, sentant le poids de son mari la clouer au sol, trempée de mouille et d’urine, Simone avait encore le souvenir du plug dans son cul et celui de la moutarde sur son sexe. L’eau gazeuse qu’elle avait bue, jointe à la pression que Roger exerçait sur elle, la fit encore roter, et, en même temps que le rot, elle lâcha un pet sonore. Tous ces dégagements n’empêchaient pas Roger de continuer à la pistonner, et, comme il avait déjà éjaculé deux fois, il n’avait pas besoin de se retenir. Il put donc, pendant longtemps, rentrer et sortir, combler Simone d’une grande quantité de coups de sa bite puissante, avant qu’elle jouisse une première fois, seule. Ceci lui donna un nouvel entrain, et elle put jouir une deuxième fois en même temps que lui. Il resta un moment sur elle, puis se dégagea, la retourna sur le dos et se coucha à nouveau sur elle, son sexe mou dans le tablier-taille de Simone, maintenant gorgé de pisse.

     

    Il la caressa et l’embrassa tendrement, puis ils passèrent à une douche bien méritée.

     

     

    12.  Andouillette maison

     

    Avec le trône, l’aménagement de la salle de pénitence était enfin complet : table de massage, lit-cage, pilori, chaise gynécologique, et ce trône à la fois chaise haute et chaise percée, il y avait bien de quoi s’amuser. L’entente parfaite qui régnait dans le couple, tant dans la vie de tous les jours que dans les humiliations et les punitions domestiques, était encore rendue plus solide par les jeux divers que leur permettait l’arrière-cuisine aménagée.

     

    Ils avaient à peu près tout essayé des idées de Roger et de Simone, et joui de l’ensemble de ces idées. Il n’en restait qu’une à satisfaire pour Roger. Une après-midi, après la sieste, il fit donc venir Simone dans la salle de pénitence, vêtue comme d’habitude d’une blouse et d’un tablier à bavette avec, sur les cheveux, un bonnet de bain rose par dessus lequel elle avait du nouer un torchon, comme la fois où il lui avait abondamment pissé dessus.

     

    Après s’être fait apporter et mettre, selon le rite humiliant qui ouvrait les séances de soumission de Simone, ses tabliers de boucher, Roger la fit monter sur la chaise gynécologique et, après avoir retroussé sa blouse et son tablier et enlevé sa culotte, il l’attacha, comme d’habitude, les mains sur les côtés, et les cuisses et les chevilles sur les supports qui permettaient de l’ouvrir et de l’offrir comme une dinde de Noël. Elle voyait bien, dans le miroir prévu à cet effet, sa chatte poilue qui commençait à être rouge d’excitation. Il compléta son bondage en la bâillonnant avec un torchon bien sale, bien gras et bien humide, bien puant, qui non seulement l’empêchait de parler, mais encore offensait ses narines.

     

    Roger l’abandonna un instant pour revenir avec un plateau recouvert d’un torchon, sur lequel il y avait un pot de saindoux et des saucissons de taille différente. Simone le vit, sans pouvoir rien dire, poser le plateau sur une chaise à côté, remonter le tabouret à vis, et s’asseoir entre ses cuisses.

     

    Il prit le plus petit des saucissons, l’essuya avec un torchon et le frotta contre la moule de Simone. Le contact de la chair fraiche et dense l’excita, et elle fit un peu plus de mouille encore, ce qui permit à Roger, frottant le saucisson dans tous les sens, de l’humidifier pour faciliter sa pénétration. C’était une précaution presque inutile, tant Simone était bien lubrifiée de l’intérieur.

    Comme le miroir était fait pour ça, elle voyait le saucisson frotter sur ses lèvres, entre ses poils, puis elle le vit se présenter à l’entrée de sa vulve et y pénétrer. Elle avait connu bien des bites, elle adorait cette de Roger, elle avait connu, aussi, des godemichets divers, et des gadgets comme l’œuf vibrant, mais c’est la première fois qu’elle se faisait enfiler de la charcutaille. Ce n’était pas déplaisant, d’ailleurs. La taille était celle d’une bite normale, la consistance rappelait bien celle de l’homme, après tout c’était de la chair de cochon, et l’homme est un cochon. Le saucisson était frais, mais pas froid, Roger les conservait dans un garde-manger, jamais au réfrigérateur quand ils n’étaient pas entamés.

    Non, ce qui lui faisait de l’effet, c’était l’humiliation. Quoi, Roger, qui aurait pu si confortablement l’enconner, qui méritait bien ce plaisir, Roger la traitait comme une truie, l’enfilait avec un saucisson, une pine de verrat, quoi, la farcissait comme une dinde… Il devina, d’ailleurs, ses sentiments.

    - « Alors, cochonne, quel effet ça te fait d’être farcie avec un saucisson ? »

    - « Mmm !...mmmm… »

    - « Et bien, je vais te farcir l’autre trou. »

     

    Roger prit un saucisson plus petit, l’enduisit consciencieusement avec le saindoux qu’il avait apporté dans le pot et, avec ce qui lui restait sur le doigt, il graissa le cul de Simone. Il fit plus que graisser l’extérieur, il lui rentra son doigt musclé, qu’il fit aller et venir puis, après quelques minutes de ce jeu, graissa un deuxième doigt et le rentra aussi. Simone sentait dans ses entrailles d’un côté le sauciflard immobile, qui commençait à prendre la température de son corps, et de l’autre les deux doigts de Roger qui la fouillaient et lui dilataient la rosette. Puis Roger sortit les deux doigts, pris le deuxième saucisson et, avec précaution, sans forcer, il encula Simone avec. Elle suivait, dans le miroir, les opérations, et, honteuse, vit les deux pièces de charcuterie dépasser de sa moule et de son cul.

     

    Roger ne les laissa pas longtemps :

    - « Je voulais juste voir à quoi tu ressemblerais ainsi farcie, ma grosse. Je te farcirai mieux une autre fois, et sur une table de cuisine, comme la dinde que tu es. Mais la chaise gynécologique est bien plus pratique pour t’écarteler ! »

    Il enleva les saucissons du cul et du con de Simone et les posa, gras tous les deux, l’un sentant la mouille et l’autre la merde, entre les nichons de sa femme, après avoir ouvert sa blouse et écarté la bavette de son tablier. Ils restèrent là, sagement calés entre les mamelles, pendant que Roger prenait deux autres saucissons, un peu plus gros que les premiers. Il les présenta à Simone, les lui mit sous le nez, pour qu’elle voit bien leur taille, et les enduisit de saindoux tous les deux.

     

    Mais, en bon mari soucieux d’accomplir le devoir conjugal, il ne les lui enfila pas tout de suite. Retroussant son tablier, il présenta sa bite tendue sur l’entrée du con de Simone, et la lui enfila sans ménagements. Toujours bâillonnée, elle ne put pas le remercier de cet hommage viril, et c’est donc en silence qu’il lui pistonna la moule. Pas tout à fait en silence d’ailleurs, puisqu’il lui dit :

    - « Encore un peu, et j’allais oublier que tout à l’heure il ne faut pas que je bande… Tu vas donc me servir de vide-couilles tout de suite, ma salope. »

    Et, debout devant la chaise gynécologique, tenant Simone par la taille dans ses puissantes mais, il donnait de grands coups de rein, sans souci de son plaisir à lui ni de son plaisir à elle, juste, comme il l’avait dit, pour se vider et débander.

     

    Mais, dans un couple uni, l’amour est plus fort que l’hygiène et, même s’ils ne le voulaient pas forcément, le plaisir montant dans les reins de Roger et dans le ventre de Simone. Aussi, quand après quelques minutes il déchargea abondamment dans sa moule baveuse, il eut un râle de plaisir, et Simone eut, en même temps, des gémissements étouffés par le torchon puant qui la bâillonnait. Roger continua son mouvement afin de bien se vider, sortit sa bite ramollie, et embrassa tendrement sa femme sur le front.

     

    Puis il reprit les deux nouveaux saucissons enduits de saindoux et les présenta devant le con et le trou du cul. Très doucement, avec beaucoup d’amour, il les fit rentrer ensemble dans les deux orifices de sa truie, millimètre après millimètre, veillant à ce qu’aucun des deux trous, ni celui qui pisse, ni celui qui pète, ne soit privilégié par rapport à l’autre en matière de longueur. Pour le diamètre, bien sûr, celui du con était plus gros que celui du cul, Roger n’ayant aucune intention d’abimer le sphincter anal de son épouse. Une fois celle-ci garnie avec la deuxième vague de saucissons, les deux premiers reposant toujours entre ses tétasses, Roger l’embrassa à nouveau sur les yeux et sur le front, et alla s’affairer ailleurs.

     

    Cet ailleurs, c’était le trône, qu’il préparait pour la suite de la séance. Simone voyait vaguement ce qu’il faisait. Tout d’abord, il enleva la partie mobile du siège, ne gardant, de celui-ci, que l’extérieur en « lunette de cabinet ». Et, sur cette partie, il mit un coussin en forme de fer à cheval, pour éviter aux fesses le rude contact du bois vernis. Ceci fait, il régla la hauteur du siège, essayant les deux surélévateurs pour trouver la bonne hauteur. Il choisit celui qui lui permettait non pas de poser les pieds bien à plat sur le sol, comme une chaise normale, mais un peu plus haut, disons à la hauteur de la pointe des pieds. Il s’assura de la stabilité de l’ensemble, puis posa au sol, sous la chaise et débordant devant, une toile cirée, qu’il protégea, dans la partie sous le siège, par deux torchons étalés. Sur ceux-ci, juste à l’aplomb sous la lunette, il cala un petit coussin en fer à cheval, et vérifia le centrage de l’ensemble. Pour garantir que ça ne bougerait pas, il mit, autour du petit coussin en fer à cheval, un coussin de même forme, mais taillé aux dimensions de la lunette. Les deux coussins s’emboitaient bien, Roger avait demandé à Simone les dimensions à cet effet, et le plus grand touchait presque aux pieds de la chaise.

     

    Ceci fut fait en quelques minutes seulement. Ayant fin ces opérations, que Simone avait suivies tant bien que mal, il revint vers elle et la détacha de la chaise gynécologique, sans pour autant lui enlever les charcuteries qui lui garnissaient ses deux orifices intimes. La prenant dans ses bras robustes, il l’enleva, malgré son poids de bonne ménagère bien nourrie, et la posa au sol, sur la toile cirée, lui calant la tête sous la chaise, dans le coussin en fer à cheval. Avec des torchons, il lui attacha les poignets aux pieds de la chaise puis, allant chercher une barre d’écartement dans les accessoires qu’il avait bricolés, il la fixa aux chevilles de Simone. Ainsi, ses cuisses écartés montraient bien son con poilu, son trou du cul qui l’était aussi un peu, et les deux saucissons qui en sortaient. Les deux saucissons précédemment utilisés, qui étaient sur sa poitrine, avaient un peu bougé, et il les remit en place. Enfin, il lui enleva le torchon sale qui la bâillonnait.

     

    Simone ne put s’empêcher de demander :

    - « Que vas-tu me faire, Roger ? »

    Elle le savait très bien, mais elle savait que Roger aimerait le lui dire, et qu’elle prendrait un doux et humiliant plaisir à l’entendre…

    - « Ma chérie, tu as deux saucissons dans tes trous, deux autres sur ton ventre et tes nichons, il est temps de compléter tout ça par quelques boudins marron sur ta figure de salope. »

    - « Tu vas me chier dessus, mon chéri ? » demanda-t-elle en tremblant.

    - « Oui ma cochonne, je vais te chier dessus, je sais que tu commences à avoir l’habitude de ma pisse, il te faut maintenant du plus solide. »

     

    Roger plaça, à côté de Simone, un miroir sur pied qui lui permettait de voir son visage sous les pieds de la chaise. Ce visage était encadré par les coussins en fer à cheval, recouverts de toile à torchon, et par le torchon noué sur le bonnet de caoutchouc de Simone. Pour faire bonne mesure, Roger lui mit, en guise de bavoir, le torchon qui avait servi à la bâillonner. Le visage de Simone était donc encadré par de la toile à torchon et on ne voyait sa chair que sur sa poitrine et son ventre, entre les boutons de la blouse ouverte, poitrine et ventre ornés de saucissons. Puis, plus bas, le tablier retroussé, la blouse écartée, les cuisses ouvertes et les saucissons qui en sortaient.

     

    Roger s’assit confortablement sur la lunette rembourrée, et posa ses pieds sur le haut du torse de Simone, en prenant soin de toujours voir son visage.

     

    La vision de Simone, elle, était toute autre. Elle voyait, à vingt ou trente centimètres au dessus d’elle, les couilles rasées et la saucisse de Roger qui pendaient mollement. Elle voyait aussi les fesses de son mari, encore bien musclées et normalement poilues, la raie entre celles-ci, et le trou du cul, rosette plus foncée que le reste de la peau, comme il se doit.

    Elle se dit qu’elle n’avait jamais vu son mari sous cet angle, ni même aucun autre homme d’ailleurs, et que ça n’avait rien d’impressionnant. Elle se dit, aussi, que si sa bite avait été plus longue, elle aurait pu la sucer comme ça, et se demanda si, en soulevant la tête, elle n’arriverait pas à l’attraper. Mais, bien sûr, elle ne l’aurait jamais fait. Si Roger lui avait attaché les poignets aux pieds de la chaise, s’il posait ses pieds à lui sur le haut de son torse, ce n’était certainement pas pour qu’elle bouge la tête. Elle attendit donc la suite des événements.

     

    Elle vit, tout d’abord, le gland de Roger se gonfler très légèrement, et quelques gouttes de sperme, restées à l’intérieur, en sortir sous forme d’un filament blanc. Il fut suivi quelques secondes après par un jet de pisse jaune, qui lui tomba sur le menton tout d’abord, et vint imbiber le torchon qui lui servait de bavoir. La puanteur fromagère du torchon, à laquelle elle s’était habituée depuis le début de la séance, fut vite remplacée par l’odeur acre et chaude cette fois de la pisse maritale. Le jet n’atteignant pas ses yeux, elle les avait gardés ouverts. Elle put donc voir la main de Roger saisir sa bite et, guidé par le miroir qui lui permettait de surveiller les opérations, orienter celle-ci vers l’arrière. Docilement, elle ouvrit la bouche pour recevoir l’urine bouchère de Roger. Le jet rentra dans ses narines, par accident, et elle dut souffler fort pour la chasser. Mais Roger veillait au grain et, d’un mouvement de la main, il orienta encore plus la bite vers l’arrière.

    Simone ferma les yeux et, à partir de là, se contenta de recevoir sur son visage de salope comblée la pisse de son homme. Elle en buvait une partie, le reste imbibait le torchon bavoir et coulait entre son visage et le coussin qui l’entourait pour arriver sur la toile cirée et les torchons qui la recouvraient. Ainsi, elle avait la figure inondée, et la nuque qui reposait sur les torchons imbibés du jus jaune et brulant. « Heureusement que j’ai le bonnet de bain », se dit-elle. Elle savait que, quand il voulait la salir, Roger prenait toujours cette précaution : il n’était pas attiré particulièrement par les cheveux féminins, et ne prenait aucun plaisir à souiller cette partie du corps.

     

    Le jet de pisse se fit plus lent, plus discret, et s’arrêta. Simone ouvrit les yeux avec précaution. Le spectacle était toujours le même, bite et couilles pendantes, trou du cul au-dessus d’elle. Quelques gouttes tombaient de la bite de Roger, qui fit encore quelques efforts pour lâcher de petits jets, et Simone sortit la langue le plus loin possible pour attraper ce reliquat de vessie. Toute attentive à cette opération, elle fut surprise par l’odeur du pet qui vint titiller ses narines, et le bruit délicat qui l’accompagnait. Mais ce n’était pas la première fois que Roger lui pétait au nez.

     

    La position nouvelle lui donna l’envie de mieux regarder ce qui se passait. Elle vit le trou du cul s’ouvrir très légèrement pour un deuxième pet, tout aussi odorant que le premier, suivi de quelques autres en rafale. Elle se rappela alors qu’ils avaient mangé tôt, que Roger avait voulu un cassoulet, qu’elle faisait à la perfection, et que l’après-midi était bien avancée. Elle fut donc rapidement empuantie par l’odeur péteuse, qui vint remplacer l’odeur pisseuse, qui avait elle-même remplacé l’odeur fromagère.

    Roger avait bien pensé à un système quelconque qui aurait empêché l’odeur des pets de se dissiper dans la pièce, en la concentrant sur Simone. Il y avait des systèmes genre « masque à gaz » pour ça, mais ça l’aurait privé du plaisir de voir sa femme, comme, d’ailleurs, s’il avait fait une gaine en tissu entre son cul à lui et son visage à elle. « Du plastique transparent, peut-être », pensa-t-il, mais il ne voulait rien qui empêche son épouse de respirer confortablement.

     

    - « Merci, mon Roger chéri, merci pour ta pisse et pour tes pets », dit humblement Simone, toute émue par sa nouvelle situation de tinette. Et puis, elle avait envie d’entendre la voix de son mari, qui était resté silencieux.

    - « De rien, ma salope, je n’ai fait que commencer à te rendre la bonne cuisine que tu m’as faite à midi. Tu veux la suite ? »

    - « Oui, Roger. »

    - « Alors, demande-là moi. »

    - « Roger chéri, s’il te plait, donne moi ta merde, donne moi tes étrons, chie-moi dessus, chie sur ta servante. »

    Elle était terriblement excitée en disant ça, tellement que, presque, la mouille qu’elle produisait aurait fait sortir le saucisson qu’elle avait dans la moule. Son excitation, depuis qu’elle était ainsi attachée sous le trône, était telle qu’elle l’avait oublié, comme elle avait oublié celui, plus petit, qu’elle avait dans le cul.

     

    Au-dessus d’elle, le trou du cul de Roger se dilata, et un bout de merde pointa de la rosette ainsi épanouie. C’était un bout timide et pointu, que Simone vit apparaître, reculer un peu, puis revenir au jour et, lentement, s’allonger. Fascinée par le spectacle, elle n’avait pas fait attention à l’odeur de la merde, qui, finalement, était assez peu différente de celle des pets, bien que les narines d’une connaisseuse puissent distinguer l’une de l’autre. L’étron sortait sans peine, bien formé, bien moulé, un peu pointu au bout, puis bien rond. Il était d’un joli marron soutenu.

    Simone était entièrement soumise à la défécation de son époux. Attachée, la tête enserrée dans les coussins annulaires, elle ne pouvait pas bouger. L’étron pendait au-dessus d’elle et s’allongeait lentement. Elle se posa des questions bêtes : « Est-ce qu’il va se détacher avant de m’atteindre ? » « Où va-t-il arriver finalement ? » « Et, s’il arrive dans la bouche, dois-je le manger ? ». Elle allait ouvrir la bouche, justement, pour poser la dernière question à Roger, quand l’étron tomba.

     

    Son poids avait eu raison de sa consistance et, sans que Roger ne fût obligé de faire le moindre mouvement, il s’était rompu. Il arriva en travers du nez de Simone, qui en sentit, simultanément, la consistance ferme et douce à la fois, la tiédeur confortable et l’odeur encore exaltée par la rupture. L’étron glissait du nez à la joue, arrêté par le coussin sur le côté. Il touchait la lèvre supérieure, mais n’était pas tombé dans la bouche…

    - « Merci, Roger », dit-elle tout naturellement, comme à chaque coup et à chaque humiliation.

    - « Merci de quoi, ma salope ? »

    - « Merci pour la merde, chéri, merci de m’avoir chié dessus. Est-ce que je dois la manger, Roger ? »

     

    Il avait fallu qu’elle pose cette question, elle voulait marquer sa soumission entière, sa servilité, son amour pour son mari et tout ce qui venait de lui.

    - « Ce n’est pas nécessaire, salope, une tinette n’est pas forcément une mange-merde, mais un de ces jours, il faudra bien que tu en manges un peu. »

    Pendant qu’il parlait, il continuait à chier, et le bout de merde qui était resté dans le cul s’allongeait comme le premier. Cependant, l’opération fut finie avant qu’il ne se rompe, et c’est un étron entier qui tomba à côté du premier, presque symétriquement. Simone se dit qu’elle avait de la chance qu’il fasse des étrons bien moulés, et pas de ces merdes molles et gluantes qui s’étalent comme des bouses. « Question de régime », pensa-t-elle, et de bonne digestion.

     

    Les pieds de Roger pressaient toujours sur sa poitrine, et il la regardait dans le miroir habilement disposé. Se servant de ses pieds, il fit remuer Simone, et, bien que sa tête soit bien encadrée dans les coussins, elle se déplaça légèrement, faisant rouler la merde. Un étron arriva sur les lèvres de Simone et, sans ouvrir la bouche, elle darda un petit bout de langue dessus. C’était chaud et âcre, vraiment pas bon, et elle se dit qu’elle ne pourrait pas en manger, alors qu’elle s’était un peu habituée à la pisse.

     

    Roger péta encore deux ou trois fois, et fit sortir une troisième merde, plus courte et plus molle que la précédente, qui tomba sur les yeux de Simone. Elle eut à peine le temps de les fermer, et elle n’osa pas les ouvrir ensuite. De ce fait, elle ne fit qu’entendre Roger qui se levait, prenant appui, juste un peu, sur elle, en faisant attention à ne pas l’écraser.

    - « Je vois que tu as de la merde dans les yeux, garde-les fermés pour le moment, ce n’est pas grave. »

    Elle sentit qu’il lui détachait les poignets et que, tirant la toile cirée et elle avec, il la dégageait de dessous la chaise percée. Quelques bruits encore, quelques instants, et elle sentit tout d’un coup son poids sur son ventre. Il s’était assis à califourchon sur elle, une partie de son poids reposant sur ses mollets, l’autre sur ses fesses, c’est à dire sur son estomac.

     

    Puis, elle sentit qu’il enlevait les étrons de son visage, ou plutôt qu’il les déplaçait et que, avec un torchon, il lui essuyait les yeux.

    - « Tu peux les ouvrir, maintenant, salope ! »

    Simone ouvrit les yeux pour voir, au-dessus d’elle, le miroir habilement placé, qui reflétait son visage.

    Le spectacle la fit mourir de honte. Encadré par les coussins en fer à cheval recouverts de toile à torchon, bordé sous le menton par un torchon en guise de bavoir, bordé au-dessus du front par le torchon noué sur le bonnet de bain, elle voyait son visage, son visage de salope barbouillé de merde. Roger avait frotté les étrons pour étaler le caca et lui donner de la couleur, et il en avait laissé des morceaux, un peu écrasés, sur les joues et sur le front. Il tenait dans sa main un morceau de merde, qu’il lui promenait sous le nez, pour le cas où elle n’ait pas été empuantie suffisamment par l’odeur.

     

    - « Tu te vois, merdeuse ? Tu as honte ? Tu aimes ça ? »

    - « Oui mon amour, je suis une merdeuse, je suis morte de honte, et j’aime cette honte, puisqu’elle te donne du plaisir. »

    Roger promena l’étron sur les lèvres, pour qu’elle puisse l’embrasser, et elle se vit, dans le miroir, tendre sa bouche vers la merde pour la baiser comme elle baisait les lèvres de son homme.

    - « Ouvre le bouche, salope. »

    Elle ouvrit la bouche, sortit la langue, et Roger lui présenta l’étron pour qu’elle le léchouille un peu, sans pour autant lui faire manger. Autant il aimait humilier avec ces jeux malpropres, autant il ne voyait pas d’intérêt à gaver de merde une femme qui aimait autant la bonne nourriture. Il lui suffisait de la voir ainsi salie, et surtout, de la voir se regardant dans le miroir, honteuse et amoureuse, amoureuse et honteuse.

     

    Il prit les saucissons qui étaient encore sur sa poitrine, les frotta un peu contre la merde étalée sur le visage, et les lui fit, aussi, embrasser et lécher. Puis il enleva ceux qui lui garnissaient le con et le cul, et dont elle avait oublié la présence, pourtant consistante, pendant qu’elle se faisait chier dessus. Il les lui présenta contre les deux premiers, et l’odeur de sa mouille et de sa merde à elle vint rejoindre celles de la pisse et de la merde de son mari. Roger encadra artistiquement son visage entre les quatre saucissons, qui formèrent un cadre débordant du petit coussin. Pendant ce temps, Simone, de ses mains libérées, caressait son mari, ses mollets, ses cuisses, et cherchait, sous le tablier de boucher, celui des saucissons qu’elle aimait le plus. Elle le trouva, plus dur que les quatre autres.

     

    - « Roger, baise moi, je t’en supplie. »

    - « Quoi, tu veux que je baise une merdeuse comme toi, une figure de cul barbouillée de merde et toute empuantie ? »

    - « Oui Roger, baise moi, je suis ta femme, je suis ta servante, je suis ta bonne à tout faire, je t’aime, j’aime ton poids sur mon ventre, j’aime ta pisse et ta merde, baise moi je t’en supplie. »

     

    Quel est l’homme qui pourrait dire non à la demande gentille d’une femme aimée. Roger se releva, libéra les chevilles de Simone de la barre qui les écartait, et releva son tablier, montrant à son épouse sa bite qui avait, effectivement, bien rendurcie.

    Il se mit entre ses cuisses, les écarta vigoureusement, les remonta, en pliant les genoux, sur le ventre de Simone, ouvrant ainsi largement son entrecuisse. Il voyait sa moule gluante entourée des poils noirs et luisant, les lèvres rouges et, plus bas, le trou du cul qui, ouvert par le saucisson, ne s’était pas encore tout à fait remis de cette intrusion, et qui lâchait, doucement, quelques pets provoqués par la pression qu’il avait exercée tout à l’heure sur ses intestins.

     

    Roger l’enfila tendrement, sa bite rentra comme dans du beurre, ses mains remontant sur ses nichons, ses épaules, et venant entourer les coussins qui faisaient toujours à Simone, avec les saucissons, une auréole charcutière. Il prit les étrons qui étaient sur le visage de sa femme et les étala sur ses nichons, lui donna ses doigts à sucer et à lécher ensuite. Sans ménagement pour son blanc tablier de boucher à lui, il s’affala sur elle, écrasant ses seins du poids de sa poitrine, salissant le tablier avec la merde étalée. Puis il se pencha sur le visage de Simone et, pendant qu’il la besognait, il l’embrasse à pleine bouche, sans se soucier du gout de caca qu’elle avait pris au contact de ses étrons. Simone lui mit les bras autour du cou pour l’attirer à lui, et ils frottèrent leurs visage l’un contre l’autre, en s’embrassant goulument, et Roger partagea avec elle la merde qu’il lui avait donnée.

     

    Ils jouirent en râlant, et Roger laissa ensuite tout son poids sur le corps de Simone pendant un long moment, le temps que s’apaise en elle la houle du plaisir, le temps que le léger mal de tête qui accompagne parfois la jouissance se dissipe et que, sous le marron du caca, le rouge de l’excitation disparaisse.

     

    Ils se regardèrent avec tendresse.

    - « Roger, il va falloir que je lave tout ça à la main ? »

    - « Oui Simone et, tu le sais, la merde ça tache bien, il te faudra frotter. »

    - « Et s’il reste des traces ? »

    - « Je te punirai, bien sûr, mais on gardera les tabliers comme ça, un tablier ce n’est jamais fait pour être vraiment propre. »

    - « Et tu m’en fera manger vraiment, un jour, Roger ? »

    - « Si tu inventes des recettes à la merde, ma cuisinière cochonne, tu les essaieras, bien sûr, mais la merde doit rester un condiment, un accompagnement, pas un plat principal, même si c’est une andouillette maison, la vrai andouillette du charcutier. »

    - « Tu m’aimes aussi quand je suis merdeuse, Roger ? Tu m’aimes plus quand je suis merdeuse que quand je suis propre ? »

    - « Si tu continues à poser des questions de bonne femme », dit Roger, qui sentait bien que, une fois la conversation lancée comme ça, il n’allait pas s’en sortir, « je te bâillonne et je te donne une fessée ».

    - « Pardonne-moi, Roger, mais tu le sais, la merde est un bon engrais sur lequel pousse facilement la fleur bleue. »

     

    N’en pouvant plus de cette discussion, et afin de ne pas se laisser envahir par le romantisme de sa femme, Roger sortit son membre de la chatte tiède où il s’attardait, et fit, sans ménagement, relever Simone, laissant au sol les coussins et les saucissons. Il la tira vers la lourde chaise de bois, baissa son tablier, s’assit et la coucha en travers de ses genoux pour lui flanquer, à main nue, une correction d’autant plus sévère qu’elle était inattendue et qu’elle venait après la jouissance, au lieu de venir avant. En quelques minutes, il lui fit le cul rouge, pendant qu’elle criait et demandait pardon de son audace.

    Il la releva, l’envoya ramasser, avec la bouche, le torchon qui lui avait servi de bâillon et s’en servit pour lui clore le bec, avant de la coucher à nouveau en travers de ses genoux et de lui donner le deuxième service sur son cul déjà douloureux. Puis il la mit au piquet, à genoux, les mains sur la tête, toujours pisseuse et merdeuse, pendant que lui allait se laver.

     

    Ce n’est que bien propre lui-même qu’il l’autorisa à prendre sa douche et que, se tenant tendrement par la main, mais en silence, ils allèrent faire un long tour dans la campagne environnante pour respirer l’air du soir, doux et frais cependant, plein des senteurs enivrantes des fleurs et de l’herbe fraiche.

     

     

    13.  Les bonheurs d’une paisible vie conjugale

     

    Après les mois passés à s’installer dans leur nouvelle vie, Roger et Simone filaient toujours le parfait amour. Le lecteur me permettra de déflorer (si j’ose dire) la fin de cette histoire : ils filent toujours le parfait amour à ce jour, et vivent heureux sans avoir d’enfants. Mais revenons à notre récit.

     

    Les amis de Roger, qui ne l’avaient connue que le jour du mariage avaient d’autant plus facilement accepté Simone qu’ils partageaient les mêmes valeurs de travail et d’honnêteté paysanne, et que Simone était presque du pays. Tous les amis de Roger, qu’ils soient un peu plus vieux ou un peu plus jeunes que lui, étaient mariés, et Simone plaisait beaucoup, par sa simplicité et sa gentillesse, aux épouses. Et ceci d’autant plus facilement que, n’étant pas une beauté mais seulement d’une joliesse campagnarde, et peu portée sur la toilette, aucune envie ne venait gâcher ces bonnes relations, pas plus qu’aucune jalousie, tant Simone était amoureuse de Roger, et réciproquement.

     

    Tout allait bien sur le plan social, et, sur un plan plus personnel, tout allait bien aussi. Roger, qui gardait toujours le souvenir de Mireille, se félicitait de la manière dont Simone s’était pliée à ses envies, non seulement sexuelles, mais aussi plus prosaïques, et à la vie paisible qu’il avait organisée. Simone, elle, était ravie de ne plus courir le monde dans des chambres d’hôtel, mais d’avoir une grande et belle maison dont elle pouvait s’occuper, et une stabilité jamais connue auparavant. Aussi, une fois passés les mois de découverte réciproque, d’aménagement de leur salle de pénitence, d’acquisition et de confection « maison » de ce qui était nécessaire à leurs jeux, ils s’étaient installés dans la douce routine qu’ils avaient l’un et l’autre recherchée. En parfaite épouse, comme elle aurait assisté un boucher tenant boutique, elle assistait humblement son mari dans la recherche de son plaisir, et en tirait elle-même un plaisir identique.

     

    Roger, le matin, consacrait quelques heures à la SARPAL, ou à la mairie dont il était premier adjoint ; il rentrait déjeuner à la maison et passait le reste de la journée à la sieste, au jardinage, à la lecture. Simone, en blouse et tablier dès son réveil, passait tout son temps au ménage, à la cuisine, à la couture, mitonnant des petits plats pour son mari et s’occupant uniquement de son confort. Roger ne manquait pas, à la maison, de la caresser, de l’embrasser et, bien souvent, lui faisait l’amour conjugalement, dans la cuisine où elle travaillait, ou bien l’entraînait, sans la faire déshabiller, dans la chambre ou sur le canapé du salon pour une position plus confortable. Deux ou trois fois par mois, ils dinaient chez des amis ou recevaient chez eux deux ou trois couples, qui venaient se régaler de la cuisine de Roger. Simone, bien sûr, ne les recevait pas en blouse, mais en robe tout simple, nouant par dessus un coquet tablier-taille, ce que les américains appellent « hostess apron », pour servir l’apéritif et porter les plats à table, tablier qu’elle enlevait aussitôt cette tâche accomplie. On mangeait bien, on buvait un peu, on parlait loisirs, rugby, potins locaux, un peu affaires, à peine politique…

     

    Une ou deux fois par semaine ils allaient au cinéma, au théâtre à la ville, au restaurant, souvent dans ceux, ils étaient nombreux, que Roger avait eus comme clients. Roger ne buvait que très modérément, Simone conduisait quand même pour rentrer, et Roger effaçait le repas, le lendemain, par quelques dizaines de longueurs de piscine ou de kilomètres à vélo. Quant à Simone, elle gardait, sans effort, le léger embonpoint qui faisait son charme, et que nul excès ne lui faisait dépasser.

     

    En matière de soumission, elle s’exprimait au quotidien par les blouses et les tabliers de Simone, et par toutes les attentions amoureusement humbles qu’elle avait pour son mari. Tout naturellement, ils s’étaient rendu compte qu’il n’y avait aucun intérêt à pratiquer la fessée tous les jours. Roger lui faisait, au rythme de deux fois par semaine environ, une bonne séance d’humiliations et de punitions dont l’un et l’autre sortaient apaisés et encore plus amoureux. Au-delà des tabliers, la soumission de Simone se marquait encore par le fait qu’elle ne se lavait pas entre la douche qui suivait la séance de pénitence et la séance suivante, ce qui fait que, soit pour lui faire l’amour normalement, soit pour la soumettre, Roger la trouvait toujours moite et odorante à son goût.

     

    Cette vie bien rangée était cependant agrémentée de quelques voyages professionnels. Roger allait à Paris ou à l’étranger, pour voir des clients, des fournisseurs, représenter la SARPAL, pour quelques jours seulement, et il emmenait toujours Simone. Elle venait volontiers, pour ne pas se séparer de son mari, et parce que les conditions de séjour étaient confortables. Roger l’emmenait tout aussi volontiers, pour être avec elle, et parce que cela lui permettait de traiter ses partenaires au restaurant avec leurs épouses également, ce qui était bien plus sérieux que des repas d’hommes seuls, et, finalement, plus propice aux affaires d’une entreprise honorable.

     

    Pendant leurs déplacements à Paris, Roger fit mieux la connaissance d’Odette, la mère de Simone.

    Odette était une femme énergique, qui arriverait dans quelques années à la soixantaine, qui avait toujours beaucoup travaillé, en usine au début, et même dans l’industrie alimentaire, puis qui avait tenu plusieurs commerces, au Québec et en France. Elle était actuellement aide-soignante dans un établissement de soins en banlieue parisienne, et elle était en train de divorcer, dans des conditions difficiles, avec une grande fille, la demi-sœur de Simone, qui lui posait des problèmes.

     

    Au moral, Odette était la digne mère de Simone, intelligente, active, et cependant calme et douce. Au physique, il avait aussi beaucoup de ressemblance, à l’âge et à la corpulence près. Quand Roger avait fait la connaissance d’Odette, avant le mariage, il s’était dit « On dirait la fille vue dans un miroir déformant ». Odette était un peu plus petite que Simone, et bien plus corpulente, en effet, le visage plein et sans rides, les cheveux plus clairs et grisonnants, mais teints dans un blond de bon aloi. Il s’était dit, d’ailleurs, que si sa femme vieillissait comme ça, lui vieillissant, et à condition qu’elle surveille son poids, il n’y voyait pas d’inconvénient.

     

    Odette était à la fois très proche de sa fille, affectivement, et très discrète. Pendant toute la période où Simone avait parcouru le monde, elles s’échangeaient des messages, se téléphonaient, et depuis que Simone était en France, elle avait sa mère au téléphone deux ou trois fois par semaine. Elle avait demandé à Roger ce qu’elle pouvait dire à sa mère de leurs relations conjugales, et Roger l’avait laissée entièrement libre de lui dire ce qu’elle jugeait bon, sans d’ailleurs lui demander ce qu’elle lui disait ou pas. De toute façon, Odette était cordiale avec lui, comme toute maman heureuse de voir sa fille, après une vie, somme toute, de patachon, bien mariée et épanouie avec un homme sérieux (et dans une situation financière confortable, ce qui ne gâche rien).

     

    Une fois, de passage à Paris pour voir des clients, Roger et Simone étaient aller assister à une soirée « spéciale domination », dont ils avaient vu une publicité sur un des sites Internet coquins, et même cochons, qu’il leur arrivait de consulter. La date correspondant à un déplacement professionnel, ils se dirent, d’un commun accord (car, si Roger était dominateur et autoritaire, les décisions se prenaient toujours à deux en dehors de leurs jeux) que ce pourrait être amusant.

     

    Roger avait mis un costume noir et s’était soigneusement rasé, Simone portait une robe noire de soirée, fendue assez haut sur la cuisse, décolletée, avec un chignon savamment relevé, des bijoux un peu lourds et un maquillage lourd également. Ils avaient retenu une table, pour assister aux démonstrations sans pour cela y participer. Roger, en riant, avait dit, les voyant tous deux dans la glace, qu’ils ressemblaient à la « Famille Adams », mais, après tout, que risquaient-ils, sinon de mal manger et de s’ennuyer ? Mal manger, c’était grave, et s’ennuyer, ils ne s’ennuyaient jamais quand ils étaient ensemble.

     

    Ils mangèrent correctement, et ne s’ennuyèrent pas, et même s’amusèrent beaucoup. L’ambiance était moitié gothique moitié latex, comme ils l’avaient compris, mais leurs tenues, sobres par rapport à celles de certains, ne détonnaient pas. Ils virent des amateurs, quelques professionnelles aussi, faire la démonstration de leurs talents. Bondage avec des cordes et des chaines, avec ou sans suspension. Encagement, dans une petite cage cubique, ou dans une cage moulée sur le corps humain. Mise en croix de Saint-André, avec travail divers des seins et des parties génitales. Jeux de poney, avec plumeau, mors et même petite carriole. Cravache et fouet, maniés avec dextérité par des dominatrices en cuir, bien plus habile que le Zorro que Roger, enfant, regardait à la télévision. Tout cela devant des gens comme eux, de leur milieu, beaucoup de leur âge, qui regardaient avec intérêt, en connaisseurs.

     

    Ils ne s’ennuyèrent pas, parce qu’ils étaient très occupés à ne pas rire, devant le caractère « sérieux » de toutes ces pratiques, qui leur semblaient tellement classiques, convenues… Certes, les pratiques de Marcel, l’artisan de la chaise-trône, et de son épouse Yvonne devaient être les mêmes, mais ils n’y avaient pas assisté, et ils avaient vus les protagonistes dans leur milieu ordinaire. Alors que là, voir tout ce monde faire très sérieusement ces choses à la fois si bizarres et si souvent vues dans des livres ou des films (car Roger et Simone avaient une bibliothèque et une vidéothèque pornographique), c’était très amusant. Ils ne s’ennuyèrent donc pas, et considérèrent même avec un peu plus d’intérêt les démonstrations de latex, masque à gaz, « vacuum bed », parce que le plastique et le caoutchouc leurs étaient mieux connus. Mais ce latex lourd et noir était bien différent des culottes de caoutchouc et des tabliers genre « poissonnière » qu’ils utilisaient. Cependant, ce n’était pas inintéressant, comme il était intéressant, aussi, de voir des fouetteuses, des flagellatrices, atteindre, à plusieurs mètres, un endroit bien précis du corps, avec un fouet tressé, et juste la force qu’il fallait pour marquer sans arracher la peau. « Mais, bon, on voyait ça aussi dans un film de cow-boys », dit Simone en riant à son mari, une fois sortis de cette soirée amusante, certes, mais bien loin de leurs pratiques de discipline domestique.

     

    A l’occasion d’un voyage en Angleterre, Roger amena Simone chez une fesseuse professionnelle et, avec son accord, et en sa présence, il la fit fesser par une de ces femmes qui, sous le pseudonyme de « Miss Doe » ou « Aunt Jane », font profession de fesser les vilains messieurs. Roger parlait assez d’anglais pour se faire comprendre, Simone le maîtrisait parfaitement, ils purent donc très facilement échanger toutes sortes de choses.

     

    Simone était curieuse de se faire fesser par quelqu’un d’autre que Roger, et voulait lui offrir ce plaisir. Ce fut très enrichissant, car elle put goûter ainsi et la personne, et les ustensiles. Pour la personne, la fessée venant de quelqu’un d’autre que Roger était moins agréable, moins excitante sexuellement, mais elle prit beaucoup de plaisir à être punie, par quelqu’un d’autre, devant son mari. Pour les instruments, la fesseuse utilisa des choses qu’ils n’avaient pas à la maison, parce qu’elles étaient complètement en dehors du contexte de discipline domestique qui était le fantasme de Roger. Elle reçut donc, à petites doses, et avec une force soigneusement contenue par la professionnelle, la cravache, la badine, le tawse, le paddle, la canne, le fouet. Elle put ainsi comparer les sensations, et en sortit renforcée dans son idée que, dans la fessée, ce qui compte le plus, c’est celui qui la donne.

     

    Roger étant toujours attaché au développement des compétences féminines, il demanda à la fesseuse d’enseigner à Simone comment fesser. Cela tombait bien, parmi les vilains messieurs venus se faire fesser, certains étaient très heureux de servir de sujets d’expérimentation et d’enseignement. La présence de Roger étant inopportune, il suivait les séances sur l’écran de contrôle de la camera de sécurité, dont, sauf indications expresse du puni, les images étaient effacées après la séance.

    La fesseuse enseigna donc à Simone à donner la fessée, à main nue ou avec les instruments les plus courants utilisés en discipline domestique, lui apprenant à régler la force du coup, l’emplacement, le rythme, et à ne laisser que les rougeurs et les marques éventuellement strictement convenues à l’avance. Elle commençait à fesser le puni, puis le confiait à Simone qui répétait les gestes, jusqu’à ce que la technique soit maîtrisée de manière satisfaisante. Simone apprenait vite, elle était habile de ses mains, et les années passées dans le milieu du cirque l’avaient amenée, de temps à autre, à essayer, à son niveau quelques numéros simples de jonglage ou de magie. Aussi, après quelques après-midi consacrées à l’enseignement, dont certains sans Roger, qui était à ses affaires, Simone se vit remettre, en anglais, un diplôme de « Spankeress » avec les félicitations du jury. En effet, la fesseuse exerçait avec quelques collègues, et l’enseignement avait été enrichi par les différentes participantes.

     

    Bien sûr, il ne vint jamais à l’esprit de Simone de proposer à son mari de changer les rôles. Elle ne se permit jamais, non plus, de comparer les fessées qu’il lui donnait à ces fessées organisées. Les fessées de Roger, c’était des coups, des douleurs, des larmes parfois, mais c’était de l’amour donné avec la paume de la main et reçu sur des fesses tendues. Et, pour elle, une fessée ne pouvait, ne devait être donné que par un être aimant et aimé. Tout le reste n’était qu’exercice du corps. Mais elle tira de cette formation de fesseuse une meilleure compréhension du plaisir que prenait Roger à la dominer et, rapprochant ceci de ses expériences de nounou pour bébé adulte, elle se dit qu’elle aurait du, à l’époque, être parfois plus sévère envers ses petits tannants.

     

    Bien que casaniers, ils firent une croisière, la croisière étant une manière de voyager en restant chez soi. Simone, nostalgique des neiges du Canada, voulait du blanc, et ils firent les fjords de Norvège, aller en avion, retour dans un bateau petit mais extrêmement confortable, dans une grande cabine avec fenêtre sur la mer. Ce fut une dizaine de jours de paresse, avec des gens charmants, et, pour eux, une réédition de leur lune de miel. Aussi amoureux, aussi tendres, sans aucune des perversions qu’ils pratiquaient chez eux, ils vérifièrent que leur amour était solide comme les rochers qui se jetaient abruptement dans la mer, et bien plus chaud que les neiges qui les recouvraient.

     

    Roger avait l’habitude, avant son remariage, d’aller voir des partenaires en Allemagne, parce qu’il parlait parfaitement la langue. Et, lors de ses voyages professionnels, il allait toujours dans des studios de domination, ou plutôt dans les studios de domination ou, en plus des dominatrices professionnelles « Herrin Greta » ou « Domina Marta », il y avait quelques soumises de profession. Il proposa donc à Simone de l’accompagner dans celui qu’il fréquentait le plus souvent, où il allait fesser une soumise et aussi, de temps à autre, se faire donner un lavement, ce qui pour lui n’était pas de la soumission, mais un plaisir curieux, plaisir renforcé par le fait que la lavementeuse en tablier le suçait pendant toute la durée de l’opération.

     

    Il fut accueilli avec joie par les professionnelles qui ne le voyait plus depuis quelques temps. Il leur présenta son épouse, et sa soumise préféré, Ulla, embrassa Simone comme du bon pain. Toutes lui dirent combien elles regrettaient un client original, courtois, bel homme, et généreux, ce qui est agréable aussi.

    Roger et Simone purent assister à des séances de domination en tablier, la « Schürzendomination », la maîtresse en tablier de caoutchouc, dans des contextes médicaux ou, ce qui rappelait à Simone d’anciens souvenirs, de bébé adulte. Les soumis, des habitués, étaient heureux d’avoir des témoins de leur pratique, il suffisait que Roger et Simone restent nus sous les grands tabliers enveloppants, ce qui ne gênait ni l’un ni l’autre. Ils assistèrent donc à des fessées, des lavements, à des enveloppements, à des punitions électriques, à des changes et talquages, mais jamais à des choses plus médicales qui ne leur plaisaient pas du tout.

     

    Roger demanda à une spécialiste d’enseigner à Simone l’art de donner un lavement. Comme pour la fessée en Angleterre, Simone apprit vite à mettre la poire, la canule ou le bardex, à régler la température et le débit, à lire sur le visage du lavementé son plaisir ou sa gêne. Après avoir aidé la professionnelle sur quelques patients, elle pu faire de même sur Roger, qui se fit lavementer confortablement installé sur une chaise gynécologique, pendant que Simone lui léchait les couilles et lui suçait la bite pendant l’introduction, le remplissage, la rétention et l’expulsion qui, comme sur un moteur, sont les quatre temps du plaisir dans ce domaine.

     

    Lisa, la soumise habituelle de Roger, ne voulut pas le laisser partir sans recevoir une petite fessée de lui, ce qu’il fit avec l’autorisation expresse de Simone. Mais elle voulut, aussi, se faire fesser par Simone, pour voir comment celle-ci mettait en pratique ce qu’elle avait appris Outre-manche. Et elle complimenta sa fesseuse qui, effectivement, avait bien su doser la punition comme il fallait. Simone, la punie et les maîtresses échangèrent sur ces pratiques, Roger, bien sûr, intervenant et complétant la traduction, puisque Simone se débrouillait un peu en allemand, mais pas assez pour maîtriser ces sujets techniques.

     

    Autour d’une choucroute et de quelques bières, le couple uni et les professionnelles consciencieuses finirent la soirée, servis, comme il se doit, par des dirndls en tabliers.

     

    Le temps passait agréablement, et les liens du couple se renforçaient dans cette vie paisible et bien organisée. Les fils de Roger, l’un en Chine, l’autre en Amérique du Sud, ne pouvaient pas venir le voir mais, à l’occasion d’un déplacement au siège de leur boîte, qui à Londres, qui à Berlin, ils avaient amené leurs épouses, et Roger et Simone avaient pu les voir un peu.

     

     

    Si tout allait bien du côté des Paleron, c’était plus difficile pour la mère de Simone. Odette, deux fois mariée, deux fois divorcée, en était à son troisième divorce. Et il ne se passait pas bien, moins bien que les deux premiers, d’ailleurs. Tout ceci était compliqué par les problèmes qu’elle avait avec Michèle, la fille issue de son deuxième mariage, qui vivait avec un père qui s’en occupait peu. Et, de plus, l’établissement de soins où elle travaillait dur, avec gardes et heures supplémentaires, battait de l’aile. Tout ceci accumulé, Odette était en train de se retrouver bientôt sans travail, et, le divorce prononcé, sans l’ancien domicile conjugal qu’elle occupait toujours.

     

    Roger ne se mêlait pas des affaires de famille de Simone, mais, au contenu des conversations téléphoniques, il comprenait bien que les choses n’allaient pas fort. Aussi s’en ouvrit-il sincèrement à sa femme :

    - « Simone, ma chérie, je ne veux pas être indiscret, mais je crois que ta mère est dans une mauvaise passe en ce moment, est-ce que nous pouvons faire quelque chose pour l’aider ? »

    - « Oh, Roger, c’est bien compliqué, sa situation, je tiens d’elle pour le caractère, et la bougeotte, mais je me suis stabilisée bien plus jeune qu’elle. Là elle divorce, sans doute pour la dernière fois, elle n’est pas assez bête pour se remarier une quatrième fois, et son mari, enfin son ancien mari, lui prend tout. »

    - « Et j’imagine qu’elle n’a pas grand chose de côté… »

    - « Non », dit Simone, « elle est comme toi et comme moi, elle travaille dur, et elle dit toujours que l’argent qu’on a du mal à gagner, il faut le dépenser sans mal. »

     

    Roger n’insista pas, mais il voyait bien que la situation se dégradait pour sa belle-mère, et que Simone, au caractère si heureux, se faisait du souci pour elle. Aussi, une ou deux semaines après, il revint sur le sujet :

    - « Et ta mère, Simone, ça s’arrange ? »

    - « Non, il faut qu’elle laisse l’appartement, qu’elle trouve quelque chose de pas cher ailleurs, et en plus la clinique où elle travaillait a été rachetée, on va la licencier. »

    - « J’imagine qu’elle n’a pas grand chose devant elle… »

    - « Non, bien sûr, mais moi j’ai quelques économies, je vais l’aider, si tu le veux bien, Roger, bien sûr. »

    Elle posait la question pour la forme, elle connaissait la générosité de Roger. Mais celui-ci avait sa manière à lui de raisonner…

     

    Le surlendemain, Simone était tout aussi préoccupée, et Roger alla droit au but :

    - « Simone, si ta mère venait habiter ici pour quelques temps, le temps nécessaire pour que sa situation s’arrange ? »

    - « Voyons, Roger », dit Simone, surprise, « tu y penses vraiment ? »

    - « Tu sais bien, Simone que je suis un paysan encore, et chez nous, nous n’avons pas l’habitude de laisser nos parents dans la difficulté. »

    - « Je le sais, Roger, et j’ai les mêmes valeurs que toi, mais enfin, ce serait compliqué. D’abord elle serait gênée, et puis nous aussi, et ça pourrait durer longtemps. » Mais, en disant tout ça, le regard de Simone brillait déjà de reconnaissance.

    - « Elle ne serait pas gênée, de toute façon, pour ne pas la mettre en difficulté, je pourrais demander à Richard de lui faire faire des extras à la SARPAL. Elle a travaillé dans l’industrie alimentaire étant jeune, elle pourrait revenir sur l’emballage, quand nous avons de grosses commandes, et c’est même intéressant pour la boîte, on a parfois du mal à trouver, tu sais. Et nous on ne serait pas gênés, nous avons une grande maison avec beaucoup de chambres. »

    - « Roger, ce serait l’idéal, mais moi je serais gênée… »

    - « Par une autre femme sous ton toit ? Mais chérie », dit-il en riant, « aucune femme ne peut commander à ta place ici, puisque ce n’est pas toi qui commande, mais moi. »

    - « Justement, Roger, on ne serait plus libres pour faire ce qui nous plait tant à tous les deux… »

    - « Et ça te manquerait ? »

    - « Oh oui ! ». C’était un cri du cœur.

    - « Ta mère est plus ou moins au courant, non ? »

    - « Oui, nous avons toujours été intimes, mais… »

    - « Je te punirai dans la salle de pénitence, les jours où elle fera des extras. » Roger avait réponse à tout.

    - « Mais pour le quotidien ? »

    - « Elle sera surprise de te voir en tablier chez toi ? »

    - « Non, d’abord elle le sait, et puis je l’ai toujours vue comme ça elle-même, quand j’étais petite. »

    - « Tu vois bien… Elle travaillera, elle se remettra à flot, et on lui trouvera une petite maison à louer dans les environs, quand ça ira mieux. »

    - « Mais à la SARPAL, les gens ne vont rien dire si tu embauches ta belle-mère ? »

    - « Si c’était dans un bureau, sur une planque, ce serait très mal vu, et je ne le ferai jamais. Mais à la chaîne d’emballage, aux mêmes conditions que les autres, et en plus les jours où les autres ne sont pas disponibles à cause des enfants ou petits enfants, je te garantis que, si elle est travailleuse comme tous les gens d’ici, ce sera même très bien vu. »

     

    Roger n’insista pas, laissant Simone réfléchir. Il savait bien qu’il allait introduire, dans leur intimité, une tierce personne, mais c’était la famille. Simone, il le savait, avait raconté à sa mère les grandes lignes de sa discipline domestique, et Odette l’avait même encouragée dans ces pratiques, qui la rendaient heureuse et qui consolidaient leur ménage. Du même milieu qu’eux, le fait qu’un mari commande à toute la maisonnée, et impose virilement son point de vue par la fessée, cela existait une génération avant, et ne choquait donc pas.

    Simone savait que sa mère était travailleuse, qu’elle serait donc heureuse d’aller à l’usine, travail qui n’était pas plus fatigant que celui d’aide-soignante, avec les patients à soulever, les lits à faire, les toilettes. A par un petit désagrément de santé, elle était robuste comme une jument, et toujours très active. De plus, avec ses tours du monde, il y avait bien des années que Simone n’avait pas eu de longues périodes avec elle, et cela lui manquait. Même si son enfance n’avait pas été toujours rose, son père, le premier mari de sa mère, étant parti très tôt, Odette s’était toujours occupée d’elle, à sa façon, du mieux possible et, ma foi, ça avait plutôt bien marché.

     

     

    Ils réfléchirent ensemble encore une semaine, et, d’un commun accord, décidèrent de faire la proposition à Odette. Celle-ci, avant d’accepter, voulut avoir une longue conversation avec sa fille, qui était montée la voir avec Roger, ce dernier les ayant laissées seules le temps qu’il fallait.

    Quand il revint chez Odette, dans le grand appartement qu’elle devait abandonner dans les jours à venir, elle le remercia, simplement, du bon accueil que Simone et lui allaient lui faire.

     

    Roger se doutait bien que Simone avait parlé à sa mère de leurs jeux avec plus de détail que ce qu’elle avait pu le faire par le passé. Il commençait à bien connaître Simone, et il avait remarqué que, même si elle adorait lui être soumise, à lui, son plaisir se pimentait quand il y avait du public. Il l’avait bien remarqué lors des rencontres avec les dominatrices en Angleterre et en Allemagne. Il pensa donc que Simone tenait à augmenter son humiliation et sa servilité en obéissant à son mari devant témoin. Il n’était pas possible, à la campagne, et dans la situation sociale de Roger, de trouver facilement de tels témoins. Ce n’était pas comme à Paris où on pouvait s’exhiber en domination soumission devant un public nombreux, mais dans un grand anonymat. Et, de toute façon, leurs pratiques n’amusaient qu’eux-mêmes. Roger se dit donc, avec son robuste bon sens, que Simone cherchait dans sa mère un témoin à sa soumission domestique. Roger avait, bien sûr, pesé les avantages et les inconvénients, mais la cohabitation ne devait pas être définitive, et il pourrait toujours, facilement, trouver à Odette une maison dans le pays.

     

    Il fallait juste temps d’organiser les choses, et c’était facile. Odette, en laissant l’appartement, devait laisser tous les meubles, et n’avait donc à emporter que des effets personnels. Une camionnette de location, conduite par Roger pendant que Simone revenait avec Odette dans la petite voiture de celle-ci, et l’affaire était réglée.

     

     

    14.  Une belle-mère idéale

     

    Odette s’installa donc dans une des chambres de l’étage, qui comportait, outre celles des garçons, trois chambres d’amis en plus de la suite parentale.

     

    Le surlendemain de son arrivée, elle allait voir Richard Sarment à la SARPAL, et lui présentait ses références, qui dataient de sa jeunesse, dans une usine de l’industrie alimentaire de la région. Elle proposa de faire un essai tout de suite, et il fut concluant. La contremaîtresse dit que, avec quelques dizaines d’heures d’expérience, elle deviendrait aussi habile que les plus jeunes. Elle avait toujours été manuelle, sa fille tenait de ça, d’ailleurs, et les gestes de sa jeunesse lui revinrent facilement. Quoi que plutôt grosse, elle était agile, les années passées en tant qu’aide-soignante lui avaient donné l’habitude d’aller et de venir, sur ses jambes toute la journée. Et puis, même si elle voyait approcher la soixantaine, elle était encore en pleine forme…

     

    Il fut donc convenu que, pour les grosses commandes, quand on avait besoin de renfort, il serait fait appel à elle, y compris les samedis et les dimanches. Les ouvrières, si elles ne rechignaient pas à faire le soir une ou deux heures supplémentaires, étaient plus réticentes à abandonner leur famille en plein week-end, alors que, pour Odette, travailler n’importe quel jour était indifférent. Elle serait payée au SMIC, plus les majorations de dimanche quand ce serait le cas.

    Odette était enchantée, il n’était pas dans son caractère d’être à charge de qui que ce soit, et le deuxième week-end après son arrivée, elle avait déjà dix heures à faire à la chaine d’emballage.

     

    A la maison, chez Roger et Simone, ça se passait aussi très bien. Odette était parfaitement au courant de la vie que menait sa fille avec son mari, et elle approuvait le choix de Simone de satisfaire, entièrement, les désirs de celui-ci. Elle s’intégra donc vite dans la maisonnée. Voir, dès le matin, sa fille revêtir une blouse et un tablier ne la gênait aucunement. Pour se mettre au diapason, elle ressortit, pour la maison, des blouses à elle, soit des modèles plutôt campagnards, soit des blouses qu’elle avait portées en tant qu’aide-soignante.

    Elle était, certes, moins agréable à regarder que Simone, mais Roger ne faisait aucunement attention à ça. Tout au plus remarqua-t-il la grosseur des hanches et du fessier d’Odette, qui lui semblait artificielles. Il s’en ouvrit discrètement à Simone.

     

    Elle lui apprit que sa mère, depuis quelques années, avait de légères fuites urinaires, et qu’elle l’avait toujours connue, depuis, utilisant des protections durant toute la nuit, mais aussi toute la journée. Le choc affectif du divorce, le fait d’abandonner son appartement, la perte de son emploi, tout ceci avait accentué ce problème, qui était plus d’hygiène que de santé. Les protections que portait Odette, et que Roger n’avait jamais remarquées auparavant, ni pendant les fêtes du mariage, ni après, étaient donc devenues, par obligation, plus absorbantes, et donc plus importantes et plus volumineuses. Ce qu’Odette pouvait cacher, en toutes circonstances, sous des robes amples et floues qu’elle portait d’habitude, élégamment ou plus simplement, selon la circonstance, cela se voyait plus sous des blouses de maison, qui ne sont pas taillées pour masquer les défauts du corps.

     

     

    Odette donnait un coup de main à Simone pour l’entretien de la maison, ce qui était appréciable. Une grande maison, à la campagne, nécessite toujours beaucoup de travail, même, et peut être même surtout si elle n’est pas complètement occupée. De ce fait, Simone eut plus de temps libre pour se consacrer au jardin, dont elle aimait beaucoup s’occuper, tant pour les fleurs que pour le petit potager. De ce fait, Roger put agrandir ce potager, envisager quelques arbres fruitiers, et, même, aménager un poulailler pour avoir, tous les jours, des œufs frais. Et il pensait déjà à quelques lapins, pour la suite.

     

    Odette ne rentrait jamais dans la souillarde, dont la porte, qui donnait sur la cuisine, restait tout simplement fermée. Tous les jours, Simone servait Roger, comme à la campagne une femme sert son mari, ils mangeaient tous les trois ensemble, et la soumission domestique de l’épouse ne se marquait par rien de particulier. Odette avait une discrétion qu’il est rare de trouver chez une belle-mère, et, comme, deux ou trois jours par semaine, elle allait travailler à la SARPAL, cela laissait à Roger et Simone le temps de pratiquer leurs jeux en toute tranquillité, que ce soit dans la cuisine ou dans la salle de pénitence. Si Odette avait du rentrer plus tôt, elle serait allée au salon, tout simplement, sans se préoccuper de rien.

     

    Au bout de quelques temps, Simone demanda à Roger comment se passait, selon lui, la présence de sa mère dans leur foyer, et celui-ci lui répondit que tout allait bien. Rien ne pressait, Odette pouvait prendre le temps de se remettre à flot financièrement, de régler son divorce, pour lequel il lui avait trouvé un bon avocat, avant de chercher une petite maison où habiter tranquillement.

    - « Je suis heureuse que ça te convienne, Roger, je ne te remercierai jamais assez. »

    - « Simone, tu sais bien que c’est normal, les enfants doivent rendre à leurs parents ce qu’ils en ont reçu. »

    - « A ce compte-là », dit Simone, « en plus de beaucoup de tendresse, il faudrait que je lui rende des claques, aussi, parce que je n’ai pas été épargnée. »

    - « Tu veux dire que Odette te battait quand tu étais petite ? »

    - « Non, pas me battre, mais j’ai eu des punitions et des fessées, tu sais, il n’y avait pas de père à la maison, elle devait faire et le père, et la mère, être à la fois l’éducatrice et la consolatrice, et je n’étais pas, question éducation, une enfant facile. »

    - « Alors elle a bien fait de bien t’éduquer, parce que l’enfant difficile est devenue une femme adorable », dit Roger, toujours galant.

     

    Simone lui expliqua donc, parce qu’elle sentait que ça l’intéressait, comment sa mère, chose fréquente à l’époque, la punissait, avec fessées, martinet et piquet, et comment cela l’avait écartée des tentations, de la paresse à l’école et des mauvaises fréquentations. « Bon, pour les mauvaises fréquentations », rit-elle, « je me suis rattrapée en quittant la maison ». Et si, avec Roger, elle était si heureuse de trouver une main masculine et ferme, c’est parce que, dans son enfance, elle n’avait pas eu de présence paternelle, qu’elle voulait compenser, mais qu’elle avait connu une tendre sévérité qu’elle voulait retrouver. Roger ne dit rien, mais il lui sembla que les corrections maritales n’avaient pas réussi à faire oublier à Simone la nostalgie des corrections maternelles. Et cela confirma ce qu’il pensait des motivations de son épouse, comme de son comportement devant sa mère, où elle ne cherchait, en rien, à dissimuler la discipline domestique qu’elle subissait avec plaisir.

     

    Cet aveu fait à son mari, même à demi-mots, libéra encore plus Simone qui, dans les rapports quotidiens avec Roger, se comporta moins comme une épouse ordinaire, et plus comme une servante, voire même une servante quelque peu négligente. Enfin, pas négligente, ni maladroite, mais pas aussi efficace, pas aussi bonne ménagère, quand sa mère était là, que quand elle n’y était pas. Roger ne pouvait pas laisser passer ce genre de choses. Il fit, une fois ou deux, des remarques discrètes à Simone devant Odette, et il vit que Odette, bien loin de défendre sa fille, approuvait Roger. Ces remarques, au lieu d’améliorer la situation, la firent perdurer, entraînant des remarques plus fermes, elles aussi approuvées par Odette, tacitement, d’abord, puis par des mimiques, des regards, qui montraient bien que la mère, comme le mari, trouvait à redire au comportement de la fille et épouse.

     

    Vint un soir où, de toute évidence, Simone cherchait sa correction. Elle était, comme à son habitude, en blouse et tablier, une jolie blouse rose, boutonnée devant, longue, et un grand tablier à bavette blanc, plutôt coquet. Une coiffe blanche retenait ses cheveux bruns, et elle avait préparé et servi le repas dans cette tenue, agrémentée de pantoufles roses. Roger, comme souvent à la maison, portait un jogging par dessus un T-shirt. Odette, elle, portait une blouse bleue bien ample, qui masquait sa grosse poitrine molle et ses hanches élargies par la culotte de caoutchouc et la protection que cette culotte maintenait. Une fois le repas fini, alors que, d’habitude, Simone débarrassait la table, et que, souvent, alors qu’elle se levait pour le faire, Odette se proposait pour l’aider ou la remplacer, Simone ne bougea pas, ou, plutôt, bougea pour aller au salon, dans l’intention évidente de s’asseoir sur le canapé devant la télévision.

     

    Non seulement elle en fit le mouvement, mais elle le fit, de plus, en regardant Roger d’un air entre deux airs, ni insolent ni moqueur, mais certes un peu provocateur, qui de toute évidence attendait une réponse. Roger n’était pas long à comprendre :

    - « Simone, ma chérie, débarrasse la table et fait la vaisselle, avant d’aller te reposer. »

    Il l’avait dit avec fermeté, mais gentillesse, comme on rappelle à une enfant qu’il faut faire ses devoirs avant d’aller jouer. Simone n’eut pas l’outrecuidance de dire « Non », bien sûr, mais elle ne répondit pas, bien qu’elle s’arrêta dans son mouvement.

    - « Allez, Simone, reviens faire ton travail d’épouse, tu sais ce que tu as à faire, non ? »

    Simone se retourna, si jolie dans sa blouse rose et son tablier blanc, debout, à quelques mètres de son mari et de sa mère, et resta immobile, alors que, d’habitude, la moindre parole de son mari était immédiatement suivie d’effet.

    - « Simone, si tu n’obéis pas, je vais être obligé de te punir », dit Roger, sans lever le ton.

     

    Simone regarda sa mère, comme pour quêter son assentiment. Roger, suivant le regard de son épouse, regarda aussi Odette, qui fit une mimique d’approbation :

    - « Simone, ton mari a raison, s’il te punit, tu l’auras bien mérité. Ce n’est pas comme ça que je t’ai élevée. »

    Il était évident, pour tout le monde, que Simone voulait que Roger la punisse devant sa mère, et que sa mère, qui depuis quelques semaines vivait dans cette ambiance de soumission domestique, voulait voir comment ça se passait quand elle n’était pas là. Roger avait beau être un homme fort, il savait qu’il faut, de temps en temps, faire plaisir aux femmes, surtout quand le plaisir qu’on leur fait vous fait plaisir aussi.

    - « Bien, Simone, tu l’as cherché, viens ici que je te donne la fessée. »

     

    Simone, de toute évidence, n’attendait que ça. Elle ne courut pas, mais presque, pour faire les quelques mètres qui la séparaient de son mari, et elle vint, l’air penaud mais rose de plaisir, se mettre devant lui, le regard baissé, la tête inclinée, les mains dans le dos.

    - « Simone, tu as failli me désobéir, tu le sais ? »

    - « Oui Roger. »

    - « Demandes moi pardon, allez ».

    - « Pardonne moi, mon chéri, pardonne moi d’avoir presque été désobéissante. »

    - « Tu sais quelle est la punition ? Demande la moi comme d’habitude, alors. »

     

    Simone s’agenouilla devant son mari, encore plus rose de plaisir, et même rouge de honte, de cette honte qu’elle aimait tant :

    - « Roger chéri, donne moi la fessée, punis ton épouse et ta servante. »

    - « Je vais être obligé de te fesser devant ta mère, tu le vois bien, hein ? »

    - « Oui Roger, je sais, j’ai honte d’être punie devant maman, comme une petite fille. »

    - « Odette, je suis désolé », dit Roger, qui ne l’était pas du tout, « mais vous savez que notre ménage repose sur des règles strictes, et que je dois les appliquer. »

    - « Roger, je vous en prie », dit Odette, « faites, je ne peux qu’approuver tout ce que vous ferez en tant que mari et en tant que maître de cette maison. »

     

    Roger se cala donc bien tranquillement sur la chaise de cuisine, fit relever Odette, et la coucha en travers de ses genoux. La pointe de ses pieds touchait par terre à droite de Roger, sa tête pendait à gauche, tout en s’appuyant sur ses mains, et son cul était tendu sous la blouse rose.

    Roger la maintint fermement, de sa main gauche, et commença à claquer tranquillement le cul offert, à travers les vêtements. Odette, assise elle aussi, un peu de trois-quarts, regardait tranquillement la scène.

    Roger, après quelques minutes de fessée à travers la double épaisseur de la blouse et de la culotte, sentit qu’il était nécessaire d’aller plus loin.

    - « Simone, relève toi et retrousse ta blouse, allez, vite ! »

     

    Simone, docile, se releva, tournée vers son mari. Son visage était un peu rougi, moitié par l’afflux du sang dans la tête placée plus bas que le cœur, moitié par l’excitation qu’elle ressentait habituellement pendant que Roger la punissait. Face à lui, elle troussa le bas de son tablier à bavette, puis la blouse qu’elle portait dessous, remontant celle-ci devant d’abord, puis derrière, laissant voir la culotte de coton blanc, bien couvrante et bien sage, qu’elle portait dessous. Cette culotte était, par devant, déjà humide, et cette mouille ne provenait pas des coups, qui avaient été légers, mais de l’excitation d’être punie devant sa mère. Sur un signe de Roger, elle se tourna, lui montrant son derrière, dont la culotte cachait la légère rougeur.

    Roger la fit se coucher à nouveau en travers de ses genoux, dans la même position, blouse retroussée, mais en prenant soin de descendre le bas du tablier, pour que Simone ne repose pas directement sur son pantalon, mais que le bas de ce tablier les protège, elle du contact avec ce tissu synthétique peu sympathique, lui de la mouille qui, il le savait, ne tarderait pas à couler. Avec moins d’épaisseur de tissu entre elle et son mari, Simone sentit l’érection de celui-ci à travers le pantalon de jogging ; elle était moins perceptible, pensa-t-elle, que quand il portait seulement son tablier de boucher.

    Elle n’eut pas trop le temps de penser, parce que la main de Roger s’abattait à nouveau, régulière comme une feuille d’impôts, sur son popotin qui n’était plus protégé, maintenant, que par la culotte de coton. Quand la main ne frappait pas tout à fait sur la culotte, une légère rougeur commençait à apparaître sur le peu de chair dénudée que le sous-vêtement vieillot laissait au jour.

    - « Alors, ma petite, tu as compris, ou tu veux encore de la fessée ? », dit Roger.

    - « Pardonne-moi, mon chéri… »

    - « Je ne te demande pas si tu veux être pardonnée, je te demande si tu as compris la leçon, ou s’il faut que je continue à te fesser cul nu ? »

    - « Roger, tu ne vas pas me mettre les fesses à l’air devant maman, quand même ? »

    Mais la protestation était de pure forme, et ni Roger ni Odette ne pensèrent qu’elle appelait une réponse.

    - « Bon », poursuivit Roger, « je vois que tu n’as pas compris… »

     

    Tirant délicatement sur le haut de la culotte, il la descendit à moitié, ne découvrant donc que la partie la plus haute des fesses, qui étaient à peine roses, comme des joues de jeune fille. Il tendit l’élastique et la fit claquer, puis continua la fessée, moitié sur le tissu, moitié sur la chair dénudée, qui rosit de plus en plus. Odette regardait la punition avec encore plus d’intérêt, cela devait lui rappeler sa jeunesse, le cul de sa fille, s’il avait, certes, grossi depuis le temps, avait toujours la même texture ferme et souple à la fois, et la même peau saine et appétissante.

    Roger descendit alors entièrement la culotte, jusqu’au milieu des cuisses. Une odeur féminine, légère mais cependant bien reconnaissable, vint lui chatouiller les narines, qui frémirent de plaisir. Cette odeur arriva aussi jusqu’à Odette, qui avança un peu sa chaise pour être plus près de la scène, et dont la main droite, après ce mouvement, se reposa au bas de son ventre, entre deux boutons de la blouse qu’elle portait.

     

    Roger passa le doigt entre les cuisses de sa femme, le faisant rentrer, très légèrement, dans son abricot fendu. Il en ressortit humide et brillant, et Roger le montra à Odette, avant de le sentir et de sucer la mouille de son épouse. Puis il reprit le cours de sa fessée, et la main, s’abattant cette fois sur la peau nue, la fit rosir, puis rougir, selon une progression chromatique qui allait croissant avec le plaisir de Roger, l’excitation de Simone, et l’attention d’Odette. Cette attention se marquait, d’ailleurs, par le fait que sa main s’était glissée entre les boutons de la blouse et, sans doute, Odette se caressait doucement, à travers sa culotte de caoutchouc et ses couches, excitée par la fessée qui se déroulait devant ses yeux. Le cul de Simone commençait à danser sous les coups, elle gémissait doucement et, comme à son habitude, elle commença à demander pardon à son mari, avec un ton de plus en plus humble.

     

    Roger reconnaissait en son for intérieur qu’il était moins à l’aise pour punir, dans cette situation, que quand il était seul avec Simone et nu, lui, sous son tablier de boucher. Il ne prolongea donc pas la fessée aussi longtemps que d’habitude, et quand le cul de Simone fut rouge et chaud, il s’arrêta de la claquer.

    - « Allez, Simone, ça devrait te suffire comme punition. »

    - « Oui Roger, merci Roger de m’avoir fessée. »

    - « Et maintenant, tu vas aller comme ça, cul nu, blouse troussée, la culotte entre les cuisses, au piquet contre le mur. »

     

    Simone obéit et, maintenant, de ses mains, sa blouse troussée dans le dos, la marche entravée par sa culotte que Roger n’avait bien entendu pas remontée, et qui, maintenant, lui était descendue aux mollets, elle alla à petits pas se mettre contre le mur, à l’endroit habituel de son piquet en cuisine, là où étaient pendus les torchons et les essuie-mains.

     

    Odette sortit sa main de sous sa blouse et demanda à Roger :

    - « Voulez-vous que je débarrasse la table, Roger, puisque Simone est au piquet ? »

    - « Volontiers, Odette, c’est gentil à vous, mais laissez la vaisselle, Simone la fera après. »

    - « Ca ne vous a pas gêné, Roger, de punir Simone devant moi ?

    - « Oh non, et est-ce que ça vous gênée, vous, Simone ? »

    - « Pas du tout, ça m’a rappelé ma jeunesse, vous savez, comme je l’ai élevé seule, j’ai du la punir souvent, et, vous l’avez bien vu, ça ne l’a pas empêchée de bien grandir et d’être heureuse. »

     

    Simone, debout le nez au mur, ses mains tenant sa blouse rose retroussée sur ses fesses plus roses encore, écoutait la conversation avec un plaisir trouble.

     

    Odette, qui s’était levée, alla chercher un tablier pour mettre sur sa blouse afin de débarrasser la table. Comme les tabliers étaient accrochés à côté des torchons, elle passa juste à côté de sa fille, et, tout en nouant le tablier, elle ne put s’empêcher de la regarder de plus près.

    - « Eh bien ma chérie, ton mari est un bon fesseur, mais il est gentil, ton cul est à peine rouge, et il ne t’a pas fait pleurer. Je t’ai donné des dérouillées bien plus sévères que ça quand tu étais petite. »

    Elle caressa les cheveux de sa fille, maternellement.

    - « Je suis heureuse que Roger puisse continuer à être avec toi comme avant, je m’en serais voulue de vous gêner tous les deux. »

    On sentait bien qu’elle brulait d’envie de vérifier, avec la main, la chaleur des fesses de Simone, mais elle ne le fit pas et, une fois son tablier à bavette enfilé et noué, elle revint débarrasser la table et mettre la vaisselle dans l’évier, pendant que Roger allait au salon, puis elle le rejoignit comme si de rien n’était, après avoir ôté son tablier.

     

    Après un quart d’heure de piquet, Roger se leva et alla vers Simone. Il la fit se retourner vers lui et l’embrassa tendrement, puis lui glissa à l’oreille :

    - « Alors ma chérie, ça t’a plu d’être punie devant ta maman ? »

    - « Oh, Roger, comment oses-tu penser une chose pareille ? »

    Et, sans pour autant laisser retomber sa blouse, qu’elle retenait encore avec ses mais pour laisser son cul nu, elle lui tendit les lèvres.

    Roger l’embrassa goulument, en lui caressant de ses mains rudes les fesses tendres et rouges, faisant le geste que, visiblement Odette avait eu envie de faire tout à l’heure. Puis, attrapant des pinces à linge qui étaient toujours à côté des torchons, il s’en servit pour fixer la blouse de Simone en position retroussée.

    - « Allez, salope, tu vas rester le cul nu pour faire la vaisselle à la main, et après tu pourras remonter ta culotte et baisser ta blouse pour nous servir le café. »

     

    Simone fit ainsi la vaisselle, puis le café, et le porta au salon. Roger et elles buvaient le café le soir, sa mère une tisane qu’elle avait préparée en même temps. Puis, son cul n’étant pas assez douloureux pour l’empêcher de s’asseoir (la fessée avait été si légère qu’elle était déjà oubliée), elle s’assit avec eux devant la télévision, et la soirée se finit tout à fait normalement.

     

    Quand Odette rentra dans la chambre d’amis qu’elle occupait, elle se déshabilla pour la nuit, vérifia la bonne tenue de l’alèze qu’elle mettait toujours, par mesure de sécurité, sous le drap, pour le cas où ses protections auraient un problème, et enleva sa culotte de caoutchouc et sa couche de tissu qui, le lendemain, iraient dans la machine à laver qu’elle ne faisait tourner que pour ça. Son sexe était rasé, ce qui est plus simple en cas d’incontinence. Avant de remettre une protection pour la nuit, elle ouvrit son armoire et en tira un godemichet de taille imposante. Elle le lubrifia avec du gel, parce que, depuis sa ménopause, elle avait une importante sécheresse vaginale, qui était largement compensée, en perte de liquide, par ses fuites urinaires. Puis, après se l’être introduit, l’avoir bien fait aller et venir, et avoir joui en se remémorant la scène à laquelle elle venait d’assister, elle mit une protection propre, une culotte de caoutchouc, et s’endormit doucement.

     

    Quand Roger et Simone rentrèrent tous deux dans le lit conjugal, ils firent l’amour avec autant de fougue que de tendresse, comme cela leur arrivait quand aucune séance de discipline domestique ne précédait leurs ébats. S’ils faisaient l’amour après une séance, c’était toujours avec plus de tendresse que de fougue, la fougue ayant eu sa place auparavant. Mais la petite fessée de ce soir était peu de chose à côté de leurs jeux habituels.

    - « Tu es bien, ma chérie ? »

    - « Oui Roger, j’ai passé une excellente soirée. »

    - « Cette soirée t’a rajeunie, non ? »

    - « Tu sais Roger, il n’est jamais trop tôt pour rajeunir, et on ne rajeunit jamais assez », répondit-elle en riant et en faisant taire son mari d’un tendre baiser.

     

    Roger, qui avait de l’intelligence et du cœur, avait compris qu’il lui fallait trouver de nouvelles occasions de faire rajeunir son épouse, et cela n’était point pour lui déplaire, bien au contraire.

     

     

    15.  Surprises dans la souillarde

     

    Odette s’était donc parfaitement intégrée dans la vie conjugale et, si j’ose dire, domestique de sa fille et de son gendre. Elle approuvait la discipline que sa fille désirait et que son gendre mettait en œuvre, et ce dernier pouvait donc, s’il le désirait, fesser sa femme devant la mère de celle-ci. Roger sentait bien que Simone y prenait un plaisir troublant, et il ne voyait aucun inconvénient à satisfaire le plaisir de sa femme. Il se disait même qu’elle voulait certainement aller plus loin, et que, outre l’humiliation d’une punition maritale devant sa mère, elle voulait descendre encore plus dans la soumission sinon publique, tout au moins devant témoin.

     

    Il en eut la preuve une après-midi où il avait travaillé au potager et au verger, si tant est qu’on pouvait déjà qualifier de verger les quelques arbres fruitiers qui ornaient le grand terrain, clos de murs, qu’ils avaient derrière la maison. Simone devait être dans la cuisine, à faire le ménage et préparer le repas, avec sa mère qui lui donnait toujours très volontiers le coup de main. Roger avait fini de travailler, et, avant de nettoyer et ranger les outils, il voulut boire un verre d’eau fraiche dans la maison.

     

    Quand Roger rentra du jardin dans la cuisine, il trouve celle-ci vide, ce qui pouvait être bien naturel, mais il trouva ouverte la porte de la souillarde qui servait de salle de pénitence. Celle-ci n’était jamais fermée à clef, mais elle était toujours restée close quand Odette était dans la maison.

    Mais, après tout, il n’était pas Barbe-bleue, et si la porte était restée fermée, c’était par une discrétion réciproque et non pas sur une quelconque interdiction.


    S’avançant, il trouva tout naturellement dans la pièce Simone et Odette, toutes deux dans leurs tenues ménagères, celle-là, Simone, montrant à celle-ci, Odette, les godemichets et plugs qui étaient rangés dans une armoire vitrée, avec le matériel de lavement, les baillons et d’autres objets de domination.

     

    Les deux femmes discutaient tranquillement, et Roger les écouta quelques instants sans les interrompre, et sans qu’elles ne se rendent compte de sa présence.

    - « Tu vois, maman, celui-ci est le plus gros, on ne s’en est jamais servi, et celui-ci, qui est gonflable, doit pouvoir devenir aussi gros et même un peu plus, mais progressivement. »

    - « Le mien est tout aussi gros, mais il faudra un jour ou l’autre que je prenne la taille au-dessus, j’ai les chairs qui se relâchent, y compris dans la cramoune. »

    - « C’est pour ça », dit Simone en riant, « que tu ne te fais plus prendre par des hommes ? »

    - « Je suis trop dilatée, aucun ne pourrait me faire de l’effet, et puis je ne mouille plus, non, pour jouir, il me faut un gros godemichet, bien vibrant de préférence, ou un bon broutage de minou. »

    - « Pour la vibration, regarde ça, c’est la merveille de Hitachi, je l’ai rapporté du Japon et Roger l’a adapté au courant d’ici, mais on ne s’en sert jamais, il est trop puissant. »

    - « J’en ai entendu parler, il paraît qu’il faut mettre quelque chose entre l’appareil et la peau, sinon ça fait effet trop vite… »

     

    Roger se prit à rire et ne put s’empêcher de dire :

    - « Eh bien Odette, je me ferai un plaisir de le mettre à votre disposition si vous voulez l’essayer. »

     

    Les deux femmes se retournèrent, mi-penaudes, mi-amusées.

    - « Pardonne-moi, Roger », dit Simone, « je n’ai pas cru mal faire en faisant rentrer maman ici, nous discutions de choses et d’autres en travaillant, et puis on est venues sur ses problèmes sexuels, et à parler de godemichets. »

    - « Mais il n’y a pas de mal, Simone, je n’ai jamais pensé interdire cette pièce à Odette, je ne voulais pas la mettre mal à l’aise avec nos jeux, c’est tout. »

    - « Oh, Roger », dit Odette, « il en faudrait bien plus pour me mettre mal à l’aise… »

    - « C’est vrai », rétorqua Simone en riant, « maman a tellement rôti le balai que, sans l’Atlantique entre nous, on se serait fait concurrence ! »

    - « Oh, quel manque de respect qu’une fille dise ça de sa mère », dit Odette, amusée. « Ma fille, si ton mari le veut bien, tu me le paieras un jour. Vous savez, Roger, que je vous approuve entièrement. Et il faut dire que vous avez aménagé cette pièce avec beaucoup de goût et d’ingéniosité. Je comprends que Simone ait tant insisté pour me la montrer. »

     

    Roger remarqua qu’elle ne demandait pas d’excuses pour sa fille, et même qu’elle lui faisait porter la responsabilité de la chose. Il remarqua, aussi, que Simone souriait et le regardait les yeux brillants ; il était évident qu’elle attendait une séance complète en présence de sa maman, et que la pique qu’elle lui avait lancée était faite en partie pour ça.

    - « Je vois », dit-il, « et il bien normal que Simone soit fière de cette pièce, puisque nous l’avons aménagée à deux, et que tout ce qui est peinture et couture, notamment, est de sa main. »

    - « Vous êtes gentil, Roger, et le compliment me revient en partie, puisque c’est moi qui ai donné à ma fille le goût des travaux manuels, en plus d’une bonne éducation, même si cette éducation a du être stricte. »

    - « C’est vrai mon chéri, c’est maman qui m’a appris beaucoup de choses, y compris en faisant rentrer certaines notions par les fesses plus que par les oreilles. »

    - « Eh bien justement », dit Roger, saisissant la perche tendue, et qui ne voulait pas faire languir plus longtemps les deux femmes, « j’ai assez travaillé pour aujourd’hui, et j’ai envie maintenant de m’occuper de tes fesses. Je vais ranger les outils, j’en ai pour dix minutes. A mon retour, je te veux à genoux dans la cuisine, prête à être punie. Tu prépareras ma tenue habituelle, bien sûr. Et tu aideras ta maman à choisir un tablier à mettre sur sa blouse et une coiffe pour ses cheveux, pour lui redonner l’air sévère que tu aimais tant quand tu étais petite. »

     

    Il sortit tranquillement et alla ranger ses outils dans la resserre de jardin, après avoir bu, au passage, le verre d’eau fraiche qui avait motivé sa venue dans la maison. Il se lava les mains au robinet d’arrosage, et revint dans la cuisine, comme prévu, une dizaine de minutes après.

     

    Il y trouva, comme il se doit, Simone agenouillée, en blouse rose et tablier à bavette blanc, une grande coiffe sur la tête, ses socques aux pieds. A côté d’elle, feuilletant une revue de cuisine, sa mère était assise. Elle avait enfilé, par dessus sa blouse bleue habituelle, un grand tablier à bavette blanc, avec le lien autour du cou, le genre de tablier de plonge. Sur ses cheveux, elle avait noué un torchon qui les cachait presque entièrement et, aux pieds, elle avait mis une paire de bottines basses en caoutchouc blanc.

    Sur la table de la cuisine, sur un plateau recouvert d’un torchon, Simone avait placé le martinet et quelques cuillères et palettes de bois. A côté, les tabliers de boucher de Roger, et les socques qu’il mettait habituellement pour la punir. Et, clin d’œil d’Odette sans doute, il y avait aussi, un peu plus loin, un gros godemichet, long et épais, que Roger ne connaissait pas, et qui appartenait certainement à sa belle-mère.

     

    Roger prit le parti de procéder exactement comme à son habitude.

    - « Déshabille-moi, Simone. »

     

    Simone lui déboutonna la chemise et lui enleva, Roger se laissait faire comme d’habitude. Puis, sans hésitation, elle défit la ceinture du pantalon, ouvrit la braguette et le pantalon tomba. Elle lui ôta ses chaussures, ses chaussettes, lui enleva le pantalon puis lui mis aux pieds les mules habituelles qu’il portait à la maison. Pendant ce temps, Odette continuait à feuilleter sa revue.

    Simone enleva le slip de son mari, qui ne bandait pas encore, puis rangea les vêtements sur une chaise. Elle prit ensuite les deux tabliers les embrassa dévotement, pendant que sa mère regardait la scène plus attentivement et, comme à son habitude, Roger mit successivement ses deux tabliers de boucher, qui cachaient sa bite mais laissaient son cul à l’air.

    - « Bien, maintenant que je suis en tenue de travail, passons dans la salle de pénitence. Simone, tu vas y aller à genoux, en portant le plateau de fessoirs. Odette, venez avec nous. »

     

    Simone, sagement, pris le plateau qui portait les instruments de fessée et, à genoux, les yeux baissés, franchit les quelques mètres qui la séparaient de la souillarde. Roger et Odette la précédèrent, en allant vers le pilori. Obéissante, Simone les suivit jusqu’à l’instrument de contention.

    - « Relève-toi, je vais te mettre dans le carcan. »

     

    Simone se leva, posa le plateau sur une desserte, et Roger mit en place le carcan de bois peint, et l’ouvrit en deux. Simone, habituée, plaça la tête au milieu, le cou dans le rembourrage de tissu qu’elle avait fait elle-même, et les mains, de chaque côté, dans les encoches prévues à cet effet. Roger referma le dispositif, qu’il laissa en position horizontale. Simone avait donc la tête bien droite, et les coudes pliés puisque les mains étaient à hauteur de la tête. Roger avait réglé la hauteur du carcan pour qu’elle soit debout, bien calée sur ses pieds, en se repérant sur des marques qu’il avait faites sur les montants. Odette, bien sanglée dans son tablier blanc par-dessus sa blouse bleue, le regardait faire avec attention.

    - « Roger, c’est vraiment un système ingénieux, ma fille m’a dit que vous l’avez conçu et fabriqué vous-même, bravo. »

    - « Nous l’avons conçu à deux, Odette, et Simone a fait les garnitures rembourrées et la peinture. »

    Ils bavardaient ainsi tranquillement, et offraient un spectacle curieux, Roger nu sous ses tabliers de boucher qui découvraient ses fesses musclées, Odette, pas très grande mais ronde et large, semblable à un tonneau enveloppé de blanc. Roger plaça les pieds de Simone dans le carcan inférieur, en utilisant la position qui les rapprochait le plus.


    Ayant ainsi solidement immobilisé Simone, mais dans une position qui n’était pas trop inconfortable, il vint devant elle, ouvrit les boutons du haut de sa blouse, et fit sortir ses gros nichons, cachés cependant sous la bavette du tablier, mais dont on voyait bien, de côté, les rotondités appétissantes. Il savait que, sous les coups, ils allaient balloter et, sans doute, émerger de chaque côté de la bavette. Simone savait, par des mouvements volontaires, aider ce dévoilement qui excitait son époux. Roger était curieux de savoir si elle allait faire de même ou, au contraire, ne pas trop bouger pour rester pudique de ce côté. Puis, passant derrière elle, il retroussa sa blouse, la fixant en haut du dos avec des pinces à linge. Enfin, il se baissa, passa la main entre les cuisses de Simone, caressant sa moule grasse à travers le tissu déjà mouillé. Elle était trempée, plus que d’habitude. Décidément, la présence de sa mère l’excitait. Roger baissa sa culotte sur ses mollets, et sa mère put donc voir que l’intérieur de celle-ci était bien plus qu’humide. L’odeur de la féminité lubrique de Simone monta aux narines de Roger, qui la connaissait bien, et d’Odette, qui inspira un peu plus fort que d’habitude.

    Simone était prête pour une bonne correction.

     

    Roger prit le martinet, et se plaça derrière sa femme, sur sa gauche, puisqu’il fessait de la main droite. Odette se mit en face de lui, attentive.

    - « Puisque tu tiens autant, ma chérie, à te souvenir de ton enfance, tu vas recevoir le martinet, mais de la main de ton mari cette fois. Odette, vous donniez souvent le martinet à Simone ? »

    - « Oh, elle y avait droit à peu près une fois par semaine, Roger. »

    - « Et vous donniez combien de coups ? »

    - « Je dois dire que je ne comptais pas, je faisais ça à l’inspiration. »

    - « Je préfère que les coups soient comptés », dit Roger en riant, « je vais donc donner cent coups tout rond à ce beau cul joufflu. »

     

    Roger leva le bras, et le martinet de bazar s’abattit sur les fesses de Simone, sous le regard émerveillé d’Odette. C’avait été une chose de la voir prendre une fessée inattendue et, comment dire, familiale dans la cuisine, c’était encore plus excitant de la voir ainsi attachée au pilori et punie comme une servante désobéissante. Roger frappait tranquillement, sans appuyer ses coups, et les fesses de Simone commençaient à rosir. Il compta « dix », prit quelques secondes de répit, et continua.

    Les fesses de Simone commencèrent à danser, allant, sous les coups, d’avant en arrière, se dandinant de droite à gauche, montant et descendant, utilisant toute la marge de liberté que lui laissait sa position au pilori, qui ne maintenait, finalement, que sa tête et ses pieds.

    - « Vingt », dit Roger, « ça commence à être rose. »

    Simone bougeait de plus en plus, et, comme toute personne qui assiste à une fessée, Odette était fascinée par la danse du cul sous les lanières. Comme Simone se trémoussait de tous les côtés, ses nichons, sous la blouse dépoitraillée et la bavette du tablier, sortaient sur les côtés et ballotaient aussi. Le regard d’Odette allait du cul à la poitrine de sa fille, qui commençait à se couvrir de sueur, puis revenait sur le joufflu bien rose maintenant.

     

    Roger continuait à donner le martinet, comptant chaque dizaine, pendant que Simone gémissait et chouinait un peu, pas trop, parce que Roger n’appuyait pas les coups.

    - « Comme vous y allez, Roger, on voit que vous avez la technique », dit Odette.

    - « J’ai toujours aimé donner la fessée, vous savez, j’ai l’expérience, et le cul de votre fille est vraiment taillé pour ça. »

    Roger, tout en donnant le martinet, voyait bien le visage empourpré de la grosse Odette, qui n’avait qu’une envie, passer la main sous sa blouse pour se caresser. Mais elle avait sa culotte de caoutchouc garnie sous la blouse, et ce n’était pas possible. Pour donner le change, arrivée au milieu de la centaine de coups, elle fit le tour du pilori et se plaça devant Simone.

    Elle avait, ainsi, le spectacle du visage de sa fille, rouge de honte et de plaisir plus que de douleur, avec juste quelques larmes aux coins des yeux. Elle voyait, aussi, ses nichons lourds qui remuaient à chaque coup de martinet. Elle brulait d’envie de voir si la pénitente mouillait, mais le bas du tablier, ainsi que la blouse fermée, ne lui permettaient pas de voir la moule filiale.

     

    - « Tu as mal, ma petite ? », se hasarda-t-elle à demander à Simone.

    - « Oh oui, maman, j’ai le cul bien rouge et bien chaud, j’ai mal. »

    - « Plus mal que quand je te punissais petite ? »

    - « Ce n’est pas pareil, maman, là c’est mon mari… »

     

    Roger, pendant le dialogue entre la mère et la fille, avait fini les cent coups de martinet.

    - « Et de cent, le cul est bien rouge, on va voir si ça à fait de l’effet ailleurs. »

    Il posa le martinet, pris un torchon et, par derrière, le passa entre les cuisses de Simone pour lui essuyer la moule. Simone l’aida en écartant les cuisses autant que possible, frémissant sous la caresse. Roger fit aller et venir le torchon cinq ou six fois, puis il fit le tour et le présenta à Simone, le mettant carrément sous son nez :

    - « Mais tu es trempée, tu es une vraie salope, tu as mouillé pendant la fessée et le torchon est tout gluant. Sentez, Odette ! »

    Il mit le torchon sous le nez de la spectatrice, qui faillit défaillir devant l’odeur intime de mouille, de sueur, de pipi aussi puisque Simone ne se lavait jamais entre deux séances de punition. Puis, se baissant un peu devant sa femme, il retroussa le bas de son tablier et de sa blouse jusqu’à la taille. La moule grasse faisait apparaître, sous la touffe de poils luisants, les grandes lèvres rouges d’excitation.

    - « Regardez, votre fille a pris du poil, j’imagine, depuis sa première fessée. »

    Puis, afin d’éviter l’apoplexie à sa belle-mère, il rabattit vite le vêtement ancillaire sur la pudeur offensée de l’épouse soumise.

     

    Odette était cramoisie. Roger posa le torchon sur le carcan devant le nez de Simone :

    - « Puisque je vois que tu as pris trop de plaisir sous le martinet, je vais te finir au tape-tapis. »

    - « Oh non, pitié, Roger », dit Simone qui, bien involontairement, fit quelques mouvements pour échapper au pilori.

    - « Allons, ma fille », dit Odette, toujours plantée devant le pilori, « il faut que tu sois une bonne épouse soumise à ton mari. »

     

    Roger alla mettre le martinet à sa place et revint avec le tape-tapis d’osier, en forme de trèfle. Curieuse, Odette reprit place à l’arrière.

    Roger savait que le tape-tapis était un instrument redoutable, aussi il prit ses précautions. Il se plaça à la bonne distance, pris le manche plutôt vers le milieu qu’à l’extrémité, et, comme un joueur de golf, fit deux ou trois mouvements « à blanc » pour régler la distance. Puis il abattit le premier coup sur le cul déjà rouge.

    - « Aahh ! » Le cri de Simone n’était pas feint, et son corps avait avancé d’une quinzaine de centimètres sous le coup.

    Roger attendit une bonne trentaine de seconde puis abattit le deuxième coup, qui arracha à Simone un deuxième cri de douleur. Une pause de la même durée, puis le troisième, puis le quatrième coup.

     

    Sur le visage d’Odette, l’excitation avait laissé place à l’étonnement et, presque, au doute. Elle se demandait si c’était vraiment un jeu entre eux, si sa fille n’était pas tombée entre les mains d’un véritable sadique, si, à la recherche d’un plaisir trouble, elle ne participait pas, elle-même, à une véritable torture. Sa fille était en sueur, et chaque coup la faisait crier, un cri qui se terminait par un sanglot. Mais Roger savait jouer à la perfection et, au dixième coup, il arrêta la sévère correction. En quelques secondes, il accrocha le tape-tapis au montant du pilori, se baissa pour libérer les chevilles de Simone, se releva pour ouvrir le carcan et, la prenant dans ses bras robustes, il la coucha à plat ventre sur la table de massage qui était juste à côté, recouverte d’une campagnarde nappe à carreaux.

     

    Prenant un torchon, il alla à l’évier de la souillarde, fit couler l’eau en vérifiant la température de la main, et, mouillant d’eau tiède le torchon, il l’essora et le posa délicatement sur les fesses de Simone pour calmer sa douleur. Celle-ci gémit de plaisir, pendant que Roger, en bon mari, allait prendre un autre torchon pour remplacer le premier qui, sous l’effet de la chaleur du cul de Simone, allait trop vite sécher.

    - « Maintenant, ma cochonne, une pause de quelques minutes, et je vais t’attacher dans le lit à barreaux. » Puis, se tournant vers sa belle-mère : « Odette, je vous vois toute excitée, si vous voulez vous satisfaire, n’hésitez pas, j’ai vu que vous aviez sorti votre godemichet. »

    - « Oh, Roger, ce n’est pas une idée à moi, c’est ma fille qui a tenu à le mettre sur le plateau avec les instruments de fessée. »

    - « Prenez vos aises, Odette, installez vous sur la chaise gynécologique, ou sur le trône de bois, comme vous voulez. »

    - « Roger, je n’oserai jamais ôter ma culotte devant mon gendre… »

    - « Alors prenez le Magic Wand Hitachi que vous montrait Simone tout à l’heure, il vaut mieux le faire marcher sur la culotte et sur la couche que vous devez porter dedans. »

     

    Il sortit l’appareil et le brancha sur une prise qui surplombait le plan de travail, à côté du trône de bois, en vérifiant qu’il n’y avait aucune source d’humidité qui puisse poser un problème de sécurité. Il régla les repose-pieds du trône pour qu’Odette puisse s’y caler avec les cuisses légèrement pliées, et il la laissa avec l’Hitachi dans la main.

     

    Retournant vers sa femme, dont les torchons mouillés avaient calmé la brûlure des fesses, il la prit à nouveau dans ses bras robustes, en profita pour l’embrasser tendrement et goulument sur la bouche, et la coucha, sur le dos, dans le lit à barreaux. Il écarta ses cuisses et attacha ses chevilles avec les liens qui étaient déjà fixés aux barreaux des pieds, puis fit de même à la tête avec ses poignets. Odette, assise sur le trône, les regardait, en retroussant son tablier à bavette de plonge, et en ouvrant tous les boutons du bas de sa blouse bleue. Elle portait une culotte de caoutchouc blanc, et, à travers celle-ci, on voyait la forme de sa protection pour incontinence urinaire.

     

    Roger, après avoir attaché sa femme, monta sur lit, troussa son tablier de boucher, et s’assit sur le visage de Simone, jambes repliées pour maîtriser son poids, les mains sur les barreaux de tête pour assurer sa position.

    - « Allez, salope, lèche moi les couilles, et suce le trou du cul de ton maître ! »

    Simone, heureuse d’un tel ordre, s’activa de la langue et des lèvres sur les couilles de son mari, qu’elle avait rasées, comme d’habitude, quelques jours avant. Elle aimait ce travail de la langue sur la peau grenue. Quand elle était en position de suceuse, pourtant, elle les abandonnait vite pour engloutir la saucisse de son charcutier d’amour mais, dans la position où elle était, elle ne pouvait pas le faire, et se concentrait donc sur les bourses pleines. Puis Roger s’avança un peu, et c’est sur le trou du cul qu’elle dut s’activer. Il ne lui vint pas un seul à l’instant à l’idée que, spectatrice de fessée, sa mère devenait voyeuse d’acte sexuel. Ou alors, cela l’excitait encore plus.

     

    La souillarde, sans être tapissée de miroirs, en comportait suffisamment pour que, d’un point, on puisse regarder le reste de la salle. Aussi, Roger, pendant que Simone lui faisait une feuille de rose, pouvait voir Odette poser le vibrateur sur sa culotte, et le faire aller et venir pour chercher l’emplacement du clitounet à travers le caoutchouc. Ne l’aurait-il pas vu, que le bruit de l’appareil lui faisait savoir qu’Odette l’utilisait. Le spectacle de cette grosse femme, blouse troussée, en train de se faire jouir, satisfaisait chez lui le sens de la famille, qu’il avait bien développé. Cette joie, ajoutée au titillement de la langue conjugale, lui fait lâcher quelques pets sonores et puants ; Simone avait appris à les craindre et à s’en régaler en même temps. Le bruit et l’odeur attirèrent l’attention d’Odette qui leva le regard de sa culotte vers le couple, et leur sourit.

    - « Roger, je crois que c’est un instrument extraordinaire, j’en frissonne tellement que j’oubliais de vous regarder si vous n’aviez pas attiré mon attention. »

     

    Voyant que sa belle-mère ne se choquait de rien, et bien excité par la langue de son épouse, Roger se leva de son visage, descendit un peu, troussa son tablier et sa blouse et, s’allongeant de tout son poids sur Simone, il lui enfila vigoureusement le saucisson dans la moule dégoulinante. Le poids de son mari vint un instant raviver la douleur des fesses, puis l’action interne vint compenser le désagrément externe. Simone adorait être immobilisée quand son mari la prenait, cette contrainte augmentait son plaisir, aussi n’eut-elle aucun mal à jouir, la présence de sa mère venant rajouter à sa honte, et donc à son excitation. Roger gicla rapidement dans le con de Simone qui jouit en même temps, pendant que, ayant trouvé le bon emplacement et le bon rythme, l’appareil japonais emmenait Odette au septième ciel de l’Extrême-Orient.

     

    Petit inconvénient du à l’électromécanique japonaise, la pression sur la vessie avait entraîné une fuite urinaire, heureusement presque entièrement absorbée par la protection. Roger ne s’en offusquât pas, retenant même une idée qui pourrait toujours servir plus tard.

     

    Puis il détacha son épouse et l’emmena avec lui à la douche, pendant qu’Odette faisait de même de son côté. Ils se retrouvèrent avec plaisir pour le repas du soir, heureux de ces moments partagés en famille.

     

     

    16.  Odette donne un coup de main

     

    Après cette séance de domination dans la souillarde, il apparaissait clairement à Roger que sa femme prenait plaisir à être dominée devant sa mère, que sa belle-mère prenait plaisir à voir la domination de sa fille, et que, en bon mari et en bon gendre, il était normal qu’il ajoute leurs plaisirs au sien. Quand il fréquentait les salons de domination allemands, il avait souvent une spectatrice ou deux pendant les séances, et cela, il le savait, pimentait le désir et augmentait le plaisir de tout le monde. Aussi, sans ostentation d’aucune sorte, sans pour autant augmenter le rythme des punitions de Simone, qui tombaient tous les trois ou quatre jours, il décida que la présence d’Odette ne devait rien changer à leurs habitudes, et qu’il fesserait sa femme que la mère de celle-ci soit présente ou pas. Et que toutes les autres pratiques qu’ils pouvaient avoir dans le couple se feraient, aussi, devant Odette si elle était là.

     

    De son côté, Odette ne changeait rien non plus à son rythme de vie, allant travailler à la SARPAL chaque fois qu’on avait besoin d’un extra, ce qui lui faisait, à peu près, un mi-temps, dont le salaire lui permettait de couvrir ses dépenses de tous les jours. Bien évidemment, il ne serait jamais venu à l’idée de Roger ni de Simone de lui demander quelque chose. Cela permettait à Odette d’attendre, sans angoisse, la fin de la procédure de divorce et d’indemnisation, qui s’avérait longue et compliquée. La seule chose qu’Odette avait changée, depuis la séance de pénitence à laquelle elle avait assisté, est qu’elle mettait systématiquement, par dessus sa blouse de maison, un tablier, et souvent une coiffe, rapprochant ainsi sa tenue de celle de sa fille.

     

    Roger avait donc à la maison deux femmes en tabliers, pour son plus grand plaisir. Il ne tirait aucune satisfaction sexuelle, même du regard, de la tenue d’Odette. Celle-ci était trop grosse, et, s’il aimait les rondeurs, comme celles de sa femme, il fallait qu’elles se limitent aux endroits stratégiques. Sa belle-mère, ronde de partout, à la limite de l’obésité, pas très grande, ne l’excitait en rien, et Simone le savait bien. Le plaisir de Roger en regardant Odette était le même que celui qu’il prenait, à l’usine, en regardant les ouvrières : voir des tabliers de travail bien portés, sur des femmes actives, cela lui suffisait.

     

    Un soir que Roger était d’humeur fesseuse, et où sa belle-mère était à la maison, il eut l’idée d’aller plus loin, ou plutôt, analysant les conversations qu’il avait avec son épouse, dans le lit, après leurs séances, il se dit que sa femme avait envie d’aller plus loin. Après le repas, que Simone avait préparé avec sa mère, et qu’elle avait servi, mangeant à la table commune, Roger lui dit :

    - « Simone, ne fait pas la vaisselle tout de suite, je vais te fesser d’abord. »

    - « Oui mon chéri, à ta convenance, ici ou dans la souillarde ? »

    - « Dans la cuisine, Simone. »

    - « Je vais chercher tes tabliers de boucher, alors. »

     

    Ce quelle fit tout de suite, en tortillant du cul sous la blouse bleue qu’elle portait, les flots de la ceinture du tablier à bavette blanc, à bretelles croisées, ondulant au rythme de son tortillement. Elle revint, portant sur un plateau les tabliers de boucher de Roger, un martinet, des torchons, des cuillères de bois, le tout, rangé comme à l’habitude, sur un torchon à carreaux. Elle avait, délicate attention, ajouté pour sa mère, qui était restée en cheveux, une charlotte blanche, ornée d’un liseré vichy rose assorti au tablier qu’Odette portait sur sa blouse blanche. Elle posa le plateau sur la table, entre sa mère et son mari, et donna tout de suite la charlotte à sa mère, qui l’ajusta sur sa tête, complétant ainsi sa tenue. Simone, elle, avait un torchon noué en fichu, comme souvent.

     

    Comme d’habitude, elle déshabilla son mari tendrement et, après les avoir dévotement embrassés, lui tendit ses tabliers de punisseur, pendant qu’Odette regardait, mais en tout bien tout honneur, la belle anatomie de son gendre.

     

    Une fois Roger en tenue, et confortablement assis sur sa chaise, qu’il avait écarté de la table pas encore débarrassée, il attendit que Simone, comme une petite fille, s’agenouille devant lui.

    - « Tu as mérité ta fessée, Simone ? »

    - « Oui mon époux. »

    - « Alors, embrasse la main qui va te fesser, embrasse la main qui va te tenir, embrasse les genoux sur lesquels tu va être couchée, et le tablier que tu vas mouiller de plaisir. »

    Simone lui embrassa les deux mains, puis les genoux, puis le tablier, juste à l’endroit qui recouvrait le sexe de son mari.

    - « Relève toi, trousse ton tablier, enlève ta culotte. »

    Simone obéit, troussa sa blouse et son tablier, qu’elle retint d’une main, baissa et enleva sa culotte de l’autre, montrant ainsi sa chatte poilue. Elle mit la culotte dans la poche de sa blouse et, sur un signe de Roger, pivota sur elle-même pour montrer ses fesses rondes, avant de faire face à nouveau à Roger.

     

    Odette, assise à côté, regardait la scène.

    - « Odette, voulez-vous bien déplacer votre chaise et vous mettre là », demanda Roger, en indiquant un emplacement à sa gauche. « Oui, tournez-là vers moi, de côté, voilà ».

    Odette s’assit donc à gauche de Roger, à quelques dizaines de centimètres, assise perpendiculairement à lui.

    - « Simone, demande à ta maman si elle veut bien te tenir pendant que je te fesse. »

     

    Simone rougit, et Roger se douta que c’était de honte mais aussi d’excitation. Sa rougeur s’accompagna d’un sourire et d’un regard reconnaissant, et Roger sur qu’il ne s’était pas trompé sur les désirs de son épouse. Elle se mit de profil par rapport à Roger, s’agenouilla devant sa mère, en tenant toujours sa blouse et son tablier retroussés d’une main. Odette était tout aussi rouge que sa fille, mais c’était sans doute uniquement d’excitation. Bien que, depuis des jours, elle ait eu envie de ce moment, elle était surprise, et elle regarda Roger en lui faisant un sourire de remerciement.

    - « Maman, veux-tu bien me tenir pendant que mon mari me fesse ? »

    - « Bien sûr, ma petite, si tu me le demandes comme à lui. »

     

    Simone, de sa main libre, lui prit les mains, les embrassa, et fit de même avec les genoux de sa mère et son tablier à carreaux. Odette se laissait faire avec plaisir.

    - « Allez, Simone, lève toi, baisse ta blouse par derrière et viens te coucher en travers de mes genoux, tu vas mettre le nez dans le tablier de ta mère, tes bras autour de sa taille. Odette, tenez, avant qu’elle ne mette la figure sur vos genoux, videz les restes du dessert dans un torchon et posez le sur votre tablier, si vous le voulez-bien. »

    Devant l’exquise courtoisie de son gendre, Odette ne put que s’exécuter et, prenant dans sa main un morceau de gâteau qui restait, elle le mit dans un torchon pris sur le plateau apporté par Simone, puis posa le torchon, bien étalé, sur le devant de son tablier.

     

    Simone, qui était debout à droite de Roger, laissa tomber sa blouse sur son cul, en gardant le devant relevé, et bascula, sous la main ferme de celui-ci, en travers de ses genoux, après qu’il eut légèrement déplacé sa chaise. La main gauche de son mari soutenant ses nichons, le mouvement de bascule fit atterrir, en même temps, le bassin de Simone dans le tablier de Roger et son nez dans le torchon, ou plutôt dans le morceau de gâteau qu’il contenait. Suivant les instructions, elle passa les bras autour de la taille de sa maman, pendant que celle-ci, délicatement mais fermement, immobilisait sa tête au creux de ses genoux. Les pieds au sol, le cul, sous la blouse, offert à son fesseur, le nez dans le tablier de sa maman, Simone frissonnait de plaisir et de honte…

     

    Roger commença par fesser sa femme sur sa blouse, afin de s’échauffer un peu. Puis il retroussa la blouse, laissant voir, sous la sage culotte de coton blanc son fessier bien rebondi. Il ne fallut pas longtemps pour que, à l’entrecuisse, la culotte de Simone, qui était légèrement humide, devint franchement mouillée. Il choisit alors de la baisser, tout doucement, centimètre par centimètre, de la main gauche, en continuant à fesser de la main droite. D’habitude, son bras gauche était occupé à tenir fermement Simone, mais comme sa tête reposait sur les genoux de sa mère et que cette dernière avait placé ses mains sous les aisselles de sa fille pour bien la maintenir, Simone ne risquait pas de tomber. Il n’était donc pas indispensable de lui tenir la taille, et Roger pouvait baisser sa culotte en continuant à lui claquer le cul. Une fois la culotte sur les cuisses, il interrompit la correction pour la descendre aux genoux, puis continua la fessée afin de faire virer au rouge les fesses de sa femme.

     

    Celle-ci pleurnichait un peu, mais il lui était difficile de dire quelque chose, puisqu’elle avait le nez dans le torchon posé sur les genoux de sa mère, et ce nez était obstrué par le gâteau, maintenant ramolli par la pression de son visage et par sa salive. Elle gémissait donc et articulait quelques plaintes. Roger arrêta un instant la fessée :

    - « Odette, on dirait qu’elle veut dire quelque chose, voulez-vous lui tourner la tête pour qu’on puisse l’entendre ? »

     

    Odette souleva un peu ses genoux et Simone put tourner sa tête vers la gauche, exposant à son mari et à sa mère son visage rougi et entarté par le gâteau.

    - « Tu disais quelque chose, Simone ? » demanda Roger.

    - « Non, mon chéri, je ne disais rien, je disais juste que je méritai cette bonne fessée, mais que je te suppliai de ne pas être trop sévère. »

    - « Je ne le serai pas trop, encore cinq minutes et tu pourras aller au piquet. »

     

    Odette, de ses mains boudinées, replaça la tête de sa fille au creux du torchon et des ses genoux, après lui avoir, d’un doigt ou deux, bien étalé le gâteau sur les parties qui n’en était pas encore recouvertes, et glissé les doigts dans sa bouche pour les lui faire sucer. A peine la tête de Simone fut-elle en position que Roger reprit la fessée pour les cinq minutes promises.

     

    Le temps passé, les fesses de Simone bien rouges, Roger fit signe à Odette de l’aider à se relever. Simone put donc se mettre debout, montrant son visage entarté, la culotte tombée sur ses genoux.

    - « Trousse ta blouse et ton tablier devant et derrière », lui dit Roger, « et reste comme ça, debout au milieu de la pièce. »

    - « Puisqu’elle est en pénitence, Roger », dit sa mère, « je vais débarrasser la table, si vous le voulez bien. »

    - « Oui, Odette, merci, mais laissez la vaisselle à votre fille. »

    - « Merci maman », dit Simone.

    - « Odette, soyez gentille, bâillonnez-là avec le torchon, maintenant qu’elle nous a remercié, elle n’a plus besoin de parler. »

     

    Odette prit le torchon sur ses genoux, en prenant soin de ne pas faire tomber les débris de gâteaux, et vint devant sa fille, qui était un peu plus grande qu’elle. Elle plia le torchon, le côté sale dehors, le plaqua sur la bouche de Simone, qu’elle lui fit ouvrir pour que le torchon rentre dedans, remonta le tissu sale sur le nez, et le noua sur la nuque, sans serrer. Puis, comme si de rien n’était, elle débarrassa la table et porta toute la vaisselle sale dans l’évier.

     

    Après dix minutes de piquet debout, Roger envoya Simone faire la vaisselle, culotte baissée et blouse troussée sur son cul, retenue par une pince à linge, toujours bâillonnée par le torchon englué de pâtisserie. Puis, la vaisselle faite, son mari l’autorisa à se débarbouiller le museau, à remonter sa culotte sous sa blouse, et à faire le café qu’ils burent tranquillement avant de terminer la soirée devant la télévision.

     

    Roger était satisfait, de toute évidence, la participation d’Odette à la punition leur avait apporté un plaisir supplémentaire à tous les trois.

     

    Quelques jours après, Roger décida, une après-midi, après sa sieste, que son épouse avait besoin d’une bonne séance de soumission. Comme Odette était là, il l’invita à participer :

    - « Odette, je vais m’occuper de votre fille, voulez vous venir avec nous dans la souillarde ? »

    - « Mais oui, Roger, avec plaisir. »

    Simone s’empressa d’ouvrir la porte de la salle de pénitence et de porter à Roger ses tabliers de boucher, qu’elle embrassa, comme d’habitude, avec qu’il ne se déshabille pour les mettre. Elle était en blouse blanche et tablier rose, Odette en blouse bleue et tablier blanc, leurs socques habituelles aux pieds, elles n’eurent qu’à rajouter un torchon noué sur leurs cheveux pour compléter la tenue.

     

    - « Simone, ma chérie, tu vas recevoir une fessée à quatre mains, pour commencer… »

    Elle ne savait pas ce que c’était, mais le principe était simple à comprendre. Roger pris deux robustes chaises de cuisine, et les plaça presque face à face, s’asseyant sur l’une d’entre elle, et invitant Odette à prendre place sur l’autre.

    - « Odette, retroussez votre tablier et déboutonnez le bas de votre blouse, s’il vous plait. Voilà, maintenant placez votre cuisse entre les miennes et avancez-vous… »

    Odette suivit ces indications, et se trouva donc assise en face de Roger, sa cuisse grasse entre celles de son gendre, lui-même ayant son autre cuisse entre les siennes, chacun ayant le genou presque sur le sexe de l’autre. Le genou de Roger, qui avait de plus grandes jambes, touchait la culotte de plastique d’Odette, garnie de sa protection habituelle, mais le genou de cette dernière n’arrivait pas jusqu’au sexe nu de Roger. Sur ces cuisses étroitement imbriquées, il suffisait de rabattre les tabliers, celui de Roger dessous, celui d’Odette dessus, pour offrir une belle surface prête à accueillir la punie.

     

    Simone avait préparé le nécessaire et elle roula à côté de son mari une desserte recouverte d’un torchon, avec une cuvette d’eau, des torchons, des spatules et des cuillères de bois et deux martinets. Puis, debout, mains dans le dos, elle attendit.

    Roger la fit s’agenouiller à sa droite et, comme à son habitude, elle dut demander humblement sa fessée :

    - « Roger, mon cher époux, veux-tu me donner ma fessée, je l’ai méritée, et je dois être punie comme une petite fille. Maman, punis-moi toi aussi comme quand j’étais gamine, fessez-moi tous les deux. »

     

    Elle disait ceci en embrassant leurs mains et leurs tabliers, d’une voix si douce et si gentille qu’il aurait été cruel de ne pas lui donner la fessée demandée. Roger la fit se relever, troussa son tablier et sa blouse devant :

    - « Baisse ta culotte, ma cochonne. »

    Elle baissa sa culotte d’une main, se tenant troussée de l’autre, et montra à Odette et à Roger sa chatte poilue et ses lèvres grasses et humides. L’odeur de son plaisir en attente monta aux narines des deux, familière pour Roger, toujours surprenante pour Odette, puis Roger la fit basculer en travers des genoux, sa toison au contact du tablier d’Odette. Roger prit la taille de Simone de son bras gauche et, de sa main droite, lui écarta légèrement les cuisses, glissant ensuite la main entre celles-ci pour lui tâter la motte. Il la ressortit humide et odorante.

    - « Odette, votre fille mouille déjà, allez-y, regardez… »

     

    Odette ne se le fit pas dire deux fois, et glissa sa main gauche entre les cuisses de sa fille, avec une facilité qui laissa penser à Roger que les plaisirs lesbiens ne lui étaient pas inconnus. En effet, de son doigt boudiné, elle suivit la raie du cul, passa rapidement sur l’anus, pour remonter dans le sillon des lèvres et s’introduire dans la moule, où elle ne s’attarda pas. Elle porta à son nez le doigt mouillé, le renifla, et y darda la langue pour goûter la mouille.

    - « Il n’y a pas à dire, elle mouille comme une femme mûre, et comme une belle salope, je le sais, je mouillais comme ça à son âge… »

    - « Odette, tenez-lui les cuisses comme je lui tiens la taille, et nous allons la fesser ensemble. »

     

    Odette avait déjà assisté à la punition de sa fille, elle l’avait déjà tenue pendant que Roger la fessée, elle allait pouvoir, maintenant, jouer un rôle plus actif dans la punition, et elle sentit monter dans sa chatte chenue, chaude et sèche, une onde de plaisir. Elle leva la main, regarda Roger pour s’ajuster. Roger avait levé la main aussi, et la fit retomber sur la fesse gauche de Simone, puis la releva, pendant que la main d’Odette s’abattait sur la fesse droite. Simone sur bien faire la différence d’avec la main de Roger, et ce coup, le premier qu’elle recevait de sa mère depuis longtemps, l’excita tellement qu’elle aurait pu jouir tout de suite si le troisième coup, de la main de Roger cette fois, n’était pas venu la rappeler à la réalité. Pendant de longues minutes, maintenue par son mari à la taille, par sa mère aux cuisses, elle reçu les coups alternativement sur les deux fesses.

    - « On change », dit Roger, « à vous la fesse gauche, Odette, et à moi la droite. »

     

    Et Simone sentit la main plus rude de son mari sur la fesse qui, jusqu’à présent, n’avait reçu que les coups plus modérés de sa mère. Ces derniers, sur la fesse gauche, lui semblaient presque des caresses par rapport à ceux donnés par la large paume de son seigneur et maître. Elle commença à se tortiller et à danser du cul, mais, chose nouvelle pour elle aussi, elle était maintenue non seulement par la taille, mais encore par une cuisse, et elle était donc plus étroitement immobilisée que d’habitude, ne pouvant bouger que sa cuisse gauche. Mais, comme Odette aimait, autant que Roger, voir un cul danser, surtout quand cette danse lui rappelait sa jeunesse, elle ne maintenait pas trop fermement Simone, lui permettant d’offrir le spectacle excitant des ses fesses rebondies, roses vif, allant de droite à gauche et de haut en bas, sans savoir si c’était pour échapper aux claques ou pour aller au devant d’elles.

     

    Les mains s’abattaient maintenant régulièrement, comme des battoirs. Roger regardait Odette, qui avait le visage rouge et dont les énormes nichons mous ballotaient sous la blouse, malgré le soutien-gorge de grand maintien qu’elle portait toujours. Odette regardait Roger, son torse velu sous son tablier de boucher, et leurs regards croisés n’exprimaient que la satisfaction qu’ils prenaient à fesser, sans la moindre trace de désir sexuel entre eux.

    - « Sur les deux fesses au choix », dit Roger.

     

    Et la fessée continua, chacun abattant sa main sur la fesse de son choix, ce qui brisait un peu le rythme de la punition. Simone geignait et pleurnichait comme à son habitude, demandant pitié d’une petite voix, en espérant que la pitié ne lui soit pas trop vite accordée.

    D’un regard, le fesseur et la fesseuse s’accordèrent une pause de quelques minutes, laissant la pauvre Simone toujours allongée sur leurs genoux, mais desserrant l’étreinte de leurs mains gauches sur a taille et sur les cuisses de la victime. Roger prit la cuvette d’eau fraiche et la posa sur le bas du dos de sa femme ; Odette et lui y trempèrent la main pour la rafraichir. Roger fit tomber quelques gouttes d’eau sur les fesses de Simone, qui frémit du plaisir donné par le contraste de cette eau fraiche sur ses fesses bien chaudes. Puis, trempant un torchon dans l’eau et l’essorant au dessus de la cuvette, il en garda deux coins dans ses mains et tendit les deux autres à Odette. Celle-ci les prit et, d’un mouvement bien coordonné, ils posèrent le torchon humide et frais sur les fesses rouges. Simone frissonna de plaisir et gémit :

    - « Oh, que c’est bon, merci mon chéri. »

    - « Remercie ta mère aussi, vilaine ingrate. »

    - « Merci maman, merci d’aider Roger à me punir, merci du soin que vous prenez de moi tous les deux. »

    - « Odette », dit Roger, « avez-vous déjà fessé à la cuillère en bois ou à la spatule ? »

    - « Non, mais je veux bien apprendre. »

    - « Je vais vous montrer, il faut bien doser la force pour ne pas faire de dégâts, bien sûr. »

     

    Il ôta la cuvette d’eau, laissant juste le torchon mouillé sur les fesses de Simone. Celles-ci étaient tellement chaudes que le torchon était presque sec (ceci, cher lecteur, est bien sûr une image un peu exagérée). Il enserra à nouveau la taille de Simone de la main gauche, Odette en fit autant avec les cuisses.

    - « Odette, est-ce que votre fille est bien mouillée ? »

    Odette passa sa main droite entre le tablier et le bassin de sa fille, et elle caressa vicieusement la chatte poilue de celle-ci. Oui, les poils étaient trempés, et le tablier commençait à s’imbiber de mouille.

    - « Roger, elle est aussi humide que si vous l’aviez baisée. »

    - « Bien, alors je peux y aller. »

     

    Il prit une cuillère en bois, la glissa sous le torchon et la promena entre celui-ci et les fesses de Simone qui commençaient à peine à se refroidir. Elle sentit avec plaisir le contact du bois poli qui, sous le torchon, lui rentrait même un peu dans la raie des fesses. Avec l’ustensile, Roger souleva le torchon et le déposa plus haut sur le dos de Simone. Puis il leva la main, et abattit la cuillère ovale sur la fesse droite de Simone. Elle laissa, sur le rose vif, une marque un peu plus rouge.

    - « Vous voyez, Odette, il faut taper juste assez fort pour laisser une légère rougeur, si on frappe trop fort on fait des bleus, et c’est affreux, un bleu sur un si joli cul, ou même ailleurs. Il ne faut laisser, en guise de marques, qu’une rougeur… Mais je suis sûr que vous savez tout ça, déjà. »

     

    Et, pour l’exemple, il donna plusieurs coups de cuillère à des endroits différents. A chaque coup, Odette sentait le mouvement du bassin de sa fille qui, se collant sur son tablier, appuyait un peu plus la main de sa mère sur sa motte, cherchant la caresse pour compenser le coup. Mais Odette se gardait bien de rentrer le doigt, ou même de toucher le clitoris.

    - « Oh, maman, caresse-moi, caresse-moi pendant que Roger me fesse. »

    Mais Roger fit de la tête un signe négatif, et continuait les coups de cuillère en bois sur le joufflu de son épouse.

    - « Voilà, vous en avez assez vu, Odette, je pense que vous pouvez essayer vous-même, maintenant. »

     

    Il posa la cuillère en travers des fesses de Simone. Odette enleva sa main dans une dernière caresse, et prit l’ustensile fessardo-culinaire. Roger, lui, fit glisser son index droit là où sa belle-mère avait enlevé la main et, bien humidifié, il le rentra non pas dans le con, mais dans le trou du cul de la fessifiée. Simone remua doucement la croupe pour aider le doigt à rentrer. D’un signe de tête, Roger indiqua à Odette qu’elle pouvait frapper. Elle le fit, Simone sursauta autour du doigt qui l’enculait. Le coup laissa une marque que Roger jugea trop lourde.

    - « Si vous me permettez, Odette, moins fort. »

    - « Oui mon gendre, bien sûr, pardonnez-moi. Je suis désolée, ma petite Simone, mais comme ça fait longtemps que je ne t’ai pas fessée, il faut que j’apprenne à nouveau. »

    Et elle donna un second coup, plus léger, un peu trop même. Roger, par des mimiques, la guidait, et, au bout d’une dizaine de coups, elle avait trouvé la bonne force, et elle complétait, avec la cuillère, la rougeur des fesses commencée avec les mains. Entre les coups de sa mère, Simone sentait le doigt de son mari lui pistonner l’anus puis, parce que celui-ci était plein de bonté, il lui mit un deuxième doigt dans la chatte, qu’il fit aller et venir en même temps, pendant qu’Odette se régalait à étaler le rouge sur le cul de sa fille.

     

    Roger donna le signal de la fin en retirant ses doigts.

    - « Bien, ma chérie, te voici assez fessée pour aujourd’hui. »

    Odette posa la cuillère et ramassa le torchon qui était resté sur le dos de sa fille. Roger enroula la blouse retroussée de Simone dans sa ceinture et, de la main gauche, la releva pour la mettre à genoux devant eux. Son beau visage était rouge, ses yeux charmants enjolivés par quelques larmes, et même un peu de morve coulait de son nez.

    - « Merci Roger, merci maman », dit-elle, en embrassant successivement les quatre mains qui l’avaient tenue, fessée, caressée et pénétrée.

     

    Roger se leva, Odette en fit autant. Simone pensait que, sous le tablier de son mari, il y avait une belle saucisse qu’elle aurait voulu, au moins, sucer, mais elle n’osait pas le demander. Certes, Roger l’avait déjà baisée devant Odette, mais là, il aurait fallu qu’elle le demande.

     

    - « Relève-toi et va au piquet, debout, mains sur la tête », dit Roger, « le nez contre le mur, tu y resteras dix minutes. »

    - « Je pourrais tu sucer, après, Roger, j’en ai très envie ».

    - « Un mari ne peut pas refuser ça à sa femme, oui, tu me suceras quand tu auras accompli ta pénitence. »

    Simone se leva, aidée par le bras robuste de son mari, et mit tout de suite ses mains sur la tête. Les chevilles entravées par sa culotte, elle fit les quelques pas qui la séparaient du mur et alla faire sagement la fin de sa pénitence.

     

    - « Alors, Odette, ça vous a plu de fesser votre fille avec moi ? »

    - « Oh oui, Roger ça me rappelle ma jeunesse, et je vois que les fessées lui sont tout aussi nécessaires et bénéfiques qu’avant. »

    - « Je dois dire, Odette, que vous êtes douée, et je suis heureux d’avoir une auxiliaire comme vous. »

     

    Ils bavardèrent ainsi tranquillement, le temps que Simone termine ses dix minutes de piquet, comptés par le minuteur de cuisine que Roger avait lancé. Quand il ne resta plus qu’une minute, il proposa à Odette le Magic Wand Hitachi, qu’elle accepta bien volontiers. Quand le minuteur sonna, et que Simone fut autorisée à se retourner par son mari, elle vit sa mère assise sur une chaise, blouse et tablier retroussés, montrant sa culotte de plastique, et son mari assis sur le « trône », tablier baissé.

    - « Tu peux relever ta culotte et baisser ta blouse, Simone », dit Roger, « et venir me sucer. »

     

    Elle s’exécuta, et vint s’agenouiller sur le coussin que son mari, toujours prévenant, avait prévu pour lui rendre la fellation plus confortable. Elle embrassa ses pieds, le bas de son tablier, retroussa ce dernier sur la saucisse encore molle de Roger. Elle savait la faire durcir, et s’y attaqua aussitôt en bonne ménagère consciencieuse. Bercée par le ronronnement du vibreur japonais dont se servait sa mère, elle pompa son mari jusqu’à ce que, comme à son habitude, son bassin se décolle et vienne au devant d’elle. Le foutre envahit sa bouche, elle continua à sucer puis, laissant sortir la bite de sa bouche tendre, elle lécha le gland dénudé pour faire hurler son mari de plaisir. En même temps, Odette criait, ayant joui à travers sa culotte.

     

    Bien qu’elle n’ait pas joui autrement que de sa honte et de sa soumission, Simone, bonne fille et bonne épouse, était contente de sa journée.

     

     

    17.  Humiliation et gougnottage

     

    Simone et Odette avaient remercié Roger de la séance de domination à laquelle Odette avait activement participé. Simone se rendait compte que, durant toute la période où elle avait vécu au Québec alors que sa mère était revenue en France, puis durant tout ce temps passé à parcourir le monde, sa mère lui avait manqué. Il en était de même pour Odette, qui aimait sa fille aînée, et qui souffrait de voir sa cadette vivre avec son père. Une ou deux fois par mois, elle montait en région parisienne pour la voir, et parfois Simone l’accompagnait pour voir sa demi-sœur, et il était évident qu’Odette souffrait de cette séparation. Mais Roger restait discret et ne voulait pas s’immiscer dans ses affaires. Il se contentait de la soutenir dans sa procédure de divorce.

     

    En tout cas, en dominant sa fille, Odette revivait sa jeunesse, au temps où elle l’élevait seule et, en étant punie par sa mère, Simone se rajeunissait aussi. Elles parlaient assez librement de ce temps, qui était un temps de vaches maigres, et dont elles riaient maintenant qu’il était passé. Roger avait compris, ou cru comprendre, que la mère et la fille avaient des pratiques plus intimes, Odette étant passée, en voyant sa fille grandir, de la fessée au gougnottage. Il savait bien que sa femme avait eu des expériences lesbiennes et, pour avoir connu, en tant que dominateur, bien des choses, il savait aussi que le lesbianisme est une pratique à laquelle il est difficile de renoncer. Et, comme il n’était pas d’un naturel jaloux, et encore moins d’une femme, il se demanda si, pour le bonheur de sa femme, il ne devait pas l’accompagner dans ce retour aux sources, ou plutôt à la source vaginale, pour ne pas dire utérine.

     

    Une après-midi, donc, où le temps maussade incitait à rester à la maison, Roger ouvrit la porte de la souillarde, Simone le suivit comme une épouse fidèle et, sans qu’il ait eu besoin de le demander, Odette fit de même. Ce jour-là, toutes deux avaient une blouse bleue et un tablier blanc, avec un fichu bleu noué sur les cheveux, sans doute cela les avait amusées d’assortir leurs tenues.

    Comme à son habitude, Simone alla chercher la tenue bouchère de son mari, le déshabilla et lui tendit ses tabliers après les avoir dévotement embrassés, sous le regard maintenant presque habitué d’Odette qui s’était assise sans façon. Puis Simone resta debout, sagement, les mains dans le dos, attendant les instructions de son mari.

     

    Celui-ci lui fit enlever sa culotte et rester donc cul nu sous la blouse bleue, puis il l’envoya chercher deux martinets, qu’elle lui rapporta et lui tendit, à genoux. Il les prit, et en tendit un, tout de suite, à Odette.

    - « Odette, voulez-vous prendre un torchon et bander les yeux de Simone, s’il vous plait ? »

    Odette s’exécuta, prenant un des torchons pendus, toujours humides, et, passant derrière Simone agenouillée, elle lui noua le torchons sur les yeux, une pointe pendant un peu sur son nez, le nœud, sur sa nuque, étant caché par le bas du fichu bleu.

    - « Attachez-lui les mains devant avec un autre torchon, Odette, s’il vous plait. Et mettez un torchon de plus, attaché au premier. »

     

    De toute évidence, Odette aimait participer, et elle lia les poignets de sa fille avec le torchon, sans trop serrer les poignets, de toute façon, jamais Simone n’aurait songé à se libérer. Le deuxième torchon, noué au milieu, pendait entre ses mains, devant le bas de son tablier blanc.

    - « Bien, maintenant, nous allons nous amuser », dit Roger. « L’un de nous va te tenir les poignets et te faire avancer dans la pièce, pendant que l’autre va te donner le martinet. Odette, troussez sa blouse, faites tenir le bas sur le col avec des pinces à linge. »

    Odette savait, de toute évidence, où était rangé le petit matériel, elle prit donc trois pinces à linge et vint se placer derrière sa fille.

    - « Relève-toi, ma chérie », dit Odette, « que je puisse bien te trousser. »

    - « Oui maman. »

     

    Obéissant à sa mère comme elle avait l’habitude d’obéir à son mari, elle se releva. Odette se baissa, releva le bas de la blouse et, lentement, en frôlant les mollets, les cuisses, puis les fesses de sa fille, elle retroussa la blouse sur le joufflu bombé, et la fit tenir, avec les trois pinces à linge, sur le col de la blouse. Puis, mue par un instinct plus saphique que maternel, elle caressa les fesses offertes, après avoir, d’un regard, demandé l’accord de Roger, bien sûr. Sur un signe de ce dernier, elle passa devant sa fille, prit d’une main le torchon qui lui liait les poignets, et tira doucement pour la faire avancer. Simone avait confiance et, bien qu’elle ne vit rien, docilement, elle avança. Dès le premier pas, Roger, placé derrière elle, cingla ses fesses d’un coup de martinet, puis d’un autre. Odette la guidait et, tranquillement, elle lui fit faire un tour de la souillarde, puis sortit lui faire faire un tour de cuisine, pendant que Roger, tranquillement, fessait sa femme avec le martinet de bazar. Ni l’un ni l’autre ne disait un mot, Simone ne pouvait savoir qui la guidait et qui la fessait. Elle se contentait, de temps à autres de faire un « Aïe » ou un « Ouille » qui était plus un encouragement d’une plainte.

     

    Sur un signe de Roger, en un preste mouvement, ils intervertirent les rôles. Roger passa devant sa femme, saisit le torchon et, de l’autre main, passa son martinet dans la ceinture de son tablier. En même temps, Odette, dont le martinet était aussi passé dans la ceinture, passa derrière sa fille et, tandis que Roger la tirait, elle commença à frapper. Simone s’était, bien sûr, rendue compte du changement, bien qu’elle ait les yeux bandés et, au début, elle avait compris, reconnaissant la manière, que c’était son mari qui tenait le manche. Elle reconnut donc, au manque d’expérience, que maintenant c’est sa maman qui lui donnait le martinet. Elle eut le bon goût de ne rien laisser paraître, et elle continua ses petits cris de douleurs pendant que son mari lui faisait faire encore un tour. Elle pensait « Maman me fesse comme quand j’étais petite, quel bonheur, et en plus devant mari que j’aime tendrement, que je suis heureuse… »

     

    Ce ravissement, Roger le lisait sur son visage, sa bouche, loin d’être crispée, souriait presque. Elle se laissait guider en toute confiance, sachant que, entre son mari et sa mère, il ne pouvait rien lui arriver de mal, hormis cette délicieuse cuisance des fesses, cette merveilleuse humiliation dont elle jouissait depuis son mariage.

     

    Après quelques tours, et quelques changements, Roger décida de pimenter le jeu. Sans enlever le torchon qui bandait les yeux d’Odette, il lui détacha les mains, qu’il lui ordonna de placer sur la tête. Puis il prit, dans l’armoire à matériel, un dispositif qu’ils n’avaient jamais utilisé : un harnais pour bébé adulte, rapporté de Grande-Bretagne, en même temps que d’autres accessoires de « nursery », comme des biberons adaptés aux adultes. Une ceinture de caoutchouc rose, qu’il passa autour de la taille de Simone, par dessus son tablier, en réglant la longueur. Deux sortes de bretelles croisées, de la même matière, avec, au croisement devant et derrière un anneau de plastique. Il passa les bretelles par dessus la blouse retroussée et, sur l’anneau de plastique de devant, fixa une sangle qui servait de laisse. Odette observait avec curiosité ce dispositif, qu’elle n’avait jamais vu. Simone qui, rappelons-le, avait été quelques fois nurse pour bébés adultes, compris bien ce que son mari lui mettait.

    - « Tu me harnaches, mon amour ? »

    - « Oui ma chérie, un joli harnais de bébé pour toi, pour mieux te tenir. »

     

    Le dispositif pouvait être complété par un collier en caoutchouc aussi, en haut, et, en bas, par des sangles que l’on pouvait passer sur une culotte pour bien la maintenir. Mais cela n’était pas utile aujourd’hui. Roger prit un autre dispositif de bondage, des bracelets de caoutchouc reliés par une sangle à longueur réglable. Il se baissa, les passa aux chevilles de Simone, régla la sangle pas trop courte. Ainsi harnachée et entravée, il ne lui restait plus qu’à tirer sur la laisse pour faire avance Simone, toujours dans le noir de son torchon, les mains sagement posées sur la tête, pendant qu’Odette continuait à manier le martinet. Encore un tour de la souillarde et de la cuisine, dont, au passage, Roger et Odette pouvaient voir la pluie tomber. Quelle meilleure manière de profiter d’une après-midi pluvieuse que de jouer ainsi, dans la bonne humeur et le plaisir partagé ?

     

    Changement de main, Odette prit la laisse et Roger le martinet, et, docile, mais inconfortable, Simone sentait la chaleur de son cul sous la fouettade, que Roger, qui savait mieux doser qu’Odette, faisait maintenant descendre sur les cuisses et les mollets. Sous le torchon, les larmes montaient aux yeux de Simone, qui commençait à demander pardon d’une petite voix, et à implorer la fin de la punition.

    - « Roger, maman, je vous en prie, les mains sur la tête me font mal, ayez pitié de votre gentille bonniche… »

    Comment ne pas avoir le cœur touché par de si tendres paroles ? Roger, après deux tours, sentit bien qu’il ne pouvait pas en entendre plus. Il s’arrêta donc de fesser, Odette arrêté de tirer sur le harnais, et, d’un geste tendre, Roger abaissa les bras de sa femme, lui massant doucement, pendant quelques instants, les coudes et les épaules.

    - « Ma chérie, j’ai entendu ta supplication, mais maintenant, je n’entendrai plus rien, je vais te bâillonner. »

     

    Simone resta ainsi debout, les bras ballants, pendant que Roger allait choisir un bâillon. Odette, tendre comme une mère, en profita pour mouiller un torchon et rafraichir les fesses, les cuisses et les mollets de sa fille, hasardant quelques caresses sur ces fesses.

    - « Ca va ma chérie, tu n’as pas trop mal ? »

    - « Non maman, et puis je suis la servante de mon mari, je mérite tout ce qu’il me fait. »

    - « Et ce que je te fais moi ? »

    - « Tu le fais pour l’aider, maman, je dois le subir aussi. »

    - « Le harnais ne te serre pas trop ? »

    Odette, sous prétexte de vérifier le harnais, toucha les seins de sa fille à travers le tissu du la blouse, glissant ses doigts entre celle-ci et la bavette du tablier.

    - « Ca va maman, Roger l’a placé pour ne pas m’écraser les nichons, il les aime trop. »

    - « C’est vrai », dit Roger, qui était revenu avec le bâillon, j’aime tes nichons comme j’aime ta bouche, et pourtant je vais la contraindre. Ouvre en grand. »

     

    Simone se tut, ouvrit grand la bouche, et Roger y plaça un bâillon anneau. L’anneau de caoutchouc blanc prévoyait une gouttière pour les dents, Simone referme donc un peu la mâchoire, bien écartée cependant, alors que Roger serrait la sangle de caoutchouc blanc sur la nuque de sa soumise. Elle ne pouvait plus parler, seulement gémir et, elle le savait, ce bâillon faisait abondamment baver. Roger détacha la laisse du harnais, et la rattacha à l’anneau du dos. Puis il défit les entraves des chevilles.

    - « Mets toi à quatre pattes, les bébés ne savent pas marcher debout ! ».

    Simone s’agenouilla, puis se mit à quatre pattes. Roger se plaça devant elle, la laisse en main, le martinet à la ceinture, et la fit doucement avancer, pendant que sa mère, derrière, le martinet à la main, lui frappait doucement les fesses. Si la marche à quatre pattes était inconfortable, elle avait l’avantage de ne pas exposer aux lanières du martinet de bazar les mollets. Seul son cul, dans cette position, était offert aux coups, les cuisses étant, elles aussi, trop basses pour être atteintes sans se pencher.

     

    Roger tirait doucement sur la laisse attachée au milieu du dos. Pour bien guider Simone dans son trajet aveugle, il était obligé de se baisser afin que la laisse soit la plus horizontale possible, passant juste au dessus de la tête de Simone. En vérité, l’attacher à un collier aurait été plus pratique, mais Roger n’aimait pas les colliers. Il avait pensé, un temps, tirer Simone par quelque chose d’accroché au bâillon, mais cela aurait pu être délicat pour ses vertèbres cervicales. Roger était dominateur, certes, mais il prenait bien soin de ne jamais abimer sa victime et ne faisait jamais rien qui soit un tant soit peu dangereux, depuis qu’il assouvissait ses goûts avec différentes personnes. Et maintenant qu’il réservait ces pratiques à sa femme tendrement aimée, il faisait encore plus attention. Courbé, marchant à reculons pour guider Simone, il était presque dans une position plus inconfortable que la sienne et, à un moment, il se heurta même à un coin de table.

     

    Odette, fesseuse maintenant imperturbable, lui vint en aide. Elle se proposa de reprendre la laisse pendant que Roger détachait de sa ceinture le martinet. La technique d’Odette était simple et reposante. Elle marchait devant sa fille, les mains dans le dos, et comme elle était plus petite que Roger, la laisse était parfaitement à la bonne hauteur. Simone fit ainsi plusieurs fois le tour de la souillarde, sous les coups de martinet de Roger, qui, voyant qu’elle bavait abondamment, ne voulait pas qu’elle salisse la cuisine. Le bâillon en anneau faisait son office, et la salive de Simone, abondamment produite du fait de l’ouverture constante de la bouche, coulait sur le carrelage de la salle de pénitence.

    - « Salope, tu baves, c’est dégoûtant », dit Roger en riant, « il va falloir te faire nettoyer ça. »

     

    Il fit relever Simone, lui offrant une pause dont Odette profita pour lui rafraichir maternellement les fesses une nouvelle fois avec un torchon humide. Roger alla chercher sur la patère un gros tablier de plonge bleu, qui était déjà bien sali de tâche de nourriture. Il le rapporta, prenant au passage, dans l’armoire, un biberon qu’il alla remplir, à la cuisine, de jus de fruit. Revenant vers sa femme, qui frissonnait de plaisir sous les caresses torchonneuses d’Odette, il lui enleva le cruel bâillon anneau.

    - « Merci, Roger », dit-elle amoureusement, ayant reconnu, sur son visage, les mains de son mari.

     

    Il l’embrassa tendrement, et elle profita de cet instant de bonheur pour se serrer contre lui et, puisqu’elle avait les mains libres, pour l’enlacer tendrement et pour caresser les fesses de Roger entre les plis de son tablier de boucher. Elle aurait voulu que, debout, comme ça, il l’enfile, mais comme il lui avait parlé de nettoyer, elle savait que la punition n’était pas finie.

    Roger se dégagea de la tendre étreinte et porta à ses lèvres le biberon. Sans poser de question, docile, elle téta le jus de fruit frais, pour se réhydrater de toute la bave qu’elle avait perdue, et aussi de la sueur qui commençait à mouiller sa blouse. Le jus de fruit, un mélange de fruits rouges, était frais juste comme il faut et, pendant quelques minutes, elle le but au biberon. Odette avait cessé de lui rafraichir les fesses, aussi Roger, sans l’enlever de la bouche de Simone, lui fit tenir le biberon pendant que lui, passant derrière, plaquait sa saucisse contre les fesses rouges et malaxait ses nichons sous le tissu de la blouse.

     

    Quand Odette eut fini de faire téter sa fille excitée par la saucisse qu’elle sentait durcir, sous le tablier de Roger, contre ses fesses cuisantes, Roger dut bien se résoudre à continuer la punition. Il fit sentir à Simone le tablier sale depuis environ deux semaines.

    - « Tu sens ce tablier bleu tout sale, cochonne ? Eh bien je vais te le mettre par dessus le tiens, et tu vas ramper avec pour nettoyer toute ta bave. Odette, enlevez lui le harnais, s’il vous plait, et rattachez-lui les mains devant comme tout à l’heure. »

     

    Odette s’exécuta en débouclant le harnais, pendant que Roger passait, par dessus la tête de Simone, le lien du gros tablier qui, long et de haute et large bavette, recouvrait entièrement le premier. Il passa derrière pour l’attacher, laissant le nœud dans le dos au lieu de le recroiser devant, pendant qu’Odette entorchonnait les poignets de Simone. Enfin, pour compléter le dispositif, Roger alla chercher dans le panier à linge sale un torchon bien puant, qu’il fourra dans la bouche de Simone. Puis elle dut s’agenouiller, et se coucher à plat ventre sur le sol, les mains liées en avant devant elle, le cul toujours à l’air. Avec un autre torchon, Roger lui attacha les chevilles ensemble, afin de l’obliger à ramper comme un ver.

     

    Il n’y avait rien pour la faire avancer, aussi fut-elle guidée par la voix de Roger qui lui disait d’aller à droite ou à gauche, d’avancer plus ou moins. Quand elle arrivait sur une trace de bave, qu’elle ne pouvait pas voir, ayant toujours les yeux bandés, Roger lui disait de frotter avec le torchon qu’elle avait en bouche et, pendant qu’elle frottait, les deux martinets de sa mère et de son mari tombaient, mais mollement, sur ses pauvres fesses.

     

    Le spectacle qu’elle offrait ainsi était ridicule. Blouse troussée, cul nu, les bras tendus en avant et liés par un torchon, les chevilles liées de même, le grand tablier bleu qui frottait sur le sol, ce corps qui rampait en se tortillant, sans voir où il allait, et ce visage aux yeux bandés par un torchon qui en tenait un autre en bouche, elle avait l’air d’une pauvre souillon.

    - « Tu es une vraie souillon, une Marie-Torchon, ma Simone », dit Roger, « allez, frotte bien, Torchonnette ! »

    - « Roger », dit Odette, « arrêtez, vous me faites rire… »

    Effectivement, dans une des glaces qui enjolivaient la pièce, le spectacle de sa fille humiliée par ce grand gaillard nu sous son tablier de coton blanc, le martinet à la main, et d’elle-même, dans sa blouse et son tablier, était réjouissant. Elle éclata de rire, et Roger aussi.

     

    Sous ces rires, Simone continua le nettoyage à plat ventre, avec seulement quelques tendres coups de martinet. Roger s’assit sur une chaise et guida de la voix Solange jusqu’à lui. Déchaussant sa socque, il posa le pied sur le torchon qui sortait de la bouche de Simone.

    - « Tu peux cracher ton torchon, Torchonnette, mais ne bave pas, surtout. »

    Se relevant un peu, elle lâcha le torchon que Roger écarta du pied. Il mit le pied nu devant le visage de Simone.

    - « Lèche, salope, lèche les pieds de ton maître. Odette, soyez gentille, rabattez sa blouse sur son cul, maintenant, nous n’avons plus besoin de la fesser. »

     

    Rassurée par cette phrase, Simone activa sa langue sur le pied de Roger. Elle aimait lécher et sucer les pieds de son mari. Aussi elle le fit consciencieusement, même sans rien voir, passant bien la langue entre les orteils, là où c’est moite et odorant. Roger lui tendit son autre pied à lécher et, pendant qu’elle s’activait sur celui-ci, il fit signe à Odette de se tenir prête à prendre sa place.

    - « Arrête, je vais te retourner sur le dos pour que tu puisses lécher la plante, maintenant. »

     

    Simone obéit. Roger remit ses socques, se leva, puis se baissa pour retourner Simone, comme une crêpe, sur le dos. Pendant ce temps, Odette prenait place sur la chaise et se déchaussait. Et c’est elle qui posa la plante de son pied dodu sur la bouche de sa fille.

    Simone n’était pas dupe, elle connaissait trop l’odeur et le gout du pied de son mari pour se laisser attraper. Mais elle fit semblant de ne s’apercevoir de rien, et elle lécha la plante du pied de sa mère, qui avait transpiré aussi dans la socque. Odette se laissa lécher les deux pieds, introduisant même ses orteils dans la bouche de Simone, puis remettant la plante du pied pour se faire lécher encore le dessous. Roger, assis par terre, regardait le spectacle. Quand il vit que la langue de Simone chatouillant Odette, et que celle-ci enlevait son pied, il lui prit les deux chevilles, une dans chaque main, et força Odette à laisser les pieds sur la bouche de Simone. Celle-ci léchait comme une petite chèvre lèche du sel, aussi Odette, sous la bouche chatouilleuse, se mit à rire comme elle riait du spectacle tout à l’heure.

     

    Elle se permit de protester auprès de Roger.

    - « Roger, lâchez-moi, Simone me chatouille, je ris trop. »

    - « Allez, Odette, laissez vous faire, Simone adore lécher, et c’est bon d’être chatouillée, non ? »

    - « Oui, bien sûr, et j’adore les chatouilles, sauf que je ne peux pas me retenir quand je ris… »

    - « Allons, Odette, ce n’est pas si grave… »

     

    Et Roger maintenait fermement les pieds de sa belle-mère, les offrant à la bouche de Simone qui les chatouillait de plus belle. Odette gigotait sur la chaise en riant et en protestant. Simone, toute à sa léchouille, trouvait dans cette honte de lécher les pieds de sa mère un plaisir supplémentaire.

    - « Oh, Roger, je vous en prie, lâchez-moi, je me pisse dessus. »

     

    Roger consentit à lâcher les chevilles d’Odette, qui riait encore en se tortillant, toujours assise sur la chaise. Il retourna Simone à plat ventre, l’aida à se relever à genoux, détacha ses poignets et ses chevilles, et lui enleva le torchon qui lui bandait les yeux. Simone était agenouillée devant sa mère qui riait encore, et elle en profita pour lui baiser tendrement les mains.

    - « Maman chérie, j’avais bien deviné tout de suite que c’était tes petons et pas les pieds de Roger, et je les ai léchés avec plaisir aussi. »

    - « C’est bien, Simone », dit Roger, « tu es une bonne petite cochonne. »

    - « Ca vous fait rire, Roger, mais en tout cas je me suis pissée dessus, et il va falloir que j’aille à la salle de bains pour me changer. »

    - « Pourquoi donc, Odette, vous pouvez vous changer ici, et, même, c’est Simone qui va vous changer, à moins que ma présence ne vous dérange. »

    - « Oh, Roger, j’ai vu votre bite, vous pouvez bien voir ma moule », dit Odette, excitée.

     

    Simone ne disait rien, mais elle se leva et demanda à son mari.

    - « Où devons nous nous installer, chéri ? Sur la table de cuisine, sur la table de massage, sur la chaise gynécologique ? »

    - « Sur la table de cuisine, va prendre une vieille nappe pliée et mets la sur la toile cirée. »

     

    Portant toujours le gros tablier bleu taché sur son tablier blanc, Simone obéit et prépara, sur la table, la nappe pliée. Odette, un peu décontenancée quand même, ne savait plus quoi faire. Simone la prit par la main, la mena à la table, et la fit s’asseoir, puis se coucher, le cul sur la nappe pliée. Roger regardait la scène.

    - « Soulève un peu ton cul, maman chéri, que je trousse ta blouse. »

     

    S’appuyant sur ses jambes, Odette releva son fessier, et Simone, par en dessous, dégagea la blouse puis elle la retroussa devant aussi, la rabattant, avec le tablier, sur le gros ventre de sa mère. On voyait maintenant ses grosses cuisses blanches et la culotte de plastique, étanche à la taille et aux cuisses, garnie d’une épaisse protection. Simone, aidée de Roger, fit replier les jambes d’Odette et l’aida à s’avancer, avec la nappe pliée en dessous, vers le bord de la table.

    - « Soulève-toi encore, maman, je vais enlever ta culotte. »

     

    Odette fit la même manœuvre, et, retrouvant les gestes du temps où elle était nurse, Simone baissa la culotte sur les cuisses, laissant apparaître une couche de tissu gonflée de pisse jaune. L’odeur envahit la pièce. Simone fit allonger les jambes de sa mère, fit glisser la culotte aux chevilles et l’enleva, puis lui replia les jambes en lui écartant les cuisses. Roger contemplait le spectacle avec intérêt, même si les gros jambons et les gros mollets d’Odette ne lui inspiraient rien.

    - « Simone, étale ton tablier bleu sur la nappe, pour ne pas trop la salir », dit Roger.


    Elle obéit, glissant le bas de son long tablier sous les fesses. Elle défit les épingles de nourrice qui tenaient la couche gonflée de pisse, et posa donc celle-ci dans son tablier. On voyait la moule d’Odette, rasée ou épilée, sans un seul poil en tout cas, aux lèvres grasses et saillantes, comme celles de sa fille, mais obscènes dans leur nudité, et rougies par l’irritation de la pisse. Pendant ce temps, la couche, posée sur le tablier de Simone, rendait un peu de pipi qui venait imbiber le tablier, comme s’il n’était pas assez sale comme ça ! Tenue par son tablier, Simone ne pouvait pas bouger, mais Roger lui tendit des torchons propres.

     

    Odette, couchée sur le dos, ne voyait rien de tout ça, mais elle commençait, curieusement, à la fois à avoir un peu honte, et à prendre plaisir à ça. Simone, avec un torchon propre, lui essuya la moule, frottant doucement pour absorber le pipi qui l’humectait encore, épongeant tous les restes d’humidité sur les lèvres, les cuisses, et sur le trou du cul de sa mère. Elle porta le torchon à son nez et le renifla avec bonheur, puis prit un deuxième torchon pour finir le séchage de la moule maternelle.

     

    Roger lui ordonna la suite des opérations.

    - « C’est bien, Simone, presse bien la couche pisseuse dans ton tablier bleu, voilà, recule-toi pour le dégager, maintenant, et laisse la couche à côté ». Simone s’exécuta.

    - « Maintenant, je suis sûr que tu as une envie, celle de faire une grosse bise à ta maman, non ? »

    - « Oh, Roger, oui », dit Odette, « qu’elle me lèche, oui, ça fait si longtemps qu’on ne me l’a pas fait. »

    - « Tu as compris, Simone, allez, obéis, lèche le trou d’où tu es sortie, gougnotte ta maman. »

     

    Simone ne se le fit pas dire deux fois, que ce soit par obéissance ou par vice. Roger avait porté un coussin devant la table, elle s’agenouilla dessus, et Roger, faisant un peu avancer Odette vers le bord, lui permis d’avoir la tête juste devant la moule maternelle. Pour Simone aussi, ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas gougnotté, et l’odeur de la pisse ne lui faisait pas peur. Elle plongea donc le nez entre les grosses cuisses, darda la langue, et gougnotta Odette avec la même ardeur qu’elle suçait Roger.

    - « Oh oui », dit Odette, « oui, lèche, gougnotte moi comme quand nous étions ensemble, ma fille chérie, je n’ai plus le goût de la mouille mais celui de la pisse, mais toi tu es devenue une belle salope, ça ne te gêne pas. »

     

    Non, ça ne gênait pas Simon qui, saisissant les cuisses de ses deux mains, gougnottait royalement la moule maternelle, le nez dans l’odeur de la pisse que ses chatouilles linguales avaient forcé à sortir.

     

    Roger était touché par cette obéissance filiale, qu’il devait, en bon époux, récompenser. Il prit un autre coussin, le posa par terre, derrière Simone, et s’agenouilla dessus. Il troussa la blouse de sa femme, qui avait toujours dessous le cul nu et encore bien rose, et la chatte poilue dégoulinante de mouille, qui devait autant à la fessée, à l’humiliation, et au plaisir de gougnotter à nouveau. Il enfila, avec douceur, cette chatte humide qui l’aspira plutôt qu’il ne la pénétra.

     

    Au rythme de ses coups de reins, Simone léchait et suçait sa mère, mouillant l’intérieur de sa salive et suçant le clitoris, qui était bien développé. Le vagin n’avait connu, depuis longtemps, que des godemichets, et le clitoris que des vibreurs. Mais Hitachi ne pouvait mieux faire que la tendresse filiale…

     

    Odette jouit sous la langue de sa fille, Simone jouit sous la bite de son mari, et Roger jouit du plaisir que prenaient l’une et l’autre, et de cette situation incestueuse qui leur avait donné, à tous trois, autant de plaisir par cette pluvieuse après-midi.

     


     

    18.  Les chatouilles

     

    Roger ne voulait pas, quand même, imposer à Simone des choses auxquelles elle ne consentirait pas de bon cœur. Aussi, il voulut s’assurer que l’association de sa mère à sa domination lui faisait vraiment plaisir. Il profita, pour cela, d’un des tendres moments qui suivaient chaque séance, et donc, après la punitions suivante, à laquelle Odette, au travail, n’avait pas participé, après avoir pris la douche avec son épouse et s’être mis au lit comme un couple modèle, il aborda la question, en regardant distraitement la télévision qui était au mur de leur chambre.

     

    Comme à son habitude, Simone fut très franche :

    - « Roger, tu es un amour de me demander mon avis, mais, tu l’as bien deviné, je prends un grand plaisir quand maman t’aide à me dominer. »

    - « Et elle ? »

    - « Oh, elle, tu l’as vu, elle en prend tout autant, et pas seulement pour nous faire plaisir à tous les deux. »

    Et elle continua ses explications :

    - « Tu sais, Roger, j’ai été très bien accueillie ici, par tous tes amis, mais je sens bien que, pour eux, même si mes origines sont d’ici, je viens de loin, et je suis seulement la femme de Roger, une femme qu’ils aiment bien, avec laquelle ils sont très gentils, mais une étrangère, avec un accent d’ailleurs, un peu, encore. Au Québec, après le départ de maman, j’avais des amis, on se lie plus facilement qu’en France et après, avec le Cirque, j’étais dans une troupe d’artistes, et là aussi les liens sont forts. Ici, tu es mon seul point d’attache, aussi, j’ai été ravie quand tu as proposé que maman vienne avec nous. »

    - « Je comprends ça, ma chérie, et ta mère est tout aussi facile à vivre que toi, mais ça n’implique pas que tu aimes qu’elle partage nos jeux de soumission. »

    - « Tu sais, Roger, que je n’ai jamais connu mon père, et que, pour moi, ton autorité est quelque part une autorité paternelle fantasmée, aussi. »

    - « Oui », dit Roger en riant, « j’avais compris. »

    - « Ma mère m’a souvent punie, tu le sais, et j’aimais ça, parce que c’était pour moi une manière d’avoir son attention, sa présence, mais je n’ai jamais été élevée par un couple et, pour moi, quand tu me domines avec elle, c’est un peu comme si c’était papa et maman qui me dominaient, avec l’avantage du sexe », termina-t-elle en riant.

    - « J’ai compris, ma chérie, tu aimes donc vraiment cette situation ? »

    - « Oui, Roger, ça n’enlève rien à l’amour exclusif, passionné que j’ai pour toi, et de retrouver un peu de jeux de gouines, en plus, ça me ramène et à mon adolescence, et à d’autres souvenirs. Mais tu vas me trouver gourmande, non ? »

    - « Ma chérie, j’aime les gourmandes, n’oublie pas que les bouchers sont toujours de bons vivants. »

     

    La conversation s’acheva par une tendre étreinte, et il fut donc convenu que Simone, la servante de Roger, était également la servante de sa mère, et c’était très bien comme ça.

     

    Cela était d’autant plus intéressant qu’Odette connaissait des choses que Roger maîtrisait peu, et qui venaient compléter les fessées, les punitions diverses et les humiliations qu’il pratiquait déjà. Par exemple, dans les discussions très libres qu’ils avaient souvent, elle expliqua à Roger les jeux lesbiens que, depuis longtemps, elle accomplissait exclusivement, ayant perdu tout goût pour les hommes. N’étant pas très jolie, elle devait compenser par son expérience des caresses, et, parmi celles-ci, les chatouilles poussées qui sont particulièrement aimées des gouines. Roger l’avait donc invitée à compléter le matériel de la salle de pénitence par tous les instruments nécessaires au chatouillage, qui pourraient servir un jour.

     

    La vie continua donc ainsi. Lors d’une séance à laquelle participait Odette, Roger eut l’idée de faire fesser sa femme, cul nu bien sûr, en travers des genoux de sa mère, et de prendre, lui, la tête de Simone sur ses genoux. Bien sûr, il agrémenta la chose en retroussant son tablier de boucher et en mettant sa bite dure dans la bouche de son épouse. Il suffisait à celle-ci, pour être à la bonne hauteur, de se caler des avants bras sur les genoux de son mari. Roger eut donc le plaisir de se faire sucer pendant que la suceuse recevait la fessée. Il pouvait voir la robuste main d’Odette s’abattre comme un battoir à linge sur les fesses rouges de Simone, et celle-ci, à chaque claque sur les fesses, resserrait ses lèvres et sa langue autour de la saucisse d’amour de son mari. Odette, elle, prenait un tendre plaisir à voir sa fille honorer ainsi son gendre comme il se doit dans un ménage tendrement unie. Quant à Simone, le plus dur pour elle était de sucer son mari sans le mordre quand une claque trop forte s’abattait sur son derrière.

    Un des avantages, ou des inconvénients, de faire sucer la fessifiée pendant qu’elle reçoit sa punition est qu’elle ne peut ni parler, ni crier, alors qu’il est si agréable de l’entendre demander pardon et implorer pitié. Mais, comme disait Roger en sage paysan, « On ne peut pas tout avoir, le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière ».

     

    Pour combler ce silence, pendant toute la punition, la fesseuse et le sucé bavardaient tranquillement, Roger commentant les sensations et encourageant la pompeuse, Odette chapitrant sa fille sur la nécessité d’être une bonne épouse et les vertus éducatives de la discipline domestique. Roger donnait quelques indications fessatoires à Odette, qui était moins habile que lui à cet exercice, qu’elle n’avait redécouvert que depuis peu. Odette se montrait prête à apprendre, en cela comme en toute chose, disait-elle à Roger. C’était la première fois depuis bien des années qu’elle donnait, seule, une fessée à sa fille, puisque la fois précédente la fessée avait été donnée à deux. Mais cette fois, c’était à elle de faire tout le travail, et, comme d’habitude, elle prenait son travail à cœur.

    La main d’Odette, parfois, s’arrêtait de frapper pour vérifier l’état d’humidité de sa fille, passant le doigt entre ses lèvres, et poussant même le vice, ce que Roger n’avait jamais fait, à tirer un peu sur ses poils pubiens, par en dessous, au risque de faire mordre son gendre. De temps en temps, elle parlait à sa fille :

    - « Ma chérie, je suis désolée de devoir te fesser, tu le sais, mais c’est ton mari qui l’a décidé, et il faut lui obéir. Si tu savais comme cela me coûte de devoir te faire mal… »

    Roger riait de cette hypocrisie. Au fur et à mesure que la fellation faisait monter la pression dans sa bite, il conversait de moins en mois avec Odette, qui s’adressait donc à sa fille :

    - « Finalement, tu es aussi vicieuse que quand tu étais petite, je suis sûre que la première fois que tu as mouillé, c’était sous mes claques et pas sous le baiser d’un garçon… »

    Et ainsi de suite, pour le plus grand plaisir du duo punisseur et, sans doute, de la punie. La fessée ne cessa qu’avec l’éjaculation de Roger.

     

    Comme Simone avait été particulièrement soumise, docile et humble, Roger la fit relever, la prit sur ses genoux pour la câliner, pendant qu’Odette se masturbait le clitoris, la main passée, sous son tablier et entre les boutons de sa blouse, dans sa culotte. Roger s’était mis à caresser doucement sa femme, qui, excitée par les pénitences subies, avait réagi par le trémoussement et le rire qui accompagne d’ordinaire les chatouilles.

    - « Ma chérie », dit Roger, « je ne t’ai pas chatouillée, pourtant… »

    - « Si vous me permettez, Roger », reprit Odette, « ma fille est particulièrement chatouilleuse, et vous avez ici de quoi pratiquer ce jeu. »

    - « Je le sais, mais je ne suis pas un bon chatouilleur, aussi je vous la laisse, si vous voulez… »

    - « Très volontiers, Roger, voulez-vous que je la chatouille sur table ou au pilori ? Sur table il faudra me la tenir, si vous le voulez bien… »

    - « Je pense », répondit Roger, « que notre pilori est assez bien conçu pour servir de carcan de pieds ! »

     

    Le pilori comportait effectivement un carcan pour les pieds, et Roger fit donc asseoir Simone sur le sol, et lui passa les chevilles dans la barre inférieure, utilisant les deux trous les plus rapprochés, qu’il referma, dument munis du rembourrage de mousse recouvert de toile à torchon. Simone était donc assise, les jambes étendues devant elle, mais légèrement relevées, et Roger compléta son immobilisation en descendant à hauteur d’épaules la partie supérieure du pilori, celle destinée à la tête et aux bras, et il bloqua de la même façon les poignets de son épouse. La position, sans être particulièrement confortable, n’était pas douloureuse. Les jambes étendues à l’horizontale, les bras également, et le fessier, heureusement charnu, reposant sur le sol. Vêtue d’une blouse blanche et d’un tablier rose, avec la coiffe assortie, le spectacle était plaisant à voir.

     

    Odette, en blouse bleue et tablier blanc, s’assit sur le sol, devant les pieds de sa fille, après avoir disposé sous son gros cul, déjà garni de sa culotte de protection, un coussin. Elle avait préparé, sur un plateau recouvert, comme il se doit, d’un torchon, quelques instruments que, par analogie avec les fessoirs, il convient d’appeler des « chatouilloirs » : des pinceaux de cuisine, destinés à enduire de gras les volailles qui cuisent, ou de beurre les pâtisserie, des spatules de pâtisserie en plastique souple, une roulette en bois pour découper la pâte, une brosse à vaisselle dont les poils, à force d’usure, étaient bien souples, une brosse à cheveux souple aussi, deux brosses à dents électriques, ainsi que deux vibromasseurs à accessoires ad hoc. Il y avait également des écarteurs d’orteil en mousse, et quelques plumes d’une belle oie qui, quelques semaines auparavant, abattue et cuisinée par Roger, avait régalé Richard Sarment et le capitaine Chausse, de la brigade de gendarmerie locale, venus dîner avec leurs épouses.

     

    Tout étant prêt, elle attendit les ordres de Roger pour commencer.

    - « A votre avis, Odette, il faut qu’elle voit le supplice, ou pas ? »

    - « Il vaut mieux qu’elle ne voit pas », répondit Odette, « mais, d’un autre côté, si vous lui bandez les yeux, vous perdrez le plaisir de voir son regard affolé. »

     

    Roger avait de l’ingéniosité pour deux, et même pour trois. Il y avait, dans la réserve de linge de maison de la souillarde, des nappes destinées à divers usages, sur les bords desquelles Simone avait cousu des liens de toile. Il en prit une et l’attacha, verticalement, entre les montants du pilori. En bas, elle retombait juste sur les chevilles de Simone, en haut, elle arrivait à la hauteur de ses mains, formant ainsi un écran opaque. Le tissu était lourd et, même avec la lumière qui éclairait la pièce, on pouvait à peine deviner, derrière, la forme d’Odette assise.

    - « Vraiment, Roger, vous êtes toujours plein d’idées », dit Odette.

     

    Roger se plaça debout, sur le côté, afin de voir des deux côtés de ce rideau improvisé, la chatouillatrice et la chatouillée.

    - « Allez-y, Odette, elle est à vous ! »

     

    Odette se cala bien près des plantes des pieds de sa fille, mais de côté, faute de place pour passer ses jambes à elle sous le carcan, son tablier touchant les pieds de sa victime. Elle lui taquina les orteils, le talons, la plante de pieds puis elle prit la roulette à pâtisserie, en bois poli, aux dents douces, d’une main et, de l’autre, elle tint le pied en extension et commença la délicieuse torture, en la promenant sous la plante du pied droit de Simone. Tout de suite, Roger vit les membres de sa femme se tendre et ses pieds reculer dans le carcan. Heureusement celui-ci les immobilisait sans les faire souffrir. Odette changea de pied, et c’est le corps de Simone qui, sous la blouse, se contracta.

     

    Puis, changeant d’instrument, elle prit la petite brosse à vaisselle aux poils usagés et chatouilla ce pied tendrement à l’aide de cet outil. Simone gémit, et des frissons parcourent son corps. La prisonnière se tortilla tant bien que mal, et gémit. Puis, lorsque l’outil toucha le coussinet de son gros orteil, elle explosa, gémit plus fort, hurla, se débattit dans son carcan. Roger regardait Simone souffrir et jouir, le visage rouge, les yeux presque retournés, la sensation étant quasiment celle d’un orgasme. Il comprit pourquoi les lesbiennes aimaient tant les jeux de chatouilles, et il était heureux de pouvoir procurer à sa femme cette merveilleuse punition pour laquelle, avec ses grosses mains de paysan, il n’était que médiocrement doué.

     

    Odette, imperturbable, essayait sur les pieds de sa fille tous les instruments qu’elle avait à portée de la main, sur un pied ou sur l’autre. La nappe faisait écran et Simone ne savait jamais avec quoi sa mère allait opérer. Chaque ustensile faisait un effet différent, en fonction de sa taille et de sa souplesse. La brosse à cheveux qui avait été achetée spécialement pour ça était un modèle avec des picots au bout de chaque « poil » de plastique épais. Elle couvrait une large surface, et donnait l’impression d’une multitude de délicieux petits doigts. La relavotte à vaisselle couvrait moins de surface, et ses poils mous étaient plus doux, donnant un frôlement délicieux. Les pinceaux de cuisine faisaient la même sensation, mais sur une surface plus faible. La spatule raclait délicatement les endroits où la peau était la plus épaisse.

     

    Odette savait quel instrument touchait plus particulièrement telle partie, la plante des pieds toute douce, le bourrelet un peu plus dur devant les orteils, le talon quelque peu rugueux, les phalanges des orteils, si délicates, et le moite interstice entre ceux-ci. Pour ouvrir, d’ailleurs, cet interstice, elle écartait deux orteils d’une main et passait le petit pinceau de l’autre, puis elle mis les écarteurs en mouse, pour faciliter son travail.

    Simone gémissait, riait, hurlait, pleurait, hoquetait, sanglotait, râlait, en se tortillant. Roger, qui observait tantôt sa femme, tantôt sa belle-mère, se disait que, si elle avait été complètement contrainte, le supplice aurait été intenable. Il se dit aussi, à la voir bouger, qu’il n’était pas sûr d’avoir la force de l’immobiliser quand tous les muscles de son corps robuste, d’un seul mouvement, se tendaient sous le délicieux chatouillement d’un demi-centimètre carré de peau tendre.

    De temps en temps, Odette s’arrêtait et changeait de position. C’était pour elle inconfortable d’être ainsi assise par terre et elle dut se relever une ou deux fois pour se dégourdir les jambes. Oh, admirable sacrifice d’une mère qui souffre d’une position inconfortable pour corriger son enfant ! Durant les pauses qu’elle laissait à Simone, elle discutait avec Roger, lui expliquant la technique, évoquant, aussi, la possibilité de faire les chatouilles sur le lit à barreaux ou sur la table de massage. De plus, disait-elle, ces positions permettaient d’attaquer les aisselles, les côtes, et d’autres endroits où les femmes étaient presque aussi sensibles que sous les pieds. Puis elle reprenait, sans prévenir, à peine Simone détendue par quelques minutes de répit, le délicieux chatouillage.

     

    Bien sûr, une femme ne rit pas impunément, surtout quand elle a mangé et bu auparavant. Et Roger aimait que Simone boive beaucoup d’eau avant de la punir, pour éviter toute déshydratation préjudiciable à sa santé. La vessie de la pauvre femme avait déjà été ébranlée par la fessée qu’elle avait reçue sur les genoux de sa mère, elle était maintenant comprimée par la position assise, jambes tendues, bras en avant. Les spasmes provoqués par les chatouilles finirent par faire rendre grâce à la vessie de Simone. Quelques gouttes perlèrent et vinrent mouiller sa culotte. Elle tenta de se retenir, mais il ne lui était pas plus possible de se retenir de pisser que de se retenir de rire. Aussi, elle prit le parti de ne plus résister. Pendant ses gémissements, un râle de satisfaction accompagna la libération de son sphincter, et une mare jaune vint se former sous ses fesses, après avoir imbibé la culotte et la blouse. L’odeur douce et âcre de pisse féminine, plus douce que âcre d’ailleurs, monta aux narines de Roger et d’Odette.

     

    Odette, qui ne voyait pas sa fille, ou plutôt qui n’envoyait que les pieds et les mains, remarqua la chose :

    - « Roger, je crois sentir que cette pisseuse s’est fait dessus, j’arrête ? »

    - « Non Odette, continuez, achevez-là ! »

     

    Odette prit alors le vibromasseur, équipé d’un embout souple destiné à cet effet. Moderne, sur piles, il était silencieux, elle le mit donc en marche sans que Simone ne se rende compte. Surprise par l’appareil, qui vibrait en tournant, elle se remit à rire dans un spasme incontrôlable :

    - « Non, maman, pitié, arrête, pitié, non, Roger, je t’en supplie, dis-lui d’arrêter ! »

    Mais Roger ne disait rien, et Simone, sous la chatouille mécanisée maintenant, gigotait, remuait tout son corps, dont ses grosses fesses qui trempaient dans sa pisse. Elle criait et pleurnichait et, en même temps, elle était constamment au bord de l’orgasme. Elle aurait voulu se faire empaler par son mari, il lui semblait qu’une seule pénétration, que même la vue de la bite de son homme l’aurait faite jouir immédiatement, mettant fin à cette attente.

    - « Roger, baise-moi, viens baiser ta salope, je n’en peux plus. »

    - « Moi, baiser une pisseuse comme toi ? Pas pour le moment. Allez, Odette, encore un effort. »

     

    Odette, rien qu’au son de la voix et au frémissement des pieds, sentait qu’il fallait en finir. Abandonnant tout instrument, elle ne se servit plus que de ses doigts grassouillets. Ils étaient habiles, ils étaient doux, ils étaient tendres, ils vinrent caresser, frôler, tapoter, gratouiller les pieds de sa fille, les deux en même temps, parfois au même endroit, parfois aux orteils sur l’un et au talon sur l’autre. Simone, maintenant, n’était plus capable de faire la différence entre ses deux pieds, la totalité de ses sensations était commune aux deux, et lui faisait oublier tout le reste de son corps. Les chatouilles manuelles s’accentuèrent, le rire de Simone se fit plus aigu, elle cria puis, dans un dernier spasme, son corps entier se décontracta et se ramollit comme une poupée de chiffon, lorsque les doigts de sa mère la quittèrent. Elle ne se tenait plus assise, elle pendait à ses bras maintenus dans le carcan du haut, pleurant à chaudes larmes.

     

    Roger, voyant que l’orgasme l’avait épuisée, alla immédiatement libérer ses bras du carcan du haut.

    - « Odette, libérez ses pieds, et allez chercher un coussin. »

    Odette s’exécuta promptement et Roger, qui soutenait sa femme aux épaules, n’eut que quelques secondes à attendre pour lui poser la tête sur le coussin qu’elle apporta, celui sur lequel elle était assise.

    Le corps de Simone était souple, parfaitement détendu, et tiède. Son regard était éperdu de bonheur, mais les chatouilles avaient épuisé momentanément ses forces. Allongée sur le sol, les quatre membres libres maintenant, la tête sur le coussin, les fesses et le haut des cuisses dans une petite mare de pisse, elle était au comble du bonheur, et elle souriait à son mari et à sa mère, sans dire un mot.

     

    Cette scène tendre baignait, quand même, dans la pisse, ce qui ne dénotait pas un ménage bien tenu. Aussi, Roger ne laissa pas sa femme s’amollir trop longtemps.

    - « Allez, pisseuse, maintenant lève toi, essore ton tablier et ta blouse pleins de pisse, et torche moi ce qu’il y a par terre. »

     

    Simone, vous connaissez bien son caractère maintenant, n’était pas femme à rester inactive longtemps. Elle se releva donc, essora tant bien que mal sa blouse et son tablier, alla chercher des torchons, une cuvette émaillée, et revint s’agenouiller devant la flaque de pisse pour l’éponger. A quatre pattes, elle prit un torchon, le trempa dans la mare de pisse, l’essora dans la cuvette, recommença, en prenant son temps. Elle savait que le spectacle humiliant qu’elle offrait, celui de torcheuse de pisse, excitait Roger. Elle mettait d’ailleurs son cul en bombe, tendu vers le plafond, et tortillait abondamment de la croupe, espérant attirer ainsi entre ses cuisses le membre viril de son mari, le meilleur moyen, pour elle, d’avoir un vrai orgasme de femme mariée, un orgasme naturel et libérateur, bien différent des jouissances perverses qui l’avaient faite chavirer précédemment.

     

    Roger voyait bien son manège, et il résistait à l’envie de l’enconner avec la volonté d’un homme de devoir. Il approcha une chaise, s’assit, se déchaussa et mit ses pieds nus dans la flaque de pisse :

    - « Lèche, connasse, lèche ta pisse sur mes pieds. »

    Simone s’exécuta avec plaisir et, dévotement, amoureusement, lécha les pieds de son maître et lui suçotât les orteils. Puis, avec un torchon propre, elle les sécha. Roger pivota, remit ses socques.

    - « Odette, prenez ma place. »

     

    Odette s’assit donc, se déchaussa et, à son tour, posa ses pieds dans la flaque de pisse. Autant les pieds de Roger étaient musclés, agrémentés de quelques poils, virils, halés, autant les pieds d’Odette étaient grassouillets, lisses, tendres et blancs. Simone lécha les pieds de sa mère de la même façon, téta les orteils aux ongles vernis de nacre presque incolore, et passa la langue sous la plante pour rendre à sa mère, avec la bouche, une infime partie des chatouilles qu’elle venait de recevoir. Odette gigota un peu et tenta de se retirer.

    - « Odette », dit Roger, « ne bougez pas, elle a bien droit à une petite revanche ».

    Odette se laissa donc chatouiller de la langue pendant quelques minutes. Puis Simone, avec un autre torchon, la sécha, et continua à éponger la pisse, remplissant la cuvette. Elle n’avait pas, bien sûr, de gants, aussi, quand elle eut fini, frottant une dernière fois le sol, ses mains sentaient la pisse. Elle les essuya dans son tablier, vers le bas qui était encore propre. Le haut du devantier, ainsi que la blouse, étaient encore humides. Puis, consciente de sa condition, elle s’agenouilla, la cuvette émaillée pleine de pisse tenue, entre ses mains, à hauteur de poitrine.

     

    Roger avait envie de baiser sa femme mais, il l’avait dit, elle était encore trop pisseuse.

    - « Odette, vous avez du lui nettoyer le cul quand elle était petite, vous devez encore savoir le faire… »

    - « Bien sûr, Roger. »

    - « Alors mettez une toile cirée et une nappe sur la table, et préparez les torchons. »

    Odette s’exécuta promptement, et Simone se leva pour se diriger vers la table recouverte. Elle avait toujours sa cuvette à la main.

    - « Odette, prenez la cuvette de Simone, videz-la dans un Tupperware et mettez au congélateur, ça pourra toujours resservir ».

    Elle prit la cuvette des mains de sa fille, alla vers l’évier et s’exécuta. Il était venu cette idée à Roger, qui n’aimait pas gâcher…

     

    Pendant ce temps, Simone s’installa sur la table, couchée sur le dos, les fesses bien au bord. Odette revint, munie de torchons propres et d’une cuvette d’eau tiède. Elle retroussa le tablier humide de sa fille sur son ventre, lui fit relever le bassin pour dégager la blouse, dont elle déboutonna le bas, et enlever la culotte de coton imbibée de pisse et de mouille. Simone, sagement, écarta les cuisses, releva les jambes pour les tenir dans ses mains, offrant ainsi aux regards sa toison abondante.

    - « Sentez, Odette », dit Roger, « votre fille pue de l’entrejambe. »

    Odette porta la culotte sale à ses narines et respira profondément l’odeur de sa fille. Elle ne trouvait pas que ça puait, enfin, l’odeur était forte mais pas forcément déplaisante. L’excitation commençait à la gagner, et elle mourrait d’envie de se masturber. Pour se soulager, elle porta la culotte encore plus près de ses narines, et il n’est pas garanti qu’elle n’en profita pas pour en suçoter un bout.

     

    Mais Roger lui avait demandé de nettoyer sa fille, et elle le fit. Elle prit le premier torchon, le trempa dans l’eau tiède et l’essora. Elle commença par éponger l’intérieur des cuisses puis, faisant soulever une nouvelle fois, d’un geste, le bassin d’Odette, elle frotta les fesses avec. Puis, avec un autre torchon tiède, elle essuya doucement l’intérieur de la raie du cul, remonta vers la fente, à travers les poils noirs. Pour mieux débarbouiller, elle rentra un doigt dans le torchon et le glissa à l’intérieur des lèvres, sans pour autant aller dans le vagin. Roger ne perdait pas une miette du spectacle. Simone se laissait faire avec plaisir, il faut dire que la toilette de sa mère était plus douce que les mains, pourtant si agréables, de son mari quand il la caressait à cet endroit.

     

    Elle eut un peu honte de ce plaisir lesbien qu’elle commençait à prendre devant son époux.

    - « Roger chéri, je suis bien propre maintenant, non ? Je ne sens plus la pisse. Roger, je t’en supplie, tronche moi, j’ai envie de te sentir en moi… »

    Quel homme aimant pourrait résister à une telle prière ?

    - « Odette », dit Roger, « prenez un godemichet à votre taille dans l’armoire à accessoires, et astiquez vous avec pendant que j’enconne votre fille. »

     

    Odette, qui trouvait qu’effectivement sa fille était assez propre, et qui se languissait pour elle même, obéit et alla prendre le gros godemichet noir qui n’avait jamais servi.

    - « Oui, bonne idée », dit Roger, « celui-là est neuf. Vous avez du gel à côté, n’hésitez pas, si vous ne mouillez pas assez. Vous pouvez vous mettre sur la chaise gynécologique. »

     

    Odette prit le godemichet, l’enduisit abondamment de gel, le posa sur la tablette de la chaise gynécologique. Elle retroussa sa blouse et son tablier et baissa impudiquement sa culotte, montrant sa moule grasse et rasée. Il s’en dégageait une odeur de pisse plus puissante que celle de Simone. Puis, montant sur le petit marchepied, elle s’assit sur la chaise gynécologique, non sans avoir pris le godemichet dans une main et, dans l’autre, la culotte pisseuse de sa fille.

    Elle s’enfila le godemichet qui rentra sans la moindre difficulté, et, pressant d’une main la culotte odorante sur son nez, se masturba activement de l’autre.

     

    S’étant assuré que sa belle-mère était en bonne voie de jouir, Roger troussa son tablier de boucher sur sa bite dressée et, se calant à la bonne hauteur, il enfila paresseusement sa femme toute propre maintenant. Le volume qui remplissait Simone, la chaleur de son mari la mirent tout en émoi. Roger lui fit poser ses jambes à elle sur ses épaules a lui, la saisit à la taille, et la pistonna lentement, lentement, lentement, avec beaucoup de douceur et de force en même temps. Au bout de longues et délicieuses minutes, elle jouit presque en silence. Roger déchargea sans bruit en lui souriant, pendant qu’Odette, toute à son affaire, jouissant en râlant doucement sans faire attention à eux.

     

    Puis tout le monde alla à la douche, Simone et Roger d’un côté, Odette de l’autre, les corps détendus par une saine fatigue et les esprits réjouis et pleins de bonne humeur.

     

     

    19.  Et de deux !

     

    Roger avait bien remarqué que, quand il s’était adressé à Odette, dans le feu de l’action, de manière un peu directive, et sans formule de politesse, sa belle-mère ne s’était pas formalisée. Elle avait, même, exécuté ce qu’il lui demandait avec la même promptitude que celle qu’aurait eu sa fille. Il lui vint donc à l’idée, tout naturellement, que, dans sa nature soumise, la fille tenait de la mère, et que, si Odette prenait plaisir à l’assister dans sa domination, elle en prendrait peut être autant à partager la soumission de Simone.

     

    Mais Roger ne faisait rien d’important sans l’avis de son épouse. Aussi, un jour où Odette était à l’usine, il en parla tranquillement à Simone.

    - « Simone, la fois où je t’ai dominée, quand ta mère t’a si bien chatouillée, tu te souviens ? »

    - « Oh oui Roger, j’ai cru que j’allais mourir sous ses chatouilles, elle a été si vicieuse… »

    - « Je crois que je lui ai parlé un peu sévèrement, presque comme je te parle à toi quand tu te soumets à moi. »

    - « C’est vrai, Roger, mais ça ne m’a pas choquée, et ça ne l’a pas choquée non plus, tu sais. »

    - « Bien sûr, sinon elle me l’aurait dit… Mais il m’est venu à l’idée que, si elle obéissait si vite à mes ordres un peu brutaux, c’est que le goût de soumission que tu as, tu le tiens d’elle. »

    - « C’est vrai, Roger, que maman tient de moi, ou plutôt que je tiens d’elle. Quand je lui ai expliqué notre discipline domestique, dans laquelle je suis si heureuse avec toi, et qu’elle ma donné raison de vivre comme ça, j’ai bien perçu un peu d’envie de sa part. »

     

    Avec leurs caractères francs et directs à tous les deux, leur amour, et l’espèce de communauté de pensée qu’ils avaient développée depuis qu’ils se connaissaient, il leur vint la même phrase en même temps :

    - « Tu crois qu’Odette aimerait que je la domine comme toi ? »

    - « Je crois que ma mère aimerait que tu la domines comme moi »

    Ils rirent, parce qu’ils l’avaient dit ensemble, même si Simone n’oublia pas sa place subalterne dans le couple :

    - « Oh, pardonne-moi, Roger chéri, je t’ai coupé la parole. »

    - « Ce n’est rien, nous l’avons dit ensemble, et nous sommes d’accord, en plus. »

     

    Et donc, quand Odette rentra de la SARPAL, pendant qu’ils dinaient, Roger en survêtement comme d’habitude, les deux femmes en blouses et tabliers, Roger aborda la question avec délicatesse :

    - « Odette, la fois des chatouilles, je vous ai parlé bien directement, directivement, même. »

    - « Oh, Roger, comment aurai-je pu m’en formaliser ? Vous êtes le maître de cette maison, et de celles qui y vivent, et je vous ai dit, quand vous m’avez invitée à venir, tout le bien que je pensais de la manière dont vous vous conduisez avec ma fille. »

    - « Oui, c’est vrai », répondit Roger.

    - « Et donc », continua Odette, « il n’y a pas de raison que vous vous comportiez avec moi d’une manière particulière. Ce n’est pas parce que je suis en train de divorcer pour la troisième fois que je ne reconnais pas la supériorité de l’homme sur la femme. Dison que c’est parce que je me suis trouvée, après deux enfants, être plutôt lesbienne. Mais ce n’est pas parce que je ne trouve plus d’attrait sexuel aux hommes, maintenant, que je m’estime dégagée de ma condition de femme. »

    - « Au même titre que moi, maman, qui aime tant mon mari ? »

    - « S’il est le mari idéal pour toi, ma chérie, il ne peut être que le gendre idéal pour ta mère qui t’aimes tant. »

     

    Tout le monde s’était compris. A partir de ce moment, Odette ajusta encore plus sa tenue sur celle de sa fille, mettant, par exemple systématiquement une coiffe sur ses cheveux. La différence était que Simone, dont la poitrine était encore ferme, quoique volumineuse, ne mettait pas de soutien gorge à la maison, alors que les sacs de farine d’Odette avaient toujours besoin d’un maintien. Mais, au quotidien, l’attitude de Roger n’avait en rien changé, et il continuait à s’adresser à sa belle-mère avec la même déférence tendre, et la vouvoyant toujours, comme il était de tradition dans la région. Comme, d’ailleurs, il s’adressait au quotidien à Simone avec une autorité tendre, quiconque les aurait vus ne se serait douté de rien.

     

    Une après-midi, alors que Roger avait travaillé dur dans le jardin, il rentra dans la maison où les deux femmes étaient en train de coudre.

    - « Simone, Odette, allez, rejoignez-moi dans la salle de pénitence, j’ai besoin de me détendre. »

    Les deux femmes quittèrent leurs travaux et le suivirent. Simone alla lui chercher ses mules et ses tabliers de boucher et, comme à son habitude, le déshabilla entièrement et lui tendit ses tabliers. Mais, cette fois, Odette avait pris les vêtements de Roger des mains de sa fille pour les ranger et, quand Simone avait embrassé les tabliers de Roger avant de les lui tendre, Odette avait fait de même. Et les deux s’étaient ensuite agenouillées pour lui chausser chacune un pied.

     

    Roger se réjouissait de cette belle unité d’action, d’autant plus qu’il n’avait donné aucune consigne. Soit Simone avait arrangé sa avec sa mère, en prévision de ce jour, soit elles l’avaient fait spontanément. Nu sous son tablier, il était en sueur, et dégageait une bonne odeur d’homme qui excitait Simone, mais qui laissait Odette indifférente. Il les regarda quelques secondes, humblement agenouillées à ses pieds, Simone excitante, Odette simplement ridicule, et les fit se relever.

    - « Avant toute chose, j’ai besoin d’un bon massage, et quatre mains ne seront pas de trop. »

     

    Les deux femmes allèrent préparer la table de massage, enlevant les parties amovibles qui permettaient d’avoir le visage tourné vers le sol, à travers une ouverture, et celle qui permettait au sexe de faire de même. Roger s’allongea sur le dos, comme à son habitude, pour se faire masser des épaules, là où se noue la force de l’homme, aux chevilles. Simone dénoua le lien du tablier, qu’elle savait, maintenant, renouer comme il le fallait, et, Roger soulevant son bassin, elle remonta le tissu pour que son sexe passe dans l’ouverture prévue. Les deux femmes savaient masser, Simone parce qu’elle avait souvent massé ses collègues artistes, Odette grâce à son expérience d’aide-soignante, où il faut savoir faire bien des choses pour soulager les souffrances. Elles se mirent chacune d’un côté de la table et, Simone montrant à Odette comment elles pratiquaient, elles commencèrent à détendre les épaules et les trapèzes du travailleur de force.

     

    Le visage encastré dans l’ouverture prévue à cet effet, les yeux fermés, Roger, sous les mains habiles des deux femmes, sombrait dans une douce somnolence. Ses masseuses ne parlaient pas, elles s’appliquaient à détendre ses muscles. Au début, Simone était du côté gauche, Roger reconnaissait ses mains, et Odette du côté droit, mais elles changeaient de temps à autre, pendant que le massage descendait jusqu’aux reins et aux fesses. Roger sentait bien l’harmonie des mouvements, Odette apprenant vite de sa fille comment il fallait faire sur ce corps d’homme qu’elle découvrait. Arrivées aux fesses, Roger sentit les quatre mains les lui masser et les lui détendre, comprenant par là que, même si lesbienne complète maintenant, Odette était assez docile pour lui toucher cet endroit-là. Il n’en demandait pas plus, d’ailleurs.

     

    Elles descendirent sur les cuisses, les mollets, les chevilles, pour finir par le délicat massage de la plante des pieds, qui, s’il est mal fait, peut provoquer plus de mal que de bien. Simone le maîtrisait déjà, et Odette, sans doute du fait de son habileté chatouillatrice, le faisait très bien aussi, provoquant une véritable détente. Enfin, il sentit que les deux femmes ne faisaient plus symétriquement les mêmes mouvements. Deux mains remontaient pour compléter le massage du corps, et Roger reconnut celles mains d’Odette, pendant qu’une bouche ardente et une langue mouillée lui léchaient la plante des pieds, et il reconnut là, sans qu’il lui soit nécessaire d’ouvrir les yeux et de lorgner vers l’extrémité de la table, une tendre attention de son épouse, à laquelle il n’avait pas eu besoin de demander cette léchouille. Elle était d’autant plus méritoire qu’il était en sueur et que ses pieds dégageaient une odeur naturelle, certes, mais forte. Mais, il le savait, l’odeur rajoutait, pour Simone, un plaisir supplémentaire à l’humiliation du léchage.

     

    Il se demanda si les masseuses allaient prendre l’initiative du lui demander de se retourner pour la finition, mais ce fut inutile. Les mains d’Odette redescendirent à ses chevilles, la langue de Simone abandonna pieds, toute de suite remplacée par celle de sa mère. Dans son champ de vision, le tablier rose de Simone avait été remplacé par un tablier bleu, d’un volume plus conséquent. Décidemment, se dit-il, la soumission lui plaisait, et même l’humiliation de lécher les pieds de son maître. A peine eu-t-il le temps de faire cette réflexion qu’il vit apparaître sous la table, accroupie, Simone qui, dans cette position inconfortable, le cou renversé et la tête vers le haut, était venue lui lécher les couilles et la bite, essayant vainement, vu la position, de le prendre complètement dans la bouche.

     

    Après quelques minutes, il s’arracha à cette bouche gourmande et se retourna. La main attentive d’Odette plaçait immédiatement un petit coussin sous sa nuque, et dans un même mouvement enlevait complètement son tablier de boucher. Simone réapparaissait, et le massage symétrique reprit, permettant à Roger de profiter du spectacle des blouses, des tabliers et des fichus, comme du contact des mains habiles. Puis Simone se concentra sur la bite de son mari, pendant qu’Odette, à sa tête, lui faisait un délicat massage du visage et du cuir chevelu.

    - « Roger, mon amour, veux-tu cracher maintenant ta bonne crème d’homme ? », demanda Simone amoureusement. « Et si tu veux, comment dois-je le faire ? Tu sais que mes mains, ma bouche, mon con et mon cul sont à toi. »

    Ce disant, elle caressait de ses mains douces les couilles toutes douces de son mari, qu’elle rasait tous les deux ou trois jours, soit lors d’une séance de soumission, soit, plus prosaïquement, sous la douche.

     

    C’était pour Roger un choix délicat, mais il fallait trancher, et il trancha en faveur d’un tronchage.

    - « Dans le con, ma salope, je vais rester comme ça et tu vas t’empaler sur moi en me tournant le dos. »

    Simone retroussa sa blouse, enleva sa culotte déjà mouillée, et, s’aidant de l’escabeau, monta sur la table de massage, qui était juste à la bonne largeur pour que, de chaque côté, elle puisse poser les jambes. Elle prit la bite de Roger dans la main et, lui montrant ses fesses, elle glissa le membre dans sa moule puis, doucement, descendit pour reposer sur son mari. Celui-ci ne voyait plus que ses grosses fesses, le dos de sa blouse et la pointe de son fichu qui retombait sur sa nuque. Odette continuait à lui masser le visage. Roger se laissa faire, n’imposant à sa femme aucun rythme. Comme la longue houle de l’océan Pacifique, Simone fit monter et descendre ses hanches, lentement, sur la pine de Roger. Il était rare qu’il lui offre cette position qu’elle aimait pourtant, sans doute parce qu’il était dessous. Mais la présence d’une seconde soumise, en la personne de sa mère, faisait disparaître en partie cet inconvénient. Il ferma les yeux, laissant les doigts habiles d’Odette lui détendre tous les muscles de la face et du crâne, et il laissa faire Simone. Comme celle-ci retardait à plaisir l’arrivée de sa jouissance, le pistonnage dura longtemps et, quand Roger finit par éjaculer, Simone était arrivée exactement au point de plaisir qu’elle attendait, et le manifesta par un long râle.

     

    Pendant ce temps, Odette avait consciencieusement continué son massage, et Roger était parfaitement détendu. Simone, après quelques instants pour reprendre ses esprits, descendit du pal de chair, et nettoya de sa langue la bite maritale, avant qu’elle ne commence à mollir. Odette, en bonne soumise qu’elle voulait être pour la première fois, n’avait en rien demandé ni fait quoi que ce soit pour son plaisir à elle.

     

    Roger se leva, et sa femme lui tendit ses tabliers de boucher, en les embrassant à nouveau, les présentant avant à Odette pour qu’elle fasse de même. Remis en forme par ce massage reposant et cet enconnage peu fatigant, il se dit qu’il était temps de donner à Odette sa première fessée.

    - « Odette, il est temps de recevoir ta première fessée. » Il ne lui était pas venu à l’esprit de la vouvoyer comme d’habitude, même s’il était ancré, dans sa culture, que belle-mère et gendre se vouvoient. Mais là, elle était sa servante, et une servante se tutoie.

    - « Oui, Roger », répondit-elle, debout devant lui, les mains dans le dos, « fessez-moi comme vous fessez ma fille ». Odette, elle, gardait le vouvoiement, qui lui paraissait normalement respectueux.

    - « Alors, je vais commencer par une fessée sur mes genoux, à la main. Mais, comme tu es une pisseuse, apporte-moi un tablier de caoutchouc. »

     

    Odette alla décrocher, sur une patère, un grand tablier de caoutchouc blanc. Elle revint avec devant Roger, s’agenouilla, l’embrassa et lui tendit. Roger le prit et le donna à Simone, qui était debout à côté de lui, pour qu’elle l’aide à le passer, le lien de caoutchouc autour du cou, la ceinture de toile renouée devant. Le tablier tombait aux chevilles de Roger, et lui donnait un air terrible. Simone apporta une chaise, et Roger n’eut plus qu’à s’asseoir tranquillement dessus.

    Odette, qui avait vu faire sa fille, resta à genoux et, d’une petite voix, lui demanda sa fessée.

    - « Roger, voulez-vous fesser votre servante, votre bonniche de belle-mère, s’il vous plait ? »

    - « Je veux bien, si tu m’embrasses les genoux où tu vas être allongée, le tablier qui me protègera, la main qui te tiendra et celle qui te fessera. »

     

    Odette s’exécuta, embrassa les genoux à travers le tablier, puis le milieu du tablier, là où, elle le savait, allait reposer sa vieille chatte, puis les deux mains de son gendre.

    - « Allez, tourne-toi de dos, trousses-toi et baisses ta culotte, Simone t’aidera au besoin. »

     

    Odette, docilement, tourna le dos à Roger et remonta sa blouse bleue sur son gros cul, faisant apparaître sa culotte de plastique blanc, épais, avec les élastiques à la taille et aux cuisses. Puis, tenant la blouse d’une main, elle commença à baisser sa culotte de l’autre. Mais ce n’était pas facile, et sa fille s’agenouilla à côté d’elle pour descendre sa culotte sur ses chevilles. Elle regarda Roger pour savoir si elle devait l’enlever, mais il fit non de la tête. La culotte était garnie d’un lange de coton blanc, afin de contenir les fuites urinaires d’Odette. Le tissu était imprégné de pisse, mais pas trop.

    - « A partir de maintenant, Odette, tu te langeras avec des torchons, pas avec ce tissu ordinaire. Et toi, Simone, dis moi si elle est vraiment pisseuse aujourd’hui. »

    - « Simone porta le tissu à son nez et le renifla. »

    - « Ca sent la pisse, Roger, mais pas trop. »

    - « Même si ce n’est pas un torchon, je t’autorise à embrasser le linge d’entrecuisses de ta mère, cochonne. Et après, tu lui sècheras l’entrejambe. »

     

    Simone comprit, et c’était bien ce qu’il fallait comprendre, l’autorisation comme un ordre, et elle embrasse le tissu. Puis, tout en restant à genoux, elle fit faire demi-tour à sa mère et, avec le bas du tablier de celle-ci, elle essuya l’intérieur des cuisses et les lèvres grasses et obscènement épilées. Elle se permit même, pour adoucir la première fessée de sa maman chérie, de lui passer un petit coup de langue sur la vulve et le clitoris, ce que Roger, bon prince, laissa faire.

     

    Puis Odette vint se placer à sa gauche, avec toujours sa culotte sur les chevilles. Elle se pencha, se coucha dans le tablier de caoutchouc, les mains à plat par terre, les pieds un peu sur la pointe. La position était la même que celle que prenait habituellement Simone, mais Roger sentit la différence. Habitué à peser les bêtes du regard, il se dit qu’il y avait bien cinquante livres de plus. Le cul d’Odette était bien plus large que celui de Simone, mais encore assez bombu, avec, cependant, de la cellulite au bas des cuisses et sur le haut des fesses. De ce fait, il était beaucoup moins appétissant au regard. Roger y posa la main pour en tâter la fermeté. Là aussi, sans être flasque, il cédait facilement à la pression. Roger se dit que, si c’était une vache, il ne l’achèterait pas.

     

    Mais c’était un être humain, une femme gentille et laborieuse, la mère de son épouse, et il devait donc faire son devoir. Il saisit la large taille, assura le bedon d’Odette contre son genoux gauche, leva la main et abattit la première claque sur le large cul qui tremblota un peu. Simone était resté à genoux, puisqu’il ne lui avait pas dit de se lever, elle s’était juste placée en face de Roger, d’une part pour qu’il ait, en compensation de ce cul flasque, son joli visage à regarder, d’autre par pour ne pas perdre une miette du spectacle. Roger s’appliqua à satisfaire sa femme, et claqua vigoureusement le gros cul d’Odette, qui se tortillait et commençait à danser du cul. Heureusement que Roger avait de la poigne, il fallait la retenir.

    - « Tiens-toi tranquille, Odette, tu gigotes comme une truie qu’on égorge. »

    - « Mais vous me faites mal, Roger, ça cuit, vous savez. »

    - « Et alors, quand tu fessais ta fille, ça la cuisait pas, la pauvre ? Une fessée, c’est fait pour ça. »

    Et il continuait à claquer les fesses molles qui, sous le regard intéressé de Simone, devenaient bien rose.

     

    Celle-ci avait pitié de sa maman, qui pourtant ne l’avait pas épargnée.

    - « Maman, demande pardon à Roger, dis-lui que tu seras bien sage, il se laissera peut-être attendrir. »

    - « Oui, Roger, pardonnez-moi, je vous en prie, je commence à peine à être soumise, mais j’apprendrai vite, pitié. »

    - « Oui maman, comme ça », poursuivit Simone dans ses conseils, « dit lui que tu es une salope, une pétasse, que tu es comme ta fille. »

    - « Pitié », reprit docilement Odette, « je suis une grosse truie, une connasse, je mérite d’être punie, mais pitié… »

    - « Ah, tu le reconnais », riait Roger, « tu es une grosse salope, comme Simone, et douillette en plus, avec un cul deux fois plus gros, tu devrais supporter deux fois plus de coups. »

    - « Oui Roger, tu as raison, je mérite bien plus… » Elle s’était, naturellement, adaptée au tutoiement de son gendre, sachant que, dans les moments de jeu, il n’aimait pas garder une distance verbale quelconque.

    - « Ah, je le savais », conclut Roger, « Simone, au lieu de rester là à regarder comme une idiote ta mère se faire fesser, va préparer le pilori pour que je puisse l’y mettre debout.

     

    Simone se leva et s’exécuta, pendant que Roger finissait de claquer à la main le cul d’Odette. Après un dernier coup, il lui flatta, de la main, ses fesses cuisantes, et l’aida à se relever. Odette laissa retomber sa blouse sur ses fesses, elle avait le visage rougi, mais pas de larmes aux yeux. Elle fit, cependant, semblant de se les essuyer.

     

    Roger se leva, retroussa sa blouse sur son gros cul et la fit avancer vers le pilori en lui tapotant les fesses. Toujours entravée par sa culotte, Odette alla se placer entre les montants, et Simone calait à la hauteur de son cou le carcan rembourré. Roger lui fit placer le cou seulement dans la barre horizontale, lui mettant dans les mains les pans de sa blouse pour qu’elle la tienne relevée. Sur un signe, Simone ouvrit le carcan pour les pieds, et Roger se baissa pour dégager des chevilles d’Odette la culotte de plastique, et lui mettre les pieds dans la position rapprochée. Odette était donc, pour la première fois, au pilori, debout, immobilisée, le cul à l’air.

    - « Simone », dit Roger, « va chercher l’œuf vibreur et enduit-le de gel. » Simone s’exécuta promptement.

    - « Tiens, Odette, comme c’est ta première fois, et que tu n’as pas joui, je vais te permettre de le faire. Mets-toi cet œuf dans le con, tu garderas en main la télécommande pour le faire vibrer à ton envie. »

     

    Elle prit l’œuf d’une main, et l’introduisit dans sa moule. Elle était tellement large que l’introduction aurait été facile, si elle n’avait pas eu les cuisses si rapprochées. Mais Roger avait pensé à tout, s’il lui avait écarté les jambes, l’œuf serai retombé.

    - « Simone, aide ta mère à s’enfiler le vibreur, voyons. »

    Simone s’agenouilla devant sa mère, relevant le tablier pour l’aider à mettre l’œuf en place. Ce fut fait rapidement, et il tenait grâce au rapprochement des cuisses.

    - « Roger, je laisse retomber le tablier ou tu veux voir sa moule ? »

    - « Non, laisse tomber le tablier, mais je veux voir ses tétasses, baisse lui le haut de la blouse sur les bras, ça les tiendra, et arrange-toi pour les attacher un peu avec les bretelles du tablier. »

     

    Simone déboutonna la blouse sous la bavette du tablier, l’ouvrit largement en haut et la rabattit sur les bras de sa mère. Déboutonnant les bretelles croisées, elle fit retomber la bavette, dévoilant entièrement un soutien-gorge de coton blanc, qui ressemblait à un double hamac mais peinait quand même à cacher la poitrine d’Odette. Se servant des bretelles comme de liens, elle compléta l’immobilisation des avant-bras, faisant tenir également l’arrière de la blouse retroussée dans le dos. Elle s’assura, enfin, que la télécommande de l’œuf était bien dans la main de sa mère, lui passant la dragonne au poignet et l’ajustant pour ne pas qu’elle la perde. Pendant ce temps, Roger mettait en face de la punie le grand miroir sur pied qui lui permettait de se voir.

     

    Ceci fait, il dit à Simone d’enlever le soutien-gorge. Libres de cette contrainte ou, plutôt, privés de ce soutien, les deux énormes nichons flasques d’Odette tombèrent sur son ventre rebondi. Roger ne les avait pratiquement jamais vus. Ils étaient mous, blancs, marqués de vergetures, avec des aréoles larges mais claires, et de gros tétons. Ils étaient si gros et tombaient tellement que Roger se dit que, si on avait placé un saucisson dessous, il serait resté en place.

    Odette se voyait dans le miroir : la tête et les pieds dans le carcan, la blouse bleue descendue sur les épaules, le tablier bleu avec la bavette pendante, et ses deux tétasses pendouillantes. Elle avait vraiment l’air d’une grosse salope. Pendant ce temps, Roger plaçait derrière un second miroir qui lui permettait de voir son cul, large et mou aussi, bien rose de la fessée à la main. C’est dans le miroir qu’elle le vit saisir un martinet et le lever.

     

    Le premier coup tomba, et la morsure des lanières la fit frémir.

    - « C’est le premier de cinquante », dit Roger, « mais je ne te demande pas de les compter à haute voix. »

    Le deuxième coup s’abattit, et Odette, qui redécouvrait cela depuis les fessées qu’elle avait reçues de sa propre mère, se sentit tout de suite redevenir une pauvre petite fille. Le contraste entre cette idée de petite fille punie et l’image de salope mure que lui renvoyait le miroir la fit rougir, et le troisième coup tomba.

     

    C’est involontairement qu’Odette resserra la main sur la télécommande qui de l’œuf, et lança la vibration de celui-ci. Bien que petit, elle l’avait au cœur d’elle-même, entre ses cuisses serrées, et c’était bon. Roger continuait à frapper, tranquillement, et Odette jouait avec la télécommande de l’œuf, selon le rythme et la force des coups de Roger. La correction et le plaisir rougissaient son visage, et lui arrachaient des petits cris et des soupirs.

    - « Oh oui, Roger, ça fait mal le martinet, mais le vibreur me fait du bien, je deviens folle. »

    Roger continuait à fesser, tranquillement, et chaque coup faisait balloter les énormes tétasse qui semblaient avoir une vie indépendante de leur propriétaire. Le spectacle était risible, et Roger ne savait plus s’il était plus amusant de voir le cul rougir et danser, ou les nibards pendouiller.

    - « Simone, ta mère est en sueur, torche lui le visage. »

    Simone prit un torchon et essuyât le front, les yeux et le nez de sa mère. Puis, pour rire, elle cala le torchon entre ses deux tétés, où il resta pendant quelques coups de martinet, jusqu’à ce que les mouvements de ces gros pis divergent et le libèrent.

     

    La main d’Odette jouait avec la télécommande, elle accélérait ou ralentissait la vibration, plus vite quand Roger suspendait ses coups, plus lentement après la morsure des lanières. Le cul était maintenant uniformément rouge, un peu de morve coulait du nez d’Odette, et les larmes lui étaient montées aux yeux.

    - « Roger », dit Simone, « je suis désolée, mais le cinquantième coup est passé, et j’ai oublié de te le dire. » Il n’est pas sûr qu’elle ait été vraiment désolée.

    - « Passé de combien ? »

    - « Je crois, Roger, que je t’ai laissé lui donner six coups de plus. »

    - « Alors, c’est toi qui les recevra en plus aussi. Laisse-lui les pieds dans le carcan, laisse-lui aussi le cou et mets toi face à elle. »

    Simone vint se mettre mit à sa mère.

    - « Plus près, et prend lui la commande de l’œuf ».

    Simone avait compris. Elle se plaqua contre sa mère, corps contre corps, les gros tétés nus contre la bavette de son tablier à elle, le visage près du sien. Elle enleva la dragonne du poignet d’Odette, la plaça au sien, et enlaça la taille de sa mère. Seul le carcan les empêchait d’être étroitement unies.

     

    Roger, pendant ce temps, troussait la blouse de sa femme et baissait sa culotte. Enfin il leva le martinet.

    Odette et Simone, grâce au jeu de miroirs, pouvaient se voir ainsi, enlacées, le cul à l’air, bien rouge pour l’une, encore blanc pour l’autre. Un peu de morve coulait sur les lèvres d’Odette, qui chercha celles de sa fille. Ou plutôt, comme la tête d’Odette était maintenue par le carcan, ce sont les lèvres de Simone qui se collèrent aux siennes.

    Leur baiser goulu dura le temps pour Roger de compter les six coups de martinet surnuméraires, le temps aussi, pour Simone, de pousser l’œuf à son maximum et de faire jouir sa mère, tant de plaisir vaginal que de douleur fessière, d’humiliation domestique et de baiser incestueux.

     

    Puis Roger, pas jaloux pour deux sous de leur bonne entente, détacha les pieds d’Odette et défit le carcan. Mais, pour cela, elles durent séparer leurs bouches après un dernier baiser, et séparer leurs corps séparés par les tabliers. Quand Odette fut détachée, sa fille et elle dirent, d’un même cri du cœur :

    - « Merci Roger ».

     

    Et Roger fut content, en tant que mari et en tant que gendre, de s’être donné tout ce mal. Ils prirent la douche tous les trois ensemble, dans la souillarde, puis reprirent leurs occupations habituelles. Mais Roger voulu s’assurer tout de suite que les choses s’étaient bien passées :

    - « Vous avez aimé, Odette ? »

    - « Oui, Roger, vous m’avez rajeunie… »

    - « Et toi, Simone ? »

    - « Mon amour, je crois que nous sommes comblées toutes les deux. »

    - « Nous sommes trois à être heureux, alors », conclut Roger.

     

     

    20.  Telle mère, telle fille

     

    Après la première séance de domination d’Odette par Roger, les liens entre la mère et la fille étaient encore plus tendres, et les liens entre Roger et son épouse encore plus forts et plus amoureux que par le passé. Comme, lors du mariage, la présence des témoins renforce l’engagement des époux (il arrivait à Roger, adjoint au maire, de célébrer des mariages et de parler de ça), la présence d’Odette avait renforcé le couple. Simone se disait que, puisque sa mère aimait être dominée, il était encore plus normal que, elle, elle prenne plaisir à ça ; Roger se disait que, si Odette acceptait sa domination, c’est qu’elle y prenait plaisir, ce qui le rassurait encore plus sur le plaisir qu’y prenait sa femme. Quant à Odette, dont le physique et les ennuis de santé limitaient beaucoup la possibilité de trouver un partenaire, les séances de soumission lui permettaient de satisfaire ses besoins charnels d’une manière plus sympathique qu’avec des auxiliaires plastifiés, fussent-ils électriquement motorisés et importé d’Extrême-Orient.

     

    En tout cas, la présence d’Odette et ses expériences antérieures permettaient au couple, ou plutôt à la famille, puisqu’il ne s’agit pas de trio à proprement parler, de nouveaux jeux. Ils en usèrent donc régulièrement. Roger notait, avec amusement, comme il était facile, pour Odette et pour lui, de passer tu vouvoiement, traditionnel dans la région entre gendre et belle-mère, même après des dizaines d’années de bon entente, au tutoiement qu’ils utilisaient dans les séances de domination domestique. Il avait remarqué, aussi, combien Simone prenait plaisir à voir sa mère recevoir la fessée, et il était heureux d’apporter ce supplément de bonheur à son épouse adorée.

     

    Roger aimait les lavements, il en donnait parfois à Simone et, chose plus rare pour un dominateur, il aimait en recevoir. Et Odette, qui avait été aide-soignante, avait souvent pratiqué la chose. Aussi, il décida de la mettre à contribution dans ce domaine.

    Roger, depuis qu’elle avait appris cette pratique lors du voyage qu’ils avaient faits en Allemagne tous les deux, n’avait pas demandé à Simone de le lavementer parce qu’il lui fallait, pendant l’opération, des agréments supplémentaires difficiles à obtenir d’une seule personne, quand celle-ci n’a pas la longue expérience qui permet de lavementer et de sucer en même temps. Alors que, avec Odette pour le lavementer et Simone pour le satisfaire, c’était parfait.

     

    Il profita donc d’une après-midi tranquille pour faire venir ses deux servantes dans la souillarde afin de le lavementer et, comme d’habitude, se fit dévêtir et donner ses tabliers de boucher, présentés et embrassés par la mère et la fille agenouillées. Il choisit alors leurs tenues à elles, blouses bleues pour les deux, avec coiffe blanches, socques aux pieds. Simone mit un tablier à bavette de coton rose, et Odette, qui devait donner le lavement, dut mettre un grand tablier de caoutchouc blanc. Les talents de couture de Simone avaient permis d’ajuster à la petite taille d’Odette quelques tabliers qui auraient été, sans cela, trop longs pour elle.

     

    Roger commença, pour s’échauffer, par une petite séance de martinet. Faisant mettre la mère et la fille debout face à face, il leur fit, à chacune, soulever la blouse et baisser la culotte de l’autre, se tenant enlacée en même temps qu’elles retenaient les blouses relevées. Puis, dans cette position, leur tournant autour avec le martinet à la main, il leur en cingla les fesses et le haut des cuisses. Il devait varier la hauteur, parce que les fesses d’Odette étaient plus basses que celles de Simone, mais c’était un plaisir de voir le gros cul rebondi et ferme de sa femme et celui, plus large, plus gras, ramolli et cellulitique de sa belle-mère. Mais il donnait le martinet aux deux avec la même fermeté, pendant que les deux femmes, visage contre visage, ne savaient pas si elles pouvaient s’embrasser ou pas. Il se garda bien de leur dire.

     

    Une fois les culs rosis, et ses deux servantes bien chaudes, il passa au lavement.

     

    Ayant rajusté leurs tenues, Simone et Odette préparèrent la chaise gynécologique sur les indications de Roger : le dossier assez relevé, pour qu’il puisse bien voir, les étriers positionnés à la longueur et à la hauteur de ses jambes pour qu’il puisse y reposer confortablement les mollets, et une nappe étalée pour que le contact avec la peau soit plus agréable. Avant de monter, il desserra la ceinture de ses tabliers de boucher, pour être plus à l’aise. Puis il s’assit sur la chaise, et Simone remonta le tablier sur sa poitrine, dégageant bien de cette façon, la saucisse de son mari, les deux boulettes rasées et toutes douces, et la rosette du trou du cul qui allait être pénétrée.

     

    Pendant que, sur les instructions de Roger, Odette préparait le matériel et le liquide, Simone s’agenouilla pour humidifier, détendre et décontracter la rosette de son mari. Puis, Odette arrivant avec la canule simple et le bock d’eau tiède, Simone se mit sur le côté pour la laisser travailler, et commença à lécher les couilles de Roger.

    D’un doigt expert, enduit de gel, Odette, en vrai professionnelle, entrouvrit le trou du cul de son gendre et y introduisit la fine canule si habilement que, tout au travail de son épouse sur ses boulettes, il ne s’en aperçu pas. Puis Odette ouvrit le robinet, pendant que Simone passait des couilles à la bite de son mari, pour le sucer pendant que le lavement, insinuatif, préparatif et émollient, venait amollir, humecter et rafraichir ses entrailles.

     

    Odette avait réglé le débit très doux et, s’étant assurée que tout se passait bien, elle vint masser le ventre de Roger, pour faciliter la pénétration du liquide. Simone continuait à sucer, en lui caressant doucement l’intérieur des cuisses, pendant que le massage d’Odette répartissait harmonieusement l’eau tiède sur tout le volume du colon. Puis, pour parfaire cette détente, Simone vint masser le visage et le cuir chevelu de son mari, qui fermait doucement les yeux, pendant qu’Odette continuait sur son abdomen.

     

    C’était, pour Roger, un moment de parfaite détente, abandonné entre les mains de l’épouse masseuse et de la belle-mère lavementeuse. Le volume du lavement, à peine plus d’un litre, la température, habilement réglée, en faisaient un véritable lavement de plaisir, sans rien de commun avec les lavements punitifs, plus volumineux, plus chauds ou plus froids, avec une canule plus grosse, voire un double bardex pour la rétention forcée, qu’il donnait parfois à Simone.

     

    Quand Roger ouvrait les yeux, il voyait ses deux servantes en tabliers, habiles et dociles, attentives à son plaisir. Le lavement bien réparti, Odette remplaça Simone pour le massage facial, pendant que sa fille redescendait téter la bite dressée et lécher les couilles toutes douces.

     

    Juste au moment où la rétention pouvait commencer à devenir pénible, Roger donna le signal de l’expulsion :

    - « Simone, la cuvette, enlève-moi la canule et surveille la vidange. »

     

    Simone savait ce qu’elle avait à faire. Elle prit un tablier de caoutchouc comme celui que portait sa mère, le mit par dessus son tablier rose et, ôtant doucement la canule, elle lécha l’anus de son mari qui, détendu, commença à expulser dans la cuvette de plastique le liquide brunâtre et malodorant. Simone avait le visage tout contre le trou du cul qui dégorgeait, et elle recueillait au passage un peu du jet merdeux sur son tablier de caoutchouc et sur son visage, avec l’air extasié d’une femme qui, au soleil, profite d’un brumisateur.

     

    Odette abandonna le massage et vint, sans que personne ne le lui demande, remplacer Simone, dont elle prit la cuvette des mains, et, elle aussi, elle plaça son visage entre les cuisses pour que le jet du lavement expulsé vienne souiller son visage et son tablier. Simone, ainsi libérée de cette tâche, sourit à son mari de sa belle bouche maintenant un peu merdeuse, et vint, sans que cela ne dégoute Roger, mettre ces lèvres sales autour de sa bite, qu’elle pompa plus ardemment que pendant l’introduction du lavement. Le jet de liquide se ralentissait, laissant la place, maintenant, à de gros pets foireux, plus puants que l’eau du lavement, pets qui venaient chatouiller les narines des deux femmes.

    Simone ajusta la cadence de sa fellation sur les spasmes culiers, et le premier jet de sperme jaillit en même temps que le dernier reste du liquide intestinal.

     

    Roger, entièrement détendu, se releva après quelques minutes de repos bien mérité, rajusta ses tabliers de boucher et sourit à ses deux servantes :

    - « Il n’y a pas à dire, fille et mère, deux cochonnes aussi salopes l’une que l’autre. »

    - « Pour ton plaisir, mon chéri », dit Simone.

    - « Pour te servir, Roger », dit Odette.

    - « Oui, mais tu m’as servi, en remplaçant Simone, sans mon ordre et sans mon autorisation », dit Roger, « et tu as privé ma femme d’une partie de mon expulsion. »

    - « Alors, Roger, je suis prête », dit Odette, « à en subir les conséquences. »

     

    De toute évidence, avoir été souillée du liquide merdeux de son gendre, dont elle portait encore les traces sur le visage et le tablier, ne lui suffisait pas…

     

    - « Simone, allonge toi sur la table et écarte les cuisses au bord, trousse-toi, ta mère va te lécher le con. »

    Simone obéit avec empressement. Elle adorait se faire lécher la cramoune, et Roger n’était pas un grand amateur de cela, même s’il le faisait assez souvent pour lui donner ce plaisir. Elle savait, pour avoir déjà gouiné avec sa mère, combien celle-ci était habile au gougnottage. Elle s’installa donc avec plaisir sur la grande table recouverte d’une toile cirée, blouse troussée, tabliers relevés, cuisses largement écartées. Roger, toujours prévenant, posa devant un petit banc recouvert d’un coussin pour que sa belle-mère s’agenouille confortablement entre les cuisses de son épouse. Il resta debout à côté de la table pour regarder le spectacle.

     

    Odette plongea son nez merdeux entre les cuisses de sa fille, sortit une langue large et épaisse, et commença à travailler les lèvres charnues et rouges de sa fille, qui saillaient entre les poils noirs et luisants de sa toison intime. Jamais rasée, rarement lavée, la moule de Simone était un paradis d’odeurs et de moiteurs, qui montaient exciter les narines de Roger et qui envahissaient celles d’Odette. S’aidant de ses mains pour bien écarter les cuisses, elle allait du trou du cul au clitoris à grands coups de langue, la fourrait dans la moule, la faisait frétiller sur le bouton, puis tentait de la faire rentrer dans le trou du cul de Simone qui, sous cet assaut, lâcha quelques pets de plaisir, venant ajouter son odeur culière à celle de son mari.

     

    Odette s’activa pendant un long moment sur sa fille, et Roger pouvait voir avec une grande satisfaction le visage de sa femme devenir rouge, ses yeux se révulser, sa respiration s’accélérer, sa bouche gémir, comme lorsqu’il la pistonnait avec sa saucisse virile. Simone jouit, en criant, sous la langue de sa mère, elle commença à pleurer de soulagement, mais Odette, en vieille gouine vicieuse, ne lui laissa qu’une minute de répit et reprit son travail lesbien. Roger, près de la tête de sa femme, lui caressait amoureusement le visage et les seins, heureux de la voir jouir ainsi d’une manière qu’elle aimait particulièrement, et qu’il n’était pas très habile à pratiquer.

     

    Simone jouit une seconde fois, plus paisiblement, avec un sourire de bébé ravi, et Roger, qui était en train de lui chatouiller l’oreille avec la langue, lui glissa doucement :

    - « Pisse lui à la bouche, Simone, lâche toi, je sais qu’il faut que tu pisses après le plaisir, allez, psss, psss… »

    Simone était trop bien dressée pour désobéir et, effectivement, sa vessie ne demandait qu’à se vider. Le fait que ce soit au visage de sa mère chérie ne devait compter pour rien, pensa-t-elle, devant la volonté de son seigneur et maître. Celui-ci, après avoir chuchoté son ordre, était venu se mettre à l’autre extrémité de la table, derrière la lécheuse de fente, après avoir récupéré la cuvette qui contenait encore les restes de son lavement.

    Le jet de pisse jaillit, jaune et dru, au visage d’Odette, qui eut un mouvement de recul, mais Roger, bien placé, saisit doucement sa tête à deux mains et l’empêcha de reculer… Le jet vint donc s’écraser sur le nez et les joues d’Odette…

     

    Roger, qui avait posé la cuvette, d’une main lui maintenait la nuque et, de l’autre, vint doucement lui pincer les narines, recevant, lui aussi la chaude pissade de sa femme sur les doigts. Odette n’eut pas besoin de manquer d’air pour ouvrir la bouche, elle avait compris, et elle attrapa le jet de pisse pour en déglutir un peu. Roger relâcha sa belle-mère qui, volontairement cette fois, colla sa bouche sur la moule de sa fille, buvant un peu de pisse et faisant couler le reste sur son menton, son cou, dans sa poitrine, sous sa blouse de coton et son tablier de caoutchouc. Heureusement, Roger lui avait tendu la cuvette, et le plus gros de la pissade venait se rajouter au lavement expulsé.

     

    Après une dernière léchouille, Odette se releva, Simone se leva, elles rajustèrent leurs tenues, et se tinrent côte à côte, comme deux domestiques attendant les ordres de leur maître.

    - « Odette », dit Roger, « tu as bien fait jouir ta fille, je suis heureux qu’elle puisse maintenant bénéficier de ce plaisir que je ne lui donnais qu’imparfaitement. »

    - « Merci Roger, j’ai prix plaisir, moi aussi, à retrouver le goût du con de ma fille, qui a bien mûri depuis le temps… Mais si l’expulsion de sa pisse s’est ajoutée à celle du lavement dont je l’ai privée, je n’ai pas pour autant été punie de l’avoir évincée… »

    - « Et tu mérites donc une fessée, Odette ? »

    - « Oui, Roger, et peut-être même, si je me permets, une fessée de la main de celle qui a subi l’offense, si tu le veux bien… »

     

    Roger ne fut pas étonné de la supplique d’Odette, et Simone, qu’il consulta du regard, n’en était pas étonnée non plus. Il se dit que la mère et la fille avaient du en parler auparavant, et cette interrogation, que sa franchise naturelle ne pouvait pas masquer, apparut sur son visage. Les deux femmes la lirent et, d’un seul mouvement, s’agenouillèrent devant lui et se prosternèrent pour lui lécher, chacune, un pied. Ce fut Simone qui se remit à genoux la première, lui embrasse dévotement la main, après le pied :

    - « Pardonne-nous, Roger chéri, tu l’as bien deviné, l’idée nous en en venue tout à l’heure, quand tu nous as collées face à face pour nous donner le martinet. C’est maman qui m’a demandé à l’oreille si je n’avais jamais eu envie de la fesser… »

    - « Oui, Roger », continua Odette en se mettant à genoux pour lui embrasser l’autre main. « Simone m’avait raconté qu’elle a passé en Allemagne son diplôme de fesseuse, et je me suis dit que c’était bête qu’il ne serve à rien. »

     

    Comme, il faut bien le dire, Roger avait déjà eu cette idée en tête, il n’était pas étonné. Mais il fallait faire preuve d’autorité.

    - « Alors, comme ça, vous vous arrangez entre vous pour vos petits plaisirs s’en même m’en parler avant », dit-il d’une grosse voix.

    Puis, consciencieusement, il donna une paire de gifles à sa femme agenouillée devant lui, et une autre paire de gifles à sa belle-mère qui était dans la même position.

    - « Odette, lève toi et penche toi sur la table, le cul en bombe, et toi, Simone, trousse sa blouse et enlève sa culotte de plastique sur son gros cul. »

    Odette s’exécuta, allongea les bras sur le table ou sa fille était étendue à l’instant, pendant que Simone lui troussait la blouse, la retenait comme il se doit avec des épingles à linge qu’elle avait toujours dans une poche de sa blouse, et baissait sa culotte garnie de torchons jaunâtres, qu’elle lui ôta cheville après cheville et laissa entre ses pieds

    - « Prend un torchon, trempe le dans la cuvette, essore-le un peu, et mets-le sur la face de truie de ta mère. »

    La cuvette était sur la table, toujours remplie de l’eau merdeuse de Roger et de la pisse de Simone. Elle vint avec une pile de torchons, en prit un, le trempa pour bien l’imbiber, l’essora à peine, et le posa, bien plié, sous la figure de sa mère, lui enfonçant le nez dedans. Elle prit, de sa propre initiative, un deuxième torchon qu’elle trempa de même en l’essorant un peu plus, et s’en servit, le nouant sur la nuque d’Odette, pour bien faire tenir le premier. Puis elle essuya ses mains dans la blouse de sa mère, pendant que Roger allait chercher un martinet et lui passait la dragonne au poignet droit, gardant un second martinet dans sa ceinture. Elle se mit en position de fesseuse, attendant les ordres de son mari.

     

    Celui-ci, satisfait, contempla le tableau. Sa belle-mère, le nez dans un torchon puant, penchée sur la table, blouse bleue troussée sur son cul nu, ce gros cul bombé, certes, mais large, flasque, cellulitique, les cuisses assorties, légèrement écartées, laissant voir un abricot fendu glabre et charnu. Le tout humide de pisse, comme d’habitude chez Odette, mais, du fait de sa sécheresse vaginale, sans mouille, avec donc, seulement, en plus de l’odeur de la pisse, celle de la transpiration. Puis, campée derrière le gros cul, le martinet à la main, son adorable épouse, blouse bleue et coiffe, et le tablier rose sous le tablier de caoutchouc blanc qu’elle avait gardé pour avoir l’air plus terrible. Roger ne l’avait jamais vu ainsi chez eux, mais seulement lors de leur passage au salon allemand. Elle était très belle, et elle lui souriait.

     

    Roger se dirigea vers la cuvette, prit deux torchons à carreaux dans la pile, les trempa dans la cuvette au liquide puant, les essora de ses larges mains de paysan, et vint vers sa femme avec les torchons qui coulaient un peu. Il lui plaqua le premier sur le nez et la bouche et, avec le second, fit tenir ce cataplasme merdeux en le nouant sur la nuque. Le mélange d’eau, de merde et de pisse coulait un peu sur les tabliers de Simone.

    Roger passa derrière elle, troussa sa blouse, la fit tenir avec des épingles à linge prises dans la poche de Simone, et baissa sa culotte de coton, qui était déjà trempée de mouille. Il dégagea la culotte des chevilles et, du pied, la poussa entre les jambes d’Odette, sur la culotte de cette dernière.

     

    Même quand les explications sont inutiles, les donner ajoute à l’humiliation, et donc au plaisir.

    - « Tu as compris, ma chérie ? Ta mère veut que tu la fesses, tu vas donc la fesser, et pour vous punir toutes les deux de cette entente, je te fesserai en même temps. A chaque coup que tu recevras, tu en donneras un. »

     

    Il n’y avait rien à dire. Roger pris le martinet qu’il avait à la ceinture, le leva et l’abattit sur les fesses de Simone. Simone leva le bras et donna le premier coup de martinet sur le large cul de sa mère. Et Roger continua.

    Simone recevait, elle donnait, et à chaque coup qui faisait rougir son joli cul bombu, elle rougissait les larges miches de sa mère. Les bâillons les empêchaient l’une et l’autre de dire quoi que ce soit, même si elles pouvaient articuler quelques cris et grommeler quelques gémissements, elles ne le faisaient pas. Mais Roger voulait que la correction soit à la mesure de la faute commune. Il n’avait pas remonté un minuteur de cuisine pour déterminer un temps de punition, il n’avait pas annoncé un nombre de coups, et d’ailleurs il ne les comptait pas à haute voix. Bien sûr, dans sa tête, il savait toujours où il en était.

     

    Combien de dizaines de coups, combien de centaines même ? Roger prenait son temps, pour ne pas fatiguer son bras viril, il ne ressentait donc pas de fatigue. Simone, elle, non seulement avait la douleur de la fessée prise, mais elle avait mal au bras à force de fesser, et la position debout, immobile, la fatiguait aussi, alors que Roger pouvait tourner autour d’elle. Odette était plus confortablement installée, puisque penchée sur la table, mais elle souffrait sous la fessée de sa fille, non seulement de la douleur, mais encore de l’humiliation d’être corrigée par son enfant et, en plus, de la frustration de ne pas voir la scène, ni de pouvoir implorer la pitié de sa fille. La correction ne cessa que quand les deux culs furent écarlates, et que les larmes soient venues remplacer, sur les torchons, les liquides puants qui avaient dégouliné.

     

    Roger posa son martinet avec la satisfaction du travailleur qui a fait son devoir.

    - « Simone, rafraichit le cul de ta mère, je crois que tu n’y es pas allée de main morte avec elle. »

    Simone posa son martinet et, comme son mari le faisait souvent après la fessée, elle mouilla d’eau fraiche plusieurs torchons, qu’elle posa sur le large fessier de sa maman. Il en fallait bien un sur chaque fesse. Odette frémit sous la douceur des gestes de sa fille, et resta quelques minutes dans la même position.

    - « Remet lui sa culotte sur les torchons frais, Simone, et c’est elle qui va rafraichir tes fesses maintenant. »

     

    Simone étala d’autres torchons rafraichis à l’eau et bien essorés dans la culotte d’incontinence, la remonta sur le cul qui commençait à reprendre se soulager, baissa la blouse de sa maman et l’aida à se relever. Pendant tout ce temps, elle avait gardé, puisque Roger ne lui avait rien dit, les torchons sales qui la bâillonnaient. Odette se rendit compte alors que sa fille avait subi le même traitement qu’elle et elle du sourire sous les torchons. En guise de baiser de remerciement pour le rafraichissement culier, elle frotta son torchon contre celui de Simone, puis, faisant pencher celle-ci à la place où elle était l’instant d’avant, elle lui rafraichit les fesses de la même façon. Puis, laissant sa femme dans la même position, Roger sortit sa pine et enfila son con bien trempé, après avoir autorisé, bien sûr, Odette à se branler le bouton avec l’Hitachi par dessus sa culotte.

     

    Roger pistonna son épouse sous le regard de sa belle-mère, tenant Simone aux hanches, allant et venant en elle. Le tablier de boucher, retroussé, venait frotter sur le cul rouge, ravivant de temps en temps la douleur du martinet en même temps que le plaisir. Simone, toujours le nez dans son torchon merdeux, gémissait et remerciait son mari d’une voix naturellement étouffée. Odette, empuantie toujours de la même manière, grognait au rythme de l’engin, et jouit clitoridiennement deux fois avant que le sperme de Roger ne vienne envoyer Simone dans les brumes houleuses du plaisir vaginal.

     

    Les trois participants ayant joui, Roger aurait pu arrêter la séance, mais il restait un petit compte à régler.

    - « Je vous ai punies toutes les deux pour avoir, sans m’en parlé, envisager que Simone m’aide à soumettre sa mère. Mais il reste la punition que Simone doit à Odette pour l’avoir privée prématurément de mon trou du cul. Enlevez vos bâillons merdeux. Et toi, Simone, assieds toi sur la chaise. »

     

    Simone obéit, bien que son cul douloureux rendisse inconfortable la position assise. Elle prit la position de la fesseuse, le tablier en caoutchouc, qu’elle avait gardé, bien étalé sur ses cuisses, les pieds solidement campés au sol.

    - « Odette, va mendier ta fessée à ta fille, tu sais ce qu’il faut faire. »

     

    Odette s’agenouilla devant sa fille, baissant la tête, les mains derrière le dos, le tablier trainant par terre. Se courbant au sol, elle lui embrasse les pieds, puis le bas du tablier de caoutchouc, puis le bas du tablier rose, puis le bas de la blouse. Enfin, elle lui prit les mains, embrasse le dos et la paume de chaque, et attendit.

    - « Qu’est-ce que tu veux, maman, tu as quelque chose à me demander ? », dit Simone.

    - « Oui ma fille chérie, je te demande humblement de me punir pour ce que j’ai fait tout à l’heure. » Odette parlait d’une voix de petite fille.

    - « Et qu’est ce que tu as fait ? »

    - « Alors que tu léchais le cul de ton mari pendant qu’il expulsait le lavement, j’ai pris ta place, mais c’était pour te rendre service, pour que tu puisses le lécher. »

    - « Peut-être, vilaine maman, mais tu ne m’avais pas demandé la permission… »

    - « Non, c’est pour ça que je mérite une bonne fessée à la main en travers de tes genoux. »

     

    Roger regardait la scène avec plaisir, les deux femmes avaient bien compris le jeu. Si Roger avait dit à Simone de s’asseoir, c’était pour la fessée en travers des genoux, et s’il n’avait rien prévu comme instruments, c’était pour une fessée manuelle. De toute façon, il aurait été trop cruel, après la longue cinglade au martinet, de faire autrement.

    - « Alors viens sur mes genoux, ma petite maman, ta fille chérie va te donner la fessée. Ce n’est pas que ça me fasse plaisir, mais tu l’as méritée, et tu dois être punie pour être plus gentille la prochaine fois. »

    - « Oui ma fille chérie, je ne le ferai plus, fesse moi comme une gamine. »

     

    Odette se coucha en travers des genoux de sa fille, les deux tabliers de caoutchouc crissèrent l’un contre l’autre. Du regard, Simone consulta Roger pour s’avoir s’il fallait trousser la blouse, mais il lui fit signe que non. Il fallait que Simone soit robuste pour supporter le poids de sa mère, presque obèse, et largeur du cul de celle-ci dépassait presque des genoux. Son bras gauche avait du mal à faire le tour de la taille d’Odette. Mais Roger, qui vint s’asseoir en face, était là pour le cas où la grosse femme glisserait, afin d’éviter qu’elle ne se fit mal.

     

    Odette commença donc à claquer le cul de sa mère sur la blouse, ce qui, vu la culotte en caoutchouc et les torchons qui la garnissaient, ne lui faisait presque rien, sinon le plaisir pour Simone de gronder, de rabaisser et d’humilier, et celui pour Odette de geindre et de demander pardon. Sur les indications muettes de Roger, elle retroussa la blouse pour fesser par dessus la culotte. Simon oubliait sa douleur à elle, son cul rouge supportant le poids de deux femmes, pour ne conserver que le plaisir de cette situation qui, si elle était moins douloureuse que la fesse au martinet, était pour Odette bien plus humiliante et donc, pour Simone, bien plus jouissive. Encore un signe de Roger, et Simone baissa la culotte de sa mère pour terminer la fessée sur le cul nu, toujours bien rouge, au point que les coups y laissaient des marques blanches.

     

    Quelques claques et la fessée fut finie. Comme il se doit, Odette, agenouillée, remercia bien humblement et bien gentiment sa fille, qui la fit se lever, l’embrassa sur les joues, la câlina un peu, et l’envoya au piquet à genoux, les mains sur la tête, non pas contre le mur, mais, sur un signe de Roger, au centre de la pièce, face au trône de bois.

     

    Roger s’assit sur le trône, retroussa ses tabliers, et Simone vint s’agenouiller devant lui, sur un coussin recouvert de toile à torchon, pour sucer son mari devant sa mère.

     

    La séance se termina ainsi à la satisfaction générale, suivie d’une douche bien méritée.

     

     

    21.  Les problèmes de Michèle

     

    En se couchant, le soir, Simone voulait vérifier que son mari n’avait pas été vraiment fâché de l’initiative, ou plutôt de l’idée qu’elle et sa mère avaient eue dans l’après-midi. Elle ne doutait pas, d’ailleurs, que la chose avait convenue à Roger.

    - « Tu aurais pu m’en parler avant », lui répondit Roger, « ça nous trottait dans la tête à tous les trois, mais comment as-tu compris que je n’étais pas vraiment fâché ? »

    - « C’est ta paire de gifles, mon chéri, elle était à peine appuyée, alors que, si tu avais vraiment été en colère, tu nous aurais tourné la tête. »

    Et Roger, avant de dormir, dut baiser sa femme vigoureusement pour bien lui faire comprendre que, si elle avait de la finesse, il avait de la virilité…

     

    Le fait d’avoir deux soumises avait été, pour Roger, une agréable évolution de sa vie domestique, puisqu’il était doublement servi et chouchouté. Puis, quand Odette l’avait aidé à soumettre Simone, cela lui permettait, d’une part de reposer son bras, d’autre part de jouir du spectacle de la domination, ce qui est parfois et même souvent aussi agréable que de le jouer. Et, maintenant que Simone l’aidait à soumette Odette, il était, lui, dominateur, au sommet d’un triangle équilibré, dont les deux soumises étaient la base. Les relations sexuelles et, plus généralement, l’accès à ses parties viriles étaient, comme il se doit dans un couple uni, l’exclusivité de Simone. Et, pour Roger, sa belle-mère était uniquement une servante et une auxiliaire punisseuse, et jamais une partenaire sexuelle. Maintenant, que les deux femmes se gougnottent, se doigtent, s’embrassent, jamais un homme sûr de sa virilité (morale essentiellement, pas sexuelle, ce qui est secondaire) ne s’est formalisé du lesbianisme de sa partenaire.

     

    Sur le plan pratique, heureusement que la salle de pénitence était grande. Le matériel n’avait pas à être beaucoup complété, mais, au hasard des brocantes, Roger avait trouvé un deuxième lit à barreaux, qu’il avait décapé et poncé, et que Simone avait repeint. Ils avaient acheté, de même, un fauteuil roulant ancien, non pliant bien sûr, le genre qu’on devait trouver dans les sanatorium d’après-guerre, et Simone l’avait également remis en état, il servait aussi de chaise percée et pouvait compléter le trône artisanal. Toujours en matière de mobilier, Roger avait fait une extension au pilori, doublant carrément sa capacité en rajoutant une paire de montant mobiles pour mettre deux punies côte à côte, ou face à face, et en faisant des carcans supplémentaires. La machine à bois du voisin avait été sollicitée comme pour l’installation initiale, et Roger avait utilisé, pour les liaisons, du tube métallique pour alléger le dispositif. Et, là aussi, Simone avait utilisé avec bonheur ses talents de peintre et d’accessoiriste. Quant à ses talents de couturière, elle les avait mis à profit pour faire des blouses et des tabliers pour sa maman. Il n’était pas possible, vu la différence de taille et de corpulence, de partager les tabliers, et Roger avait tenu à ce que sa belle-mère puisse avoir, comme son épouse, tabliers et blouses variés, équipés de liens divers pour la contention.

     

    Comme Simone et Odette, bien que lesbiennes, n’étaient pas exclusivement clitoridiennes, mais qu’elles appréciaient d’avoir le con, et parfois le cul comblé, ils profitèrent d’un voyage à Paris, accompagnant Odette toujours ennuyée par son divorce, pour aller acquérir, dans une sex-shop, des godes-ceinture. Ils en prirent plusieurs modèles, avec godemichet interchangeable sur le harnais de support, et même avec quelques raffinements. Ils achetèrent, bien sûr, le modèle qui a un godemichet pour satisfaire la porteuse « mâle »du harnais en même temps que la « femelle », mais aussi le modèle avec liquide éjectable (ou injectable) par une pompe à piles. Et ils craquèrent aussi pour le « deux plus deux », qui permet à la femelle d’être prise par le con et par le cul, et à la « mâle », sous le harnais, de se satisfaire pareillement. Mais c’était plus un objet de collection que d’usage, il faut le dire, l’ajustement étant particulièrement délicat…

     

    A l’occasion de ce voyage, Roger avait eu l’occasion de faire la connaissance de Michèle, la deuxième fille d’Odette et la demi-sœur de Simone. Elle allait atteindre ses dix-huit ans bientôt, et, comme on dit à la campagne, elle « filait du mauvais coton », confié à la garde du mari d’Odette, qui ne s’en occupait pas comme il faut. C’était une charmante jeune fille rousse, (qui tenait de son père pour ça, disait Odette) qui aurait eu la corpulence de sa demi-sœur Simone si elle n’oscillait pas entre anorexie et boulimie.

    Roger avait accompagné sa belle-mère au palais de justice. L’affaire du divorce était embrouillée pour des raisons financières et personnelles, mais aussi par les problèmes de comportement de Michèle, qui inquiétait de plus en plus sa mère et sa demi-sœur, mais sur lesquels elles restaient discrètes.

     

    Après ces aménagements et ces emplettes, la vie continuait, sans que le rythme des séances, deux ou trois fois par semaine, ne change, mais avec plus d’agrément encore, ce qui rappelait à Roger les salons de domination allemands où il avait souvent deux ou trois partenaires.

     

    Si les jeux de domination et de soumission, à deux, sont bien plaisants, à trois ils sont encore plus variés.

     

    Les femmes aimaient être attachées, sans que cela leur fasse mal, non, mais elles prenaient plaisir à être immobilisée, du simple ligotage en saucisson sur la blouse, couchée ou assise, jusqu’au pilori et au Segufix dans le lit à barreaux. Seul avec Simone, Roger l’attachait rarement, et pour peu de temps, parce que, sa bonniche immobilisée, qui donc allait le servir ? Alors que, avec deux soumises, il pouvait en attacher une aussi longtemps qu’il (et qu’elle) le voulait, sans renoncer aux agréments du service. La seule différence était que, pour le service sexuel, si Odette était attachée, Simone le lui portait à la place, alors que si c’est Simone qui était attachée, il devait aller jusqu’à elle pour la baiser ou se faire sucer. La bonté de Roger était cependant si grande que, parfois, il attachait les deux en même temps, soit côte à côte au pilori, soit couchées l’une sur l’autre dans le lit à barreaux, dans le même sens ou tête-bêche. Mais il ne faisait ça qu’après s’être bien fait vider les couilles par sa femme, afin de ne pas être dans le besoin.

     

    En matière de besoins, et même en matière fécale, les deux femmes avaient droit à sa pisse et à sa merde, qu’il partageait alors équitablement. Mais il était plus agréable de chier à deux sur la soumise qui servait de tinette. Il avait été facile pour Simone, femme amoureuse, de recevoir la pisse et la merde de son mari, cela fait partie du devoir conjugal. Il avait été facile pour Simone de recevoir celles de sa mère. Puisque, il y a bien longtemps, elle était sortie du corps de celle-ci, il était normal qu’elle accepte, aujourd’hui, ce qui en sortait d’autre. Pour Odette, Roger avait commencé par lui faire recevoir sa fille, puisque, toute petite, elle l’avait torchée. Et, enfin, il avait attaché Odette sous le trône pour l’honorer de ses étrons à lui.

     

    Enfin, une auxiliaire dévouée, en la personne d’Odette, venait agrémenter les rapports sexuels de Roger et de son épouse. Roger pouvait, par exemple, enfiler sa femme alors que celle-ci suçait sa mère, soit en la prenant en levrette, alors que Simone avait la bouche entre les cuisses d’Odette, soit en enfilant Simone, couchée, alors que sa mère lui imposait sur le visage le poids, l’odeur et l’humidité de son énorme fessier mollasson. Les époux trouvaient très agréable, aussi, que Simone s’empale sur Roger allongé sur le dos et que, pendant ce temps, Odette chatouille ou fesse sa fille, les mouvements de celle-ci venant ajouter au pistonnage de Roger des variantes en trois dimensions.

     

    Tous ces amusements venaient pimenter la vie bien rangée de la famille. Roger avait quelques demi-journées pour la SARPAL, à choisir les bêtes ou avec les clients, et une ou deux en tant que premier adjoint au maire de la petite commune rurale où il habitait. Odette était prise presque tous les samedis à la SARPAL sur la chaine de conditionnement, plus un dimanche de temps en temps, et une ou deux demi-journées par semaine. Elle était très appréciée, bonne ouvrière, toujours disponible, et ne se prévalant jamais de son beau-fils. Elle intéressait même, en tout bien tout honneur, disait-il, un autre salarié de l’entreprise, qu’elle remettait gentiment en place. Quant à Simone, elle était presque toujours dans sa belle maison, et c’était là son bonheur, sans compter quelques sorties avec son mari bien aimé.

     

    Mais la deuxième fille d’Odette continuait à lui faire des soucis, et Roger dût un jour accompagner sa belle-mère à Paris. La petite avait fait des bêtises plus qu’à l’ordinaire, elle passait devant la justice des mineurs, Odette voulait absolument y aller, bien sûr, même si son mari avait obtenu la garde de sa fille, et Roger ne voulait pas la laisser seule dans cette circonstance.

     

    Bien sûr, il ne put pas assister à l’audience à huis-clos, mais Odette lui raconta. Michèle était accusée, et convaincu de consommation et trafic de stupéfiant (heureusement, rien de dur), et de divers vols, et ce n’était pas la première fois. L’expertise psychologique, qu’Odette avait entendue, avait, heureusement, permis d’atténuer sa responsabilité : l’adolescente avait un trouble du comportement qui lui faisait, d’après l’expert, systématiquement rechercher la punition, et c’était la source de ses errements. De plus, elle avait une forte addiction au plaisir, ce qui l’attirait vers le sexe et les substances illicites. L’expertise, ou plutôt les expertises, parce que plusieurs professionnels partageaient le même avis, valait circonstances atténuantes. Elle s’en tirait avec de la prison avec sursis, un contrôle judiciaire et une mise à l’épreuve. La présidente du tribunal correctionnel pour mineurs, constant les carences éducatives du père, avait, gentiment, expliqué à Odette qu’elle pouvait demander au juge aux affaires familiales la garde de sa fille, mais que, celle-ci étant à quelques mois de sa majorité, la procédure ne servirait pas à grand-chose.

     

    Odette revint à la maison avec le moral en berne, alors que, petit à petit, le divorce avançait comme elle voulait, voilà que, après son deuxième mari, c’est sa deuxième fille qui lui tirait souci. En rentrant, elle eu de longues conversations avec Simone, qui était très attachée à sa demi-sœur, même si, pendant des années, elle ne l’avait vue que deux ou trois fois par an. Roger ne se mêlait en rien de leurs affaires, non par désintérêt, mais par discrétion. Il était là pour assurer la sécurité morale, affective et matérielle, toujours prêt à prendre la voiture pour aller à Paris, le téléphone pour appeler une connaissance en renfort, et les deux femmes lui en étaient reconnaissantes.

     

    La vie continuait, Roger et Simone allant dîner chez des couples amis ou les recevant, et Odette, par discrétion, faisait à cette occasion des vacations à la SARPAL, ou sortait à la ville au spectacle, pensant qu’il n’est pas convenable, quand il y a deux ou trois couples, d’ajouter l’impair d’une belle-mère.

     

    Ils eurent un dimanche à déjeuner Marcel Roulier, l’artisan qui avait livré à Roger le trône, et son épouse Yvonne. Fabricant des meubles et des accessoires sadomasochistes, pratiquant lui-même, il avait eu besoin de tenues de « sissy », des robes de fille à smocks et à frous-frous, pour des clients, d’abord, qui lui avaient demandé si, faisant des meubles et accessoires sur mesure, il n’avait pas aussi des vêtements. Du coup, Marcel s’était tourné vers Simone, puisque, lorsqu’il l’avait reçue avec Roger, ils avaient parlé de ses talents de couturière. Disposant, depuis la venue d’Odette, d’un peu de temps libre, ne voulant pas le passer hors de chez elle, Simone, avec l’autorisation de Roger, bien sûr, confectionnait pour Marcel ces tenues sur mesure, pour un prix négocié, sur mesure aussi, par Roger, mais qui convenait aux deux. En général, elle recevait les commandes et les mesures par Internet et soit Roger soit elle les portait en voiture, mais là, Yvonne avait voulu des tenues pour Marcel. Cinquante kilomètres, ce n’est pas grand chose, ils étaient donc venus une première fois pour les mesures que Simone tenait à prendre elle même, pour que le travail soit mieux fait, Simone y était allé pour les essayages, et ils étaient revenu, repas en plus, pour prendre livraison.

     

    Marcel et Yvonne avaient donc visité la salle de pénitence, dans laquelle trônait en bonne place, c’est le cas de le dire, le trône de Marcel. Ce dernier admira le pilori, et demanda à Roger, qui l’accorda gracieusement et sans frais, l’autorisation de s’en inspirer pour son travail, couleur à part, bien évidemment :

    - « Vous comprenez, Roger, je fais dans le noir et le rouge, pas le blanc cassé, et les rembourrages en cuir, pas en toile… Avec des clous dorés, en plus ! »

    Puis on but l’apéritif, et on mangea en parlant de tout et de rien. Les Roulier faisaient la connaissance d’Odette et, la sympathie gagnant, celle-ci leur expliqua, avec l’autorisation de Roger, leur agréable vie à trois. Yvonne trouvait cela intéressant, de partager la lourde charge de la domination, parce que, dans la relation entre dominant et dominé, c’est toujours le dominant qui a la plus grande charge mentale, le dominé n’ayant qu’à se laisser aller entre ses mains. Marcel aurait bien aimé deux dominatrices, lui aussi, mais son épouse et tourmenteuse ne voyait pas ça du même œil, et ils convinrent tous que seule la famille permet de dépasser la jalousie…

    Après une promenade en forêt, à pied, pour dissiper la charge du repas et du vin que l’accompagnait, ils rentrèrent chez eux, mais quelque part avec le regret que les goûts de Roger ne soient pas compatibles avec les leurs… Mais ceci ne les empêcha pas de se fréquenter régulièrement, et de déjeuner les uns chez les autres à l’occasion des commandes et des livraisons.

     

    Avec l’avancement de la procédure de divorce, la situation financière d’Odette s’éclaircissait, et bien sûr elle proposa à Roger, en le remerciant pour tout, d’aller s’installer dans une petite maison en location. Mais, au final, après quelques minutes de discussion à trois, ils convinrent que la maison était bien assez grande, que la vie qu’ils s’y étaient faite leur convenait, et qu’ils allaient continuer comme ça, dans leur routine domestique où tous trois trouvaient leur plaisir, sous des formes diverses.

     

    Heureusement, d’ailleurs, qu’Odette n’avait pas décidé de partir parce que, quelques temps après, un appel de son ex-mari vint troubler la famille. Michèle, qui venait de faire ses dix-huit ans, soit dit en passant, sans inviter sa mère et sa sœur à une quelconque fête, avait quitté la maison paternelle, ce qu’elle avait parfaitement le droit de faire, certes. Mais la mesure de contrôle judiciaire, toujours pendante, prévoyait qu’elle réside chez lui ou chez sa mère et, pour l’instant, il semblait qu’elle était plus ou moins dans un squat avec de mauvaises fréquentations. Georges Jumeau était dépassé et, après avoir emmerdé des années Odette avec sa procédure de séparation et de divorce, il n’avait pas d’autre alternative que de s’adresser à elle pour s’occuper d’une fille qu’il avait toujours négligée.

     

    Odette, bien sûr, s’en ouvrit à Simone et à Roger et Roger, bien sûr, eut comme d’habitude son attitude d’homme loyal et responsable :

    - « Bon, on prend la voiture et on va tous la récupérer, cette gamine, il faut qu’elle arrête de faire des conneries. »

    Et en route, dans la grosse berline, pour la capitale.

     

    Assez curieusement, un trajet en voiture est propice à la discussion et à la réflexion, plus que si on se met autour d’une table de conférence. Ils discutèrent donc, sur la route puis sur l’autoroute, de ce qu’on pouvait faire pour Michèle, Roger ne voyant aucun inconvénient, avec son sens des valeurs, de l’inclure dans la famille.

    Odette fit valoir que Michèle se comportait, finalement, comme Simone s’était comportée à son âge. Pas méchante, non, mais dissipée, rebelle, égocentrique sinon égoïste, ce que sa Simone admit volontiers. Elle précisa même que, heureusement, la main ferme de sa mère, dans un premier temps, puis sa tendresse incestueuse, dans un second temps, sans que pour autant la main ferme ne disparaisse, avaient corrigé ses défauts et que, à force de taloches, de fessées et de caresses, elle s’était assagie pour devenir une femme travailleuse et honnête comme il était de tradition dans la famille. Roger le reconnut volontiers, elle avait toutes ces qualités et bien d’autres, comme sa mère. Le père était-il un méchant homme ? Odette convint que non, égoïste et faible, comme la plupart des hommes, mais pas mauvais. En ancien fils d’éleveur, Roger conclut que Michèle ne devait pas, non plus avoir un mauvais fond, mais que, sans doute, sa personnalité s’était gâtée, et que, passé dix-huit ans, ce devait être un travail de Romain, comme il disait souvent, d’en faire quelqu’un de bien.

     

    A ce moment là, Odette, qui avait pris le volant, jeta un regard à Simone, puis, y lisant la même idée qu’elle, se lança à l’eau.

    - « Roger, je vais vous paraître bien audacieuse et bien idiote, mais j’ai une idée. »

    - « Oui, Odette, dites-moi, l’idée d’une mère concernant sa fille ne peut pas être entièrement idiote… »

    - « Roger, je crois que tout le monde est d’accord, le psychiatre qui l’a examinée pour son affaire en justice l’a bien dit, que cette petite recherche l’autorité et pire que ça qu’elle cherche la punition, qu’elle ne fait des bêtises que pour ça… »

    - « Vous m’avez fait lire le rapport, oui, c’est à peu près ça… »

    - « Roger, il faudrait que vous la soumettiez et la punissiez comme vous avez fait avec Simone, et comme vous faites avec moi. »

     

    Si Roger avait tenu le volant à ce moment là, sans doute aurait-il fait un écart… Simone, elle, ne disait rien…

    - « Odette, vous vous rendez-bien compte de la différence qu’il y a entre une épouse, qui était d’accord sur le jeu bien avant le mariage, entre une belle-mère comme vous, qui avez assez de maturité pour savoir ce que vous voulez, et qui, pardonnez-moi, a besoin d’être satisfaite comme ça, et une jeune fille à peine majeure qu’il est hors de question de forcer à quoi que ce soit ! »

    - « Oui, Roger, mais je suis sûre que, à choisir entre la prison et la soumission à la maison, elle choisira la soumission et la punition. Elle n’est pas bête, et les psychiatres disent qu’elle aime ça. »

    - « Simone, ma chérie, qu’en penses-tu ? Ta mère me perturbe un peu… »

    - « Roger, c’est ma demi-sœur, je la connais depuis toute petite, elle est comme ça et je l’aime quand même… »

    - « Oui, mais que penses tu de ça ? »

    - « Je crois que maman a une bonne idée. Il faut l’enlever à son milieu, c’est sûr. Maintenant, si tu l’acceptes chez nous, sans être cadrée, elle va recommencer ses bêtises. Il faut donc la tenir serrée, et la meilleure façon, c’est fessées et compagnie, ça la calmera, ça la satisfera. »

    - « Mais est-ce qu’elle acceptera tout ça librement ? »

    - « Oui Roger », dit Simone, « je le crois, sinon, eh bien, elle ira faire ses bêtises ailleurs toute seule, on ne peut pas sauver les gens s’ils ne sont pas d’accord. »

    - « Et puis, Roger, je ne veux pas que vous vous sacrifiez en accueillant Michèle et que ça vous gène dans votre vie conjugale. Nous n’aurons pas à nous cacher, et l’exemple de notre soumission lui sera bénéfique. En plus, nous vous aiderons à la punir, et même plus, si vous le voulez bien… », dit Odette.

    - « S’il faut la punir en permanence, je comprends bien, et j’imagine que vous voulez également la satisfaire sexuellement ? »

    - « Oui, Roger », dit Simone, « il lui faudra ça aussi, et je suis sûre que, comme moi par le passé, elle reviendra dans le bon chemin. »

     

    Roger ne dit plus rien, ce qui était sa manière à lui non pas de clore le débat, mais de signifier qu’il fallait réfléchir. Ils dormirent à l’hôtel et arrivèrent tôt le matin chez le père de la petite, Roger et Odette allèrent le voir, il expliqua où il pensait qu’elle était… sans proposer de les accompagner. Ils prirent quelques affaires de Michèle, Georges Jumeau convint qu’il expédierait par un transporteur tout le reste, et Roger, guidé par son GPS, alla vers le squat en question.

     

    Un pavillon de banlieue désaffecté, mais pas trop dégradé. Personne dehors. Roger et Odette rentrèrent, Simone restant dans la voiture.

    Michèle était dans une pièce, très amaigrie et l’air vaguement détaché, mais apparemment en bonne santé. L’odeur de l’herbe imprégnait l’atmosphère. Trois jeunes gens, une autre jeune fille, faisaient tourner les joints.

    Michèle vit sa mère avec étonnement, sans crainte mais, Roger le remarqua, avec un peu de soulagement. Odette lui dit de ramasser ses affaires et de venir. Elle refusa d’abord, appuyée en cela par les jeunes gens qui faisaient mine de la défendre et s’avancèrent vers Roger. Mais on n’impressionne pas facilement un troisième ligne de rugby, surtout s’il a en main le souvenir qui lui a été offert lors d’un congrès de la chambre syndicale de la boucherie industrielle, à savoir un nerf de bœuf tressé, portant une plaque d’argent gravée à son nom, avec un inscription reconnaissante. Les trois loubards n’eurent pas besoin de lire la plaque pour comprendre qu’il était légitime que Michèle, un peu dans les vapes, suive sa maman, ce qu’elle fit.

     

    On la cala dans la voiture, derrière, entre sa mère et sa belle-sœur, et Roger prit la route du retour, avec des interruptions pour les cigarettes de Michèle, réduite au tabac de la Régie. La question de ce qu’on allait faire en arrivant n’était pas réglée. Michèle, de temps en temps, s’énervait, engueulait sa mère et Simone, criait qu’elle était majeure, puis se taisait, puis recommençait à se plaindre. Odette essayait calmement de lui expliquer que tout cela risquait de faire sauter son sursis et de la conduire en prison. Roger ne disait rien…

     

    Une quarantaine de kilomètres avant d’arriver, Roger, avec le combiné sans fil du téléphone, fit composer un numéro par Simone.

    - « Brigade de gendarmerie, bonjour. »

    - « Bonjour, c’est Monsieur Paleron. Le capitaine Chausse est à la brigade ? »

    - « Ah, Monsieur Paleron, je ne vous avais pas reconnu ! Il va arriver dans un instant, voulez-vous qu’il vous rappelle ? »

    - « Inutile, je peux passer le voir dans une demi-heure ? »

    - « Bien sûr, Monsieur Paleron, je lui fais la commission, à bientôt. »

     

    Odette et Simone, qui connaissaient Régis Chausse, et qui savaient que, quand les gendarmes faisaient un barbecue de brigade, la SARPAL leur faisait le tarif de gros, n’étaient pas étonnées de ce bon accueil, mais Michèle fut impressionnée.

     

    Une demi-heure plus tard, dans le bureau du capitaine, Roger laissa Odette, accompagnée de sa fille, exposer la situation.

    - « Je vois, Madame Manchon », dit le capitaine Chausse. « Certes, elle a fait des bêtises, mais si elle se tient tranquille, maintenant, tout ira bien. Je me mets en rapport avec Paris pour signaler que la personne sous contrôle vit maintenant chez sa mère, et que le contrôle judiciaire sera effectué ici. »

    Chausse, qui avait avec Paleron des rapports amicaux, avait volontairement pris un impressionnant ton officiel.

    - « Si Mademoiselle est chez vous, Monsieur Paleron, il vous suffira de me téléphoner pour attester de sa présence, inutile de la faire venir, votre parole suffit. » Il se tourna vers Michèle. « Vous savez, Mademoiselle, la famille Paleron, comme celle de votre mère, d’ailleurs, est respectée dans le pays, et les Paleron sont tous honnêtes et travailleurs. En vivant chez eux, vous n’aurez qu’à suivre le bon exemple, et vos erreurs de jeunesse ne seront plus que de mauvais souvenirs. »

    - « Merci, capitaine », dit Roger.

    - « C’est bien normal, et s’il y avait le moindre problème, si elle venait à se perdre, mes hommes et moi sommes là pour ça, Monsieur Paleron. »

    Le capitaine de gendarmerie serra la main du premier adjoint au maire, les deux hommes s’étaient compris, majeure ou pas, la gamine était sous la responsabilité de sa famille, qui se chargerait de l’empêcher de faire de nouvelles bêtises.

     

    Michèle, encore plus impressionnée que précédemment, remonta dans la voiture entre Odette et Simone. Ils arrivèrent à la maison comme la nuit tombait ; Simone gara la voiture pendant que son mari et sa mère rentraient, avec Michèle, dans la maison. Ils allèrent au salon ; Roger avait pris sa décision.

    - « Odette », dit Roger, « je suis d’accord avec votre idée. Voulez-vous l’expliquer à votre fille ? »

    - « Eh bien voilà, Michèle, nous te mettons le marché en main. Ou bien tu restes ici, vivre avec nous, te remettre en forme, puis tu reprendras tes études, pour avoir un bon métier, ou bien tu vis ta vie, et nous ne pouvons plus rien pour toi. Mais, comme tu as toujours été une enfant difficile, une adolescente pénible, et maintenant une jeune fille rebelle, il faudra te plier à des règles très strictes. Tu ne pourras pas sortir, tu seras enfermée ici, attachée si besoin est, traitée comme tu dois l’être, c’est à dire comme une gamine, et punie plusieurs fois par jour. Oh, ne fais pas cette tête là, tout le monde sait que tu aimes être traitée sévèrement, et c’est parce que tu ne l’as pas été que nous en sommes là. Tu es majeure, tu fais ce que tu veux, si tu exprime ta volonté de partir, tu seras libre à tout moment, mais alors, on ne pourra plus rien pour toi. »

    - « Tu seras soumise à Roger, comme je le suis en tant qu’épouse, comme maman l’est aussi, et tu nous seras soumise à toutes les deux aussi, tu seras notre petite fille à tous. »

    Michèle réfléchit un instant.

    - « Je n’ai pas le choix, non, maman ? »

    - « Bien sûr, tu as le choix entre rester ma fille, et que nous t’éduquions comme il faut, ou bien rater ta vie… »

    - « Mais même si je suis d’accord, quand vous allez me punir, je me connais, je vais crier, je vais me débattre, je vais faire la folle… »

    - « Oh, nous saurons te maîtriser, tu pourras te débattre tant que tu veux, nous te contrôlerons. Et nous saurons faire la différence entre ta rébellion et une véritable volonté de mettre fin à notre arrangement et de partir de la maison. » Odette sourit. « Même si tu es restée trop longtemps chez ton père, je te connais assez pour faire la différence entre ta comédie, tes simagrées, et ce que tu veux vraiment. »

    - « Ce que je veux vraiment », dit la jeune fille en sanglotant, « c’est ne pas aller en prison, maman, c’est de ne plus mener cette vie de merde, je veux rester avec toi et avec Simone, être votre petite fille à toutes les deux. »

     

    Roger regardait la scène, attendri.

     

    Tout était convenu. Michèle passa du salon à une des chambres d’amis, prit un bain, sous la surveillance de sa mère, puis un repas léger que Simone lui monta. Roger n’avait pas jugé utile d’ouvrir les volets de la chambre, qui étaient commandés par un système automatique, montée et descente électrique, dont il déconnectait, quand il partait en voyage, les interrupteurs de proximité. Sans être enfermée à proprement parler, Michèle ne pouvait pas sortir par la fenêtre.

    Le sac qu’elle avait emporté contenait un somnifère dont elle devait abuser parfois. Sa mère jugea qu’elle avait besoin de bien dormir, et lui en fit prendre une dernière fois. Elle se coucha et Odette, en bonne mère, s’endormit sur un fauteuil à côté d’elle. Roger s’assura, fermant la porte à clef, qu’elle ne pourrait pas s’enfuir si elle se réveillait, et se coucha avec Simone.

    - « Simone, ma chérie, nous ne sommes pas en train de faire une bêtise ? »

    - « Non, Roger, je la connais. Avec moi, elle voulait, malgré la différence d’âge, jouer à l’école où j’étais la maîtresse, je suis une deuxième maman pour elle. Même si elle se rebelle, elle veut vraiment être dominée, et si tu le veux bien, nous en parlerons demain avant qu’elle ne se réveille. »

     

    Et, pour rassurer son époux, elle se donna tendrement à lui. Puis, à tour de rôle, ils allèrent relayer Odette dans son rôle de garde-malade : la solidarité familiale, ça s’exprime comme ça aussi.

     

     

    22.  Un début de rééducation

     

    Le lendemain matin, Roger, Simone et Odette tinrent une sorte de conseil de guerre, pendant que Michèle dormait encore. Sa mère avait dosé le somnifère avec beaucoup de professionnalisme, pour une mini cure de sommeil. Autour de la table du petit déjeuner, les deux femmes s’en remirent à Roger, en tant que chef de famille, mais aussi pour ses talents d’organisateur et de bricoleur. Il avait montré déjà un échantillon de ceux-ci en fixant dans la chambre du haut une caméra de surveillance qui leur permettait, tout en déjeunant et en discutant, de continuer à surveiller la petite.

     

    Roger, même s’il avait communiqué assez tard sa décision aux deux femmes, avait réfléchi durant tout le trajet de retour. Il expliqua donc ce à quoi il avait pensé, et c’était si bien pensé que, même sans la moindre soumission, Simone et Odette auraient été d’accord. Une fois les choses mises au point, tout le monde s’activa à les mettre en œuvre, sans précipitation, mais sans tarder, pour que tout soit prêt au réveil de Michèle.

     

    Le deuxième lit à barreaux, qu’ils avaient opportunément acheté il y a quelques temps, et que Simone avait rénové, était déjà dans la deuxième partie de la souillarde. Cette partie servirait de chambre, ou de cellule plutôt, pour Michèle. Roger débarrassa ce qui l’encombrait, y installa les caméras de surveillance, avec les micros de contrôle, pour que, à tout moment, on puisse s’assurer qu’elle y était en toute sécurité. Puis il équipa le lit avec une épaisse alèze de caoutchouc, un oreiller sous la tête, et l’équipa complètement avec le Segufix. Il mit à côté une table de nuit qu’ils avaient chinée aussi, la pièce ressemblait vraiment à une petite chambre d’hôpital, sans fenêtre cependant, avec juste l’extraction d’air que Roger avait fait poser dans la pièce au début. Il y mit aussi une lampe sur pied, à intensité réglable. Deux chaises vinrent compléter le mobilier. Les femmes étant occupées, Roger passa lui-même la serpillière au sol. Tout était net et sentait bon le propre, l’aération était silencieuse et efficace

     

    Pendant ce temps, Simone et Odette montaient déshabiller Michèle, qui dormait toujours profondément, lui ôtaient ses quelques bijoux et ses deux piercings (elle n’était pas tatouée, ce que Roger et les deux femmes avaient en horreur), la démaquillaient, la lavaient sur le lit, sur une grande serviette, avec un gant, et en profitaient pour vérifier qu’elle n’avait pas de trace de piqûre ; heureusement ce n’était pas le cas, la petite se contentait des cigarettes, de l’herbe et des médicaments… Elles veillèrent aussi à enlever son vernis à ongles et couper ceux-ci au plus court. Mettant une serviette sous sa tête endormie et prenant une tondeuse, Odette lui coupa les cheveux très courts, d’une part parce qu’ils étaient mal entretenus, d’autre part pour lui enlever toute envie de sortir comme ça pendant plusieurs semaines. Cela lui permit, aussi, de lui laver ce qui restait avec un gant. Puis elles l’habillèrent comme cela avait été prévu à l’instant : un bonnet de bain serré sur la tête et une blouse rose boutonnée dans le dos, un modèle que Simone avait fait pour elle-même, qui avait la particularité d’avoir sur la poitrine et sur les hanches, des fentes habilement dissimulées, permettant de glisser les mains sous la blouse. Ce vêtement était encore trop grand pour Michèle, pas parce qu’elle était maigre naturellement, non, elle avait la corpulence de sa demi-sœur, mais elle était bien amaigrie par sa vie dissolue. Puis elles lui passèrent une culotte de caoutchouc épaisse, garnie avec des langes de tissu qui avaient été taillées dans de vieilles nappes, les langes qu’Odette utilisait pour se protéger à la maison. La culotte avait des fermetures à glissière de chaque côté, ce qui permettait de la mettre et de l’enlever sans passer par les chevilles. Avant de fermer la culotte, Odette mit dans le cul de sa fille endormie un suppositoire de glycérine.

     

    Roger avait fini, il monta, prit Michèle, bien préparée par Odette et Simone, dans ses bras puissants, et la descendit sur le lit à barreaux sans qu’elle ne se réveillât. Il n’y avait plus qu’à l’attacher avec le Segufix, chevilles, mollets, cuisses, ventre, haut du torse et épaules, bras, avant-bras et poignets, elle était complètement immobilisée, sans douleur ni inconfort. La blouse rose n’était boutonnée dans le dos que du cou à la ceinture, pour permettre de bien immobiliser les jambes, et simplement rabattue sur celles-ci. Pour compléter le suppositoire de glycérine, Odette prit une petite cuvette d’eau froide et lui mit deux doigts dedans, pendant que Simone faisait couler doucement de l’eau à côté de son oreille. Ainsi, n’ayant pas fait pipi depuis son départ de Paris, elle laissa, inconsciemment, sa vessie se vider dans sa couche…

     

    S’étant ainsi assurée d’une première étape de l’évacuation, Odette alla chercher dans la pharmacie familiale, qui était plutôt une herboristerie, ce qui allait être nécessaire au traitement de Michèle. Il allait falloir la calmer, l’aider à supporter le sevrage du tabac et des autres cochonneries, et lui faire éliminer toutes les toxines qu’elle pouvait avoir. Et, aussi, lui donner de l’appétit, pour qu’elle retrouve son poids naturel… La valériane, l’aubépine et la passiflore, le séné et la bourdaine, le mélilot officinal, et bien d’autres, Odette, en femme de la campagne, savait les utiliser en infusion, en décoction, en cataplasme, en lavement. Elle mit sur une table à roulettes, d’ailleurs, les biberons pour adulte, deux entonnoirs, le bock à lavement, ainsi que les canules et la potence pour l’accrocher. Roger prit également, dans l’armoire, quelques baillons, dont le modèle « mors », constitué d’un cylindre souple qui est placé d’une commissure à l’autre, plus confortable que les boules et les anneaux. Tous ces baillons se fixaient sur la même base, petit harnais triangulaire qui prenait toute la tête, il suffisait de changer la partie qui allait dans la bouche. Et Simone rajouta quelques godemichets, pour que Michèle voie qu’elle aurait, aussi, du plaisir à rester chez eux. Tout ceci, bien évidemment, n’était pas destiné à être utilisé tout de suite, mais à impressionner Michèle à son réveil.

     

    Il n’y avait plus qu’à attendre, justement, ce réveil, et les femmes en profitèrent pour préparer son repas, une bonne bouillie de légumes et de céréales, légumes du jardin bien sûr, garantie de fibres, pour le transit, et de vitamines, pour sa bonne forme. Et comme boisson, des jus de fruits, et une grande quantité de tisane dans un thermos. Il suffisait, ensuite, de faire passer au micro-ondes pour que ce soit à la bonne température…

     

    Roger avait décidé que Michèle les verrait tous les trois dans la tenue habituelle qu’ils portaient pour jouer, donc les femmes en blouses et tablier, Roger nu sous ses tabliers de boucher. Il avait décidé, aussi, qu’ils continueraient leurs pratiques de discipline domestique, y compris dans ce qu’elles ont de plus sexuel, devant la jeune fille. Son idée était que, privée des satisfactions artificielles, et lui faudrait des satisfactions plus naturelles, et, comme le pensaient également Simone et Odette, un mélange de punitions sévères, pour satisfaire son masochisme, d’humiliations, pour la même raison, et de jouissances répétées, pour ses endorphines. Ils allaient la corriger et en faire une brave petite bonne femme ; tout ceci sans troubler leur vie quotidienne.

     

    Roger était au jardin après sa sieste, Simone et Odette s’affairaient dans la maison, un œil sur la tablette numérique qui recevait les images des caméras de surveillance et leur permettait de s’assurer que Michèle allait bien. Elles la virent, peu à peu, dans l’infrarouge puisque la pièce était éteinte, commencer à se réveiller et à essayer de bouger, puis ouvrir les yeux et crier :

    - « Mais qu’est ce que c’est que ce bordel ! Détachez-moi ! Je veux une clope ! »

    Et ainsi de suite, à tue-tête, avec un langage de charretier. Même si la souillarde était, non pas insonorisée, mais séparée du reste de la maison par un mur de pierre et une solide porte, on l’avait entendue sans le micro, du moins de la maison. Simone alla chercher Roger :

    - « Roger chéri, la petite s’est réveillée, et elle demande une cigarette… »

    - « Bon, allons-y alors, ne la laissons pas avoir peur en restant seule. »


    Ils rejoignirent Odette dans la grande pièce de la souillarde, qui enfilait sa tenue. Simone fit de même, Roger leur fit mettre à l’une et à l’autre une coiffe bien ajustée, des bottines de caoutchouc blanc, un tablier de caoutchouc, et passer à la ceinture gants de ménage et martinet. Il se déshabilla et passa seul, pour aller plus vite, ses tabliers de boucher, prenant aussi un martinet à la ceinture. Il sourit de plaisir à voir la tenue de ses deux servantes.

    - « Odette, vous êtes la mère, je crois que c’est à vous de parler et d’expliquer, surtout qu’il s’agit, pour le moment, de l’infantiliser et de la faire régresser. Je serai là pour la force brute seulement, au départ, si vous le voulez bien. »

    Puis ils rentrèrent dans la petite pièce, et allumèrent la lumière, intensité moyenne seulement, pour ne pas éblouir la pauvre petite.

     

    Elle fut suffisamment interloquée par le spectacle. Roger, torse nu sous son tablier de boucher, le martinet à la ceinture, encadré par Simone et Odette en blouse bleue et tablier de caoutchouc blanc, martinet à la ceinture aussi, avec les gants de ménage de couleur en plus. Mais Michèle tenait de famille, elle était vive et rebelle :

    - « Vous avez l’air cons tous les trois comme ça, on dirait un film d’horreur, lâchez-moi ! »

    Elle essaya de se débattre, mais le Segufix la tenait bien.

    - « Je crois, ma petite chérie », dit Odette, « que tu dis bien des bêtises, et qu’il faut t’empêcher de le faire. »

    Elle prit, avec l’assentiment que Roger lui donna du regard, le harnais de visage qui devait supporter le bâillon. Roger vint à la tête du lit et, de ses mains puissante, lui bloqua le crâne, soulevant légèrement la nuque de l’oreiller qui était sous l’alèze. Odette, aidée de Simone, fixa le harnais, sous la nuque, une sangle sous le menton, une qui remontait derrière la tête au front, et deux qui, en triangle, encadraient le nez pour revenir se fixer à la sous-mentonnière. Michèle criait toujours, mais elle faisait connaissance pour la première fois avec la tranquille puissance de Roger qui, sans lui faire mal, sans bouger, la maintenait alors qu’elle essayait désespérément de bouger la tête. Puis, sur le harnais, elle fixa un cylindre de mousse que Michèle fut bien obligée de prendre entre ses dents. Roger la relâcha. Elle avait un regard terrorisé et se tut soudainement.

     

    Odette et Simone s’assirent chacune d’un côté du lit et lui prirent gentiment la main.

    - « Michèle chérie », commença Odette, « n’aie pas peur. Roger a beau être habillé en boucher et ta sœur et moi en charcutières, il ne t’arrivera rien de grave. Si sévères que soient les corrections que tu recevras, crois bien ta maman, ce ne sera rien par rapport à toute une vie de gâchée par ton inconduite, si nous te laissions faire. »

    - « Maman », continua Simone en souriant, « m’a souvent punie quand j’étais petite, et je suis devenue quelqu’un de bien. Mais toi, tu as beaucoup de retard à rattraper dans cette matière, et donc nous avons beaucoup de soumission à te faire connaître avant que tu sois comme moi. »

    - « Commence déjà par de ne plus crier, ne plus dire de gros mots, par parler comme une gentille petite », dit Odette, « et pour t’aider à ça, tu resteras bâillonnée tant que nous n’aurons pas envie de t’entendre. Et attachée, aussi, bien sûr. »

     

    Voyant que Michèle se rassurait un peu, Simone la caressa gentiment, remontant la main sur la blouse rose, la passant sur sa poitrine :

    - « Tu es bien maigrichonne, sœurette, alors que tu devrais avoir des tétés aussi gros que les miens, tu ne manges pas assez, il va falloir que nous te remplumions. »

    Odette la caressa aussi, mais en descendant, et tâta la culotte de caoutchouc sous la blouse :

    - « Heureusement que nous t’avons mis une culotte de caoutchouc et des langes, on dirait que tu es redevenue une pisseuse. »

    Elle souleva la blouse autant que le Segufix le permettait, et Michèle pu voir, effectivement, que sous cette ridicule blouse rose, à laquelle elle n’avait pas fait attention avant, elle portait une culotte de caoutchouc blanc. En même temps, elle se rendit compte que la culotte était pleine, et ses joues s’empourprèrent.

    - « Ah », dis Odette, « je vois que tu rougis, tu as donc compris que ta culotte était pleine. Et tu en as honte, c’est bien d’avoir honte, ma chérie, ça te remet à ta place. Ici, la honte ne manque pas, elle fait partie de la soumission, comme la fessée et tout le reste. »

    - « Ca ne pue pas que le pipi », dit Simone.

    - « C’est vrai », continua Odette en relevant légèrement le bord de la culotte. Une odeur de caca envahit la pièce. « Tu as fait un gros popo aussi, on dirait. »

     

    Roger intervint à ce moment :

    - « Michèle, pendant que tu dormais, ta maman t’a mis un suppositoire de glycérine, exprès pour voir si tu étais vraiment sale, et c’est vrai, tu es une petite merdouillonne. Odette, tu la changes, ou tu la laisses mijoter un peu dedans ? »

    - « Roger, je crois qu’il faut lui laisser un peu de temps, maintenant qu’elle est réveillée, pour se remettre de ses émotions. Je pense que je vais juste lui donner un biberon de tisane, et nous allons la laisser un moment. »

    Entendant sa mère, et ne doutant pas de l’accord de son mari, Simone alla chercher dans la cuisine la tisane calmante que sa mère avait préparée dans un thermos. Elle revint et, avec l’entonnoir, remplit un biberon pour adulte. Puis, glissant la tétine entre la barre du bâillon et la lèvre supérieure, qu’elle écarta du doigt, elle le mit en bouche.

    - « Bois, ma petite sœur chérie, bois, il faut que tu boives beaucoup, tu n’as pas bu depuis hier… »

    Mais Michèle faisait sa mauvaise tête et ne voulait pas téter…

    - « Si tu ne têtes pas », dit Odette, « je te pince le nez et je te mets un entonnoir dans la bouche. »

    Roger, souriant, prenait un entonnoir sur la table à instruments, pour lui montrer qu’ils ne plaisantaient pas.

    Michèle téta avidement le biberon, d’ailleurs elle avait soif, et ne l’avait refusé que par mauvaise volonté.

     

    Sous le regard attendri de sa mère, de sa sœur et de Roger, elle téta les deux tiers du biberon, avant que Simone ne le repose.

    - « Voilà, c’est bien », dit Roger. « Maintenant que tu as bu, nous allons te laisser te reposer un moment, dans le noir. Nous avons des petites caméras qui te filment même sans lumière, pour nous assurer que tout va bien, et des micros pour t’entendre respirer. »

    Odette prit une alèse pour lui servir de drap, et lui couvrit le corps avec. Elle savait que, sevrée de tabac et d’autres choses, elle risquait de frissonner.

    - « Repose-toi ma chérie, nous te surveillons de loin… »

    Et ils sortirent en la laissant seule, dans le noir.

     

    Attachée, bâillonnée, dans l’obscurité, Michèle essayait de raisonner, parce que c’était une fille intelligente. De toute évidence, elle était entre les mains de sa mère, de sa demi-sœur et du mari de celle-ci, cet homme si fort et si calme, qu’elle avait vu nu sous son tablier de boucher. Elle avait bien compris que, majeure ou pas, elle ne pouvait pas aller se plaindre aux gendarmes, qui ne demandaient qu’une chose, c’est de croire que, au domicile de sa mère, son contrôle judiciaire était respecté. Que faire ?

    L’obscurité n’était pas totale, Roger avait laissé juste un peu de lumière diffuse, pour qu’elle voie la chambre-cellule, le lit à barreaux, le dispositif de contention, les accessoires sur la table roulante. Elle était bien prisonnière et, curieusement, ça la rassurait. Plus de squat, de copains imbéciles qui voulaient coucher avec elle, alors qu’elle n’aimait pas les garçons, plus besoin de voler pour acheter des clopes et du shit. Elle avait envie de fumer… Le besoin de nicotine la tenaillait, elle avait bien compris qu’elle en serait privée, mais sa mère lui donnerait des tisanes pour la calmer… Sa mère lui avait manqué, depuis qu’elle vivait chez son père…

    Elle se rendit compte, soudain, de la culotte de caoutchouc qui lui écartait les cuisses, et de la garniture humide et moite qui était pleine de sa pisse et de… oui, de sa merde, Roger lui avait bien dit pour le suppositoire. C’était froid et inconfortable. Depuis combien de temps était-elle comme ça ? Elle avait dormi avec le somnifère, mais quelle heure était-il ? La petite pièce ne donnait pas sur l’extérieur. L’odeur des ses déjections montait à ses narines ? Ou elle se faisait une illusion ? Sans nicotine pour lui couper l’appétit, elle avait faim.

     

    Combien de temps allaient-ils la laisser comme ça ? Ils la surveillaient, surement… Elle était entre leurs mains. Elle n’avait plus besoin de s’occuper de rien. Mais qu’allaient-ils lui faire ? Sûrement, Roger allait la violer. Mais non, il était marié, et sa mère ne laisserait pas faire ça, laisser violer sa fille par un homme alors qu’elle était gouine. Ils allaient la punir… Oui, c’est ça, l’attacher, la frapper, la faire souffrir…

     

    Elle en était là de ses réflexions quand la porte s’ouvrit, laissant passer Odette et Simone dans la même tenue qu’auparavant, excepté le fait qu’elles avaient troqué le tablier de caoutchouc, qui leur donnait l’air si sévères, pour un tablier de coton rose.

    - « Alors, mon bébé », dit Odette, « tu n’as pas eu peur dans le noir ? Tu as réfléchi ? Tu as bien mijoté dans tes langes sales ? Je ne t’enlèverai pas le bâillon, de toute façon… »

    - « Tu as faim ? » demanda Simone. « Maman et moi t’avons préparé à manger des purées, des bouillies et des compotes, avec les légumes et les fruits du jardin de Roger, que nous faisons pousser nous-mêmes. »

    La petite se demanda où était Roger, surement il surveillait avec les caméras, prêt à intervenir si elle se débattait. Elle avait faim, sa constitution robuste, sans l’excitation du tabac, demandait à être entretenue. Elle essaya d’articuler quelque chose malgré le bâillon en mousse.

     

    Simone dit à sa mère :

    - « On dirait qu’elle veut parler, maman. »

    - « Elle va rester bâillonnée, si elle a faim, elle n’a qu’à faire un petit signe de haut en bas… »

    Le regard doux, Michèle hocha légèrement la tête…

    - « Oui maman, elle a faim, je crois. On lui donne à manger maintenant ou on la change d’abord ? »

    - « Je ne sais pas, ma chérie… D’un côté elle sent bien mauvais, mais ça ne nous gène pas, nous, de l’autre, je crois qu’il faut qu’elle mijote encore dans sa pisse et sa merde froide… Elle se sentira encore plus bébé si elle mange sans être changée… »

     

    Les deux femmes prirent sur la table le bâillon en forme d’anneau, qui permettrait de donner à manger plus facilement que le cylindre de mousse. Simone, sans enlever le harnais, retira les fixations du cylindre…

    - « Ah, enfin », cria Michèle, « j’en pouvais plus de ce bâillon de merde, vous êtes des sadiques, des tordues ! Connasses, vous me le paierez ! »

    Ses bonnes résolutions prises dans le noir, de se laisser faire, venaient de céder, au moindre relâchement, devant son caractère rebelle, elle n’avait pas pu se retenir de crier.

    Odette lui colla immédiatement une splendide paire de gifles, puis, immédiatement après, elle lui pinça le nez d’une main et, attrapant le harnais de l’autre par une petite boucle qui était sur le côté, lui maintint la tête… Parfaitement coordonnée avec sa mère, Simone fixa à la place du cylindre le bâillon en forme d’anneau, le plaçant pour que la gorge externe de l’anneau prenne les dents. Odette lâcha les narines et la tête de sa fille.

    - « Tu vois, tu es incapable de rester sage, je me demande même si on doit te donner à manger… »

     

    Comme Michèle bougeait la tête, le seul mouvement qu’elle pouvait faire, il fallut la maintenir, le Segufix était prévu pour ça, de chaque côté par le harnais… Une fois immobilisée, Odette mis son index, à travers l’anneau du bâillon, dans la bouche de Michèle, lui explorant le palais et la langue d’une manière très désagréable, lui donnant presque envie de vomir…

    - « Alors, tu as compris ? »

    Elle posait la question, mais la jeune fille ne pouvait bien sûr pas répondre.

    - « Nous allons devoir te nourrir avec un entonnoir, comme on gave une petite oie pas sage », continua Odette.

    Simone avait pris l’entonnoir, avait mis le bout dans l’orifice de l’anneau, prenant soin de maintenir l’objet pour qu’il ne blesse pas la langue de sa sœur. Elle s’assit sur le lit d’un côté, Odette s’assit de l’autre côté, les assiettes à sa portée. Elle prit, par mesure de précaution, un grand torchon, et le noua autour du cou de sa fille comme un bavoir. Enfin, avec la manivelle prévue à cet effet, elle releva le haut du lit pour mettre le torse de sa fille en position inclinée.

     

    Puis, avec une cuillère de bois, inclinant l’assiette, elle fit couler doucement dans l’entonnoir le premier plat, qui était une bonne bouillie de blé, avec du beurre de la ferme. Elle avait une consistance douce et onctueuse, juste salée pour ne pas être fade, et le beurre de ferme, plus goûteux que celui du commerce, en faisait un délice.

    Michèle sentait la bouillie couler doucement dans sa bouche. Elle aurait pu boucher le bout de l’entonnoir avec sa langue, mais à quoi bon ? Elle se serait pris encore des gifles, et elle avait faim. Elle fit à sa mère et à sa sœur un regard tout gentil, un regard embué de contrition, et elle avala gentiment toute l’assiette de bouillie.

     

    Simone lui enleva l’entonnoir de la bouche pour une petite pause, et elle prit un biberon de plastique souple et, mettant la tétine dans l’anneau du bâillon, pressa doucement pour faire boire sa sœur, après cette bouillie consistante. Pendant ce temps, Odette passait une main dans la fente de la blouse, à la hauteur de la poitrine, et caressait doucement les seins de sa fille, pour lui montrer que, si elle était sage, elle avait droit à une petite satisfaction en retour. Simone en fit autant de l’autre côté, caressant gentiment sa sœur, ses doigts frôlant ceux de sa mère. Elles prenaient bien garde de ne pas s’attarder sur les tétons, afin de ne pas donner à cette caresse une connotation trop érotique. Michèle était bien…

     

    Le second service était composé de purées de légumes. Odette avait cuisiné avec amour les carottes du jardin, les petits pois et des salsifis, cuits à la vapeur, légèrement dorés au beurre de ferme et bien écrasés à la fourchette, pour avoir de la consistance. Avec la purée de salsifis, la plus fade, elle avait mis du jambon haché, et le jambon était fait maison aussi. Les deux nourrices ne voulurent pas prendre le risque d’enlever le bâillon, pour ne pas inciter Michèle à la révolte. On recommença donc avec l’entonnoir, l’assiette penchée et la cuillère en bois.

    Était-ce à cause de la campagne ? Ou parce que, presque quarante-huit heures après sa dernière cigarette, le goût commençait à revenir à Michèle ? Elle trouva cela très bon, et laissa couler doucement dans son gosier les bonnes purées de sa maman. Il lui était d’ailleurs impossible de faire autrement, et elle trouvait un certain plaisir à ne pouvoir rien faire.

    Puis elle but un peu au biberon. Puis les mains de sa mère et de sa sœur vinrent caresser doucement ses cuisses et ses mollets, entre les sangles du Segufix, et même ses pieds, qu’elle découvrit, à cette occasion, tous doux, sa maman ayant pris soin, pendant qu’elle dormait, de lui enlever la corne et de lui mettre de la crème hydratante.

     

    Michèle se sentait redevenir tout bébé, et elle ne luttait pas contre ça. Elle se disait qu’il serait toujours temps de se révolter et de redevenir une mauvaise tête. Elle eut donc droit, toujours à l’entonnoir, à la compote de poires du verger de Roger, des poires qu’il avait été inutile de sucrer tant elles étaient juteuses et douces. Puis, pour finir, des fraises écrasées, avec un tout petit peu de menthe, le tout du jardin. Pour finir, sa sœur et sa mère essuyèrent les raviers de compotes avec le doigt, qu’elles mirent dans la bouche de la jeune fille pour que celle si les nettoie avec le bout de la langue, faute de pouvoir sucer, puisqu’elle avait la mâchoire bien écartée.

     

    Odette enleva le torchon qui servait de bavoir à sa fille et s’essuya les mains dedans, puis le passa à Simone qui fit de même.

    - « Maman, si on lui enlevait le bâillon ? »

    - « Non, je veux qu’elle le garde ! »

    - « S’il te plait, maman, essayons… »

     

    Odette se laissa fléchir, l’amour maternel étant plus puissant chez elle que la passion punitionneuse. Mal lui en pris.

    - « Vous me prenez pour un bébé ou quoi ? De la bouillie, de la compote ? Et en plus vous êtes des vicieuses, vous me chaspez les seins, vous me caressez les cuisses. Je sais que vous vous gougnottez entre mère et fille, mais je suis pas votre gouine à vous, sales pétasses… »

    Décidemment, la fille cadette avait le même caractère bien trempé que la fille ainée et la mère. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, ce fut Simone cette fois qui lui mit une paire de gifles et lui pinça le nez. Odette roula en boule le torchon qui avait servi de bavoir et l’introduisit dans la bouche rebelle. Simone fixa, pour le maintenir, un bâillon plat qui ne rentrait pas dans la bouche, mais empêchait le torchon de sortir. Les deux nounous prirent soin, cependant, de retirer suffisamment de tissu, afin de bien laisse respirer Michèle. Ce bâillon était d’ailleurs bien plus confortable que le précédent, puisqu’il n’écartait pas la mâchoire et ne faisait pas baver comme les bâillons qui obligent à garder la bouche ouverte…

     

    Il fallait quand même donner une petite punition de plus. Simone retroussa la blouse rose pour bien dégager la culotte de caoutchouc. Elle passa la main entre les cuisses, la glissa sous les fesses et pressa sur le vêtement, pour bien étaler son contenu merdeux dans la raie culière de Michèle. Puis elle fit pareil par dessus, pressant et malaxant pour imbiber la chatte du paquet gras et puant. Une fois tout cela bien étalé par Simone, Odette se fit le petit plaisir de monter sur le lit et de s’asseoir sur les hanches de sa fille, puis de se tortiller pendant trente secondes dessus, pour que le poids de ses fesses finisse le travail qu’avait commencé la main de Simone. En plus de bien étaler le caca partout, le poids d’Odette sur la vessie de sa fille lui fit lâcher une pissade que, une fois partie, elle n’arriva pas à arrêter.

     

    Elles sortirent en riant, après avoir remis le lit à plat, laissant juste assez de lumière pour rappeler Michèle à sa triste condition.

     

     

    23.  Michèle flagellée

     

    Pendant ce temps, Roger, sans quitter sa tenue de travail, avait surveillé, sur un écran, les images transmises par les caméras, en feuilletant de la documentation sur le sevrage tabagique. Il connaissait bien, parmi les gens du pays, un guérisseur qui aidait les gens à s’arrêter de fumer, comme il connaissait aussi un barreur de feu et un rebouteux, mais il faut avant tout que la personne ait envie de s’arrêter, c’est la base de tout, et ce n’était sans doute pas le cas avec Michèle. Il fallait donc lui faire l’accompagner autrement, et il ne doutait pas de l’efficacité de sa méthode.

     

    Simone et Odette n’eurent pas besoin de faire leur rapport, puisqu’il avait tout suivi. Ils discutèrent un moment de la première véritable pénitence qu’il allait falloir infliger à Michèle, à savoir la première vraie correction qui devrait rougir ses fesses et assainir son esprit. Quand la donner ? Aujourd’hui ? Demain ? Comment la donner ? Plutôt familiale ? Plutôt pénitentiaire ?

    Le sujet était d’importance, ce n’était pas un jeu, mais une véritable thérapeutique à mettre en œuvre, et autant Roger avait bien fait la connaissance de Simone avant de la fesser, autant, grâce à Simone, il avait bien cerné les attentes d’Odette, autant il devait se fier aux deux femmes pour ce qui concernait Michèle. Certes, il savait qu’elle était soumise et même masochiste, il savait aussi qu’elle se rendait compte que tout cela était pour son bien, mais il ne fallait pas la dégoûter du traitement. Sa rébellion, qui était prévue, ne devait être que physique, voire psychologique, mais il fallait que, intellectuellement, elle accepter les soins flagellants.

     

    Michèle s’était réveillée dans l’après-midi, elle avait reçue une première tisane purificatrice puis, après un court repos, elle avait été nourrie… Ils décidèrent de dîner, puis, après leur repas, de la démerder, de la fesser copieusement et de la préparer pour la nuit…

     

    Une fois le repas du soir pris, la vaisselle faite, Roger et ses deux servantes se remirent en tenue. Les deux femmes avec le tablier de caoutchouc du début d’après-midi et les gants de ménage, et Roger mit aussi, par dessus ses tabliers de boucher, un tablier de caoutchouc. Ils rentrèrent dans la pièce où Michèle, toujours attachée et bâillonnée, somnolait sans avoir conscience du temps. Elle ouvrit les yeux en les entendant et en voyant la lumière se rallumer. Son regard n’était plus surpris, mais inquiet quand même, devant les trois tabliers de caoutchouc et la présence de Roger, alors que seules sa mère et sa sœur, en tabliers de nounous, étaient venues la nourrir.

     

    En silence, comme cela avait été convenu, ils s’approchèrent du lit. Roger releva la tête de celui-ci avec la manivelle, comme les femmes l’avaient fait avant pour donner à manger à Michèle et, chose plus inquiétante pour celle-ci, il mit de chaque côté du lit, vers la tête, les demi-barrières à barreaux, qui donnaient l’impression d’être encagée…

    Ce fut Odette qui s’adressa à sa fille, d’un ton très gentil :

    - « Ma petite chérie, voici un bon moment que tu mijotes dans tes langes sales, il est temps de te nettoyer. »

    Silence de Michèle, bâillonnée par le torchon sale.

    - « Mais comme tu ne sembles pas très docile », dit Roger, « nous allons devoir t’attacher différemment pour qu’il ne t’arrive rien pendant le torchage.

    - « Et nous allons retrousser ta jolie blouse rose », dit Simone, joignant le geste à la parole, pour bien dégager ton joli cucul. »

     

    Roger passa à la cheville gauche de Michèle un bracelet Segufix avec une longue sangle, et fixa au barreaudage de côté un mousqueton pour la faire passer dedans. Simone défit la fixation Segufix de la cheville, puis celles du mollet et de la cuisse gauches, que Roger maintenait fermement. Michèle essaya de se débattre, ruant comme une jeune pouliche, mais Roger la tenait bien, il plia son genoux, écarta la cuisse vers l’extérieur, attacha la cheville puis le genou au barreaudage de côté. Passant ensuite à droite avec Simone, ils firent de même pour l’autre jambe. Michèle était comme une grenouille, cuisses écartées et pliées, solidement attachée des deux côtés, ses bras toujours immobilisés.

     

    Odette était allée dans la grande pièce de la souillarde chercher ce dont elle avait besoin pour la suite. Elle glissa un coussin sous les reins de Michèle, que Roger remonta pour l’occasion en desserrant puis en réajustant le Segufix, et protégea ce coussin et l’alèse par une toile cirée. Puis elle posa sur le lit, maintenant dégagé, une cuvette d’eau et des torchons. Elle prit l’un d’entre eux et l’étala sur la poitrine de la victime.

    - « Voilà ma chérie », dit-elle, « maintenant ta maman va t’enlever cette culotte, et nous allons te nettoyer. »

    La culotte s’ouvrait sur le côté par des fermetures-éclair, protégées en-dessous et en dessus par des rabats. Simone et Odette, simultanément de chaque côté, dégagèrent le rabat du dessus et ouvrirent les fermetures-éclair, prenant soin, avant l’ouverture complète, d’enfiler leurs gants de ménage. Puis elles finirent d’ouvrir les zips et retirèrent la culotte de caoutchouc, qu’elles posèrent sur le torchon qui protégeait la poitrine de Michèle. Une odeur de merde et de pisse envahit la petite pièce, pendant que les langes faits d’une vielle nappe, jusqu’alors bien maintenus par la culotte, restaient collés sur la peau de Michèle. Ils étaient brunâtres, imbibés de la merde que la pauvre petite n’avait pas pu retenir sous l’effet du suppositoire de glycérine, et de la pisse qui l’accompagnait.

     

    Sous le regard attentif de Roger, qui avait pris place au pied du lit, les deux femmes, protégées par leurs grands tabliers de caoutchouc et leurs gants de ménage roses, enlevèrent les langes qu’elles mirent dans une bassine vide.

    - « Quelle abomination », dit Odette, « qu’est ce que ça pue, tu mériterais qu’on te les mette sur la figure… »

    - « Mais, maman », répondit Simone en prenant la défense de sa sœur, « c’est toi qui lui a mis le suppositoire de glycérine pour la faire évacuer. »

    Les deux femmes, une de chaque côté du lit bavardaient en nettoyant Michèle, chacune prenant un torchon, le trempant dans la cuvette d’eau chaude, l’essorant, puis torchant l’entrecuisse de Michèle et mettant le torchon sale dans la cuvette des langes. Michèle était rouge de honte, on voyait tout son visage empourpré, ainsi que son cou jusqu’au col de la blouse. Les deux nounous démerdeuses nettoyaient l’intérieur de ses cuisses bien blanches, son ventre, son trou du cul, et ses fesses, bien exposées par l’épais coussin placé sous ses reins. La petite gigotait autant qu’elle pouvait, et de temps en temps les torchons démerdeurs venaient salir le tablier de caoutchouc d’Odette ou de Simone.

     

    Roger, avec un intérêt amusé, suivait les opérations. Sa présence était particulièrement humiliante pour Michèle, et c’était bien l’effet recherché. Non seulement elle était traitée comme un bébé, mais encore elle exposait ses cuisses écartées devant un homme, le mari de sa sœur. Et, entre ces cuisses encore maigrelettes, mais qui ne demandaient qu’à être remplumées, une joli touffe rousse, pas très fournie, qui ne masquait pas entièrement les lèvres que, comme sa mère et sa sœur, elle avait grasses et bien ourlées.

    La toilette s’achevait, après une nouvelle cuvette d’eau et de nouveaux torchons que Simone était allée chercher, par des gestes plus tendres. Les torcheuses avaient enlevés leurs gants de ménage et finissaient à main nue, avec délicatesse, pour bien nettoyer le sexe délicat de Michèle. Ce n’étaient pas des caresses, non, mais comme la promesse de caresses à venir, si elle se laissait bien faire, si elle ne faisait plus de bêtises.

     

    Tout était bien propre maintenant.

    - « Voilà », conclut Odette en faisant un bisou maternel sur la touffe rousse, « mon bébé est bien propre maintenant ».

    Simone lui fit un bisou sur le front, enleva la culotte de caoutchouc qui reposait sur sa poitrine :

    - « La prochaine fois que tu saliras trop tes langes, on te les mettra sur le nez, pour t’apprendre, c’est la punition des petites filles, et tu as beau être grande, tu recevras toujours ici les punitions des petites filles. »

    - « Et d’ailleurs », repris Odette, « maintenant que ton cul est bien propre et bien blanc, je crois que, si Roger le veut bien, c’est l’heure de la fessée. »

     

    Michèle eut un spasme et se raidit dans les Segufix. C’est la deuxième fois que le mot était prononcé devant elle, mais la première fois l’échéance était lointaine, alors que, maintenant, la fessée était pour tout de suite.

    La fessée… Rien que le mot la mettait dans tous ses états. Si sa mère était une vicieuse et une chaude lapine, enfin, l’avait été, chaude, tout en restant vicieuse, si sa sœur Simone était une adepte de la discipline domestique, et donc de l’obéissance en général, les coups étant une partie de la soumission, la soumission de Michèle était presque entièrement tournée vers les coups. C’est parce que sa mère essayait de bien l’élever, malgré son fichu caractère, et que les fessées pourtant vigoureuses, qu’elle lui donnait, ne portaient pas, qu’elle avait été confiée à son père pendant la séparation. C’est pour chercher des coups qu’elle avait eu de mauvaises fréquentations… Et maintenant, voici qu’elle était entre les mains de sa famille, justement pour être corrigée.

    Elle cherchait la fessée et la rejetait en même temps. Elle se rebellait constamment pour l’obtenir, et se rebellait encore plus quand on la lui donnait. Elle aimait avoir mal sous les coups, et en tirait, en vraie masochiste, une jouissance avant, pendant et après. Seules les caresses lesbiennes égalaient, chez elle, les satisfactions qu’elle tirait de la flagellation.

    Cependant, son esprit rebelle l’emporta, et elle se débattit comme un beau diable dans les sangles du Segufix.

     

    Roger, instruit par Odette du caractère de sa fille, avait tout prévu. Il commença par lui passer aux mains des mitaines pour bébé adulte, en caoutchouc, bien sanglées aux poignets, qui emprisonnaient avec souplesse les doigts, mais étaient assez rigides pour empêcher toute préhension, sans être pour autant inconfortables. Ceci fait, il saisit une cheville de Michèle, pendant que Simone la détachait du barreaudage, la ramena au centre du lit, s’agenouilla sur le lit pour la tenir entre sous un de ses genoux, en prenant bien garde de ne pas faire porter tout son poids sur la petite, puis fit pareil avec l’autre, et ligota ensemble les chevilles, puis les mollets et les genoux. Puis il rabattit la blouse rose et souleva les jambes pour que Simone puisse terminer le boutonnage de la taille jusqu’au bas du vêtement, qui atteignait les chevilles. A ce moment là, Michèle commença à soulever les jambes pour se débattre, mais sa mère, d’un geste rapide, monta sur le lit pour s’asseoir sur ses mollets…

     

    Passant à la partie supérieure du corps, Roger fit avec les poignets ce qu’il avait fait avec les chevilles. Un bracelet, une sangle, qu’il fit passer sur le ventre jusqu’au côté opposé, puis sous le dos et ressortir de l’autre côté. La même chose pour l’autre poignet. Simone détacha le premier Segufix, Roger maintint l’avant bras et tira sur la sangle, amenant la main gauche sur le flanc droit de Michèle. Puis la même chose de l’autre côté, les sangles recroisées par devant, et Michèle se retrouva dans la même position que si elle portait une camisole de force. Elle essaya, quand Roger détacha les Segufix de la poitrine, de redresser son torse, mais il la maintint plaquée sur le lit…

     

    Michèle essayait de crier sous le torchon qui la bâillonnait, mais on n’entendait que des gémissements confus. Il fallut bien quelques minutes d’immobilisation pour qu’elle comprenne que sa résistance était inutile, qu’elle arrête d’essayer de gigoter, et qu’elle arrête, aussi, d’essayer de crier…

    Simone alla ouvrir la porte de communication entre les deux parties de la souillarde, et, sur un signe de Roger, vint prendre place au pied du lit. Roger se leva, empoigna la petite par les épaules, la soulevant sans difficulté, Odette et Simone soulevèrent les jambes et, comme un paquet, ils transportèrent dans un bel ensemble la jeune fille ficelée dans sa blouse rose pour l’amener dans la salle de pénitence.

     

    Comme Michèle avait été transportée, endormie, dans la petite pièce, elle n’avait pas vu la salle de pénitence et son ameublement : le lit à barreaux semblable au sien mais plus grand, la baignoire, la table de massage, la chaise gynécologique, le trône et le pilori. Elle ouvrit de grands yeux et se débattit devant le spectacle. Mais Roger, Odette et Simone étaient de taille à la maintenir, et ils se dirigèrent tranquillement vers le pilori dont Roger, avec sa prévoyance habituelle, avait ouvert les carcans. Comme le carcan du haut avait été fixé à la bonne hauteur, il suffit à Roger de redresser le bout de Michèle qu’il tenait, à Odette et Simone d’abaisser l’autre bout, de placer son cou dans le carcan et de refermer celui-ci avec la targette. Michèle avait les pieds au sol, la tête immobilisée, et elle pouvait maintenant faire gigoter son corps comme cela lui plaisait, sans grand effet…

     

    Avant de continuer à la mettre au pilori, Roger plaça les grands miroirs sur pied de manière à ce qu’elle puisse voir sa triste condition, en mettant un en face d’elle et un dans son dos. La pauvre jeune fille se vit donc, pour la première fois, comme elle était : dans une grande blouse rose à manches longues qui lui descendait aux chevilles, un bonnet de bain rose sur les cheveux, le harnais de caoutchouc formant triangle autour de son nez, le bâillon sangle qui retenait un torchon débordant un peu de sa bouche, et ses bras croisés des épaules à la taille, maintenus par des sangles. A se voir si ridicule, elle avait envie de pleurer.

    - « Tu te vois, ma petite », dit sa mère, moqueuse, « regarde l’air idiot que tu as. Et encore, nous t’avons lavée et nettoyée… »

    Michèle voyait bien, en effet, qu’elle n’avait plus ni maquillage ni piercings.

     

    Simone passa derrière elle et déboucla le haut du harnais de bâillon ; d’un geste preste, elle enleva le bonnet de bain et reboucla le harnais. Michèle pu ainsi voir sa chevelure rousse, dont elle était si fière, coupée à deux centimètres seulement. Les larmes lui vinrent aux yeux.

    - « Oh, ma pauvre sœurette, tu te trouves vilaine avec les cheveux courts ? Je vais arranger ça. »

    Prenant un torchon, elle lui noua en guise de fichu, la rendant encore plus ridicule.

    Détournant le regard de son visage, elle vit son dos dans le jeu de miroirs, la blouse longuement boutonnée de haut en bas, et elle vit le reste de la pièce, l’évier avec la grande paillasse, la cuve carrelée au sol, les portants avec les blouses et les tabliers dessus, les armoires vitrées avec tout le matériel de punition dedans, et, pendus au mur, les divers fessoirs…

     

    Roger profita de cet instant de calme pour continuer la mise au pilori. Il ne passa pas les poignets dans le carcan du cou, mais, avec les sangles, les attacha aux montants de bois. Puis il se baissa, ajusta le carcan des pieds puis, aidé par Odette et Simone qui lui tenaient les chevilles, il les mit dans les emplacements les plus écartés. Elle s’était laissée faire, éberluée par ce dispositif, se demandant s’il avait été fait pour elle, puis, réfléchissant, se disant que non, c’était une salle de torture qui était là depuis longtemps, qui avait déjà servi à d’autres peut-être, et elle eut très, très peur. Mais on ne voyait pas de couteaux, ce qui est rare chez un boucher, ni de crochets, ni de traces de sang. Peut-être sa mère avait raison, il ne lui arriverait rien de vraiment mauvais, juste de sévères punitions pour bébé, petite fille et adolescent récalcitrante… D’ailleurs, Odette, Simone et même Roger enlevaient leurs tabliers de caoutchouc, pour ne garder dessous, les deux femmes des tabliers à bavette bleus, Roger ses tabliers blancs de boucher…

     

    Roger alla prendre un martinet, et se cala derrière Michèle. Simone vint déboutonner la longue blouse de coton vichy rose, commençant par le bas, puis remontant à la taille et au milieu du dos. La blouse ne tenait plus que par les deux boutons du haut et la ceinture nouée. Simone défit la ceinture et écarta les pans de la blouse, ramenant le milieu du dos sur le devant en le reboutonnant à l’envers, puis remontant le bas de la blouse, de chaque côté, pour le faire tenir plus haut, avec des pinces à linge. Michèle suivait l’opération dans le miroir, et se vit dénudée du bas des omoplates jusqu’au pied maintenus dans le carcan.

     

    Odette était restée devant elle, montée sur un petit tabouret pour mieux dominer sa fille. D’un geste rapide qui n’était pas dépourvu de tendresse, elle lui enleva non seulement le bâillon, mais aussi le torchon qu’elle avait dans la bouche, ne laissant que le harnais, à toutes fins utiles.

    Michèle respira un bon coup pour reprendre sa bordée d’injures, qu’elle avait arrêtée, contrainte et forcée, dans l’après-midi, en traitant sa sainte mère et sa sœur bien aimée de « pétasses », après bien d’autres gros mots.

    - « Saletés, espèces de… »

     

    Elle n’eut pas l’occasion de continuer. Le premier coup de martinet, asséné par la main ferme de Roger, lui tomba sur les fesses, et sa bordée d’injures se transforma en un cri de douleur : il avait été particulièrement vigoureux, et cette vigueur était nécessaire.

    Le deuxième coup tomba, puis le troisième, puis les autres, sans laisser à Michèle le temps de respirer, ni de se rendre compte de quoi que ce soit. Elle cria donc, plus fort, puis moins fort, puis gémit seulement, puis cria à nouveau. Roger ne se contentait pas de frapper sur les fesses, comme à son habitude. Avec le martinet, dont il savait retenir la cinglade en fonction de l’endroit où tombaient les lanières, il frappa d’abord les miches un peu maigrelettes, puis remonta sur les reins et le bas du dos, en épargnant les flancs fragiles. D’où le crescendo dans les cris de Michèle, puis leur atténuation, quand elle s’habituait aux coups sur une partie de son corps. Et s’ils reprirent de plus belle, c’est parce que, après être monté, il repassa par les fesses pour faire descendre les lanières sur les cuisses et les mollets.

     

    Michèle criait et geignait, sous le regard attentif de sa mère, qui était restée en face d’elle, toujours sur le tabouret. Simone l’avait rejointe, et la regardait aussi. Les larmes commençaient à couler sur les joues de la flagellées, qui criait moins et gémissait plus, et ces larmes étaient moitié de douleur, moitié de soulagement.

    Roger comptait les coups pour lui même, il avait décidé de s’arrêter à la centaine, mais il ne tenait pas à laisser à Michèle l’occasion d’être encore grossière.

    - « Simone, Odette, bâillonnez-là juste avec le torchon noué derrière la nuque, je vais arriver au centième coup de martinet, et quand elle aura fini de crier et de gémir, je ne veux pas l’entendre. »

    Les deux femmes obéirent et, le dernier coup de la centaine tombé sur les fesses de la petite, elles lui remirent, sans qu’elle protestât vraiment, le torchon.

     

    La fessée avait été rude, mais Roger avait voulu commencer fort, pour bien lui faire rentrer la leçon. Michèle était rouge, du dos aux mollets, mais elle se tenait encore bien, que ce soit la fierté d’avoir résisté aux coups, ou l’habitude de la flagellation, ou le plaisir qu’elle en avait tiré. Certes, si elle n’avait pas été bâillonnée, on aurait entendu encore des insanités. Mais, ne pouvant rien dire, elle se contentait de retenir ses sanglots, bien droite, bien raide dans le pilori, avec comme un regard de défi à sa mère et à sa sœur.

    Ces dernières, qui avaient le cœur tendre, lui essuyaient les yeux avec un torchon propre mouillé d’eau fraiche, et la faisait se moucher dans un autre. Se disait-elle, la pauvre, qu’elle avait subit l’épreuve avec succès, qu’elle en était quitte ?

     

    Roger passa sur le devant du pilori :

    - « Regarde dans la glace, tu commence à être bien rouge, j’ai été rude et tu as reçu cent coups de martinet. »

    Elle vit, effectivement, dans le grand miroir, son corps, rouge entre les pans de la blouse rose, mais sans une seule marque appuyée, juste la rougeur, la chaleur, la douleur qu’elle connaissait et qu’elle aimait.

    - « Odette, prend le martinet », dit Roger en lui tendant le fessoir, « et continue pour une centaine de coups toi aussi. Mais avant, je vais m’installer confortablement. »

     

    Il fit rouler le trône devant le pilori, de trois quarts par rapport à Michèle, bloqua les roulettes et s’assit sur le siège surélevé.

    - « Simone, prend un coussin pour tes genoux et viens me sucer. »

    Michèle fit de grands yeux, elle ne s’attendait certes pas à ça. Elle vit sa sœur prendre le coussin recouvert de toile à torchon, le poser devant le trône, s’agenouiller dessus, puis embrasser les tabliers de boucher de Roger et les relever. La saucisse masculine était à demi-bandée, mais pas vraiment dressée, cependant Michèle ne vit sa sœur la prendre en bouche et commencer avec application son devoir d’épouse. Simone avait passé la tête sous le tablier de son mari, et elle suçait sous le tissu, sa sœur ne voyait donc qu’une tête s’agiter avec application sous le tablier blanc. C’était quand même excitant. Mais elle n’eut pas le temps de jouir, ou bien d’être dégoûtée, de ce spectacle fascinant. Le premier coup de martinet de sa mère tomba sur ses fesses déjà brulantes, et elle gémit dans son bâillon.

     

    Autant la fessée de Roger avait été rapide et rude, autant celle d’Odette était lente, mesurée, destinée non pas à infliger une vive douleur, mais, ce qui était sans doute plus vicieux, à raviver la cuisance existante. Là où Roger était monté, puis redescendu, dans un vaste mouvement, Odette frappait ici, ou là, sans plan particulier, et Michèle ne savait jamais, du dos aux mollets, où elle allait être cinglée. Elle aurait pu, certes, surveiller dans le miroir le geste du bras de sa mère, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de regarder, devant elle, cette femme en tablier bleu, sa sœur, qui suçait cet homme, son beau-frère, il fallait bien le dire ainsi.

     

    Son corps frémissait sous les coups, le bâillon étouffait ses cris et ses gémissements, et elle concentrait toutes ses forces pour ne pas pleurer, afin de ne pas donner prétexte une nouvelle fois à ce geste d’amour maternel par lequel Odette avait essuyé ses larmes. Simone comptait les coups, tachant de faire coïncider l’éjaculation de Roger avec la fin de la deuxième partie de la fessée. De son côté, Odette regardait le visage de son gendre, afin, elle aussi, de se caler sur le plaisir qui montait en lui. Rien n’avait été convenu, mais il était évident que faire coïncider le dernier coup avec la fin de la fellation ne pourrait que montrer à Michèle entre quelles mains elle était maintenant.

    La mère, la fille, et même le gendre firent donc passer leur plaisir après cet impératif pédagogique, et ils y arrivèrent tant bien que mal. Roger éjacula dans la bouche de Simone au quatre-vingt-seizième coup de martinet, ce qui laissa quatre coups aux deux femmes pour bien vider les couilles et bien finir la correction, et, en entendant tomber le centième coup, Simone libéra la saucisse de Roger de ses lèvres goulues, et sortit sa tête de sous le tablier de son époux.

     

    Simone se releva, Roger descendit du trône et l’embrassa tendrement sur les lèvres.

    - « Tu as bien travaillé, Odette », dit-il, « je suis sûr que le Magic Wand sera moins fatigant à manier que le martinet, installe-toi à ma place, et Simone va finir la dernière centaine de coups… »

    Michèle pensa, au bord du désespoir, qu’il y allait y avoir encore une troisième fessée, et par sa sœur cette fois…

    Odette branchait l’instrument nippon sur la prise électrique et s’asseyait à la place de Roger, retroussa sa blouse et son tablier et écartant ses grosses cuisses sur sa culotte de caoutchouc blanc. Elle ne la baissait pas, préférant jouir dedans, avec la vibration démoniaque de l’appareil filtrée et amplifiée par le caoutchouc.

    Simone prit le martinet et passa derrière sa sœur, dont le cul était monté d’un ton dans le rouge, mais toujours sans aucune marque.

     

    Roger vint se placer à côté du visage de Michèle.

    - « Si je t’enlève le bâillon, tu ne diras plus de choses grossières ? »

    Elle fin « non » de la tête, et Roger se laissa fléchir par sa bonté naturelle, dénouant le torchon. Son bon mouvement fut payé de retour.

    - « Pitié, ne me frappez plus… » dit-elle d’une petite voix, « pitié Roger. »

    - « C’est pour ton bien que nous faisons tout ça, et puis tu aimes les coups, non ? »

    - « Oui Roger, j’aime les coups, mais j’ai très mal, tu sais. »

    - « C’est bientôt fini, mais Simone doit aussi se venger d’avoir été traitée de salope et de pétasse, non ? »

    - « Pardon, Simone, pardon, ma sœurette chérie. »

    - « Je veux t’entendre dire merci à chaque coup », répondit la flagellante.

     

    Elle leva la main et abattit le martinet sur le cul rond de sa sœur, qui dit un petit « merci » en sanglotant. Simone donna les cents coups tranquillement, avec une force raisonnable, en se concentrant sur les endroits les moins sensibles, à savoir les fesses et les mollets. Chaque coup faisait frissonner et se tordre Michèle, qui remerciait à chaque fois, en regardant sa mère, troussée et cuisses écartée, se faire jouir devant elle, le visage congestionné, et râlant de plaisir. Roger, attentif, surveillait le visage de Michèle pour s’assure que la correction n’était pas insupportable. Michèle gémissait doucement, remerciait et pleurait à chaudes larmes, des larmes libératrices, Simone fouettait en retenant sa main, Odette jouissait sans pudeur devant sa fille cadette, et Roger tentait de garder un air sévère, mais paternel de substitution, devant ce spectacle émouvant.

     

    Le centième coup fut, comme il se doit, bien plus fort que les précédents, et le corps de Michèle se raidit, puis se détendit, ayant compris que c’était fini.

    - « Merci, pardon, pitié… » Les mots s’enchainaient dans le désordre, sans autre sens que celui de manifester sa totale soumission.

    Simone, refermait la blouse rose sur la peau rougie, et le contact, même léger, vint raviver la douleur et les larmes de Michèle. Entre ses cuisses écartées, par derrière, elle passait la main entre les cuisses de sa sœur pour lui caresser doucement la motte, pendant que l’autre main caressait les seins à travers la fente de la blouse. Elle retira d’entre les cuisses de sa sœur une main luisante de mouille fraiche, qu’elle montra à sa mère avant de s’essuyer dans un torchon qu’elle mit dans sa poche. Odette, après un sixième ou un septième orgasme masturbatoire, descendait du trône et allait ranger l’instrument, puis venait se camper, les mains sur les hanches, devant sa fille.

    - « Alors, petite, que décides-tu ? Tu restes avec nous comme une gentille gamine, à être punie et dressée comme il faut ? Ou tu veux repartir ? Tu es libre ! »

     

    Dans un dernier sanglot, Michèle ouvrit son cœur :

    - « Gardez-moi, gardez-moi près de vous, même si je suis méchante, même si je me rebelle, gardez-moi, j’ai besoin de tout ça, ne m’abandonnez pas. »

    - « Bien sûr, ma chérie », répondit Odette, « si Roger en est d’accord, nous ne t’abandonnerons pas et nous continuerons à te rééduquer ici. »

    - « Oui maman, gardez-moi, je vous aime. »

     

    Comme quoi, quand on a un bon fond, il finit toujours par ressortir.

     

    Roger et les deux femmes détachèrent Michèle du pilori. Roger la prit dans ses bras robustes pour la ramener sur son lit où ils l’attachèrent à nouveau. Puis Odette lui donna, au biberon, une tisane calmante, chaude et sucrée au miel. Puis elle lui remit le bâillon cylindrique en mousse, le plus confortable, et une culotte de caoutchouc garnie de langes en toile à torchons. Tant pour oublier la douleur que sous l’effet du breuvage, elle s’endormit paisiblement.

     

     

    24.  Fessée du matin réjouit le popotin

     

    Fatigués par cette longue punition (car, si être punie est douloureux, punir est fatigant, et les punies ne pensent jamais assez aux tracas qu’elles donnent à leurs punisseurs), Roger, Simone et Odette auraient pu aller goûter, les deux premiers dans le lit conjugal, la troisième en solitaire, un repos bien mérité. Mais le sens de la famille passait toujours, chez ces braves gens qui font honneur à la paysannerie française, avant le reste. Après avoir ôté leurs tenues de travail, les deux femmes juste en blouse, Roger en survêtement, ils passèrent au salon pour faire ce que Roger aurait appelé un débriefing si Simone, en bonne Québécoise, n’avait pas utilisé le terme officiel de la Belle Province, qui était « séance d’évaluation ». Pour cela, Roger s’accorda, contrairement à ses habitudes de sobriété, un petit single malt sec, et les deux femmes un Pippermint sur de la glace pilée.

     

    Tout d’abord, Roger tenait à être certain que, malgré ses révoltes, ses ruades et ses dérapages verbaux, Michèle était consentante pour rester avec eux. Ils convinrent que, pour l’instant, oui. Elle l’avait exprimé plusieurs fois par des paroles, et puis, tous les trois avaient bien vu que la fessée monumentale, pour ne pas dire la flagellation, parce que, malgré l’usage du simple martinet, c’était plus une flagellation en bonne et due forme au pilori qu’une fessée familiale, ils avaient bien vu le plaisir qu’elle en avait tiré.

    - « Simone, Odette, vous n’êtes pas mes servantes en ce moment, nous tenons un conseil de famille. Elle veut vraiment rester avec nous ? »

    - « Roger », dit Simone, avec un grand sourire, « elle a adoré la fessée, regarde, elle était trempée entre les cuisses. »

     

    Elle sortit le torchon dans lequel elle avait essuyé sa main et le tendit à son mari, humide et gluant du plaisir de la jeune fille. Roger le renifla consciencieusement, comme il lui arrivait de le faire avec un quartier de viande ou même une bête sur pied, pour avoir une garantie supplémentaire de la qualité de la chose. Effectivement, ça sentait bon le plaisir féminin, cette odeur que Roger avait humée tant de fois auprès de tant de femmes par le passé, et qu’il aimait tant trouver aujourd’hui sur Simone. Il passa le torchon à sa belle-mère, qui le renifla pour s’enivrer de cette odeur que son vieux con sec ne produisait plus. Elle goûta même le liquide en léchant le torchon, rêvant à sa jeunesse, dont elle retrouvait et le goût, et l’odeur.

    De toute évidence, cette petite, qui devait vraiment souffrir après presque 48 heures sans tabac ni autres cochonneries, avait pris un immense plaisir sous les 300 coups de martinet.

     

    La discussion continua un moment. Odette restait discrète, sentant bien que, en plus d’avoir été accueillie elle-même, en difficulté, chez son gendre, il lui fallait maintenant décider d’accueillir pour longtemps sans doute une autre personne qui, après tout, n’était que sa belle-sœur. Simone, elle, qui avait, sous la haute autorité de son mari, la conduite quotidienne de la maison, exprimait sans réserve un avis favorable. Roger se disait que, comme elle prenait plaisir à être soumise, comme elle prenait plaisir aussi à participer à la domination de sa mère, elle serait heureuse d’avoir une partenaire de plus, et qui, de toute évidence, resterait toujours au bas de la hiérarchie. Mais Roger, qui comprenait tout ça avec sa finesse de maquignon, se gardait bien de le montrer, se contentant de mettre en avant la solidarité familiale.

     

    Il fut donc acquis que Michèle allait rester leur prisonnière, à leur merci, tant qu’elle y trouverait son avantage puisque, après tout, ils ne faisaient tout ça que pour elle.

    Il restait à organiser ce que Roger appelait sa désintoxication, le terme comprenant pour lui la partie physico-chimique, mais aussi la partie morale, à savoir le retour aux valeurs familiales et laborieuses qui lui permettraient de tenir une place honnête dans la société. La discussion sur ce qu’il convenait de faire dura donc un certain temps, pendant lequel ils ne perdaient pas de vue l’écran de contrôle sur lequel ils pouvaient vérifier que Michèle dormait en toute sécurité, et entendre sa respiration régulière.

     

    Ils en arrivèrent à l’idée qu’il fallait procéder par étapes. La laisser attachée sur le lit, complètement, pendant quelques jours, pour bien lui faire sentir son impuissance, et la confiner dans la souillarde. Puis, tout en la laissant attachée, la sortir dans la cuisine, et dans le jardin, qui était bien à l’abri des regards, afin qu’elle profite du bon air. La déplacer tout en la laissant attachée, oui, mais comment ? On verrait bien, de toute façon Roger était assez fort pour la déplacer, comme un paquet ou comme une poupée de chiffon, d’un endroit à l’autre. Ensuite, elle prendrait sa part des corvées ménagères, sur les tâches les plus rebutantes, bien sûr, pour soulager sa mère et sa sœur. Et, si tout se passait bien, on pourrait lui faire reprendre sa scolarité, sous contrôle strict, avec accompagnement de tous les instants, bien sûr.

     

    Ils convinrent ensuite qu’elle devrait être remplumée et bien nourrie, pour arriver, sans être aussi grosse que sa mère, à revenir à sa conformité naturelle. Et aussi qu’elle devrait faire de l’exercice, la salle de sport était bien équipée pour ça, et si le banc de musculation n’était pas adapté à une jeune fille, le tapis de course ou de marche conviendrait très bien. Quant à la piscine, on verrait ensuite, quand elle n’aurait plus sa culotte de caoutchouc et ses langes, parce qu’il était bien entendu que, à titre régressif, elle la garderait jusqu’à ce que toutes les toxines soient éliminées, ce que Odette se promettait de faire, à force de tisanes et de lavements. Mais, bien sûr, très progressivement. Enfin, il fut arrêté que deux fessées familiales par jour, à la main en travers des genoux, seraient indispensables, une le matin et une le soir, sans préjudice d’autres punitions pour mater ses mauvais instincts si nécessaire.

     

    Rassurés sur la soumission volontaire de Michèle et sur le plan de travail à mettre en œuvre, ils allèrent se coucher. Mais, alors que Roger et Simone gagnaient le lit conjugal pour un sommeil d’amoureux, Odette, en bonne mère, demanda l’autorisation à Roger, qu’il accorda bien sûr, de dormir à côté de sa fille. Le lit de la salle de pénitence fut donc débarrassé de son matelas, sur lequel Odette dormit, à côté de sa fille attachée, se réveillant de temps en temps pour s’assurer qu’elle allait bien. Infinie grandeur de l’amour maternel, marchepied de tous les sacrifices, source de tant de bonheurs paisibles.

     

    Odette, en femme de la campagne, se réveilla et se leva avant que Michèle, épuisée par la correction, ne sorte de son sommeil. Quand elle se réveilla enfin, et commença à se débattre et, malgré le bâillon, essaya de crier, elle se retrouva seule dans la petite pièce, attachée sur son lit, les mains encore dans les mitaines qui l’auraient empêchée, même libre, de saisir quoi que ce soit, et la culotte de caoutchouc garnie, mais encore sèche, malgré le bon litre et demi de tisane qu’elle avait bu la veille. Sa vessie lui faisait mal, maintenant qu’elle s’était réveillée. Elle essaya de crier encore, non pas, comme en première intention, pour réclamer une cigarette, mais pour demander à aller aux toilettes.

     

    Les cris étouffés par le bâillon s’étaient transformés en un grognement qui, grâce au dispositif de contrôle, avait attiré l’attention d’Odette, qui préparait le petit déjeuner dans la cuisine pour qu’il soit prêt au lever de son gendre et de sa fille. Elle entra dans la pièce, en tenue domestique, blouse blanche et tablier bleu, torchon noué sur les cheveux, et vint embrasser le front de sa fille.

    - « Tu as bien dormi ma chérie ? Oui, sans doute, la tisane était faite pour te calmer un peu. Tu n’as pas trop mal du dos aux chevilles, avec la belle flagellation que tu as reçue hier ? »

     

    Du coup, Michèle, qui, prise par son besoin de nicotine et son envie de pisser, n’y avait pas fait attention, sentit la douleur diffuse de toute la partie postérieure de son corps. Mais ce n’était rien de méchant, juste le souvenir et peut être la promesse d’autre chose. Le souvenir de la fessée la rappela au plaisir qu’elle en avait tiré, le plaisir à son sexe, le sexe à sa vessie pleine. Sa mère palpait, sous la blouse rose sagement rabattue, son ventre et son sexe.

    - « Ah », dit-elle en palpant la culotte, « tu n’as pas fait pipi encore… Tu as envie, ma chérie ? »

    Michèle fit « oui » de la tête, en prenant un regard gentil et doux.

    - « Eh bien tu es langée, ne te gêne pas pour faire, ta sœur et moi te nettoierons ensuite, bien sûr, comme un petit bébé. Quant elle sera prête, nous viendrons te faire déjeuner. »

    Elle caressa encore sa fille, des seins au sexe, par dessus la blouse, accentuant la pression sur le bas du ventre, là où la vessie, bien tendue, se nichait parmi les organes de la femme. Elle avait l’habitude, avec certaines malades, de ce geste, qui facilitait la miction dans les cas difficiles, et elle le fit sur sa fille avec encore plus de douceur que de professionnalisme. Puis elle sortit et revint dans la cuisine, où sa fille et son gendre étaient descendus déjeuner, elle déjà en blouse et tablier, lui en survêtement comme à son habitude.

    - « La nuit s’est bien passée ? », s’enquit Roger, avec sa bienveillance habituelle.

    - « Oui Roger, mais elle n’a pas fait pipi. »

    - « Il faut la forcer à faire dans sa couche, n’est-ce pas, maman ? », dit Simone avec le sourire pervers que son mari appréciait tant.

    - « Oui ma chérie, j’ai d’ailleurs un peu massé sa vessie pour ça, ne t’inquiète pas. »

    Et ils déjeunèrent tranquillement.

     

    Pendant ce temps, dans sa petite chambrette, Michèle essayait vainement de se détacher, mais le Segufix maintenait confortablement et sans laisser la moindre chance de libération. Ses efforts, joints au doux massage d’Odette, accentuaient son envie de pisser. Il fallait qu’elle libère sa vessie, bien sûr, au moins qu’elle fasse baisser la pression. Elle se dit qu’en faisant un tout petit peu, elle serait plus confortable, et cela lui permettrait d’attendre qu’ils la libèrent. Ils n’allaient pas, quand même, la laisser langée tout le temps ? C’était dégoûtant pour elles aussi, de la nettoyer, pensait-elle. Elle tenta donc un petit relâchement de son sphincter, laissant passer quelques gouttes, le resserrant ensuite. Oui, ça avait marché, elle avait réussi à faire un tout petit peu et à s’arrêter. Elle recommença donc. Mais bloquer son urine ne fut pas si facile la seconde fois que la première. Si sa tête voulait qu’elle s’arrête de pisser, sa vessie pensait autrement, et la chaleur humide de sa lange à peine mouillée attirait, comme par une capillarité pissadière, le reste du liquide qui était en elle. A peine put-elle bloquer la miction deux seconde, que son corps, ne tenant plus, se libérait entièrement. Une dernière tentative désespérée, douloureuse, de se retenir, puis le plaisir immense, presque orgasmique, de libérer son ventre, et sa pisse chaude vint remplir la toile à torchon qui garnissait sa protection.

     

    Quand Odette et Simone, un petit moment après, vinrent pour la faire déjeuner, elles ne vérifièrent pas l’état des langes, mais l’odeur de pipi les renseigna, sans qu’elles en fassent la remarque. Elles remontèrent le dossier du lit pour que Michèle soit plus ou moins en position assise, lui mirent un torchon en guise de bavoir et, d’autorité, remplacèrent le bâillon en mousse cylindrique par le bâillon en anneau, l’une pinçant le nez pendant que l’autre procédait au changement. L’entonnoir prit place dans l’anneau, tenu par Simone, et Odette fit couler, doucement, une bonne bouillie de céréales sucrée juste comme il fallait, avec les fibres calibrées pour faciliter la digestion sans avoir besoin de mâcher. Michèle ne pouvait pas faire autrement qu’avaler, et puis, sans la nicotine pour lui couper l’appétit, elle avait faim. A la bouillie succéda un bol de yaourts au miel, puis une bonne compote de fruits.

    - « Si tu es bien sage », dit Odette, « nous te donnons ton lait à boire au biberon en t’enlevant la bâillon, et pas à l’entonnoir. »

    Le regard docile de Michèle fut éloquent. Elles enlevèrent donc l’anneau, pour lui donner à téter un biberon de lait chocolaté, dans lequel Odette avait mis, puisant dans son herboristerie personnelle, de quoi continuer le traitement qui devait la calmer et accompagner son sevrage.

     

    Michèle pensait qu’elle pourrait parler, mais, à peine eut-elle le temps de dire « merci maman » quand elle lui retira le biberon que sa sœur lui remettait le bâillon de mousse.

    - « Maintenant, sœurette, nous allons torcher ton pipi, puis nous reviendrons avec Roger pour la fessée du matin. »

    Odette était sortie chercher les tabliers de caoutchouc, les gants, la cuvette et tout ce qu’il fallait pour le nettoyage. Les deux femmes mirent les tabliers imperméables par dessus celui qu’elles portaient, retroussèrent la blouse rose et donnèrent un peu de jeu aux liens des chevilles, détachant ceux du bas des cuisses, après avoir déboutonné la blouse par derrière et l’avoir retroussée à la taille.

    Michèle eut, comme un réflexe, un tortillement pour se libérer, ce qui eu pour seul effet de faire sortir un peu de pipi entre la peau et la culotte de caoutchouc.

     

    Les deux nounous ouvrirent la culotte avec les zips puis, sans mettre les gants qu’elles avaient passés à la ceinture, elles enlevèrent les langes sales, les mirent dans la cuvette, nettoyèrent sommairement avec un torchon humide l’entrecuisses de la petite, et lui remirent la culotte à nouveau garnie avant de baisser et reboutonner la blouse. Ouf, elle avait échappé aux langes pisseux sur la figure, comme elle en avait été menacée la veille, mais était-ce la veille, ou il y a plus longtemps ? Odette avait pris un gros minuteur de cuisine aimanté, l’avait remonté et posé sur la petite table de nuit.

    - « Quand il sonnera, ce sera l’heure de ta fessée du matin. »

    Et elle laissa la pauvrette, sèche et toujours attachée, avec, dans l’oreille, le tic-tac du minuteur qui égrenait les secondes, sans savoir combien de temps la séparait de la fessée redoutée et désirée en même temps.

    Elle sortit avec sa fille, emportant la cuvette et les langes pisseux.

     

    Odette avait programmé le minuteur en fonction de l’emploi du temps de Roger et, cinq minutes avant l’échéance, Simone lui avait tendu, agenouillée, ses tabliers de boucher après les avoir dévotement embrassés, et il s’était mis en tenue. Tous trois, assis dans la salle de pénitence, attendaient tranquillement la sonnerie du minuteur.

     

    Michèle, attachée et bâillonnée, avait essayé de voir combien de temps il lui restait, mais sa mère avait eu le vice de poser le minuteur de manière, justement, à la laisser dans l’incertitude. Repue et sèche, engourdie par le tic-tac régulier de l’appareil, elle allait s’assoupir quand il sonna. Son corps se raidit de peur et d’impatience. Mais la sonnerie restait sans effet.

    - « Peut-être m’ont-ils oubliée », pensa-t-elle avec soulagement et regret.

    Mais ils ne l’avaient pas oubliée, ils continuaient à la surveiller sur l’écran de contrôle et c’est, justement, au moment où ils lurent cette pensée sur son visage qu’ils rentrèrent.

    Michèle nota tout de suite que, si sa mère et sa sœur avaient gardé les tabliers de caoutchouc, Roger n’en avait pas… Sans doute n’allait-il pas la punir lui-même…

     

    Roger, avec sa force tranquille, lui détacha les chevilles pour les lier ensemble, fit pareil avec les poignets, puis la souleva pendant que les femmes dégageaient les fixations Segufix. Le système de fermetures magnétiques permettait de le faire si rapidement que Michèle se retrouva dans les bras de Roger, comme un petit paquet, avant de s’en rendre compte. Elle gigota un peu, mais il a tenait fermement sous les épaules et sous les cuisses, Simone lui tenait les chevilles, tout effort était inutile. Elle se retrouva, à nouveau, dans la salle de pénitence, qu’elle regarda cette fois avec moins de frayeur et plus de curiosité. Sa mère avait déjà pris place sur une solide chaise, le tablier de caoutchouc bien étalé sur ses genoux, les pieds posés sur un petit tabouret de manière à ce que ses cuisses soient non seulement horizontales, mais encore en légère pente vers son bassin. Roger la déposa en travers du tablier de sa mère, les pieds et les mains liés touchant le sol.

     

    Michèle se retrouvait ainsi, bien que ligotée, dans la traditionnelle position des fessées enfantines, et elle en tira une honte et un plaisir délicieux.

    - « Michèle, ma chérie, si Roger veut bien nous allons te lever le bâillon pour que tu puisses crier ta douleur et exprimer ta honte et ta contrition », dit Odette, » mais nous te le remettrons si besoin est, compris ? »

    Simone, accroupie près de la tête de sa sœur, lut dans son regard.

    - « Elle à compris, maman, je lui enlève le bâillon et même tout le harnais. »

    Aussitôt dit, aussitôt fait, et les mains habiles de Simone enlevèrent le harnais pourtant confortable que Michèle portait depuis qu’elle avait été mise au lit.

    - « Merci… » dit-elle d’une petite voix.

    Elle avait bien compris qu’elle devait être docile : de toute évidence, la punition ne serait pas si sévère que la première fois, et Roger était là, qui n’avait pas besoin de faire usage de brutalité pour la contenir si nécessaire.

     

    Simone se releva, pris une chaise et s’assit en face de Michèle. Roger releva le torse de la petite, défit d’un mouvement la fixation ses poignets pour les séparer, puis les réunir derrière la chaise de Simone. La tête de Michèle était dans le tablier de caoutchouc de sa sœur, ses narines respiraient cette odeur qui rappelle l’enfance. Pendant ce temps, Odette caressait les fesses de sa fille par dessus la blouse et la culotte, et elle assurait sa prise autour de la taille de celle-ci. Elle abattit une première claque sur une fesse, puis une seconde au moment où Michèle se tortillait de surprise, de surprise et non de douleur, parce que le coup était amorti par le triple effet de la blouse, de la culotte et des langes.

    Lentement, elle déboutonna la blouse, des chevilles jusqu’à la taille, caressant en même temps les mollets, la partie si tendre derrière les genoux, et l’intérieur des cuisses que les liens des chevilles, ayant du jeu, permettaient d’écarter. Michèle frissonnait de plaisir.

     

    Odette frappa à nouveau, sur la culotte directement cette fois, et, là encore, les coups amortis ne faisaient pas mal à Michèle. Tout au plus réveillaient-ils la cuisance de la veille, qui s’était apaisée sous l’effet calmant des tisanes de sa mère, qui connaissait des plantes ayant le même effet apaisant que l’arnica. Allongée, les bras entourant presque la taille de sa sœur, en travers des genoux de sa mère, elle était bien. Elle sentit, dans cet état délicieux, sa mère descendre sa culotte de caoutchouc jusqu’au milieu de ses cuisses, et dégager les langes de tissu qui couvraient ses fesses, en laissant pourtant, devant, sur sa vulve, à laquelle ils évitaient le contact du caoutchouc. L’air venait caresser ses fesses encore chaudes, puis la main d’Odette, qui passait de l’une à l’autre avec douceur, à pleine paume cependant, comme pour affirmer que ce cul était la propriété de la fesseuse et non pas de la punie.

    - « Regardez, Roger, elle a bien supporté le martinet, elle est encore un peu rouge, mais à peine. »

    Ceci rappela à Michèle que, en plus des deux femmes, la scène avait un témoin, un homme, qui avait déjà vu sa chatte rousse, qui l’avait déjà frappée.

    - « Non, maman, pas devant lui ! »

     

    Une première claque tomba sur la peau nue de Michèle, et réveilla la douleur de la veille. Odette laissa la main sur la peau, et caressa un instant le cul de la punie :

    - « Quoi ? Michèle, tu as dit quelque chose ? »

    - « Maman, pas devant un homme, ne me fesses pas comme une petite fille devant Roger. »

    Odette releva la main, l’abattit sur l’autre fesse, la laissa un moment en finissant par une caresse.

    - « Tu crois, ma chérie, que nous t’avons enlevé le bâillon pour entendre autre chose que tes cris, tes gémissements et tes supplications ? »

    Roger ne disait rien, mais il prit la cuvette qui contenait les langes pisseux de la petite et la posa sur un tabouret à côté de Simone.

    - « Mais maman, je suis une femme, pas un bébé… »

    Odette eut un rire gentil, et Simone un rire plus pervers. Elle prit dans la cuvette que Roger lui avait rapprochée la toile à torchon trempée de pisse, souleva la tête de Michèle, glissa les langes pisseux dessous et lui enfonça la tête dedans. Simultanément, Odette repris la fessée de plus belle, abattant des dizaines de claques, sans rythme défini, sur les fesses de sa fille.

     

    Michèle, le nez dans son pipi, suffoquait. Les mains de sa sœur lui maintenaient le visage dans les toiles humides, le pressant pour lui faire rentrer la pisse par la bouche et par les narines. L’excédent de pisse formait une petite flaque dans le tablier de caoutchouc blanc, qui était prévu pour ça. Le nez dans le pipi, auquel Michèle croyait avoir échappé, elle l’avait bien, maintenant, et sa mère la fessait maternellement, mais vigoureusement. Personne ne comptait les coups, mais Odette, au moment à elle avait baissé la culotte de sa fille, avait pris un minuteur de cuisine et l’avait posé à côté d’elle, le mettant sur quinze minutes, sous le regard approbateur de Roger. Elle fessa donc quinze minutes, sans faire attention à la fatigue de son bras ni à la douleur de la paume de sa main. Elle ne frappait pas fort, il ne s’agissait pas, après le premier succès des 300 coups de martinet, de dégoûter Michèle de la fessée, mais au contraire de lui en faire accepter, à leurs conditions, l’humiliation et le plaisir. Michèle, d’ailleurs, se contentait de gémir et de crier doucement, et surtout de faire danser son cul avec plus d’ardeur et d’amplitude que ne le nécessitait la seule douleur. Son cul retrouvait la chaleur de la veille et rougissait rapidement, d’un beau rouge éclatant, et il lui faisait délicieusement mal…

     

    Le minuteur sonna, marquant la fin de la correction. Roger avait anticipé le moment, et il avait préparé la chaise gynécologique. A peine la fessée finie, il libéra les poignets de Michèle, que Simone prit dans ses mains, et les trois, d’un seul mouvement, retournèrent la petite sur le dos, les langes pisseux avec. Puis Roger, aidé des deux femmes, la souleva pour la déposer sur la chaise gynécologique qu’il avait roulée juste à côté. Il lui rattacha les poignets, pendant que Simone et Odette, déliant les chevilles et enlevant la culotte qui était restée à mi-cuisses, lui posaient les mollets sur les supports et les sanglaient avec les caoutchoucs de la chaise. En dix secondes, sans avoir le temps de résister, Michèle se trouva attachée sur l’instrument médico-punitif, les langes pisseux en guise de bâillon sur la bouche et le nez, maintenus par un bâillon-sangle en caoutchouc. Sa blouse était restée ouverte et retroussée, et sa jolie chatte rousse bien ouverte aux regards de tout le monde.

     

    Simone et Odette se partagèrent le travail et, avec la main et un godemichet vibrant, elles commencèrent à caresser Michèle, qui mouillait déjà du plaisir donné par la fessée maternelle. Le vibreur doucement appuyé sur le clitoris, les deux doigts d’une main dans la chatte, un autre doigt pour titiller le trou du cul, le rouge montât sur toute la partie de la peau de Michèle qu’on pouvait voir entre le col de la blouse et le petit fichu en toile à torchon qu’on lui avait mis au pilori et qu’elle avait gardé depuis.

    Elle jouit une première fois, son bassin se soulevant du siège pour venir la rencontre du plaisir.

     

    Ses deux gouines dominatrices ne la lâchèrent pas pour autant, reprenant le travail du godemichet et des doigts. Ce n’était pas le Magic Wand Hitachi, réservé au sexe robuste et blasé d’Odette, mais un modèle plus délicat qui, appliqué sur les lèvres, l’anus, le clitoris, vibrait délicieusement. Cette fois, la pression était variée, les emplacements aussi, pour que le plaisir fut plus lent à venir. Le regard de Michèle, qui avait chaviré la première fois, se portait maintenant sur ses deux branleuses, et il était suppliant, mendiant une nouvelle jouissance. La pisse des langes qui la bâillonnaient, pressée par la sangle de caoutchouc qui les maintenait, coulait sur son cou et sur le haut de sa jolie blouse rose, mais elle n’en avait cure. Elle regardait sa mère et sa sœur qui la branlaient et qui, dans un grand sourire, lui donnèrent une deuxième fois du plaisir.


    Michèle oubliait et la douleur de la fessée, et l’humiliation de la présence de Roger, et le goût de pisse qu’elle avait dans la bouche. Elle jouissait comme elle n’avait plus joui depuis longtemps, comme on jouit quand on s’abandonne, en toute confiance, à l’être aimé. De plus, lesbienne exclusive mais débutante, elle n’avait jamais été entre des mains expérimentées, ayant du se contenter de compagnes de rencontre ou de débutantes comme elle. Alors que là, elle avait deux femmes mûres et compétentes qui, même si elles prenaient surtout du plaisir à aller au mâle, Odette par le passé, et Simone tout le temps, avaient pris déjà du plaisir en famille, et savaient bien que, étant de la même race, Michèle était sensible de la même façon. Elle jouit encore deux fois avec l’appareil à vibration, une fois dehors, une fois dedans, pour que l’ensemble de l’appareil génito-urinaire soit à égalité.

     

    Puis Odette, merveilleuse figure de la maternité dévouée, s’agenouilla sur un coussin entre les cuisses de sa fille, pendant que Simone passait les mains dans les fentes de la blouse pour lui caresser les seins. Sans aucun dégoût ni pour l’odeur de pisse de la nuit, ni pour la mouille des orgasmes, ni pour l’odeur de transpiration et de caca nettoyé sans savon, elle se mit à gougnotter sa fille. Elle le faisait tout doucement, comme une chatte lèche ses petits pour les nettoyer, prenant bien garde de ne pas provoquer un orgasme brutal qui aurait fatigué sa fille, mais s’attachant à lui rappeler les plaisirs passés et à en faire venir, tout doucement, un nouveau. Michèle ferma les yeux et jouit encore sous la langue de sa mère.

     

    Simone lui retira alors le bâillon.

    - « Merci maman, merci Simone, merci pour la fessée et merci pour tout ça. J’ai honte et je suis bien, je voudrais fumer une cigarette et pourtant je voudrais téter un biberon, je ne sais pas, gardez-moi et guérissez-moi si c’est une maladie, punissez-moi si c’est une faute… »

    Elle pleurait doucement.

     

    Ils la détachèrent et Roger la ramena sur le lit à côté. Langes en toile à torchon, culotte de caoutchouc, Segufix épaules et torse sur la blouse un peu pisseuse, cuisses et chevilles sous la blouse déboutonnée derrière mais rabattue, devant, poignets attachés, mitaines pour les mains. Après lui avoir fait boire, un biberon, encore une de ses tisanes, Odette lui remit le harnais sur la tête et le bâillon-sangle avec, en dessous, un torchon-pipi.

     

    Roger lui dit gentiment :

    - « Tu vas rester un moment comme ça, attachée et bâillonnée sur le lit, langée, avec deux fessées de rééducation par jour, et, en plus des fessées punitives si tu es désobéissante. »

    - « Comme ça », rajouta Odette, « tu vas bien te reposer, et profiter de la bonne nourriture que nous te donnerons. »

    - « Et », termina Simone, « nous te ferons jouir après chaque fessée de rééducation, parce que nous t’aimons beaucoup. »

     

    Ils sortirent tous les trois en baissant la lumière.

     

     

    25.  Régression et progression

     

    Michèle passa donc ainsi sa deuxième journée, sanglée sur le lit et bâillonnée. La chaleur de ses fesses, douloureuses pendant une bonne demi-heure, se transforma en une sensation presque agréable. A midi, sa mère et sa sœur vinrent la nourrir, sans Roger, mais toujours avec les tabliers de caoutchouc, pour le cas où elle ferait des saletés. Même avec le torchon en guise de bavoir, le biberon et l’entonnoir, même ayant compris l’intérêt pour elle d’être soumise, son mauvais caractère avait pris un instant le dessus, et elle avait recraché, profitant d’un relâchement de la main qui tenait l’entonnoir, le contenu de deux ou trois bouchées qu’elle s’était bien gardée d’avaler. Sa blouse rose avait été un peu salie, aussi, et les deux femmes lui avaient dit que, pour cette fois, elle ne serait pas punie, mais qu’on aller marquer sur une ardoise (en l’occurrence, le genre d’ardoise de cuisine pour noter le liste des courses, blanche avec un marqueur effaçable à sec) tout ce qu’elle ferait de mal, et que Roger déciderait de la punition.


    Elles lui expliquèrent, aussi, qu’elle garderait cette blouse rose sans qu’on la lui change, même sale, comme elle garderait la même culotte de caoutchouc. Quant aux langes, Simone les rincerait à l’eau claire, sans savon, et les ferait sécher pour les lui remettre, jaunâtres et brunâtres :

    - « Comme ça, ma chérie, assouplies par l’usure, elles seront plus confortables… »

    Après le repas, on lui enleva les mitaines, pour qu’elle puisse bouger les doigts, et les femmes, sans la détacher, lui massèrent les bras et les jambes, pour la délasser. Le Segufix, dispositif médical, permettait de contenir sans jamais bloquer la circulation du sang, mais un massage faisait du bien en plus.

     

    Ah, le Segufix, voilà qui humiliait vraiment Michèle. Elle aurait préféré être en cage, être enchainée, avoir un boulet au pied, être saucissonnée dans un vrai shibari japonais, plutôt que ces sangles larges et confortables qui la réduisaient à l’état de bébé incapable de bouger un membre. Pour la narguer, les clés magnétiques dont on se sert pour mettre et enlever les entraves étaient pendues au mur, devant elle, et, quand on lui laissait un peu de lumière, elle les regardait avec désespoir.

    Ses punisseurs avaient pensé que de la musique lui ferait du bien, elle avait donc droit à de la musique douce et variée, très très doucement, pour la distraire et la bercer.

     

    Après le repas de midi, Odette tâta sa culotte, vit qu’il n’y avait rien de solide à nettoyer, et lui rappela qu’elle avait aussi sa grosse commission à faire dedans. Sa mère avait peur que le régime à base de bouillies et de compotes ne lui freine le transit intestinal, même si elle y mettait des fibres pour compenser.

    Les tisanes, infusions et autres décoctions qu’elle lui donnait depuis son arrivée semblaient porter leurs fruits : le sevrage tabagique et autre ne se passait pas trop mal, il y avait des plantes pour la calmer et l’aider à dormir, des plantes pour lui donner de l’appétit, des diurétiques pour l’aider à éliminer. Mais il était trop tôt, encore pour voir si elle se remplumait vraiment.

     

    Le soir, après le repas des « adultes », Roger Simone et Odette, en tenue comme le matin, vinrent donner le souper à Michèle, la changer (mais elle n’avait fait que pipi) et, entre le torchage du pissou du jour et le langeage pour la nuit, lui donner la fessée vespérale.

    Roger, comme il l’avait fait le matin, se chargea de la détacher du lit et de la rattacher comme une gorette, puis de la porter en travers des genoux de Simone, qui la fessa à la main, sur la blouse puis sur le cul nu, comme sa mère l’avait fait le matin, pour la même durée règlementaire de quinze minutes. Juste pour changer, Michèle n’avait pas eu le nez dans ses langes pisseux sur les genoux de l’auxiliaire de fessiculture. Mais, la tête posée sur un banc où ses bras étaient attachés en croix, et une nappe sur tout le haut du corps, avait du respirer, sous le tissu, l’odeur des pieds de sa mère, qui avait gardé tout l’après-midi, au jardin, des bottes de caoutchouc. Elle s’était assise, avait posé ses pieds en sueur sur des coussins recouverts de toile à torchon, sous le nez de Michèle. Celle-ci, sous la nappe, avait donc droit au fumet savoureux, entre le parmesan vieux et la fourme, des pieds puants de sa maman. Puis Odette avait remonté les jambes, pour que sa fille puisse la lécher, mais sans succès. « Ah, que les enfants sont ingrats, pensait-elle. »

     

    Il faut dire, à la décharge de Michèle, que pour lécher, il aurait fallu qu’elle arrête de gémir, de faire des petits cris sous forme de « Aïe » et de « Ouille », et de pleurnicher sur le registre « Pitié, arrête, mais je n’ai rien fait ». Comme Odette ne sentait aucune larme couler sur ses pieds, elle se disait que c’était de la comédie. Et, sans en être vraiment, il y avait beaucoup d’exagération. Simone ne frappait pas fort, la petite en était à sa troisième fessée, ce n’était pas quinze minutes de claques manuelles qui pouvaient lui faire bien grand mal. Son cul était tout aussi rouge que le matin, preuve qu’elle réagissait bien comme il faut au traitement.

     

    A la fin de la fessée, comme le matin, Roger l’installa sur la chaise gynécologique pour une bonne branlette, externe et interne, et un gougnottage de la fesseuse, c’est à dire sororal et non pas maternel. Odette et Simone la firent jouir trois ou quatre fois et, autant le matin elle s’était retenue de crier, peut être par pudeur, autant son plaisir fut bruyant et s’acheva aussi par des larmes de bonheur. Avant de lui remettre les langes, et de fermer la culotte, Odette lui plaça dans la connasse des boules de geisha :

    - « Comme ça, tu te sentiras moins seule la nuit, ma chérie. »

     

    Et Simone de reprendre, pendant qu’on la détachait de la chaise gynécologique pour la rattacher dans le lit :

    - « Et puis, ma sœurette, il faut que tu fasses caca, je me demande si tu ne fais pas exprès de te retenir. Il faut que tu nous fasses un beau caca, un joli cadeau pour ta maman et pour moi. Tu n’as mangé que de bonnes choses, bien liquides, avec des fibres dedans, ça devrait aller tout seul, sauf si tu te retiens. Alors attention parce que si demain tu ne nous a pas fait un joli popo, ta maman et ta sœurette demanderons à Roger si on peut t’aider à faire… Et ça ne te fera pas plaisir. »

    Elle lui remit le bâillon en mousse, l’embrassa sur le front en lui caressant les seins, et ils la laissèrent dans noir, les fesses brulantes, l’esprit en repos, et la moule garnie des boules qui, au moindre mouvement qu’elle faisait, lui rappelaient le plaisir de tout à l’heure. Ainsi, dans la limite de ses liens, elle bougeait tout doucement, pour raviver les douleurs de la fessée et profiter du doux ballotement des boules d’amour.

     

    Roger organisa, quand tout le monde se fut changé, une deuxième « séance d’évaluation ». Il fut acquis qu’elle avait bien aimé la fessée, que son cul n’avait pas de marques, qu’elle avait bien joui et que les choses étaient en bonne voie. Odette, cependant, voulut dormir dans la salle de pénitence à côté, l’écran de contrôle sous la main, prête à intervenir si nécessaire.

     

    Le lendemain, les femmes, en blouse bleue et tablier de coton blanc, allèrent voir Michèle, qui dormait comme un bébé, sous l’effet des tisanes calmantes. En vérité, les fixations Segufix rendaient son endormissement difficile, puis elle dormait profondément jusqu’au matin. Le premier geste d’Odette fut d’embrasser tendrement sa fille sur le front, alors que le premier geste de Simone fut de trousser sa blouse et de tâter la culotte de caoutchouc pour voir si elle avait fait caca. Las ! La culotte avait l’air bien pleine, mais de liquide seulement. Sous le baiser et la caresse, Michèle s’était réveillée.

    - « Michèle, tu as fait caca ? » demanda Simone, d’un air sévère.

     

    La pauvrette, bâillonnée, ne pouvait pas répondre, bien sûr. Simone, par précaution, souleva la culotte et, sans dégoût, mis la main dedans. Elle la promena entre le lange trempé et la moule de Michèle, agaçant du geste les boules de geisha qui étaient encore dedans, puis elle la ressortit, mouillée de pisse, mais exempte de toute trace marron. Simone renifla sa main, par acquis de conscience.

    - « Maman, elle a pissé, la cochonne, mais elle n’a pas fait sa grosse commission. »

    - « Comment ça, ma chérie », continua Odette, « tu n’as pas fait ton caca ? Pourtant, ce n’est pas un plug dans le cul qu’on t’a mis pour la nuit, mais des boules dans la moule. Rien ne t’empêchait de faire… Mais bon, nous avons prévu le cas, et Roger nous a dit de préparer l’huile de ricin. »

    Odette sortit de la poche de sa blouse une petite bouteille, contenant le liquide jaunâtre. A l’huile achetée en pharmacie, elle ajoutait des extraits de plantes dont elle avait le secret et qui, sans rien enlever à l’effet laxatif, diminuaient considérablement l’irritation intestinale.

    Simone avait pris l’entonnoir et l’avait posé sur la poitrine de Michèle, pour ensuite lui changer le bâillon, enlever le cylindre de mousse de la nuit et mettre l’anneau qui permettait de la nourrir.

     

    Mais Michèle ne l’entendait pas ainsi et, à peine le bâillon de mousse enlevé, elle se mit à hurler.

    - « Salopes, connasses, lâchez-moi, laissez-moi partir ! » et autres insanités.

    Mais elle n’eut pas le temps de dire beaucoup de choses, Odette lui pinça le nez, Simone lui fourra l’anneau en bouche en profitant de ses cris, et ils furent vite étouffés par le bâillon, solidement fixé au harnais.

    - « Avec tout ce que nous faisons pour toi, vraiment… » dit Odette en relâchant la pression sur ses narines.

    Elle se pencha sur sa fille et, visant habilement à travers le trou de l’anneau, elle lui cracha dans la bouche, avec un air malicieux.

    - « Parles, ma fille, crie, mais c’est nous qui commandons quand quelque chose peut sortir de ta bouche, et quand quelque chose peut y entrer. »

    - « Et », continua Simone, « c’est nous qui commandons ce qui doit sortir de ton cul même si tu ne veux pas. Quand à tes insultes, je les marque sur l’ardoise… »

     

    Ce qu’elle fit, avant de continuer la préparation du traitement. Elle fixa l’entonnoir dans le trou de l’anneau du bâillon, pendant que sa mère étalait un torchon en guise de bavoir, et, avec la manivelle, relevait la tête du lit pour que le torse de Michèle soit plus vertical, et qu’elle puisse manger et boire sans faire de fausse route. Simone sortit et revint avec deux tabliers de caoutchouc, que sa mère et elle se mirent par dessus le tablier de coton blanc. C’était un charmant spectacle de voir Simone mettre le tablier au cou de sa mère, se presser contre elle pour passer la ceinture derrière et la renouer devant, puis de voir Odette faire de même à sa fille. Si Roger avait été là… Mais, d’ailleurs, Roger était là, qui avait mis ses tabliers de boucher tout seul et qui avait suivi Simone quand elle était revenue.

    - « Roger », dit Simone, « puisqu’elle n’a pas fait caca, est-ce que nous pouvons la purger ? »

    - « Bien sûr, comme prévu, l’huile de ricin de Maman Odette, quatre cuillerées à soupe, non ? Je crois que c’est la bonne dose. »

     

    L’entonnoir était en place… Simone, à la tête du lit, maintenait Michèle. Odette prit la cuillère à soupe, versa lentement l’huile dedans, sous les yeux effrayés de Michèle, puis fit couler le contenu de la cuillère dans l’entonnoir.

    - « Allez, une cuillère pour Roger, qui aime punir les femmes en tablier. »

    L’huile coula à l’intérieur de l’entonnoir, puis sur la langue de Michèle, qui essaya vainement de ne pas l’avaler. Elle aurait voulu la recracher, mais ce n’était pas possible, le goût fade et gras de l’huile, pas vraiment mauvais, mais un peu dégueulasse quand même, lui envahit la bouche, et il fallut bien avaler.

    Odette remplit une deuxième cuillerée, toujours aussi lentement, prenant plaisir à faire attendre sa fille, puis la versa dans l’entonnoir.

    - « Allez, une cuillère pour ta maman, qui veut que tu lui fasses le joli cadeau de ton gros caca. »

    Michèle avait pris parti d’avaler tout de suite, au moins pour ne pas sentir le goût plus longtemps dans sa bouche.

    Sa mère remplit la troisième cuillerée, avec le même cérémonial.

    - « Allez, une cuillère pour Simone, qui te tient bien pour ne pas que tu rates ta purge. »

    Et, voyant le manège de Michèle pour avaler trop vite, elle fit couler, très lentement, petit à petit, la cuillerée dans l’entonnoir, en faisant bouger celui-ci dans la bouche de la pauvrette, pour bien graisser d’huile fade tout son palais. Michèle avalait et faisait tout son possible pour bien saliver, afin de diluer le ricin.

    Puis Odette remplit une dernière fois la cuillère, la porta à ses narines à elle et fit :

    - « Beurk, c’est vraiment dégueulasse cette huile de ricin, allez, Michèle, une cuillère pour toi, qui est un vilain bébé dégueulasse et ingrat. »

    Mais elle mit la totalité de la cuillère dans l’entonnoir en même temps, et cette dernière becquée passa bien vite dans la bouche de Michèle sans y rester. Pourtant, Odette avait elle-même horreur de l’huile de ricin, mais la tendresse d’une mère ne se lasse jamais.

     

    Roger n’avait rien dit, se contentant de regarder le spectacle…

    - « Les nounous, faites-la déjeuner, et je reviendrai ensuite pour la fessée du matin. »

    Les deux femmes sortirent chercher le biberon de lait chocolaté, le biberon de jus de fruit, la compote, la bouillie de céréales, tout ce qui allait bien remplumer Michèle. Pendant qu’elles étaient sorties, elle eut peur que Roger fasse quelque chose, elle ne savait pas quoi, d’ailleurs. Mais Roger se contenta de vérifier les fixations, s’assurant qu’elles maintenaient sans blesser ni être vraiment inconfortables. Puis il sortit en chatouillant au passage les petits petons nus de Michèle, qui tressaillit sous la caresse.

     

    Odette et Simone revinrent. Elles enlevèrent l’entonnoir, et commencèrent par le biberon de jus de fruit. Orange, pamplemousse, un peu de jus de pomme aussi, des pommes du verger, le jus de fruit était frais, il avait bon goût, Michèle téta le biberon par l’anneau du bâillon, et le goût fade de l’huile disparu, comme un vilain cauchemar de la nuit. Pour la bouillie et la compote, ses nounous les lui donnèrent gentiment avec une cuillère en bois, sans passer par l’entonnoir, juste en faisant couler dans la bouche. Bouillie et compotes étaient naturelles, au bon goût de la campagne, comme le lait chocolaté, qui était du lait de la ferme d’à côté, avec du vrai chocolat de ménage, râpé, fondu et bien dissous dans le lait onctueux. Ainsi nourrie, Michèle n’avait plus aucune envie de partir ni de protester, elle sentait dans sa chatte les boules de geisha qui lui faisaient un délicieux effet et, après son petit déjeuner, elle eut comme une envie de se rendormir.

     

    A peine, alors que les deux nounous allaient ranger ce qui avait servi au petit déjeuner, allait-elle glisser dans une douce somnolence qu’elles revinrent accompagnées de Roger. Comme elle en avait maintenant l’habitude, et sans qu’elle résiste trop, il la détacha du lit, la rattacha chevilles et poignets, et la porta dans la salle de pénitence, ou il la déposa sur la table où Odette la maintint des deux mains. Puis, Simone alla prendre un tablier de caoutchouc rouge, s’agenouilla devant son mari, embrassa dévotement le tablier en plusieurs endroits, tout cela sous le regard effaré de sa demi-sœur, puis se releva et, comme sa mère l’avait fait pour elle le matin, et elle pour sa mère, mit à Roger le tablier de caoutchouc par dessus le tablier de boucher. Michèle comprit alors que, cette fois, c’est Roger qui allait la fesser.

     

    Effectivement, il l’empoigna, la mit debout, s’assit sur une chaise, la bascula rapidement en travers de ses genoux. Simone récupérait sa tête et s’asseyait pour la mettre dans son tablier, Odette restait en face de Roger qui, promptement, troussa la blouse et, aidé d’Odette, ouvrit et baissa la culotte de caoutchouc. Michèle avait déjà, au pilori, reçu le martinet de Roger, et sévèrement, mais là elle se trouvait en travers des ses genoux, aves ses langes pisseux dans le tablier de Roger. Elle se sentait toute petite, et quand la grosse main de Roger s’abattit sur son cul encore rose de la fessée de la veille, elle poussa un petit cri ému. Surprise, douleur, plaisir ? Plaisir, peut être, parce qu’elle avait encore les boules de geisha dans le con. Roger frappait fort, sans méchanceté, mais avec sévérité, et sa main était plus lourde que celle d’une femme. Mais comme chaque coup était accompagné, dans son intimité, du tressaillement des boules, il était tout aussi supportable que les fessées de la veille. Chaque coup, aussi, aplatissait ses cuisses et son ventre dans les langes pisseux de toile à torchon, qui exprimaient ainsi le jus absorbé pendant la nuit, la mouillant encore plus, le surplus coulant dans le tablier de caoutchouc de Roger et Odette, agenouillée, le récupérait dans une bassine de plastique. Le quart d’heure de fessée matinale passa pour Michèle douloureusement, mais avec une merveilleuse facilité, et elle mouilla encore plus sous la main de l’homme, ce qui, pour une gousse, était encore plus humiliant.

     

    Comme la veille aussi, Roger l’attacha sur la chaise gynécologique pour que les deux gouines, la mère et la fille, fassent succéder le plaisir à la douleur. Odette lui enleva les boules de geisha, et Michèle se serait sentie toute vide si Simone n’avait pas mis à la place deux doigts amoureux qui l’explorèrent et la firent couler encore plus. Un doigt explora aussi son cul, y trouvant le caca durci que sa mauvaise volonté avait retenu toute la nuit pour faire de la peine à sa maman. Mais sa maman, pas rancunière, lui enlevait le bâillon pour un instant et l’embrassait à pleine bouche, fourrant sa langue dans celle de sa fille, comme pour y retrouver un peu du goût de l’huile de ricin qu’elle lui avait fait boire, et partager avec elle ce désagrément. Michèle jouit plusieurs fois sur la chaise gynécologique, en criant avant qu’on lui remette le bâillon de mousse et que Roger la ramène, apaisée et somnolente, sur le lit où il a rattacha en position horizontale, après que les deux femmes lui aient remis sa culotte avec les langes mouillées. Quand à la bassine de pipi, récupéré dans le tablier de Roger, Simone en versa un peu sur la blouse rose, pour bien l’imbiber, et avec le reste, elle trempa un torchon qu’elle lui étala sur le visage.

     

    Laissée seule pour la suite de la matinée, dans la pénombre, bien à plat, Michèle était bien. Comme ses bourrelles nounous lui avaient remis sa culotte avec les langes pisseux à peine essorés, elle baignait dans son humidité urinaire, un peu dégoûtée toujours, mais apaisée. Après une heure de repos, elle sentit une sensation bizarre dans son ventre. Cette sensation, curieuse, devint un quart d’heure après inconfortable, puis un quart d’heure après, désagréable, puis, un quart d’heure après, pénible. Au bout de deux heures, Michèle, sans pouvoir bouger d’un centimètre, se tordait dans les crampes abdominales provoquées par l’huile de ricin. Elle gémissait de douleur, comme si, dans ses tripes, une main la fouillait et les remuait, de la même manière qu’une charcutière malaxe la chair à saucisse, ou une pâtissière la pâte à tarte, et elle voulut crier pour appeler au secours.

     

    Bien sûr, sa maman attentionnée surveillait l’écran de contrôle, et elle arriva au moment ou Michèle criait, ou plutôt tentait de le faire malgré le bâillon :

    - « Alors, ma chérie, tu n’as pas voulu faire caca ? Eh bien tu vas faire, maintenant, la bonne huile de ricin que je t’ai donnée va bien te purger. Tu as mal ? Même si ce n’est pas vraiment fait pour ça, je suis contente que tu aies mal, ça t’apprendra à nous désobéir. C’est douloureux, mais sans aucun danger, rassure-toi. »

    Odette lui massa le ventre doucement, pour calmer les crampes, qui, pourtant, persistaient. L’huile, naturellement faite pour passer rapidement dans le circuit digestif, suivait son circuit dans l’intestin, irritant au passage celui-ci

    - « C’est dommage, Michèle, que tu sois attachée, tu sais », dit Simone. « Si tu étais libre de tes mouvements, ce serait amusant de te voir te tortiller, debout, courbée, trépignant sur place. »

     

    Et les deux femmes rirent de bon cœur. Pour partager ce rire en famille, Simon prit un pied de Michèle et commença à le chatouiller, pendant que l’huile de ricin continuait son périple intérieur. Les chatouilles s’ajoutant aux crampes, Michèle se trémoussait, se tortillait dans ses liens, rouge de honte, les larmes aux yeux. Elle sentait que le contrôle de son corps lui échappait totalement. Simone chatouilla l’autre pied, pendant que sa mère accentuait le massage sur le ventre de la petite.

    - « Ma pauvre chérie », dit Odette, « et si je m’asseyais sur ton ventre pour que la chaleur de mes fesses calme tes crampes ? Mais non, je suis trop grosse, peut être que c’est Simone qui va s’asseoir sur toi… »

    A l’idée d’avoir, en plus, le poids d’une femme sur elle, Michèle paniqua et perdit tout contrôle de son sphincter anal. Dans un spasme, elle lâcha et série de pets sonores puis, dans une puanteur merdeuse, vida sa merde ramollie dans sa couche.

     

    Il n’était pas question, bien évidemment, de la nettoyer. Aussi, sa mère et sa sœur se contentèrent-elles de bien masser, à travers la culotte, le bas-ventre de Michèle pour étaler partout la merde qu’elle avait, bien involontairement, lâchée dans ses langes. Puis, comme on le lui avait promis, Simone monta sur le lit, troussa sa blouse et son tablier, enjamba sa sœur et, se reposant sur ses cuisses pliées, elle posa son gros cul sur ses hanches. Elle passa les mains dans les fentes de la blouse pour la caresser, pendant qu’Odette remontait la tête du lit pour mettre sa fille en meilleure position pour le repas de midi. Le torchon pisseux étalé sur son visage, du coup, glissa vers le bas, ce qui lui permit de voir sa sœur qui la chevauchait. Elle la trouvait belle, dans son tablier, le fichu sur les cheveux, et elle se mit à aimer le poids qu’elle sentait sur elle et les mains qui, sans le moindre dégoût, lui caressaient la peau, un peu mouillée de pisse, sous la blouse qui commençait à sécher.

    « Comme elles sont gentilles », se disait-elle silencieusement, bâillon oblige. « Elles savent que j’aime la fessée, et puis elles me font jouir, elles sont dégoûtées ni de ma mouille, ni de mon pipi. »

    Elle commençait à prendre plaisir à son rôle de bébé méchant…

     

    Voyant que Michèle était bien immobilisée par le poids de Simone, Odette lui avait libéré les jambes du Segufix, puis elle lui libéra les bras. Sa sœur écraseuse la saisit par les poignets, les glissant sous ses tabliers, tout en les maintenant fermement, pour que Michèle puisse, à travers la blouse, sentir son petit ventre et le caresser de ses doigts qu’on avait libérés des mitaines. Sous la blouse, le ventre rond était doux, et, Simone ayant enlevé sa culotte, les doigts pouvaient atteindre le haut du pubis velu et en caresser les poils tous doux.

    Michèle était tout aussi immobilisée, mais dans un étau de chair et non plus de Segufix, et c’était bien meilleur. Odette lui fit prendre comme ça son repas de midi, en mettant, en guise de bavoir, le torchon pisseux qu’elle avait gardé sur le nez toute la matinée. Encore de la bouillie, de la bonne purée de légume, un peu de blanc de poulet haché, mélangé avec du jambon haché aussi, et un grand biberon de jus de fruits frais, qui contenait aussi les décoctions médicinales dont elle avait besoin pour se calme et s’ouvrir l’appétit. Elle mangea gentiment, heureuse de pouvoir légèrement caresser sa sœur, qui tortillait ses fesses sur elle, sans faire peser trop son poids, écrasant la merde qui était froide maintenant. Elle fit donc tout le repas à la cuillère de bois et au biberon, maintenue par la pesante douceur de Simone.

     

    Le déjeuner fini, elle eut un instant l’espoir qu’elle pourrait se lever, mais il n’en était pas question. Odette lui rattacha cuisses, mollets et chevilles au Segufix, puis Simone lâcha ses poignets qui furent à nouveau attachés, avec les affreuses mitaines de contention. Odette, manœuvrant avec ardeur la manivelle qui faisait monter et baisser la tête du lit, comme une garde-barrière abaisse celle-ci avant le passage du train, remit le lit en position horizontale et lui enleva le bâillon.

    Simone ne se leva pas, mais elle avança tout doucement vers le haut du lit, faisant bien attention de ne pas écraser les bras de sa sœur. Elle leva son bassin, fit passer ses appuis plus haut que les épaules de Michèle, releva sa blouse et son tablier par devant, et posa sa moule sur le visage de sa sœur. Michèle, habituée aux odeurs de pisse et de merde depuis presque deux jours, fut saisie par l’odeur de femme excitée que Simone dégageait, et qui couvrait, entre ses cuisses, les relents de pipi et de caca qu’elle n’avait pas essuyés. Elle aspira à grandes goulées, et darda sa langue, pour rendre à Simone le gougnottage dont elle avait bénéficié la veille. Il n’était pas dans l’intention de Simone de jouir, mais juste d’offrir à sa petite sœur chérie, qui avait mangé bien sagement, un complément de dessert sous forme de mouille.

     

    Au bout de quelques minutes, laissant Michèle frustrée, elle se releva, et Odette lui remit immédiatement le bâillon de mousse. On rajusta sur son visage le torchon pisseux, on la recouvrit d’une alèze pour qu’elle transpire bien, et on la laissa dans le noir…

     

    Le soir, le trio punitif revint pour le repas, qui fut suivi d’un démerdage de la dégoûtante, avec force commentaires désobligeants. La merde avait séché, sur les fesses, sur les cuisses, dans la raie, et même dans la toison pubienne de Michèle, il fallut donc la ramollir à l’eau chaude, et ce premier semblant de toilette fut pour elle un moment de plaisir. Plaisir suivi du quart d’heure de fessée manuelle, donnée cette fois par Odette avec, bien sûr, le nez de la punie dans un des torchons qui avaient servi à la nettoyer, pour qu’elle respire l’odeur de son caca comme elle avait respiré la veille celui de son pipi. Puis, après la fessée, un nouveau quart d’heure, peut être plus, même, sur la chaise gynécologique, avec pénétration artificielle, doigtage, titillements et léchouillage gougnottatoire. Enfin, au lieu des boules de geisha dont elle attendait l’introduction, ce fut un petit plug qui lui remplit le cul :

    - « Comme ça », dit Odette, si tu ne fais pas caca, tu as une excuse. »

     

    Elle fut remise au lit, pluggée et Segufixée, jusqu’au lendemain matin. Quand Odette lui enleva le bâillon un instant pour que Simone et elle l’embrassent sur la bouche, elle sourit et dit :

    - « Punissez-moi, rabaissez-moi, mais gardez-moi. Tu me garderas toujours, Maman ? »

    - « Oui ma chérie, toujours… »

     

    Ce rythme éducatif, trois repas, deux fessées suivies de jouissances, fut maintenu pendant une semaine. Les fessées n’avaient rien de punitif, d’ailleurs, comment aurait-elle pu fauter ? Non, elles étaient là pour lui rappeler sa condition, seulement, et pas assez fortes pour satisfaire son masochisme… Michèle, immobilisée et bien nourrie, pris quelques kilos qui, sans la ramener à son poids de forme, lui rendirent une apparence plus saine. Elle n’avait plus envie de fumer, son organisme commençait à éliminer les toxines, et sa forme physique était en train de revenir. Elle dormait beaucoup, à la fois parce qu’elle avait besoin de repose, et parce que les tisanes avaient un effet calmant important. Dans ses orifices, plugs, boules de geisha, bâillons, alternaient pour qu’elle soit, toujours, contrôlée au moins pas un trou.

    Son caractère, lui, alternait entre des moments de soumission enfantine, et des moments de révolte et d’agitation qui lui valurent, compilés sur l’ardoise, un passage au pilori où elle goûta du tape-tapis oh, très doucement, enfin, disons, pas trop fort. Ce fut Roger qui mania l’engin, afin de bien doser la douleur, qui fut ravivée, plus tard, par la fessée du soir. Mais Michèle dormit bien quand même.

     

    Roger, Simone et Odette discutèrent ensemble de la suite des opérations. Il fut convenu que la première période se passait bien, et d’ailleurs on lui enleva le bâillon de mousse pour mettre, à la place, un simple torchon humide, plus confortable. De même, on donna un peu de jeu au Segufix, et, une fois, on la débarbouilla sommairement, en prenant bien soir de ne pas laver, bien sûr, les parties intimes, mais seulement de s’assurer qu’elle n’avait pas la peau irritée. Mais que c’était triste, pour la pauvre fille, de rester enfermée entre quatre murs sans lumière alors qu’on était à la campagne. Et puis, cette première période, quasiment de régression in utero, se passait bien. Il fallait maintenant la faire sortir de sa cellule, parce que, finalement, c’en était une, mais sans la laisser succomber à la tentation de faire d’autres bêtises. Comment faire ?

     

    Heureusement, Simone, qui ne manquait ni d’imagination, ni d’amour sororal ni, disons-le, de perversité vicieuse, se souvint qu’elle avait remis en état un superbe fauteuil roulant qu’ils avaient acheté en brocante, ce vieux fauteuil qui devait dater de l’immédiat après-guerre, que Roger avait décapé, réparé avec des pièces de vélo, et que Simone avait soigneusement repeint avant d’en refaire les garnitures. – - « On pourra parfaitement y attacher Michèle avec des sangles de caoutchouc et la déplacer ainsi. Les portes de la maison sont toutes assez larges pour ça », dit Simone avait un sourire vicieux. « Elle sera toute aussi dépendante, et nous pourrons la voir toute la journée, la honte familiale la corrigera mieux que la honte solitaire dans sa chambrette, non ? »

     

    Et Roger se dit que, vraiment, il avait trouvé l’épouse qu’il lui fallait.

     

     

    26.  Dans un fauteuil

     

    Au bout, donc, d’environ une semaine du régime Segufix, couches et deux fessées par jour suivies d’orgasmes, Roger annonça la chose à Michèle avant de la laisser pour la nuit :

    - « Comme, jusqu’à présent, tu ne t’es pas trop mal comportée, et que la correction au tape-tapis t’a bien remis les idées en place, demain nous adoucirons ton régime. Tu pourras sortir de ta chambrette la journée, et tu ne seras plus langée dans la culotte en caoutchouc, enfin, pour la journée bien sûr. »

    Il était inutile d’enlever le torchon qui la bâillonnait pour lui permettre de dire merci.

    - « Et tu pourrais faire un peu de sport, aussi », continua Roger. « Tu te remplumes bien, il faut maintenant veiller à ne pas perdre du muscle, ces quelques jours sur le lit pourraient finir par te ramollir. »

    - « Et pour les fessées », termina Odette, « Roger décidera peut-être de changer le régime de pénitence… »

    Roger, Simone et Odette lui firent un bisou sur le front, Simone lui caressa la poitrine, et ils la laissèrent seule pour la nuit.

     

    Michèle, et c’est bien compréhensible, eut des difficultés à s’endormir, qui n’étaient pas liées seulement aux contraintes du Segufix, contraintes auxquelles on avait donné, progressivement, un peu de jeu. Elle se réjouissait de pouvoir sortir de la souillarde, où elle ne faisait qu’aller de sa chambrette à la salle de pénitence, et retour. De la maison, elle n’avait vu que le salon et une chambre d’amis, mais elle avait compris qu’elle était grande, et en pleine campagne. Elle allait pouvoir sortir, faire du sport, et, sans doute, leur fausser compagnie. Les gendarmes, elle n’en avait pas peur, elle allait retourner à Paris, et…

     

    Et quoi, finalement ? Les soi-disant copains qui vous reluquent et vous font des avances ? Les filles qui ne veulent jamais franchir le pas avec une autre fille ? Les clopes, les joints ? Dormir chez l’un ou chez l’autre, squatter, aller taper son père pour avoir un peu d’argent ? Et si elle voulait être dominée pour jouir, toujours risquer de tomber sur des types glauques qui voulaient surtout la baiser ? Ses études étaient fichues, même pas son bac, sa vie était fichue.

    Ici, pas de question à se poser, pas de soucis, sa mère qui l’aimait, sa sœur qui l’aimait aussi, son beau-frère qui était si calme, si imposant, si important, si sévère et si gentil à la fois. Elle n’avait qu’à se laisser vivre, finalement, être un gros bébé n’était pas si désagréable. Mais elle ne serait plus un bébé, elle pourrait aller et venir, la belle vie à la campagne, le repos, rien à faire qu’à buller toute la journée, nourrie et logée, avec en plus deux gouines familiales pour les plaisirs du corps. La belle vie qui allait commencer demain. Elle s’endormit en souriant.

     

    Le lendemain, au réveil, sa mère et sa sœur, emblousées et doublement protégées par leurs tabliers de coton puis de caoutchouc, vinrent lui détacher les fixations des jambes. Puis, comme elle restait sage et dans l’espérance d’une suite agréable, Michèle se laissa docilement lui enlever la culotte de caoutchouc et le plug vaginal qui lui avait été mis la veille. Puis elle se laissa ensuite torcher, ses nounous nettoyant sur ses fesses et ses cuisses son pipi et son petit caca de la nuit. Depuis l’huile de ricin, elle avait bien compris qu’il fallait qu’elle cède immédiatement à ses besoins, et elle avait pris l’habitude de faire dans sa couche. Cela lui fit tout drôle, d’ailleurs, de ne pas être à nouveau langée pour la journée, comme cela lui avait fait tout drôle d’être nettoyée avant le déjeuner. Simone sortit, et Roger, vêtu de ses tabliers de boucher, entra quand la toilette fut terminée, et que la blouse rose, qu’elle portait depuis son arrivée sans qu’elle ait été jamais lavée, fut rabattue sur sa toison rousse. Odette se dirigea vers la porte et l’ouvrit en grand pour laisser passer sa fille qui rentrait, avec un sourire triomphant et l’habileté professionnelle d’une garde-malade chevronnée, manœuvrant le véhicule destiné à sa sœur.

     

    Michèle vit le fauteuil roulant et tenta de dire des obscénités à travers son bâillon de torchon qui, heureusement, assourdit ses cris. Charitablement, on n’y fit pas attention et Roger lui mit la main sur la bouche pour enfoncer un peu le tissu et éviter qu’on entende ce que voulait dire Michèle et qui, approximativement, était du genre :

    - « Putain, qu’est-ce que vous avez encore inventé, bandes de tordus, laissez-moi, vous êtes folles, etc. »

    Toutes choses qu’une gentille fille ne doit pas dire à sa famille, même si celle-ci ne s’attendait pas à entendre, pour peu qu’on lui ait laissé la parole, quelques chose comme :

    - « Oh le joli fauteuil, et comme je vais être bien dedans ! »

    Quoiqu’il en soit, elle ne pouvait rien dire, et quand elle vit Odette aller chercher le harnais et le divers bâillons qu’on pouvait y fixer, et préparer un bâillon en forme de boule percée, celui qui fait bien baver, elle arrêté de crier… Mais rien n’y fit, Roger et Odette, d’un preste tour de main et avec une grande coordination, lui mirent l’instrument de contention qu’elle n’avait plus subi depuis quelques jours. Fin des critiques ; fin, ou plutôt, impossibilité de faire, non plus, des commentaires positifs.

     

    Et pourtant, ce brave fauteuil méritait bien des compliments. Le cadre laqué était supporté par deux roues latérales, qui n’avaient pas, à l’intérieur, le cercle qui permet de les faire tourner avec les mains, d’une part parce que, quand on l’avait acheté à la brocante, les cercles étaient très abimés, d’autre part parce que le fauteuil était destiné à être poussé pour éviter toute fatigue à la personne assise. Pour assurer la stabilité, il y avait deux roulettes devant et, pour le pousser, une barre passait derrière le dossier. Sur la barre, une manette de frein de vélo permettait d’immobiliser les roues. Le siège était confortable, rembourré, recouvert de toile à torchon qui formaient housse amovible sur chaque rembourrage. Bien sûr, le siège était percé et l’on voyait, en dessous, le récipient destiné à servir de vase de nuit, ou plutôt de jour. Malheureusement, le récipient émaillé d’origine était absent, mais Roger avait adapté un modèle en plastique transparent. Pour les jambes, deux confortables repose-pieds et, pour la tête, un dispositif de maintien qui partait du dossier et portait une têtière dont les côtés empêchaient de tourner la tête. Le tout bien laqué, vieillot dans la conception, mais flambant neuf dans la restauration, et, de plus, équipé, aux jambes, aux accoudoirs, au milieu du corps et à la tête de sangles de caoutchouc confortables, propres à éviter les glissades intempestives. Il existait bien des Segufix pour fauteuil roulant, mais leur aspect trop moderne aurait déparé l’article d’avant-guerre.


    Quoi qu’il en soit, Michèle n’était pas sensible, la jeune génération est comme ça, aux charmes du passé. Elle profita de ce que ses jambes avaient été détachées du Segufix pour donner des ruades, qui eurent pour seul effet d’exposer ses cuisses à tout le monde. Roger et Odette les saisirent et, avec une sangle, lièrent les chevilles ensemble, puis ils firent pareil avec les poignets. Michèle se retrouva saucissonnée comme pour aller prendre la fessée du matin. Mais, cette fois, quand on détacha les Segufix du corps, et que Roger la prit dans ses bras robustes, ce fut pour la déposer sur le fauteuil roulant, que Simone tenait ferme, et où on l’assit, cul nu, puisque Odette avait pris la précaution de d’ouvrir les boutons de sa blouse, qui étaient opportunément dans le dos. Maintenue par Roger, elle dut laisser sa mère tout d’abord lui mettre un harnais de bébé, par dessus la blouse, puis la sangler, sur le ventre et au dessus des seins, sous les bras, avec les deux grandes sangles de caoutchouc. Comprenant que toute résistance était inutile, elle se laissa ensuite délier les chevilles pour que chaque jambe soit retenue par une sangle, puis, enfin, les poignets qui furent sanglés sur les accoudoirs. Et, puisqu’elle avait le harnais du bâillon, il fut fixé sur la têtière.

    - « Pour avoir crié et résisté », dit Roger, « tu mériterais que nous te laissions ici sur le fauteuil. Mais nous ne sommes pas méchants, tu vas pouvoir profiter du grand air, et nous règlerons ta rébellion par une fessée, le moment venu. »

     

    Simone, qui prenait très à cœur son rôle d’infirmière, dans le genre « bonne sœur », poussa le fauteuil roulant dans la salle de pénitence à côté puis, directement, dans la grande cuisine. Le petit déjeuner était servi sur la table, et, Michèle le nota tout de suite avec soulagement, il y avait quatre bols, même s’il n’y avait que trois chaises. Simone roula le fauteuil devant le bol libre, puis servit Roger, qui était revenu sans ses tabliers de boucher, mais en survêtement comme à son habitude. Après avoir rempli son bol de café fumant, elle lui fit des tartines de pain grillé au beurre salé. Pendant ce temps, Odette, au lieu de s’asseoir elle-même, préparait pour sa fille un bol de céréales abondamment trempé de lait tiède.

    - « Michèle, ma chérie », dit-elle, « si je t’enlève le bâillon, tu seras sage ? »

    Michèle ne pouvait rien dire, bien sûr, ni même opiner du chef, puisque le harnais tenait sa tête bien fixée. Elle se contenta d’un regard bien humble et bien doux.

    - « Roger », continua Odette, « je crois qu’elle promet d’être sage… »

    - « Alors allez-y, Odette, faites… » Il avait pris le vouvoiement, puisqu’il n’était question de dominer Michèle seulement.

     

    Odette noua au cou de Michèle un torchon, passant difficilement, d’ailleurs, entre le cou et la têtière, et enleva non pas le harnais, mais le bâillon boule. Puis, avec une petite cuillère de bois, pour être sure que, si l’envie prenait à Michèle de faire un brusque mouvement de mâchoire, elle ne se blesserait pas, elle lui donna la becquée de céréales au lait tiède. C’était, certes, tout mou, mais un peu plus consistant que ce qu’elle avait mangé à présent. Pendant ce temps, Simone, qui avait servi son époux, déjeunai elle-même. Elle vint, ensuite, remplacer sa mère, pour donner à Michèle un verre de jus de fruit, un verre de plastique, bien sûr, qu’elle versa tout doucement dans la bouche. Maintenue par le harnais, Michèle avait la tête parfaitement droite, comme un mannequin de défilé, et il fallait faire très attention quand elle avalait. Le jus de fruit fut suivi par du fromage blanc au miel, puis par du thé, dans le bol, beaucoup de thé, très léger, et très diurétique, comme il se doit.

    Michèle ne pouvait pas voir grand chose de la cuisine, sa tête étant maintenu bien droite, et elle ne voyait pas les fenêtres, de la place où elle était. Mais la pièce était grande, claire, la lumière du dehors y rentrait abondamment, c’était le paradis par rapport à sa cellule. Elle était attachée, invalide pénitente, mais heureuse.

     

    Sans attendre que la vaisselle soit faite par Simone, Roger demanda à Odette de sortir le fauteuil sur la terrasse, ce qui fut fait immédiatement.

    La terrasse était de plein pied avec la cuisine, par une grande porte fenêtre, et il suffisait de faire faire demi-tour au fauteuil et de l’avancer de quelques mètres pour être dehors, sous un auvent de tuiles qui débordait sur un tiers de la terrasse. Odette bloqua les freins de fauteuil, laissant Michèle en compagnie de Roger, qui s’assit sur une chaise de jardin, et elle alla chercher une épaisse nappe pour couvrir sa fille afin qu’elle n’ait pas froid. Elle lui en couvrit les jambes et même le haut du corps, pas tant à cause de la fraicheur de l’air, mais parce que c’est la première fois depuis une semaine qu’elle était à l’air libre.

     

    Michèle regardait le jardin, et c’était pour elle un véritable ravissement. Plus large que la maison, et trois fois plus profond que large, il y avait plus de deux hectares de terrain. Ce n’était pas, d’ailleurs, à proprement parler, un jardin, mais plutôt un bout de prairie, entouré de vieux murs. Ces murs, à l’intérieur, étaient doublés le plus souvent par des haies, ou supportaient des arbres fruitiers en espaliers, un bout de terrain étant carrément aménagé en verger. La prairie était bien verte, et parsemée de toutes sortes de fleurs qui, timidement, profitaient du début des beaux jours. Du côté opposé au verger, quelques massifs de fleurs, pas très grands, donnaient de la couleur. En quatre endroits, un peu au hasard, la prairie était défrichée sur quelques dizaines de mètres carrés pour servir de potager. Chaque année, Roger déplaçait un carré de potager pour laisser la terre se reposer et le remettait en prairie. Un chemin dallé partait de la terrasse pour aller au mur du fond, longé par le tuyau d’arrosage principal. Et sur ce mur, le plus éloigné de la maison, quatre ruches mettaient quatre touches de couleur vive, chacune étant peinte différemment pour aider les abeilles à se retrouver.

    Michèle respirait l’air frais du matin, regardait le soleil, les nuages qui filaient dans le ciel, et ce bout de terre à la fois sauvage et entretenu. Elle oubliait sa captivité, sa situation de poupée invalide sanglée sur un fauteuil de contention, elle était au paradis.

     

    Elle passa la matinée ainsi, ayant toujours, à côté d’elle, Roger, sa mère ou sa sœur, pour veiller sur elle et la surveiller. Roger lisait ou tapotait sur l’ordinateur portable, Simone cousait, Odette lisait, et Michèle oubliait qu’elle était attachée. Pour la première fois depuis longtemps, elle n’avait pas de bâillon, elle oubliait, aussi, le harnais de visage qui servait à le tenir, et elle se gardait bien de dire quoi que ce soit pour ne pas qu’on la bâillonne à nouveau. Deux ou trois fois, une des deux femmes lui proposa à boire du jus de fruit, ce qu’elle fit volontiers en disant merci.

    Pour la première fois aussi, elle n’était pas emmaillotée dans des langes et une culotte de caoutchouc, et sa moule poilue comme son trou du cul prenaient l’air, libres de tout contact puisqu’ils étaient, par le trou du fauteuil percé, au dessus du vase hygiénique, que Michèle se garda bien de remplir, n’en ayant d’ailleurs aucune envie.

     

    La matinée se passa ainsi, jusqu’à ce que Simone annonce le déjeuner, et roule le fauteuil de Michèle dans la cuisine où il état servi. Odette se pencha sous le fauteuil pour vérifier si le seau hygiénique transparent était plein, ce qui n’était pas le cas. Mais elle ne dit rien.

    Roger se mit à table, Simone allait et venait pour le servir, ne s’asseyant que quand elle était certaine que Roger ne manquait de rien. Odette, assise à côté de sa cadette, coupait ses portions dans son assiette et lui donnait la becquée avec une cuillère en bois, après lui avoir mis un torchon en guise de bavoir.

    Roger, Simone et Odette parlaient de tout et de rien, comme on le fait à table en famille et, là aussi, Michèle se gardait bien de dire quoi que ce soit pour ne pas se faire imposer à nouveau le bâillon qu’elle craignait.

    Le repas fini, Roger dit :

    - « Maintenant, Michèle, tu vas faire une petite sieste dans ton lit et, à ton réveil, tu feras un peu de marche. Tu commences à te remplumer, tu as perdu ta maigreur et tu commences à retrouver les rondeurs que tu as héritées, comme Simone, de ta mère, mais il ne faut pas que tu te ramollisses. »

     

    Un peu de marche ! Si elle n’avait pas été attachée, elle aurait bondi de joie. Et elle se retint de crier, se contentant de dire un petit :

    - « Merci Roger. »

    Elle allait pouvoir dégourdir ses jambes attachées depuis longtemps, ses bras aussi. Et puis, surtout, s’habiller normalement, sortir de la maison, non pas être libre, certes, elle le savait bien, et d’ailleurs elle ne le voulait peut-être même pas, mais au moins sortir de ce cadre infantilisant qui lui était imposée.

    - « Mais attention », dit Odette, « nous n’allons pas te langer à nouveau pour la sieste, alors ne fais pas de saletés… »

     

    Elle se laissa sagement rouler jusqu’à son lit à barreaux et attacher dedans au Segufix, et, nourrie normalement la première fois depuis qu’elle était arrivée, elle s’endormit pour une sieste digestive, se régalant, encore, ne plus être emmaillotée, et donc de ne sentir sur elle que le fin tissu de la blouse rose. De même, sa bouche était libre de tout bâillon, et c’était si bon…

     

    Elle se réveilla naturellement, ayant envie de faire pipi, au moins, mais, comme elle n’était pas protégée, et qu’elle ne voulait pas se salir, elle se retint. Ce n’était pas difficile, et sa sœur, qui sans doute l’avait surveillée avec la caméra, vint quelques minutes après son réveil.

    - « Tu as fait une bonne sieste, mon gros bébé ? Tu ne t’es pas mouillée, au moins ? »

    Elle passa la main entre les cuisses de Michèle, entre deux boutons de la blouse.

    - « La blouse boutonnée devant, c’est pratique, mais bientôt nous te ferons mettre une blouse plus stricte, boutonnée dans le dos. Mais voyons cette moule… »

    Elle tâta la touffe, caressa les lèvres charnues, tout était sec. Elle rentra un doigt inquisiteur dans le con, en souriant, puis le retira et le porta à ses lèvres pour le suçoter.

    - « C’est bien, tu t’es retenue, mais il faut aller sur le pot, maintenant ».

     

    Sur ces paroles, Odette fit son entrée, et elle aida Simone à détacher le Segufix. Michèle s’assit gentiment sur le bord du lit, puis se leva et fit un pas vers le fauteuil roulant où, blouse troussée, elle s’assit, comprenant qu’il allait lui servir de pot. Ses deux nounous l’immobilisèrent comme elles l’avaient fait le matin, et la roulèrent dans la cuisine.

    - « Allez, Michèle, fait ton pipi, maintenant », dit sa mère.

    - « Et ton popo aussi », dit sa sœur, « si tu en as envie. De toute façon, ce sera toujours soit comme ça, soit dans ta culotte, que tu feras, les toilettes pour les grands, ce n’est pas pour toi, alors autant t’y habituer. »

     

    Michèle, effectivement, avait bien envie de faire pipi. Mais c’était une chose de se laisser aller dans des langes, seule dans sa chambrette, comme un bébé, et de faire pipi sur une chaise percée, parce que c’est bien ainsi qu’il fallait appeler le dispositif dont était équipé le fauteuil roulant sur lequel elle était attachée. Curieusement, le fait de ne plus avoir de tissu en contact avec son sexe, qui était nu, glabre, et bien posé au-dessus du trou, cela lui semblait bien impudique. Elle remarqua que Roger n’était pas là, que seules sa mère et sa sœur pouvaient la voir, enfin, on ne voyait pas grand chose si on ne se baissait pas. Elle se laissa donc aller.

     

    Un jet puissant sortit de son méat, et alla s’écraser contre le récipient en plastique qui, vide, résonna sous la force du liquide. Michèle avait l’impression que toute la maison allait l’entendre pisser, et elle essaya de retenir le jet, mais y parvint à peine. De toute façon, le bruit du jet qui s’écrasait contre le plastique était remplacé, maintenant, par celui du liquide qui coulait dans le liquide, ce bruit que les Anglais appellent splass, les poètes arabes gasgachau, et que nous autres Français, qui voudrions bien être poètes, nous ne pouvons traduire que par une périphrase : le bruit de l’eau tombant dans l’eau. Et ce bruit lui donnait encore plus l’envie de pisser. Sans le bruit, personne n’aurait pu se rendre compte qu’elle faisait ses besoins, puisque la blouse, dont le boutonnage dos était ouvert jusqu’à la taille, retombait un peu sur les côtés et reposait sur ses cuisses.

     

    Mais sa sœur, coquine, quand elle n’entendit plus de bruit, s’agenouilla près du fauteuil et, relevant un peu un pan de blouse, regarda le récipient de plastique qui servait de pot de chambre.

    - « C’est bon, maman, elle a fait un gros pipi. »

    - « C’est bien, ma chérie », reprit Odette, « tu es sûre que tu as fini, maintenant ? »

    - « Oui maman », répondit Michèle, surprise elle-même de sa docilité.

    - « Alors nous allons voir ce que tu as fait… »

     

    Simone fit glisser, dans ses rainures, le récipient de plastique, le dégagea et le posa par terre. Prenant un torchon qui était passé dans la ceinture de son tablier, elle essuya négligemment la moule de sa sœur, qui en tressaillit de plaisir. Puis elle se releva, le pot à la main, le renifla, puis le tendit à Odette qui le renifla à son tour. Les deux femmes avaient l’air sérieux, comme si, à l’odeur, elles allaient poser un diagnostic. Odette trempa le bout d’un doigt dans la pisse de sa fille, le lécha, puis le tendit à Simone qui le lécha à son tour. Toutes les deux sourirent, satisfaites.

    - « C’est un bon pipi », dit Simone, « nous allons le garder pour plus tard. »

    Elle versa le contenu du pot dans une boîte en plastique, prenant soin d’en laisser un peu au fond, juste un peu. Puis elle se dirigea vers la souillarde, sans doute pour y ranger le boîte, pendant que sa mère, plus difficilement, mais avec cette étrange agilité des personnes corpulentes, se baissait pour remettre le pot en place.

     

    - « Maintenant, il faut faire caca, ma chérie. »

    - « Mais, maman, je n’ai pas envie maintenant. »

    - « Tu crois ? Nous allons voir… »

    Au lieu de remettre le pot, elle suça son index, le mouilla abondamment de salive, et, par en-dessous, le posa sur le trou du cul de sa fille, qui se contracta à son contact.

    - « Allons, Michèle, laisse-toi aller, que je vérifie ce qu’il y a dans ton trou du cul. »

     

    Simone revenait à cet instant dans la cuisine, accompagnée de Roger non pas vêtu des ses tabliers de boucher, mais en survêtement. Attendri, il regardait le spectacle, la jeune fille en blouse rose attachée sur le fauteuil roulant, la grosse femme en blouse bleue et tablier blanc agenouillée à côté, tentant maternellement d’explorer le rectum de sa progéniture. Mais Michèle résistait…

    Simone s’avança et, tranquillement, lui mit une paire de gifles.

    Sous le choc, son attention étant déplacée d’un endroit de son corps à l’autre, Michèle relâcha sa rosette, et le doigt de sa mère s’y introduit. Les joues rouges, ne disant rien, moitié de surprise, moitié de peur, elle laissa l’index maternel explorer son rectum.

    - « Elle a raison, Roger, il n’y a pas grand chose, le changement de régime alimentaire, sans doute. »

    - « Et l’huile de ricin, aussi », renchérit Simone.

    - « Rien de mieux que la marche », dit Roger, « pour aider à la défécation. Allons-y. »

     

    Michèle était aux anges, oubliant tout. Elle allait pouvoir sortir, enfin…

     

    Mais le boucher et les deux bourrelles roulèrent son fauteuil vers la salle de sport qui donnait sur la piscine couverte, salle de sport qui était équipée d’un tapis roulant de course. Le voyant, Michèle comprit tout, et fut reprise d’une crise de rage.

    - « Saligauds, vicieux, ordures, vous m’avez fait croire que j’allais sortir, je ne monterais pas là-dessus, ja… »

    Heureusement pour elle, un torchon humide vint interrompre ses propos. Une main lui pinçant les narines l’obligea à ouvrir la bouche pour que le torchon y prenne place et la fasse taire. Une fois bâillonnée, Roger la détacha du fauteuil roulant pour, immédiatement, parfaitement assisté par sa belle-mère et par son épouse, lui attacher les poignets sur les repose-mains du tapis électrique. Puis, attachant une lanière au harnais de bébé, et fixant celle-ci sur le bâti du tapis de marche, il la positionna debout, sans qu’elle puisse se dégager. Pendant que, aidé de la robuste Odette, il attachait Michèle sur le tapis roulant, Simone remontait les pans de sa blouse et, à l’aide des boutons fixés au col et des boutonnières faites en bas, faisant tenir les pans retroussés qui dégageaient bien ses fesses rondes.

     

    Puis Simone passa devant et mis le tapis en marche, tout doucement. Les jambes de Michèle étaient entièrement libres, et cela lui fit du bien de marcher, tout doucement, même sur un appareil de sport. D’ailleurs, il était placé face au jardin, et, par la grande baie vitrée, elle voyait l’extérieur. Le bâillon la gênait un peu pour respirer, mais pas trop, car elle marchait à une allure de promenade. Au bout d’une dizaine de minutes à ce rythme, Simone augmenta légèrement la vitesse.

    - « Roger, me permets-tu de lui enlever le torchon, pour qu’elle puisse mieux respirer ? »

    - « Simone, ma chérie, tu es trop bonne, mais oui, il faut qu’elle puisse bien s’oxygéner, et je suis sûr qu’elle ne dira pas de bêtises. »

     

    Ainsi fut fait, et Michèle, silencieuse, continua son exercice, marchant à une allure raisonnable, sa blouse rose collée sur sa poitrine par devant, et dénudant son cul par derrière. Elle commençait à se demander pourquoi, quand elle vit Roger prendre un martinet et se mettre derrière elle.

    - « Tu vois, Michèle, je vais te donner le martinet, est-ce que tu le mérites ? »

    - « Oui Roger, je le mérite. »

    - « Et pourquoi ? »

    - « J’ai dit des grossièretés, j’ai essayé de me révolter contre ton autorité, celle de ma mère et celle de ma sœur, mais je ne le ferai plus… »

    - « De toute façon », dit Roger, « révolte ou soumission, tu seras punie quand même, parce que j’aime punir, et que tu aimes être punie. Je vais donc te donner le martinet pendant deux kilomètres. »

     

    Et, tranquillement, Roger leva et abattit l’instrument de correction familiale sur les fesses, sur les cuisses et les mollets de la marcheuse. Il ne frappait pas fort, mais suffisamment pour que la peau lui cuise et se marque d’un joli rose.

    - « Si tu veux, ma sœurette », dit Simone qui était restée aux commandes, « j’accélère pour que la distance passe plus vite. »

    - « Oh non, Simone chérie, je ne suis pas assez en forme pour aller plus vite, je préfère subir le martinet. »

     

    Et il en fut ainsi fait, les deux kilomètres valant une petite demi-heure de fessée pédestre pour la pauvrette. Puis elle put se reposer, mais toujours debout, quelques minutes, avant de reprendre sa marche immobile, et d’être fessée ensuite par sa maman, pour un kilomètre, et par sa sœur, pour un autre. De temps en temps, un gémissement lui échappait, quelques larmes coulaient sur ses joues rebondies. Mais cette correction au martinet lui était nécessaire, elle sentait bien qu’il fallait montrer sa soumission, et faire monter en elle le désir.

     

    Les fesses rougies après une demi-douzaine de kilomètres, une saine fatigue l’envahissant, Roger la détacha, et on la rassit sur le fauteuil roulant, la rattachant avec les sangles, puis on la roula dans la cuisine. Pendant que Simone et Odette préparaient le repas, sans se préoccuper d’elle, Roger alla dans la souillarde chercher l’œuf vibrant que, avec beaucoup de douceur, passant par le trou pratiqué dans le siège, il lui mit dans la chatte qu’elle commençait à avoir humide. Il ferma, par en-dessous, l’orifice du fauteuil, pour que l’appareil reste bien en place, et il mit la télécommande dans la main, toujours attachée, de Michèle, passant la dragonne au poignet pour qu’elle ne la perde pas.

     

    Michèle avait compris l’utilité du dispositif et, sagement assise sur son fauteuil d’impotence imposée, elle se fit jouir sans retenue, à plusieurs reprises, geignant et râlant de plaisir. Les deux femmes la regardaient tendrement et, quand elle criait trop fort de luxure, venaient lui clore les lèvres d’un doux baiser, et essuyer, avec un torchon, des larmes qui n’étaient plus de souffrance, mais de bonheur.

     

     

    27. Le lavement

     

    Le repas fut servi, le temps d’enlever du con de Michèle son œuf jouissif, ce dont sa mère se chargea, enlevant la plaque qui obstruait l’orifice du siège, ôtant délicatement l’œuf télécommandé, et mettant, sous le siège percé, le pot de plastique qui contenait encore un peu de pipi au fond. Puis elle roula le fauteuil devant la table de la cuisine, en face de Roger. Simone faisait le service, ne s’asseyant que quand son mari avait commencé à manger, et prévenant ses moindres désirs. Odette se tenait en renfort, mais s’occupait de sa cadette, lui donnant la becquée comme elle l’avait fait à midi, après lui avoir mis un torchon autour du cou en guise de bavoir.

     

    Michèle mangeait sagement, elle avait compris qu’il lui fallait tout subir et, finalement, elle aimait bien ça, subir, elle préférait la passivité à la rébellion. Ce rôle ambigu, un peu bébé, un peu gamine, un peu impotente, lui plaisait beaucoup, et elle était sensible à la gentillesse que Roger lui avait faite en lui mettant l’œuf vibrant dans la moule et surtout en lui en laissant la commande. Au souvenir de cette jouissance, elle en frémissait encore, et mangeait avec grand appétit. Elle avait compris qu’il fallait qu’elle se remplume, elle voyait sa grande sœur, bien ronde, sa mère, encore plus grosse, et savait que, si elle voulait être obéissante, il fallait qu’elle devienne une petite boulotte, comme elle l’avait été il y a des années.

     

    Pendant qu’elle la nourrissait, Odette lui demanda :

    - « Tu n’as toujours pas fait caca, chérie ? »

    - « Non maman », répondit Michèle, honteuse qu’on lui pose encore la question, « je n’ai pas envie. »

    - « Tu n’as pas envie, ou tu te retiens de faire dans le pot sous ton fauteuil ? »

    - « Je… »

    - « Tu le sais, Michèle, tu dois tout faire devant nous, même si tu as honte, et même surtout si tu as honte, alors, fais ton caca pendant que tu manges… »

    - « Oui maman », dit Michèle d’une petite voix.


    Et elle essaya de faire caca, poussant de son mieux, devant Roger, sa mère et sa sœur, qui regardaient son visage se contracter sous l’effort. Odette avait arrêté de la nourrir, Simone lui caressait gentiment le bras, Roger continuait de manger de bon appétit.

    Un pet sortit, discret tant par le bruit que par l’odeur, puis un petit pissou. Puis le fion s’ouvrit, la rosette se dilata, et une petite crotte tomba dans le liquide jaune qui l’avait précédée. Michèle, il faut lui en donner acte, poussa de son mieux, sans réussir à produire autre chose qu’une deuxième crotte de la taille de la première.

    Sa mère reprit alors son rôle de nourrisseuse, ce qui est naturel pour une mère nourricière, pendant que Simone se baissait pour enlever le pot et en regarder le contenu.

    - « Roger chéri, elle n’a pas fait grand chose, tu sais. »

    - « Odette, vous n’avez pas peur qu’elle soit un peu constipée ? »

    - « Si elle l’était, Roger, je vous demanderais l’autorisation de lui donner un lavement… »

    - « Bien sûr, Odette, et s’il le fallait, je le ferais moi-même. »

     

    Michèle ne disait rien. Après le suppositoire de glycérine et l’huile de ricin, il ne manquait plus que le lavement. Mais après tout, ses tripes, comme tout le reste de son corps, devaient bien leur appartenir. Elle finit sagement son repas, resta dans la cuisine sur son fauteuil pendant qu’Odette faisait la vaisselle, à la main, bien sûr, et que Simone servait le café à son mari. Ils avaient mangé tôt, et Roger avait bien l’intention de terminer la journée par une séance de punition. Le café fini, la vaisselle mise sur l’égouttoir, on roula le fauteuil de Michèle dans la souillarde.

     

    Comme à son habitude, Roger se fit apporter par ses deux servantes, mère et fille, ses tabliers de boucher. Il se déshabilla, sans façons, devant Michèle qui, bien sanglée sur le fauteuil roulant, ne perdait pas une miette du spectacle. Il laissait tomber par terre ses vêtements, à l’exception des chaussettes, pour lesquelles Simone s’agenouilla pour les enlever et remplacer ses pantoufles par des socques d’homme. Quand il fut nu, Odette tendit, l’un après l’autre, les deux tabliers à Simone, après les avoir dévotement embrassés. Simone les embrassa de même et, toujours agenouillée, les tendit à son mari qui les noua professionnellement, pendant qu’Odette, agenouillée à son tour, ramassait par terre slip, chaussettes et survêtements, et se relevait pour aller les porter dans la cuisine.

     

    Michèle avait suivi, fascinée, le déshabillage et le rhabillage de Roger. Jusqu’à présent, elle l’avait vu avec ses tabliers de boucher qui, croisés par derrière sur ses fesses, ne montraient que bien peu de son anatomie, dévoilant seulement une partie de son torse et les épaules. Là, elle avait pu le voir entièrement nu, et, surtout, voir son sexe, sa belle saucisse de chair pendante, grosse et molle, décalottée, et ses couilles à la peau soyeuse et rasée. Certes, elle avait déjà vu des sexes d’homme, mais jamais rasés comme Roger, dont l’épouse entretenait la tendreté de la peau, du scrotum au bas-ventre, pour des sensations plus douces pour l’un et pour l’autre. Lesbienne, Michèle faisait peu de cas des sexes d’homme, mais elle se disait que sa sœur avait bien de la chance avec un époux si fort. Sa sœur, et peut-être sa mère ? Et peut-être elle aussi, après ? Elle ignorait encore que le plaisir de Roger avec d’autres femmes que la sienne ne dépassait pas celui de la domination.

     

    Odette revint, s’agenouilla devant Roger à côté de sa fille, et chacune lui embrassa une main puis, se prosternant pendant que Roger s’asseyait sur la chaise, elles lui embrassèrent chacun un pied, et, se remettant à genoux, se mirent chacune d’un côté de la chaise, en face de Michèle sur son fauteuil roulant.

    Celle-ci restait interloquée de voir sa mère et sa grande sœur, qui depuis son arrivée dans la maison la dominaient et la punissaient, être ainsi les dociles esclaves de Roger. Son premier sentiment fut la honte, une honte d’avoir été soumise non pas par des maîtresses, mais par des servantes. Certes, elle avait bien vu les deux femmes servir l’homme, mais c’était le genre ménager, domestique, pas cette soumission humiliante qu’elle venait de voir. Être soumise à celles qui sont déjà soumises est double soumission, se disait-elle. Quant à son second sentiment, il lui disait, tout doucement, que c’était un service bien agréable qu’elles faisaient, et qu’elle aimerait le faire aussi.

     

    Sans détacher Michèle de son fauteuil, Roger ordonna à Odette de fesser sa fille.

    - « Odette, tu vas donner une bonne fessée maternelle à Simone, en travers de tes genoux, à titre d’exemple pour sa cadette. »

    - « Oui Roger ! » dirent en cœur Simone et sa mère.

     

    Odette se cala confortablement sur une solide chaise, étalant sur ses genoux son tablier blanc. Roger roula le fauteuil de Michèle pour que, placée de trois quarts, elle puisse bien voir. Simone vint devant sa mère, mains dans le dos, tête baissée, comme une petite fille en faute.

    - « Maman, Roger m’a dit que tu devais me donner une fessée. »

    - « Oui ma chérie, est-ce que tu l’as méritée ? »

    - « Non maman, mais je viens la demander humblement ».

    Simone s’agenouilla devant sa mère, embrassant fougueusement ses mains, ses genoux, son tablier.

    - « C’est bon ma chérie, je vais te fesser, mets-toi en travers de mes genoux ».

     

    Simone troussa, par devant, son tablier et sa blouse, montrant sa culotte de coton blanc pas très nette, et se coucha en travers des genoux de sa mère, la tête vers la gauche. Odette, en fesseuse expérimentée, la cala bien sur ses cuisses, mit la main gauche autour de la taille et flatta les fesses de la main droite. Michèle regardait, le souffle court. Odette fessa sur la blouse, puis retroussa celle-ci et continua sur la culotte, caressant les fesses entre les coups. Simone se tortillait et geignait de plaisir, mais aussi de la honte, nouvelle, d’être fessée devant sa sœur cadette, qu’elle avait dominée jusqu’à présent. Puis Odette baissa la culotte et claqua le cul nu qui devint agréablement rose, pendant que Michèle devenait toute rouge et sentait couler, de sa moule rousse, la cyprine de son excitation.

     

    Roger regardait la correction que sa belle-mère donnait à sa femme, et, quand il en eut assez, leur donna l’ordre d’inverser les rôles.

     

    Simone se leva, puis sa mère se leva aussi et alla mouiller d’eau fraiche un torchon pour le passer sur les fesses de sa fille, qui avait gardé sa blouse troussée et sa culotte baissée. Puis, bien que ses fesses ainsi humectées soient toujours bien chaudes, elle fit le sacrifice de s’asseoir sur la chaise où était sa mère avant, et d’appeler celle-ci pour subir à son tour la punition :

    - « Allez, maman, à ton tour, à genoux devant moi ! »

    Odette vint s’agenouiller devant sa fille, et Michèle regardait avec encore plus d’attention. Voir sa sœur se faire fesser était une chose, voir sa mère recevoir une fessée de sa fille était encore plus excitant. Odette baisa les mains de Simone, qui s’amusa à la faire s’avancer vers elle jusqu’à ce que ses gros nichons mous soient sur ses genoux. Elle les tripota, puis donna une paire de gifles à sa mère :

    - « Ça, c’est pour la fessée que je viens de recevoir, en plus de celle que je vais te donner, mets-toi à quatre pattes. »

     

    Odette, comme une grosse truie, se mit à quatre pattes devant sa fille, qui lui retroussa la blouse et lui baissa la culotte. Roger, toujours attentif, déplaça le fauteuil roulant de Michèle pour qu’elle puisse mieux voir le gros cul cellulitique de sa mère, ses fesses flasques, sa raie profonde et, à la base de celle-ci, la rosette brune et plus loin encore l’énorme abricot fendu et glabre.

    Simone s’agenouilla derrière sa mère, un peu de côté, et commença à lui claquer le cul à la main, pour le faire chauffer. Odette se trémoussait, et son derrière tremblotait comme de la gelée sortant du réfrigérateur ; elle poussait de petits cris de plaisir. Puis Roger, laissant le fauteuil de Michèle avec les freins serrés, alla chercher une cuillère en bois et la donna à Simone.

    Celle-ci rectifia sa position, pour tenir compte de l’allonge et, quand ce fut fait, Roger plaça la chaise devant Simone, qui avait commencé à frapper le cul maternel avec l’ustensile culinaire. Il s’assit, retroussa son tablier sur sa saucisse, que Simone prit en bouche sans cesser de fesser Odette.

     

    Michèle était fascinée par le spectacle de sa mère à quatre pattes, fessée par sa demi-sœur qui, en même temps, suçait Roger. Le double exercice fesso-fellatoire, ou fellato-fessatoire, selon ce que l’on entend privilégier, nécessitait de la part de Simone une parfaite séparation des mouvements, la douceur de la bouche et la vigueur du bras. Michèle était admirative devant cet exploit, et devant le courage de Roger qui, à tout moment, risquait que Simone, emportée par la fessée, morde sa saucisse. Mais Simone, dans sa vie antérieure, avait fréquenté des acrobates et autres artistes, et s’était essayée, par jeu, à des petits numéros. Aussi, comme une jongleuse sur monocycle, elle savait gérer séparément, mais avec autant d’habileté, les deux parties de son corps.

     

    Roger se laissait sucer en caressant la tête de sa femme, sans se retenir, et il jouit dans sa bouche en exhalant un grand soupir de satisfaction.

    - « Simone, embrasse ta maman ! »

    Odette, quittant sa position de truie, se mit à genoux, et Simone l’embrassa sur la bouche, transférant ainsi une partie de la bonne crème de son mari, en palpant des deux mains les fesses de sa mère qu’elle venait de rougir. Le baiser achevé, Odette ne dit rien, mais remonta sa culotte, baissa sa blouse et se leva en regardant Roger, comme pour lui demander une autorisation.

     

    Il avait compris et il sourit. Simone avait compris aussi, qui se leva et passa derrière le fauteuil de Michèle. Odette vint devant sa cadette, et se pencha pour l’embrasser. Michèle frémit à l’idée du sperme d’homme, et voulut, bêtement, serrer les lèvres, mais Simone, derrière elle, lui pinçait le nez. Il fallut donc qu’elle ouvre la bouche pour que sa mère lui roule un palot glaireux et, poussant avec la langue, crache sur la sienne le jus des couilles de son beau-fils. Michèle, ne pouvant faire autrement, avala, plus humiliée que dégoûtée, le liquide chaud et gluant, mélangé à la salive de sa mère. Simone relâcha la pression sur ses narines, et vint, à son tour, l’embrasser et lui donner le peu qu’elle n’avait pas avalé.

    - « Qu’est-ce qu’on dit ? » questionna Odette…

    - « Merci maman, merci Simone, merci Roger. »

    - « Bien », dit ce dernier, « je vois que tu es obéissante, raison de plus pour te donner le lavement dont tu as besoin. »

     

    Restait à savoir dans quelle position on allait mettre Michèle pour recevoir ce premier lavement. Couchée sur le côté, légèrement en « chien de fusil » ? C’est la position médicale classique, dite « position de Sims », confortable, trop confortable même, pour un lavement qui, même à visée défécatoire et thérapeutique, devait avoir un aspect punitif. Assise sur la chaise gynécologique, cuisses largement écartées ? C’était la position la plus usitée dans la maison, qui permettait de masser le ventre en même temps, mais Roger avait envie de sortir des sentiers battus. Il écartait, évidemment, comme trop cruelle et trop dangereuse, la position où la lavementée, pendue par les pieds, a la tête en bas. Il restait donc le choix entre la position debout, qui fait, bien évidemment, remonter le liquide du sphincter dans le colon, la position assise avec la canule passée par en-dessous, et la position à quatre pattes, qui permet au ventre distendu de pendre, comme celui d’une truie.

    Roger et ses deux auxiliaires discutèrent de tout cela devant Michèle, comme si elle n’était qu’un bébé incapable de comprendre, alors que, bien sûr, elle suivait avec intérêt toutes les subtilités du débat.

    Il fut décidé que le lavement debout n’était amusant que si la lavementée continuait à travailler, le lavement venant d’un sac accroché entre les deux épaules, mais que l’on garderait cette humiliante pratique pour plus tard. Quant au lavement assis, Michèle était assise si longtemps dans son fauteuil qu’il fallait bien lui offrir autre chose. Ce fut donc le lavement à quatre pattes qui s’imposa, par défaut.

     

    Roger prépara donc le pilori que, pour la première fois, il allait utiliser dans cette disposition. Dans les montants du premier pilori, fixe, il passa les tubes métalliques qui allaient le relier au second pilori, mobile celui-là, et régla approximativement l’écartement entre les deux paires de montants. Sur le premier, il régla le carcan de cou à quelques dizaines de centimètres du sol et, sur le second, au plus bas, le carcan pour les pieds. Il ne restait qu’à affiner les réglages et verrouiller le tout.

     

    Odette et Simone délièrent Michèle de son fauteuil roulant, après l’avoir mené juste à côté du pilori. Docilement, cette dernière se plaça à l’intérieur du dispositif, s’agenouilla puis, posant ses mains au sol, se mit à quatre pattes. Prévenante, sa mère avait mis, sous chacun de ses genoux, un coussin recouvert de toile à torchon, pour que la position soit plus confortable. Roger ouvrit le carcan pour qu’elle mette la tête dans l’orifice rembourré, ajusta la hauteur pour que le cou soit bien dans le prolongement des épaules, verrouilla le carcan sur les montants et le referma. Appuyée sur ses mains, le cou bien droit, Michèle avait la tête prise, le regard fixé sur le sol. Pendant que Roger faisait le tour pour aller derrière elle, Simone apportait un miroir et le fixait au montant pour que Michèle, en levant un peu les yeux, puisse voir ce qui se passait.

     

    Elle vit donc Roger faire coulisser la deuxième paire de montants sur les tubes, pour les amener à la hauteur de ses chevilles. Il les écarta au maximum, lui ouvrant les jambes et les cuisses, ouvrit le carcan, y passa les chevilles et le referma, puis verrouilla le tout. La blouse de Michèle, ouverte dans le dos, découvrait son cul charnu et encore rouge, impudique et, comme Simone avait mis, derrière, un second miroir, le jeu des réflexions permettait à la victime de voir son gros joufflu écarté, sa rosette et, en dessous, son abricot fendu bien gras entouré de poils roux.

     

    Michèle se voyait ainsi, on aurait dit une truie attachée pour être abattue, et elle rougit de honte à cette idée. Sa position n’était pas si inconfortable que ça, les genoux sur les coussins, les épaules reposant sur ses bras encore un peu faibles. Roger avait tout prévu pour son confort, et une large sangle en toile à torchon, attachée aux tubes métalliques, fut passée sous son torse, entre le ventre et les seins, après que sa blouse, plus largement déboutonnée encore, permette de libérer ceux-ci, ne couvrant plus rien de son anatomie. Les seins, volumineux mais fermes, pointaient vers le bas, mais la sangle, confortable, reposait ses bras et, finalement, elle était à quatre pattes sans aucun effort. Cependant, la sangle renforçait encore l’image qu’elle donnait d’une bête de boucherie, offerte, ce qui était exactement l’effet recherché.

     

    Simone et Odette passèrent chacune un tablier de caoutchouc blanc, et tendirent à Roger le sien que, après l’avoir dévotement embrassé, elles lui nouèrent par dessus les tabliers de boucher. Il ne manquait que le merlin et les couteaux, commençait à se dire Michèle. Mais ce n’était pas son cou qui allait être visé par le boucher et les charcutières, mais son cul, et il n’était pas question de la vider, mais de la remplir.

     

    Odette porta deux tabourets bas, qu’elle posa l’un derrière Michèle, et l’autre devant, pendant que Simone allait ouvrir une des armoires vitrées, qui contenait le matériel à lavement.

    - « Que dois-je prendre, Roger ? »

    - « Une petite canule à double Bardex, pour lui éviter la peine de devoir se retenir, et le bock émaillé de quatre litres. »

    - « Bien Roger, le bock de quatre litres, et le joli tuyau rouge. »

    - « Oui, c’est ça, bon, on ne lui mettra sans doute pas quatre litres, on verra en fonction de la température de l’eau. »

    - « Tu comptes lui faire chaud, tiède ou froid, Roger ? »

    - « Elle a été gentille, on ne va pas lui faire un lavement froid, je crois qu’on va le faire chaud, avec du savon de Castille, pour bien la faire évacuer. »

     

    Simone prit donc, en plus du matériel, le savon de Castille, pendant qu’Odette prenait un grand broc de porcelaine et allait le remplir à l’évier, faisait couler l’eau chaude, réglait la température et rinçait abondamment le broc, ce qui, le réchauffant, éviterait à l’eau de se refroidir. Elle fit de même avec le bock à lavement en tôle émaillé, pour que celui-ci prenne la bonne température et ne refroidisse pas l’eau du lavement. Puis elle donna le bock à Roger, et vint s’asseoir devant sa fille, avec le broc et une cuillère en bois, et, prenant le savon que Simone lui apportait, le fit se dissoudre dans le broc qu’elle tenait sur ses genoux, sous le nez de Michèle, pour que celle-ci ne rate rien du spectacle. Autre spectacle, dans le miroir, elle voyait Roger brancher le tuyau rouge à la sortie du bock, sur le petit robinet, puis le poser au sol, et brancher l’autre extrémité sur le double Bardex, engin de caoutchouc bizarre avec deux petites poires noires.

    - « Simone, le saindoux », dit Roger.

     

    Simone prit le bloc de saindoux et frotta dessus la canule à double Bardex, prenant ensuite du saindoux dans la main pour bien l’étaler sur le caoutchouc. Puis, graissant bien son index, elle s’assit sur le tabouret, tartina de saindoux le cul de sa sœur et, enfin, lui rentra le doigt à l’intérieur pour parfaire la lubrification. Pendant ce temps, Roger vérifiait le bon fonctionnement du Bardex, gonflant puis dégonflant chaque ballonnet.

    - « La petite est prête, Roger », dit Simone en se levant, « elle a le cul bien gras. »

    - « Bâillonnons-là, pour qu’elle est l’air plus con encore », dit Roger.

    Simone essuya ses mains avec un torchon, puis le lança à sa mère qui le plaça sur la bouche de Michèle et sur son nez, plus pour la salir et l’humilier que pour l’empêcher de parler.

    - « C’est bien », dit Roger, prenant la place de son épouse sur le tabouret, pendant que Simone, agenouillée, écartait les fesses de sa sœur. « Allez, Michèle, inspire un bon coup ! »

     

    Michèle inspira profondément, ce qui eut pour effet mécanique de dilater sa rosette. D’un geste sûr, Roger enfila la canule dans le troufignon, avec une telle douceur que Michèle ne ressentit aucune gène. Il commença à presser la première poire, et Michèle sentit, impression curieuse, le ballonnet intérieur se gonfler en elle, comme un petit plug, et distendre légèrement son rectum. Simone lâcha ses fesses, et, une fois la raie culière refermée, elle asséna une bonne claque sur chacune d’entre elles :

    - « Tiens, prends ça, ma cochonnette, c’est pour bien mettre en place la canule dedans. »

    - « Merci Simone », dit gentiment la cochonnette en question à travers son bâillon torchoonneux, sous le regard attendri de sa mère qui terminait de dissoudre le savon de Castille dans le broc.

     

    Déplaçant les mains, Simone écarta les fesses plus bas, près des cuisses, pour permettre au deuxième ballonnet, externe, de se gonfler sous la pression de la deuxième poire, et assurer donc l’étanchéité du cul, étanchéité qui, sans atteindre celle d’un sous-marin nucléaire, était suffisante pour que le lavement soit conservé sans risque.

    Odette se leva et, lentement, versa le contenu du broc, eau chaude savonneuse, dans le bock à lavement après avoir, très professionnellement, vérifié que le robinet était fermé. Puis elle souleva le bock et le fixa au montant de bois du pilori, à une quarantaine de centimètre au dessus de la canule.

     

    Roger regarda, attendri, le tableau qu’il avait sous les yeux. Michèle à quatre pattes comme une gorette, la tête, recouverte d’un torchon noué par dessus le bonnet de plastique, dans un carcan entre le montants de bois, son bâillon sur la bouche et le nez, les chevilles dans un autre carcan, entre les deux autres montants, ses genoux posés sur les coussins recouverts de toile à torchon, son cul rebondi et encore rouge de la fessée de l’après-midi enfilé par la canule dont sortait le tuyau rouge aussi, la blouse rose, fermée par seulement deux boutons près du col, qui pendait sous son cou, montrant ses seins aux tétons pointés vers le sol. De l’autre côté du carcan, on voyait pendre un bout du torchon gras qui la bâillonnait. Odette et Simone partageaient l’attendrissement de Roger, avec quelques commentaires :

    - « Une jolie cochonne, non ? »

    - « Oui, une gorette toute rose… »

    - « Quand je pense qu’elle aimait avoir des pinces aux tétons et aux grandes lèvres, avec des poids, quelle horreur… »

    - « Ici, on ne fait que des choses plus gentilles, quand même… »

    - « Asseyez-vous chacune à un bout », dit Roger, « je vais commencer ».

     

    Simone s’assit à la tête, Odette au cul, un peu de biais, pour ne pas empêcher Michèle de jouir, grâce aux miroirs, du spectacle de son humiliation. Roger ouvrit le robinet et, deux secondes après, Michèle sentit le liquide chaud couler dans ses entrailles. Ce n’était pas désagréable, au début, mais, petit à petit, la gêne s’installa en elle. Le liquide ne la brulait pas, non, il n’était pas assez chaud pour ça, c’était même, question température, plutôt agréable. Mais la pression était vraiment inconfortable. Odette se pencha, passa ses mains entre les cuisses de sa fille pour lui caresser le ventre, en prenant bien soin de ne pas déranger la canule. Roger ouvrit le robinet au maximum, et le débit s’accéléra, provoquant un petit gémissement étouffé par le bâillon.

    - « Tu as mal, ma sœurette ? » demandant Simone en souriant.

    - « Mmff… » fit Michèle en faisant oui de la tête.

    - « Eh bien tant mieux », poursuivit Simone, « c’est fait pour ça, et j’aime bien te faire souffrir. »

    Elle se pencha sur sa sœur, lui embrassa le front et, passant les mains sous le carcan, lui caressa les seins et lui pinça les tétons.

     

    Roger, qui n’était pas si cruel, ferma le robinet.

    - « Respire bien à fond, Michèle, plusieurs fois. »

    Il décrocha le bock et le remonta d’une dizaine de centimètre puis, après une minute de pause, ouvrit à nouveau le robinet au maximum. Un flux plus puissant encore vint inonder les tripes de la pauvre lavementée, qui voyait, dans le miroir, son ventre se distendre et gonfler comme si elle était enceinte. Elle se tortillait, prise d’une envie de chier irrépressible, mais impossible à satisfaire, tant les deux ballonnets rendaient étanche sa rosette. En plus, elle avait sur la bouche le torchon gras du saindoux qui lui avait graissé le cul, il lui semblait que sa bouche et son cul étaient interchangeables. Le lavement continuait à passer, Roger remonta le bock d’une dizaine de centimètres encore. Simone, avec les pieds passés sous le carcan, jouait avec les nichons pendants et Odette, sous le prétexte de masser le ventre de sa fille pendant le lavement, lui titillait le clitounet.

     

    Roger surveillait la quantité de liquide, réduisait le débit pour finir le bock, qu’Odette, bonne mère, n’avait rempli que de deux litres. Dans les tripes de Michèle, l’eau chaude et le savon de Castille faisaient leur effet et ramollissaient le caca de Michèle qui, de se fait, se pressait à la sortie sans, pour autant, franchir l’obstacle des ballonnets.

    - « Voilà, Michèle », dit Roger, « tout est passé, c’est fini. »

     

    C’était fini, oui, enfin, presque, puisque le meilleur moment du lavement, c’est quand on le garde… Michèle resta ainsi cinq bonnes minutes, à quatre pattes mais soutenue par cette sangle confortable, le torchon gras en bouche, le nez collé dans le tablier de caoutchouc de Simone. Puis, au signal de Roger, Odette alla chercher une cuvette de plastique et s’agenouilla derrière sa fille, la cuvette reposant dans son tablier. Un miroir fixé dans le haut du montant du pilori permettait à Michèle, via le miroir en face d’elle que dégagea Simone, d’avoir une vue plongeante sur son derrière.

    Quand tout fut près, Roger, avec des gestes rapides et précis, ouvrit à deux secondes d’écart les valves des deux poires, dégonflant quasi instantanément le ballonnet intérieur, puis le ballonnet extérieur, et retirant la canule.

     

    Immédiatement, un jet brunâtre jaillit du cul ainsi libéré dans la cuvette de plastique, débordant un peu sur le tablier de caoutchouc d’Odette. Une véritable pétarade accompagnait le jet, et une odeur de merde vint chatouiller les quatre paires de narines. Michèle se vidait, honteuse, dans la cuvette qui se remplissait d’eau sale où flottaient des bouts de merde. Se vider ainsi, après avoir été gonflée et bouchée, provoqua chez Michèle un orgasme, qui la fit pleurer de plaisir et de honte, donnant prétexte à Simone pour l’essuyer et la moucher avec le torchon qui l’avait bâillonnée. Roger ouvrit le carcan qui lui maintenait le cou, et l’aida à se redresser, ou plutôt à passer de la position à quatre pattes à la position agenouillée. Puis, l’expulsion presque finie, il lui libéra les chevilles, pendant que Simone, debout, lui maintenait le visage contre elle.

    - « Voilà », dit Odette, « c’est fini, je te mets une culotte de caoutchouc avec des langes, et tu vas au lit. »

     

    La culotte garnie de langes torchonneux avait été préparée, il suffisait de la passer à Michèle, de bien s’assurer de l’étanchéité des élastiques aux cuisses et à la taille. Ceci fait, pendant que Michèle, ainsi garnie, lâchait quelques pets humides dans sa protection, Odette reboutonna sa blouse puis Roger, la prenant dans ses bras puissants, la porta dans la pièce à côté et la coucha dans son lit. Les deux femmes l’attachèrent avec les Segufix. Michèle était prête pour la nuit quand elle vit arriver Roger avec un entonnoir de grand diamètre auquel était fixé un tuyau de caoutchouc. Odette écarta le haut de la culotte, Simone y inséra le tuyau, pendant que Michèle essayait de se débattre.

    - « Non, pitié », demanda-t-elle doucement.

     

    Mais Odette tenait l’entonnoir et Roger revenait avec la cuvette pleine du résultat de l’expulsion, qui vida dans l’entonnoir et qui, par le tuyau d’un centimètre de diamètre à peu près, vint envahir la culotte de caoutchouc et tremper les langes.

    - « Après avoir été lavementée », dit Roger, « te voilà maintenant emmerdée avec ton lisier, cochonnette. »

     

    Tous les trois l’embrassèrent sur le front et sortirent en éteignant la lumière, laissant la soumise dans son liquide merdeux pour toute la nuit.

     

     

    28.  Sorties et réception

     

    Avant de se coucher et de goûter à un repos bien mérité, Roger, Simone et Odette firent une nouvelle « séance d’évaluation ». Ils furent tous d’accord pour s’accorder un satisfecit, et l’accorder aussi à Michèle. Elle acceptait sa situation de soumise, de toute évidence, avec bonheur, et appréciait le doux cocon infantilisant et humiliant dans lequel ils l’avaient placée. Enfin, « doux » était peut être exagéré, le cocon étant doux, certes, mais aussi ferme et souvent cuisant. Sur le plan physiologique, le sevrage du tabac se passait bien, tisanes et décoctions aidant, et elle ne réclamait plus de cigarette. Le goût et l’odorat lui étaient revenus, elle mangeait bien et, sans vraiment engraisser comme sa mère, elle prenait les rondeurs qui devaient lui donner à peu près la même silhouette que sa sœur. Question garde-robe, les blouses et les tabliers de Simone lui allaient mais celle-ci en avait confectionné quelques uns spécialement pour Michèle, et l’équipement de la souillarde, que Roger avait enrichi avec l’arrivée d’Odette, suffisait bien pour trois soumises.

     

    Il fut donc convenu qu’on garderait encore Michèle au régime « fauteuil roulant » pendant une bonne semaine, avec, bien sûr, l’exercice en salle de sport pour compenser, et les couches la nuit seulement, la fonction « chaise percée » du fauteuil suffisant pour le jour. C’est ce qui fut fait, et Michèle subit donc ce régime, agrémenté, de temps en temps, par un bâillon ou un bandeau sur les yeux, pour lui rappeler sa condition inférieure et, bien sûr, une bonne fessée quotidienne, voire plus. Elle participait à la vie de la maison dans toutes ses composantes, c’est-à-dire que, quand il y avait une séance de domination, elle la suivait attentivement, et voyait ainsi sa mère et sa sœur alternativement ou simultanément soumises au boucher, et se dominant l’une l’autre selon son bon plaisir. Tout cela l’excitait au plus haut point, et elle avait droit, puisqu’elle était sage, au vibromasseur ou au tendre gougnottage de sa mère et de sa sœur, et le plaisir que cela lui donnait la faisait pleurer de joie. Quand Roger et Simone sortaient, elle restait seule sous la garde de sa mère et, quand celle-ci allait faire sa journée à la SARPAL, Roger ou Simone restaient là, pour qu’elle ne soit jamais seule.

     

    Tout se passant selon le programme prévu, lors de la « séance d’évaluation » suivante, il fut décidé qu’elle pouvait quitter son fauteuil roulant et se mettre aux travaux ménagers. Comme elle était longtemps restée en intérieur, la première besogne qu’on lui confia fut la lessive à faire sur la terrasse.

     

    Quelle ne fut pas la joie de Michèle, ce matin là, au réveil, d’être détachée du lit sans être à nouveau attachée sur le fauteuil roulant. Sa mère et sa sœur lui enlevèrent la couche qu’elle avait portée pour la nuit, trempée seulement de pipi, et lui enfilèrent une culotte en caoutchouc. Puis, vêtue de sa blouse rose boutonnée dans le dos, les pieds entravés par une ceinture de blouse aux chevilles, qui ne lui permettait de ne faire que de petits pas, elle fut, pour la première fois, presque entièrement libre de ses mouvements. Après le petit déjeuner, qu’elle put prendre normalement, elle dut retourner à la souillarde se mettre sur un pot de chambre pour faire son caca, sous le regard de Simone, et avec interdiction de se torcher. Et, de retour dans la cuisine, Roger lui dit :

    - « Michèle, ce matin, tu aideras ta mère à la lessive. »

     

    Odette fit enfiler à sa fille, par dessus la blouse rose, une blouse bleue, et un torchon noué sur les cheveux. Puis elle lui donna des socques de plastique et un grand tablier de toile bleue, à bavette avec lien autour du cou et ceinture fine se renouant devant. Elle-même mit à peu près la même tenue, et elle emmena sa fille sur la terrasse où, malgré le soleil, il faisait frais. Simone était sortie faire des courses, Roger, en survêtement, s’installa au soleil sur une chaise longue, pour lire une revue en regardant les deux lavandières.

     

    En effet, pour l’humiliation des servantes, la lessive des tabliers, des torchons, des nappes, des langes de tissu, se faisait à la main. Il y avait deux lessiveuses de tôle, posées sur les bruleurs à gaz ; Roger avait fait aux brûleurs une base stable, et des supports montant haut pour éviter tout risque de renversement des lessiveuses.

    Les deux femmes, avec des seaux, durent remplir les deux lessiveuses, une pour le lavage (Roger et Simone avaient trouvé dans une brocante une « lessiveuse à champignon », qui facilite le travail en faisant circuler l’eau savonneuse) et une pour le rinçage. Des pinces en bois et des battoirs, ainsi que des planches à laver, complétaient le matériel. C’était un plaisir pour Roger de voir les deux femmes en tabliers bleus prendre le linge sale, le mettre dans la lessiveuse, le sortir avec la pince de bois, le frotter sur la planche (avec des gants de ménage, pour protéger leurs mains de la chaleur et de la lessive), et le remettre dans la lessiveuse. Elles étaient en sueur, elles s’essuyaient le front avec leurs manches, quand elles se penchaient, on voyait soit le tissu de la blouse se tendre sur leur croupe, soit leurs nichons balloter sous le tablier. Puis il fallait mettre le linge lavé dans l’autre lessiveuse, en changeant l’eau souvent, et enfin le rincer à l’évier de la cuisine d’été.

     

    Le travail n’était pas si pénible que ça, il y avait peu de pièces, même si elles étaient bien sales. De toute façon, il n’était pas question que le linge devienne absolument propre, quelques taches persistantes ajoutaient à l’humiliation de celles qui le portaient. Et puis, elles travaillaient à leur rythme, et faisaient durer la séance. Pour Michèle, cet exercice, un vrai exercice, au grand air, et pas sur un tapis de marche ou un rameur, lui faisait le plus grand bien, et elle prenait plaisir à servir ainsi. Elles essorèrent, en le tordant, le linge rincé, et Michèle alla l’étendre sur le fil, plus loin dans le jardin, marchant ainsi vraiment pour la première fois en dehors de la maison. Quand Simone revint des courses, à peine enlevé le manteau qu’elle enfilait sur sa blouse, elle sortit sur la terrasse et vit le sourire épanoui de son mari, et celui de sa sœur cadette, tout aussi radieux. Elle embrassa sur la bouche son époux d’abord, puis sa mère et sa sœur, ravie de voir que cette dernière se plaisait aux travaux ménagers. Elle allait avoir de quoi…

     

    Pendant que Simone se consacrait, en partie, à coudre des vêtements SM pour les Roulier, ou à confectionner divers accessoires, Michèle aidait sa mère aux travaux de la maison, ou les faisait, sous la surveillance et les indications de sa sœur, quand Odette allait à la SARPAL. Michèle n’avait jamais fait ce genre de choses, mais elle y mettait de la bonne volonté, et elle apprenait vite. Elle apprenait d’autant plus vite que Simone et Odette, quand elles lui enseignaient les arts ménagers, gardaient le martine à la ceinture, et que la cuisance des lanières avait toujours un effet pédagogique positif. Michèle aidait aussi au potager, et le contact avec la terre, avec les légumes, les fleurs aussi, lui faisait le plus grand bien. Elle ne songeait même plus qu’elle avait fumé dans le passé (pas que du tabac), et profitait de la régénération de ses poumons, de son palais, de son nez, avec les bonnes odeurs de la campagne.

    Elle travaillait ainsi toute la journée, avait le droit de manger normalement, mais devait toujours faire ses besoins sur le pot, devant tout le monde, sans s’essuyer, et n’avait pas le droit de se laver, étant juste débarbouillée par sa mère, avec un shampoing de temps en temps. Et, le soir, elle regagnait son lit à barreaux et, langée dans sa culotte de caoutchouc, dormait attachée, mais heureuse.

     

    Il restait enfin, et cela fit l’objet d’une nouvelle « séance d’évaluation », à la faire sortir de la maison. Il fallait, de toute façon, qu’elle aille pointer à la gendarmerie dans le cadre de son contrôle judiciaire, même si le capitaine Chausse était très arrangeant, il ne fallait pas le mettre en difficulté. Le conseil de famille décida que c’était possible. Cependant, Roger, toujours précautionneux, avait fait l’acquisition, en prévision de ce jour, d’un micro-émetteur très discret, avec récepteur accordé sur la fréquence, qui permettrait d’écouter ce qu’elle dirait. Il fut facile de le fixer dans un sac à main de Simone, qu’elle prêterait à Michèle pour sortir. Rendez-vous fut pris avec la gendarmerie, pour le test final.

     

    A son lever, Michèle fut donc conduite à la douche, la première vraie douche depuis son arrivée à la maison, et Roger lui annonça que, avec sa mère, ils allaient la conduire à la gendarmerie pour signer le registre du contrôle judiciaire. Michèle ne dit rien, habituée maintenant à prendre les ordres et à les accomplir. Après le déjeuner, pour la première fois depuis son arrivée, aussi, elle mit un blue-jean, un pull-over, ses baskets, et sa sœur arrangea ses cheveux et lui prêta un sac et un collier fantaisie.

    Roger sortit la voiture, Michèle monta derrière avec sa mère, qui avait un panier à la main, et en route pour le rendez-vous avec le capitaine Chausse. Michèle était un peu étourdie par cette première sortie, et elle mangeait des yeux le paysage et les gens, car jusqu’à présent son regard n’avait pas dépassé les limites du grand jardin de la maison.

     

    Arrivé devant la gendarmerie, Roger prétexta la nécessité d’un passage à la mairie pour des formalités, et laissa Michèle et sa mère entrer dans la cour et monter dans le bureau du capitaine Chausse, qui les accueillit cordialement.

    - « Capitaine », dit Odette, « mon gendre s’excuse, il a du passer à la mairie, mais il viendra vous saluer en nous reprenant. »

    - « Avec plaisir, Madame Manchon, asseyez-vous, avec Mademoiselle Jumeau, le temps d’accomplir les formalités. »

    Roger s’était garé à quelques dizaines de mètres et, sur le récepteur accordé à l’émetteur camouflé dans le sac à main, entendait toute la conversation, prêt à intervenir si nécessaire en arrivant d’urgence. Le scénario avait été arrêté d’avance avec Odette.

    - « Si vous me permettez, capitaine, j’ai porté quelques légumes du jardin pour Madame Chausse, je voudrais aller les lui donner pendant que vous discuterez avec Michèle. »

    - « Comme vous voulez, montez à notre logement de fonction, alors, elle sera heureuse de vous recevoir. »

     

    Le capitaine, qui ne manquait pas de finesse, avait bien compris que la mère voulait laisser sa fille seule, et il trouvait ça très délicat.

    - « Alors, Mademoiselle, vous vous plaisez ici ? »

    - « Oh oui, ça me change tellement de la ville. »

    - « Je ne crois pas qu’on vous ait beaucoup vu dans le pays, depuis votre arrivée. »

    - « En vérité, capitaine, ma mère a pensé que c’était mieux si je ne sortais pas, pour m’éviter des tentations, et je crois qu’elle a eu raison. »

    - « Vous ne vous êtes pas ennuyée ? »

    - « Oh non, je me suis reposée, elle m’a fait plein de tisanes pour m’aider à arrêter de fumer, pour me donner de l’appétit. Et puis le jardin est grand, il y a la petite salle de sport et la piscine, j’ai pu prendre de l’exercice sans sortir. »

    Roger écoutait tout, en souriant, c’était une brave petite, vraiment, elle tenait de famille.

     

    Le capitaine continua, l’air de ne pas y toucher, l’interrogatoire. Avait-elle eu des contacts avec ses anciennes mauvaises fréquentations ? Était-elle prête à continuer ses efforts pour rompre avec son ancien milieu ? Quels étaient ses projets ?

    Elle lui répondit, et c’était vrai, qu’elle avait coupé tous les ponts avec le passé, que c’était parfois difficile, mais que sa mère, sa sœur et Roger veillaient sur elle, un peu trop même, mais que c’était pour son bien. Elle dit aussi que, parfois, elle avait eu envie de partir, mais que, fermement, sa famille lui avait fait comprendre où était son intérêt. Enfin, elle fit part de son envie de terminer sa scolarité, ici si c’était possible.

    Pendant qu’elle répondait ainsi aux questions du capitaine, sa mère, qui prenait le café avec Madame Chausse, était tendue, ce qui se voyait, mais que la femme du capitaine mettait sur le compte, et c’était vrai, de l’amour maternel. S’il y avait eu un problème, Roger l’aurait appelé sur son portable et serait venu…

     

    Roger vint, donc, quand il sentit que l’entretien touchait à sa fin. Le planton l’introduit dans le bureau du capitaine au moment où Michèle signait le registre, en rattrapant les dates antérieures, gentillesse que le capitaine Chausse consentait volontiers, tant l’entretien avait été positif.

    - « Monsieur Paleron, cette petite, je crois, a un bon fond, et elle a de la chance d’être bien entourée… Je vais dire à ma femme que vous êtes là, elle est en compagnie de votre belle-mère. »

    Après les politesses d’usage, ils repartirent tous les trois de la gendarmerie. Roger demanda à Michèle si tout c’était bien passé, et elle lui raconta sincèrement ce qu’il savait déjà, ayant suivi toute la conversation à distance. Pendant qu’il conduisait, Odette appela Simone pour la rassurer aussi, et ils rentrèrent par le chemin des écoliers, Roger faisant faire à Michèle un grand tour du pays pour la récompenser de sa bonne conduite.

    Le test s’était bien passé, bien sûr, Michèle ne saurait jamais qu’elle avait été écoutée, il était inutile de lui dire quoi que ce soit. Ils convinrent, en roulant que, comme elle le voulait, elle pourrait faire sa Terminale et passer son bac, avec un peu de retard, mais, bien sûr, au pays, Roger avait déjà son idée là-dessus. Ils arrivèrent à la maison, après une belle balade en voiture, pour le repas, que Simone avait tendrement préparé. Sans rechigner aucunement, Michèle, en arrivant, quitta ses vêtements de sortie et remis sa blouse, son torchon sur les cheveux et un tablier, pour bien montrer que sa soumission leur était acquise. Pour un peu, elle aurait aimé être fessée en récompense…

    - « Merci, maman, merci, Roger, merci, Simone, je serai bien sage, et si je n’obéis pas, vous me punirez à votre volonté. A la maison, je sais me tenir. Mais je crois qu’il vaut mieux que je ne sorte jamais seule, pour le cas où une bêtise me passerait par la tête ».

    - « Ne t’inquiète pas, Michèle », dit Roger, « nous ne te laisserons jamais sans surveillance, tout est une question d’organisation. »

     

    Michèle continua donc son éducation aux travaux ménagers, mi-domestique, mi-bébé. La nuit en couche, attachée dans le lit à barreaux de la petite pièce, langée dans sa culotte de caoutchouc. Le jour, toujours en culotte de caoutchouc mais sans les langes, les chevilles toujours entravées pour lui rappeler sa condition de prisonnière volontaire, portant les blouses et les tabliers nécessaires aux travaux qu’elle devait accomplir. Elle devait toujours demander la permission pour faire ses besoins et, quand celle-ci lui était accordée (il arrivait que, par vice, on la lui refuse), elle devait faire au pot devant tout le monde. Elle mangeait à table, sauf quand elle était punie, ce qui arrivait souvent, en plus de la fessée quotidienne. Et, en matière de punitions humiliantes, l’imagination de Roger, de Simone et d’Odette était sans bornes.

     

    Tous les deux ou trois jours, Michèle pouvait accompagner sa mère ou sa sœur allant faire les commissions. Alors que, pour sortir, Odette et Simone, sauf si c’était juste pour aller chez un commerçant, ôtaient leurs blouses, Michèle devait toujours conserver la sienne, ainsi que sa culotte de caoutchouc dessous. C’était pratiquement la même tenue qu’à la maison, fichu, chaussures et tablier à part. Cela lui donnait une allure paysanne qui détonnait avec son jeune âge, mais qui ne choquait personne, on était à la campagne, après tout. Les gens dans le pays savaient qui elle était, et de la voir ainsi vêtue, simplement, comme une travailleuse, en avaient de l’estime pour elle. Mais, aux yeux de Michèle, qui ne comprenait pas ces subtilités rurales, sortir ainsi était une humiliation supplémentaire, et elle avait l’impression que tous les regards qui se posaient sur elle étaient moqueurs, alors qu’ils étaient simplement cordiaux. Du reste, elle parlait peu, seulement pour dire bonjour, merci et au-revoir, ajoutant chaque fois « Monsieur » ou « Madame », chose qui était très appréciée. Les gens se disaient « La fille à Manchon, elle est pas bêcheuse et elle a l’air travailleuse, elle tient de sa famille », et cela renforçait l’estime qu’ils en avaient. Ah, s’ils avaient su ce qui se passait dans la maison… Mais dans cet heureux pays, chacun ne s’occupait que de ses affaires.

    Bien sûr, Michèle sortait sans argent, sans papiers, sans clés, sans téléphone, restant ainsi totalement à la merci de son accompagnatrice, qui lui faisait porter les paquets, lui tenait le bras ou la main, et lui donnait des ordres du genre « Michèle, porte moi ça », ou « Allez, dépêche-toi un peu », qui la faisait rougir.

     

    A l’occasion d’un déjeuner avec les Roulier, qui venaient souvent, pour l’amitié et pour les affaires, Roger eut une idée :

    - « Michèle, demain, Marcel et Yvonne Roulier viennent à déjeuner, tu ne les connais pas, je crois… »

    - « Non Roger, je crois que la dernière fois où ils sont venus, j’étais enfermée et attachée dans mon lit. »

    - « C’est vrai », dit Roger en riant, « eh bien cette fois tu les verras, puisque tu nous serviras à table, comme une bonniche. »

    - « Oui Roger, comme tu voudras. »

     

    Odette et Simone trouvèrent l’idée excellente, et il fallut choisir la tenue que porterait Michèle pour cela. On s’arrêta sur une blouse de nylon rose, à fines rayures verticales blanches, longue, stricte, boutonnée dans le dos et ceinturée, sur laquelle elle mettrait un joli tablier à bavette, orné d’un peu de dentelle, bretelles croisées dans le dos. Une coiffe ancienne, bien couvrante, et des ballerines noires complèteraient cette tenue de parfaite domestique. Simone et Odette lui enseignèrent quelle doit être l’attitude d’une vraie bonniche, y compris le vouvoiement qu’elle devrait adopter pour l’occasion.

     

    Le matin du déjeuner, Michèle fut autorisée à se doucher, sa mère lui lava les cheveux et l’aida à se préparer. Simone lui avait prêté des bas à elle, noirs, qui tenaient avec des jarretières rose, et des ballerines noires aussi. Il n’avait pas été question de sous-vêtements, aussi on lui fit enfiler la blouse de nylon rose sur son corps nu, puis le joli tablier blanc et la coiffe ancienne. Simple, naturelle, elle était ravissante, et heureuse, pour la première fois, de porter une tenue coquette. Elle se présenta ainsi, avec une jolie révérence, dans la souillarde, devant Roger, qui sourit.

    - « C’est joli, ça devrait plaire à Marcel et Yvonne. Simone, qu’est-ce qu’elle a, dessous, à part les bas ? »

    - « Rien, Roger. »

    - « Alors, mettons-lui une culotte en plastique, ça ne se verra pas, mais on entendra le crissement. »

     

    Michèle rougit mais, obéissante, ne dit rien et sa mère alla prendre dans une armoire différentes culottes de plastique. On en choisit une bien couvrante, et Michèle du retrousser sa blouse et son tablier et enfiler le sous-vêtement de honte, qui venait déparer sa belle tenue. Elle dut marcher, avancer, tourner.

    - « Parfait, dit Roger, on entend un crissement, on se demande si c’est le nylon, mais on comprend vite que c’est autre chose. Et puis, on devine la marque sous la blouse serrée, très bien. »

    - « Marche encore un peu », dit Simone, « tu as raison, Roger, on devine bien ce qu’il y a, même quand elle marche avec élégance. »

    - « Un peu trop élégant, comme démarche », dit Roger, « il faut arranger ça. »

    - « Voulez-vous lui entraver les chevilles, Roger ? », dit Odette, « Mais ça se verra… »

    - « Si tu permets, Roger », dit Simone, « j’ai une meilleure idée… »

    - « Oui ? »

    - « Un plug dans le cul, celui vibrant et gonflant, avec la télécommande. »

     

    Michèle rougit aux oreilles, et les larmes lui vinrent aux yeux. Elle supplia :

    - « Non, pitié, pas un plug, je vais marcher comme un canard… »

    - « Mais, ma petite, c’est ce que nous voulons », dit Roger, « une bonniche jolie, mais ridicule. Allez, va à la table et penche-toi en avant, vite ! »

     

    Michèle alla vers la grande table et se pencha dessus, le cul offert. Odette troussa sa blouse et baissa la culotte sur ses bas noirs, pendant que Roger, prenant un martinet, lui comptait une vingtaine de coups pour lui apprendre à faire sa timide. Pendant ce temps, Simone prenait le plug, vérifiait les piles, et revenait avec l’objet.

    C’était une merveille de la technologie, un plug noir, en caoutchouc très agréable, qui comportait, à l’intérieur, mais dans un diamètre réduit, un vibreur et une petite pompe à air électrique, qui permettait de le gonfler. La télécommande avait un curseur pour les vibrations, un autre pour la pompe, avec des diodes indiquant le volume interne obtenu, et bouton de dégonflage.

     

    Elle graissa l’objet avec du saindoux, fit pareil avec la rondelle de sa sœur, et tendit le plug à Roger, qui encula Michèle avec. Puis, prenant la télécommande, il gonfla légèrement le plug, pour qu’il tienne, puis le fit vibrer légèrement, faisant palpiter ainsi les tripes de Michèle qui, doucement, pleurait de déconvenue. On remonta sa culotte, on rabattit sa blouse, on réajusta son tablier, et elle se releva, les yeux rouges. Roger la fit aller et venir, et, en plus du crissement du plastique sous le nylon, on sentait bien que sa démarche était gênée, ce qui la rendait délicieusement ridicule.

    - « Allez, sèche tes yeux et va dresser le couvert, avant que nos invités arrivent », dit Roger, « et puis tu prépareras l’apéritif, ta mère et ta sœur s’occuperont de la cuisine avec moi. »

     

    Le portail était ouvert, pour que les Roulier puissent garer directement leur gros break devant l’entrée du garage. Ils descendirent, et sonnèrent à la porte. Michèle, rougissante dans sa tenue de bonne, vint leur ouvrir et s’effaça devant eux.

    - « Bonjour Madame, bonjour Monsieur, donnez-vous la peine d’entrer, je vous prie. »

    Marcel et Yvonne, surpris de voir une domestique, sourirent devant sa grâce, pendant qu’elle prenait le coffret de trois bouteilles de bon vin que Marcel avait apportées, et le posait dans l’entrée.

    - « Je vais vous annoncer », sourit-elle, et elle trottina devant eux jusqu’au salon, où tout était déjà prêt pour l’apéritif et ou Roger, prévenu par le bruit de la voiture et la sonnette, sortait les bouteilles du bar.

    L’œil exercé de Marcel et d’Yvonne avait déjà vu la blouse de nylon et, sous celle-ci, les seins libres de la jeune fille.

    - « Monsieur, vos invités sont arrivés. »

    - « C’est bien, Michèle, allez chercher Madame et Madame Odette. »

    Et, pendant que Michèle sortait, il serra amicalement la main de Marcel et embrassa affectueusement Yvonne. Simone et Odette entrèrent, en robe l’une et l’autre, ayant enlevés et laissé dans la cuisine les tabliers qu’elles avaient mis par dessus pour préparer le repas. Sous la robe d’Odette, taillée amplement, on distinguait à peine sa culotte de protection.

     

    Tous les cinq prirent place, et Michèle revint faire le service de l’apéritif.

    - « Je ne savais pas, Roger », dit Marcel, « que vous aviez une domestique. »

    - « Oh, mais ce n’est pas une domestique, c’est la fille d’Odette, qui vit chez nous, et qui nous fera le service aujourd’hui, elle adore ça. »

    Michèle rougit.

    - « Ah oui », continua Yvonne », « mais la dernière fois que nous sommes venus, elle n’était pas visible, elle était punie, je crois… »

    Michèle rougit encore plus, parce que la remarque venait d’Yvonne, qu’elle trouvait très belle, très impressionnante, avec son allure nordique et son chignon blond.

    Mais Roger détourna la conversation, ce dont Michèle lui fut reconnaissante d’un beau sourire, en faisant passer le plateau de toasts. Roger ne voulait pas étaler devant le couple d’amis ce qu’ils faisaient avec Michèle, mais juste mettre cette dernière dans une situation humiliante, pas directe, mais sous-entendue. Cependant Yvonne, invitée discrète mais perspicace, avait remarqué maintenant que, outre les seins nus de la domestique, on entendait un léger crissement qui n’était pas dû qu’au nylon de la blouse quand elle marchait, et que sa démarche n’était pas très naturelle.

     

    Michèle fit les derniers préparatifs pour le repas et vint annoncer, les mains dans le dos :

    - « Madame est servie. »

    On passa dans la salle à manger, et Michèle fit très bien son service, réservant au maître de maison le soin de déboucher, carafer et goûter le vin, comme il se doit. En faisant le premier service, elle vit que Roger avait posé sur la table le boitier de radiocommande de son plug. Elle se plaça un peu en retrait, les mains dans le dos, comme doit le faire une domestique lors du repas des maîtres, derrière la maîtresse de maison, c’est à dire Simone, et donc en face de Roger, qui avait Yvonne à sa droite. C’était un plaisir pour elle de regarder cette belle femme, elle en sentait des picotements…

    Non, les picotements n’étaient pas dans sa tête, mais dans son cul, c’est Roger qui avait mis en marche, doucement, le vibreur du plug, qui frétillait dans son anus, en même temps qu’il commençait à le gonfler.

     

    Michèle dut donc continuer son service avec l’anus dilaté et, à chaque fois, Roger gonflait un peu plus le plug, ce qui donna à Michèle une démarche en canard qu’elle ne pouvait plus masquer, et qui la faisait rougir. De plus, quand attendait, immobile, mains dans le dos, Roger faisait vibrer le plug, et la vibration, de son rectum à son vagin, lui faisait un doux plaisir.

     

    Mais les convives faisaient semblant de ne rien voir, Roger, Simone et Odette se comportant très naturellement, Marcel et Yvonne comprenant peu à peu la situation, mais rentrant dans le jeu de leurs hôtes, et restant discrets, avec juste, de la part d’Yvonne, des regards appuyés et des sourires moqueurs, mais légers. Le repas se déroula donc sans que la condition de Michèle ne soit évoquée. On passa au salon pour le café, et là on parla un peu affaires, Simone et Marcel évoquant les modèles de vêtements et d’accessoires qui allaient repartir dans le break des Roulier. A cette occasion, ils firent circuler des photos (sur une tablette numérique, bien sûr) de leur donjon, et d’Yvonne, sanglée dans son costume de dominatrice. Michèle, curieuse et excitée, se rapprocha pour les voir, mais son indiscrétion fut remarquée…

    - « Dites-moi, Roger », dit Yvonne, « votre petite bonne a l’air bien intéressée par mes photos. »

    - « Il faut la pardonner », répondit Roger, « elle vous a servi en culotte de plastique et avec un plug gonflable dans le cul, ça lui a donné des idées… »

    - « Un plug radiocommandé, j’imagine ? »

    Michèle avait rougi jusqu’aux oreilles.

    Roger lui tendit la radiocommande, lui expliqua son fonctionnement, et la cruelle Yvonne, sur un regard d’acquiescement qu’il lui fit, s’en servit pour gonfler encore le plug et le faire vibrer au maximum. Michèle se tortilla et gémit, sans quitter sa position de domestique stylée. Puis elle rendit la commande à Roger qui, clément, dégonfla le plug et envoya Michèle manger un morceau et faire la vaisselle.

     

    Elle ne revint que pour le départ des Roulier, en milieu d’après-midi. Roger avait aidé Marcel à charger la voiture. Michèle se tenait les mains dans le dos sur le seuil, pour saluer les invités lors de leur départ.

    - « Au-revoir Madame, au-revoir Monsieur, j’ai eu grand plaisir à vous servir. »

    - « Et nous à faire votre connaissance, jeune fille », dit Yvonne. Puis, s’adressant au maître de maison : « Dites-moi, Roger, on dirait que cette petite est intéressée par le SM, je n’ose pas vous demander de me la prêter… »

     

    Les hommes se serrèrent la main, les femmes firent d’amicales embrassades, et la voiture partit, emportant les confections de Simone, la belle Yvonne et les regrets de Michèle.

     

     

    29.  La servante de la maison

     

    Aussitôt la porte refermée, Roger envoya Michèle se mettre à genoux dans la cuisine, mains dans le dos, face aux torchons pendus à côté de l’évier, le temps de laisser Simone et Odette se remettre en tenue de maison. Puis, elles allèrent dans la souillarde chercher ses tabliers, qu’elles lui mirent avec le cérémonial habituel. Il s’assit sur une chaise de cuisine, les deux femmes debout à ses côtés, la radiocommande en main.

    - « Michèle, vient ici, sans te lever, bien sûr… »

    Michèle obéit et, à genoux, fit les quelques mètres qui la séparaient de Roger, et se tint devant lui, mains dans le dos.

    - « Mains sur la tête ! »

    Elle obéit et prit la position classique de l’enfant puni, devant Roger. Celui-ci, la radiocommande à la main, la fit avancer jusqu’à ce que sa poitrine touche son tablier.

    - « Alors, bonniche, que devons-nous penser de ton service ? Qu’en penses-tu, Simone ? »

    - « Elle s’en est bien tirée, Roger, je trouve. »

    - « Et vous, Odette ? »

    - « Je pense la même chose, Roger, même si elle manquait de style. Mais… »

    - « Mais ? »

    - « Je trouve qu’elle regardait bizarrement notre invitée Yvonne. »

     

    Michèle rougit.

    - « Ah, petite gouine », dit Roger, « elle te plait bien, Yvonne ? »

    - « Euh…. »

    Roger gonfla le plug rapidement et le fit vibrer, remplissant ainsi d’émotion le cul de la jeune bonniche agenouillée.

    - « Oui, Roger », répondit doucement Michèle, « elle est belle. »

    - « Belle mais cruelle, elle a eu un sourire moqueur tout le temps, et elle t’a bien gonflé le plug quand je lui ai donné la commande. » Et, en même temps, pour lui rappeler ce moment, il gonfla le plug au maximum.

    - « Aïe Roger, oui, elle est cruelle, et j’avoue que les photos m’ont excitée. »

    - « C’est vrai, tu as été distraite de ton service pendant ce temps… Va à la souillarde à genoux, pour ta punition. »

     

    Et Michèle, à genoux, alla dans la souillarde où elle fut mise au pilori, debout, pour recevoir, la culotte de plastique baissée, mais le plug toujours gonflé dans le cul, la sévère correction du tape-tapis, manié par la main habile de Roger. Elle fut ensuite laissée au pilori, toujours dans sa jolie tenue de bonniche, qu’elle pouvait contempler dans le grand miroir devant elle, jusqu’au repas du soir.

     

    Les jours passèrent, Michèle toujours occupée aux travaux domestiques et punie quotidiennement, les travaux qui lui étaient imposés étant les plus rebutants et les plus sales de la maison. Parmi ses tâches, ses attributions, il y avait le change de sa mère, qu’elle devait faire tous les matins.

     

    Odette passait toute la nuit en culotte de caoutchouc garnie de sa couche, et ne se levait jamais pour pisser. Elle avait donc, au lever, toujours la couche de tissu humide et, le matin, dès que Michèle était détachée et levée, avant même le petit déjeuner, elle devait nettoyer sa mère. Michèle mettait alors un tablier de caoutchouc par dessus sa blouse de nuit, Odette se couchait sur la grande table de la souillarde, recouverte d’une toile cirée, et Michèle devait lui trousser la blouse et lui retirer la culotte. Puis, elle prenait à pleine mains la couche de tissu et l’essorait dans un saladier prévu à cet effet, avant de la mettre de côté pour la laver, à la main, dans la journée. Odette s’avançait alors un peu, écartait les cuisses, et Michèle devait plonger le visage entre les cuisses cellulitiques de sa mère et lui lécher la chatte jusqu’à ce que tout le pipi soit remplacé par sa salive.

     

    Elle devait bien sucer le clitoris d’Odette, passer sa langue dans les moindre recoins, et la gougnotter jusqu’à la jouissance, dans l’odeur de vieille pisse et de sueur, voire même de merde puisque, comme toute la maisonnée, Odette ne se torchait jamais le cul. Ceci accompli, Michèle mettait à sa mère une couche propre en tissu, et l’embrassait tendrement, puis c’est Odette qui changeait sa fille, mais sans la gratifier de la même gentillesse buccale.

     

    Elle était préposée, aussi, au vidage des trois pots de chambre de la souillarde, le pot classique pour adulte, le pot modèle enfant, mais de taille adaptée aux bébés adultes, sur lequel elle devait aller, et le seau hygiénique à couvercle, trouvé en parfait état dans une brocante. Fort heureusement, seul le sien servait tous les jours. Après avoir été vidé, le pot devait être essuyé avec un torchon, et rincé à l’eau claire. Le torchon, lui, pouvait toujours servir ensuite dans la souillarde.

    Bien évidemment, parmi les tâches rebutantes, il y avait la lessive des couches de tissu, les siennes et celle d’Odette, qu’elle devait faire à la main, comme pour les torchons de la souillarde et les tabliers de punition. Elle faisait également le repassage des tabliers et des torchons mais, pour cela, elle avait droit au fer électrique et à la table à repasser.

     

    Ces travaux ne l’occupaient quand même pas toute la journée, et le reste du temps elle pouvait rester à la maison, aider sa mère et sa sœur à autre chose, ou tout simplement bavarder avec elles, se détendre et, bien sûr, participer aux séances de domination qui se faisaient deux ou trois fois par semaine avec Roger, en plus de sa fessée quotidienne du soir.

     

    En dehors des séances de domination, c’était une véritable vie de famille et, si ce n’était la manière prompte et efficace dont Roger était toujours servi, et les blouses et tabliers des femmes, rien n’aurait distingué la maison Paleron d’une autre. Roger était fidèle à Simone, et ni Odette ni Michèle n’étaient pour lui des partenaires sexuelles, hors la soumission bien sûr. Il ne faisait l’amour qu’avec Simone, et Odette et Michèle, de plus en plus, se satisfaisaient par un gouinage incestueux. Les conversations de la maisonnée, cependant, étaient particulièrement libres, et on parlait de sexe sans aucune réserve, homosexualité, pratiques diverses, Roger était très ouvert, ne réprouvant que les pratiques non consenties, ou faites sur des personnes en situation de faiblesse. Comme il disait, « Entre adultes libres, qui ont donné leur consentement éclairé, on fait ce qu’on veut », traduction sexuelle de son libéralisme économique.

     

    Au cours d’une conversation, en parlant des Roulier, Michèle était particulièrement intéressée, mais Roger n’avait pas grand chose à lui dire, sinon qu’ils avaient visité, avec Simone, le donjon, et évoqué, amicalement, mais succinctement, leurs pratiques. Mais Roger sentait bien que cela ne suffisait pas à la petite :

    - « Michèle, dis-le nous franchement, tu trouve Yvonne Roulier très belle ? »

    - « Oh oui, Roger… »

    - « Et tu aimerais bien être sa soumise dans son donjon ? »

    - « Oh, Roger, je n’aurais jamais osé le demander, mais si tu m’en parles, sincèrement, oui. »

    - « Tu sais que ça n’a rien à voir avec ce que nous te faisons ici ? »

    - « Justement, Roger, j’aimerais essayer, n’oublie pas que, avant de m’avoir si gentiment recueillie, j’étais un peu le genre néo-punk gothique. »

    Et tout le monde de rire, tant la jeune fille dodue, rose, en blouse, était éloignée de la maigrelette aux piercings et au look grunge qu’ils avaient ramenée à la maison.

     

    Comme pour toutes les décisions importantes, Roger ne voulait pas arrêter sa position seul. Il en discuta avec Simone et Odette, en présence de Michèle, bien sûr, et il fut convenu que, pour faire plaisir à la petite, on demanderait à Yvonne Roulier si elle voulait la prendre un jour ou deux.

    Au téléphone, celle-ci, bien sûr, accepta volontiers, elle se rappelait l’effet qu’elle avait fait sur la jeune fille. Bien que ne dominant régulièrement que son époux Marcel, il lui arrivait de prendre des soumis, ou plutôt des masochistes, de temps à autre. Elle maila à Roger le « contrat de soumission » selon un modèle couramment utilisé dans le milieu SM, avec « safe code », bien sûr, et le « questionnaire de pratiques » qui l’accompagnait. Michèle les lut, compléta et signa, et la date du « stage » fut arrêtée.

     

    Au jour dit, selon les consignes d’Yvonne, Michèle avait été préparée, nue, ligotée au film plastique transparent, cagoulée, des boules Quies dans les oreilles, enfermée dans un grand sac de toile juste percé, quand même, de suffisamment de trous pour respirer. La préparation avait été faite au dernier moment, un coup de téléphone prévenant de l’arrivée du break dans lequel Michèle fut embarquée, sans ménagements.

     

    De ce qui devait se passer pendant les 36 heures de stage, il n’en avait pas été question avant, et il ne devait pas en être question après. Tout simplement, les Roulier ramenèrent, à l’heure dite, Michèle dans le même sac où ils l’avaient prise, on se serait même demandé s’ils l’avaient déballée. Ils repartirent immédiatement, ayant à faire, et laissèrent Odette et Simone ouvrir le sac, dans lequel Michèle était comme au départ, hormis le fait qu’elle portait de belles traces rouges un peu partout.

     

    Qu’est-ce que Michèle avait bien pu subir ? Des choses bien différentes de celles de la cuisine et de la souillarde : aiguilles, bondage sévère, chaînes, cage de fer ordinaire, cage de fer en forme de corps humain ou animal, camisole de force, canne, carcan, ceinture de chasteté, cire chaude, collier de chien, cordes, corset, cravache, croix de Saint-André, dilatations extrêmes, écartèlement, électricité, fers aux chevilles, fouet, gynécologie médicale, hydrothérapie, interrogatoires poussés, irrumation de gros godemichets, jeux animaux, knout, lanières de cuir, masque à gaz, menottes, minerve, niche de chien, orties, pinces aux tétons et aux lèvres, poids, question moyenâgeuse, roue, shibari, sondes, suffocation, suspension, tortures variées, uniforme de prisonnière, vacuum bed, violet wand, wooden horse ou wooden pony, xoanomie, yoga punitif, zoophilie.

    Il avait été entendu, dès le départ, qu’on ne lui demanderait pas de raconter quoi que ce soit, et elle ne le fit pas. Elle se contenta de se jeter dans les bras de sa mère, puis de sa sœur, et de les embrasser très fort en disant :

    - « Je vous aime, j’aime ce que vous me faites ici, je suis votre petite fille à tous les trois. »

     

    Elle mettait Roger dans le lot de son affection même si, par discrétion, il n’avait pas voulu être présent au moment du retour. Il était reparti avec Marcel et Yvonne, qui l’avaient déposé au village d’où il reviendrait à pied. Il s’était juste assuré que le couple était content, et il l’était, tant Yvonne, qui avait pu dominer de la chair fraiche, que Marcel, heureux d’avoir une compagne en soumission.

     

    A son retour, Simone et Odette avaient baigné Michèle et appliqué, sur ses marques, un baume artisanal dans lequel, à l’arnica, se mêlaient toutes sortes de plantes apaisantes. Le lendemain, il n’y paraîtrait plus rien. Roger se contenta de demander :

    - « Alors, ma petite, ça convenait à ce que tu espérais ? »

    - « Oh oui Roger, merci de m’avoir autorisé à le faire. »

    - « Si tu le désires, et si tu nous le demande gentiment, tu pourras y retourner de temps en temps, pour te changer de ce que tu fais ici… »

    Et il n’alla pas plus loin dans la discussion. Le soir, au lit, sa femme lui dit que, à son avis aussi, Michèle était contente de son stage, qui avait satisfait son masochisme physique, comme sa situation chez eux satisfaisait son masochisme moral. Et le couple fit l’amour et s’endormit, heureux d’avoir pu apporter du plaisir à la jeune fille.

     

    Pour cette nuit de retour au bercail, Roger, comme il l’avait décidé en l’absence de Michèle, après avoir pris l’avis de sa femme et de sa belle-mère, supprima les nuits de contention dans la petite chambrette de la souillarde. A partir de maintenant, Michèle partagerait, chaque nuit, la chambre et le lit d’Odette, sans être aucunement attachée, mais en culotte de caoutchouc et lange, comme un bébé qu’elle était encore. Michèle avait été heureuse, la nuit de son retour, de se blottir dans les bras, et contre l’abondante poitrine, de sa maman. Le lendemain, elles descendirent à la souillarde pour que Michèle change et gougnotte sa mère qui, cette fois, lui rendit la pareille. Au déjeune, Roger lui demanda :

    - « Alors Michèle, tu as bien dormi avec ta maman ? »

    - « Oh oui Roger, ça me change du lit à barreaux et du Segufix. »

    - « Eh bien, j’ai décidé que maintenant, tu dormiras tous les soirs comme ça, dans le lit de ta mère, sauf, bien sûr, si je décide de te punir pour une nuit ou plus. »

    Michèle se jeta affectueusement dans les bras de Roger pour le remercier avec de grosses bises enfantines, mais celui-ci, immédiatement après, se fit remercier, comme il se doit, en se faisant lécher les pieds par la jeune fille agenouillée.

     

    Maintenant que Michèle avait été bien reprise en main, que ses travers de jeunesse étaient effacés, et qu’elle devenait une femme obéissante et soumise, il convenait d’assurer son avenir. La soumission n’est pas contraire avec l’autonomie, au contraire, la vraie soumission suppose l’autonomie et le renoncement volontaire à celle-ci, comme l’avait fait Simone. Il fallait donc que Michèle puisse devenir autonome et, pour cela, qu’elle reprenne ses études et passe son bac, même avec une année de retard.

     

    Mais dans quel établissement ? Heureusement, il y avait, dans le gros bourg à 15 kilomètres de là, un établissement d’enseignement privé sous contrat, catholique bien sûr, mais fréquenté par des élèves de toutes conditions et croyances. Ce qui intéressait la direction, ce n’était pas de faire du prosélytisme, mais d’avoir de bons résultats aux examens, et c’est le principal. L’établissement faisait toutes les classes de collège, de lycée, et même quelques BTS, avec internat pour les élèves habitant loin, et demi-pension pour les autres. Il était tenu par des religieuses Ursulines qui, depuis leur création au seizième siècle, se consacraient à l’éducation des jeunes filles, mais qui avaient, dans le cadre du contrat avec l’État, accepté la mixité, sauf pour l’internat. L’établissement avait été créé par les Ursulines du couvent de Montreuil, et il était dirigé par une sainte femme, qui faisait volontiers une remise sur le prix de la scolarité si les familles étaient en difficulté.

     

    Roger connaissait un peu cette mère supérieure, la SARPAL fournissant, en gros, le réfectoire de la demi-pension et de l’internat où la nourriture se devait d’être simple, mais de qualité, et abondante, la frugalité n’allant pas avec la croissance des adolescents. Du reste, la majeure partie du personnel était laïque, bien évidemment. Quant aux religieuses, elles essayaient de suivre au mieux la règle de leur Ordre, tout en acceptant la modernité nécessaire au bon fonctionnement de la maison.

     

    Roger prit donc rendez-vous, pour lui-même, Odette et Michèle, avec la mère supérieure, à laquelle Odette expliqua la situation, le divorce avec la garde accordée au père qui avait été négligent, le retour de la fille avec sa mère à sa majorité, sans cacher les petits délits qu’elle avait pu commettre.

    La religieuse écouta sans sourciller, elle en avait vu bien d’autres, et appela la sœur économe pour qu’Odette et Roger puisse voir les installations de l’établissement, pendant qu’elle discuterait seule avec la nouvelle candidate à son admission. La visite convainquit Odette (Roger connaissait déjà, ayant été en affaires avec la sœur économe) de la qualité de l’établissement. La directrice avait été satisfaite de son entretien avec Michèle, qu’elle rapporta fidèlement à Odette : une jeune fille qui a envie de réussir son bac et sans doute d’aller plus loin, des résultats de sa dernière scolarité très moyens, mais du sérieux, elle était prise.

     

    Il ne restait plus qu’à remplir le dossier avec la secrétaire, et à faire le chèque à la sœur économe, ce dont Roger se chargerait volontiers, avec sa générosité habituelle. Mais, avant de conclure, il fut bien entendu, en présence de Michèle qui acquiesça spontanément, de quelques particularités liées à son contrôle judiciaire. Tous les matins, un membre de sa famille la conduirait en voiture, et viendrait la reprendre tous les soirs, la jeune fille restant en étude aussi longtemps que nécessaire. Pour les sorties pédagogiques, où l’on faisait appel, même pour les « grands », aux parents, Odette ou Simone viendrait « donner un coup de main » à l’équipe pédagogique. Bref, Michèle ne devait jamais rester, non pas sans surveillance, mais sans l’accompagnement d’une personne ayant autorité. La mère supérieure ne s’en étonna pas, connaissant le contexte, surtout que, très librement, dans l’entretien de tête-à-tête qu’elle avait eu avec Michèle, celle-ci lui avait dit à peu près la même chose, à savoir qu’elle pensait être assez forte pour bien se tenir, mais qu’elle préférait qu’on lui évite les tentations.

     

    On attendit donc la rentrée dans la routine habituelle, Michèle continuait sa servitude volontaire et son humiliation ménagère. Elle promenait en forêt avec sa mère et sa sœur, elle profitait de la piscine de la maison, elle jardinait même un peu avec Simone. Et, tous les jours, elle mettait une blouse, un tablier, et faisait la domestique. Roger avait supprimé la fessée quotidienne, et Michèle avait donc quasiment le même régime que Simone et Odette, à cela près que, si la mère et la fille, sur ordre de Roger, pouvait se dominer l’une l’autre, ce n’était bien sûr pas le cas de Michèle, qui était la servante à tout le monde.

     

    Quant Simone et Roger recevaient pour un repas amical, elle ne faisait pas la domestique, bien sûr, mais, tout en participant au repas avec tout le monde, elle assurait le service, et tout le monde trouvait normal que ce soit la plus jeune qui se lève et fasse les pas de la cuisine à la salle à manger. Elle ne joua son rôle de bonniche que les deux fois où Marcel et Yvonne vinrent à la maison, une fois où ils restèrent dans la chambre d’amis pour le week-end, et une autre fois où ils repartirent avec Michèle en tenue de bonniche pour un second stage sado-masochiste.

     

    Puis ce fut la rentrée de classes, et le rythme « de la maison à l’école, de l’école à la maison » qu’ont connu tous ceux qui ont grandi dans les années 1950 et 1960. Odette quand elle ne faisait pas sa journée à la SARPAL, Simone ou Roger pour la dépanner, accompagnait la petite au lycée privé, et on venait la récupérer le soir. Il n’y avait rien à dire sur sa conduite ni sur ses notes des premières semaines, Michèle se plaisait, tout juste regrettait-elle que la blouse ne fut plus obligatoire en classe : il y avait bien un uniforme, mais c’était jupe bleue, chemisier blanc et pullover bleu si nécessaire. L’uniforme lui allait bien, les garçons la regardaient mais elle ne regardait ni les garçons, bien sûr, ni même les filles : elle avait tout à la maison.

     

    Comme elle faisait ses devoirs en étude, Michèle était entièrement libre d’obligations scolaires quand elle était rentrée. Elle mettait donc immédiatement blouse, tablier, culotte de caoutchouc et couche. Bien sûr, puisque le matin elle devait se doucher avant de partir en classe, il n’était plus possible de la maintenir dans une négligence corporelle comme avant. Elle partait le matin avait une épaisse culotte de coton blanc propre, avait pour consigne, qu’elle respectait scrupuleusement, de ne pas se torcher et, si possible, de ne pas aller aux toilette dans la journée. Le soir, on lui remettait, dans sa culotte de caoutchouc, une couche sale de la veille, puant la vieille pisse et la crotte séchée, sauf si elle devait faire ses besoins tout de suite, auquel cas elle avait une couche propre à salir.

     

    Elle couchait toujours dans le lit de sa mère, qui était constamment protégé par une alèse, et elle pouvait enlever sa couche pour dormir avec seulement la culotte de coton portée dans la journée. Avant de s’endormir, sa mère et elle se gamahuchaient tête bêche, le nez de la jeune fille sur la motte glabre d’Odette, le nez de la mère dans la toison rousse et touffue de Michèle. Elle avait un godemichet double, de diamètre différent de chaque côté, bien sûr, et s’enconnaient avec pour s’embrasser à pleine de bouche. Ce lesbianisme incestueux était teinté, du côté de Michèle, de gérontophilie, Odette étant vraiment grosse et faisant son âge, mais Michèle aimait ses bourrelets, les replis odorants à l’intérieur, ainsi que ses vergetures et sa cellulite, comme elle aimait ses premières rides aux coins des yeux.

     

    Roger, Simone et Odette firent, quelques semaines après la rentrée des classes, une « séance d’évaluation » de Michèle, où il apparut que son retour au bercail était une réussite. Cependant, comme elle passait une partie de son temps sans eux, et sans autres contraintes que celles, légères, de la scolarité, ils conclurent qu’il fallait, pour équilibrer, la rabaisser et l’humilier encore plus pendant son temps domestique.

    On garda donc pour elle la lessive à la main, qu’elle partageait quand même avec sa sœur et sa mère, ainsi que le nettoyage des sols et des vitres. Elle mettait toujours, depuis la rentrée, la même blouse boutonnée dans le dos, imprégnée de sa sueur. Il fallut, aussi, d’autres humiliations plus sales, mai, heureusement, ni Roger ni les femmes n’étaient en panne d’imagination de ce côté là. Au besoin, la fréquentation de sites Internet spécialisés, l’achat de revues et de vidéos aurait permis de renouveler leurs idées.

     

    Fréquemment, on la punissait en la faisant manger à part. Elle devait servir Roger et les femmes à table, et les regarder manger, agenouillée à côté d’eux, qui, parfois, lui mettait par gentillesse un petit morceau de nourriture dans la bouche. Puis, le repas fini, Michèle devait récupérer les restes, ceux du plat ou ceux des assiettes. Sa sœur ou sa mère prenait alors tous ces restes, et hachait soigneusement, avec un vieil hachoir à manivelle de charcuterie, les restes de viande, écrasait ceux de poisson et de légume, les mélangeait avec les restes de fromage et de dessert sucré. Cela faisait une espèce de bouillie, qu’on versait, à la louche, dans un torchon préalablement trempé dans l’eau bien chaude. Le torchon était alors placé par terre, ou sur les genoux de quelqu’un, et Michèle, mains dans le dos, devait manger cette purée infâme.

     

    Michèle devait, aussi, servir de crachoir, et tendre sa bouche ouverte à la salive et aux mollards de Roger, Simone et Odette. Parfois, aussi, au lieu de se moucher, ils pressaient un doigt contre une narine et soufflaient pour faire couler la morve verte que Michèle devait lécher. Crachat et morvelle étaient, aussi, mélangés à sa nourriture. Et, pour une punition bien humiliante, Michèle devait enlever sa couche sale, y verser elle-même sa nourriture, dans la pisse et éventuellement la merde qu’elle y avait laissée, et manger dans ses excréments.

     

    Ces punitions les plus sales étaient celles du week-end, et la séance du vendredi soir était toujours bien cochonne. Michèle, d’ailleurs, l’attendait avec impatience, tant elle se plaisait, maintenant, dans la honte, l’humiliation, la servilité, les punitions, toujours suivies, d’ailleurs, d’orgasmes spontanés ou provoqués par la bienveillance de sa famille.

     

    Bien sûr, elle passait régulièrement sous le trône. A tout seigneur tout honneur, ce fut Roger qui, le premier, lui pissa et lui chia sur la figure, alors qu’elle avait les cheveux bien protégés par un bonnet de bain sous son torchon, la tête bien encastrée par les coussins prévus à cet effet, les mains liées aux pieds du trône, sa mère assise sur son ventre pour la maintenir au sol, les chevilles liées pour ne pas se débattre. Ainsi positionnée, Roger vint s’asseoir, la saucisse pendante, et lâcha sur elle une chaude pissade, suivie de pets sonores, suivis eux-mêmes de deux étrons qui vinrent s’écraser sur elle. La première fois qu’on lui chia dessus, elle failli vomir, mais la matière chaude, odorante, devint pour elle une habitude comme une autre. Chaque fois que Roger, que sa mère, ou que sa sœur avait envie de chier, et sauf si Roger avait décidé d’une autre victime, c’est sur elle que se faisait la chose, soit sous le trône, soit plus informellement, agenouillée derrière le cul du chieur penché sur une table, par exemple.

     

    Bien sûr aussi, elle dut, comme sa mère et sa sœur l’avaient fait, boire la pisse et manger la merde, en petite quantité bien sûr, pour ne pas se rendre malade. Elle la mangeait un peu mélangée à sa bouillie, ou nature, à la cuillère de bois, finalement, ce n’était pas pire que de lécher un cul merdeux. Elle eu droit, évidemment, à des séances de pissade et de chierie collectives, recevant à la suite les excréments de son maître et de ses deux maîtresses, sur son corps entier, pour une fois entièrement nu, avec barbouillage et tartinage.

     

    Le vendredi soir avant les vacances d’automne, en rentrant, elle eut droit à un raffinement supplémentaire :

    - « Michèle, tu vas être contente », dit Roger, « tu vas changer de blouse, tu laveras demain celle que tu as portée toutes ces semaines. »

    - « Merci Roger, tu es gentil. »

    - « Ta blouse pour les vacances t’attend dans la souillarde, déshabille-toi et suis moi. »

     

    Dans la souillarde, Simone et Odile, en tabliers de caoutchouc, trempaient une vieille blouse dans une bassine de pisse économisée depuis deux jours. Elles l’essorèrent, la posèrent sur la table, pendant que Michèle, nue, à part le bonnet de bain et le torchon sur la tête que Roger lui avait fait mettre, regardait cette curieuse lessive. Simone mit la blouse à l’envers et Odette, prenant dans une assiette des étrons ramollis quelques minutes au bain-marie, en frottait soigneusement tout le tissu. La blouse ainsi enduite fut ensuite remise à l’endroit.

    - « Allez, Michèle », dit Roger, « embrasse là comme d’habitude, et met là, tu la garderas tout le week-end. »

    Michèle embrassa la blouse qui empuantissait la souillarde et l’enfila, la merde lui collant à la peau.

    - « Et comme tu est pleine de merde, ce soir, tu ne coucheras pas dans le lit de ta mère, mais dans le lit à barreaux, et attachée. Et toi, Odette », continua-t-il en se tournant vers cette dernière, « tu dormiras avec elle, ou plutôt sur elle, pour quelques nuits. »

    - « Bien Roger », dirent la mère et la fille d’une seule voix.

     

    Bien sûr, au bout de deux jours, elle eut le droit de laver à l’eau claire la blouse merdeuse et de la remettre, plus propre mais toujours, dans son esprit au moins, aussi humiliante. Mais elle passa toutes les nuits attachée dans le lit, dont les premières avec sa mère attachée sur elle, l’écrasant toute la nuit de son poids, bouche contre bouche.

     

    Ainsi, Michèle passa les vacances d’automne dans une soumission complète et, à la rentrée des classes, douchée, coiffée et pimpante, elle continua son premier trimestre de Terminale, alternant les cours et les travaux ménagers, les études et les punitions. Au lycée privée, élève moyenne, mais sérieuse et volontaire, disait son carnet, appréciée des professeurs, « aura son bac si elle poursuit ses efforts », bref les Ursulines étaient contentes d’elle.

     

    Et, chez Paleron, grand bébé, petite fille, femme de ménage, fille de cuisine, souillon merdeuse, elle était, pour son plus grand bonheur, la servante de la maison.

     

     

     

    30.  Épilogue

     

    Les gens heureux, dit le proverbe, n’ont pas d’histoire. Ce n’est pas tout à fait vrai, puisque je vous ai raconté, en partie, l’histoire du boucher et de son épouse, de la mère de celle-ci et de la demi-sœur cadette. Ce sont des gens heureux, et leur histoire est heureuse. Songez, cependant, que ce bonheur est mérité : Roger a travaillé dur toute sa vie, faisant passer son entreprise et ses salariés avant toute chose, Simone avait travaillé dur aussi, devant aller aux quatre coins du monde, Odette avait fait mille métiers sans rechigner, et Michèle avait rattrapé ses erreurs de jeunesse par une conduite exemplaire.

     

    Les gens heureux ont donc bien une histoire, seulement, souvent, cette histoire est répétitive. Le bonheur est une douce habitude, et la famille Paleron, comme on l’appelle dans le pays, étendant ce nom honoré aux pièces rapportées, est une famille paysanne, qui aime ses habitudes. L’auteur ne pourrait donc que lasser le lecteur en rapportant d’autres événements, qui ne sont que des variantes des pratiques que vous connaissez maintenant et dont, comme de la bonne cuisine et du paysage français, on ne se lasse pas quand on a des goûts raisonnables. Je ne vous raconterai donc pas la suite des séances de domination, de punition, d’humiliation et les différentes variantes, je vous dirais seulement que, dans toutes ces variantes, Roger a toujours le rôle dominant, Michèle toujours le rôle de soumise, les deux autres variant au gré des fantaisies. Et, vous l’avez compris, ces fantaisies sont choisies et acceptées en commun, Roger étant, certes, un dictateur en tabliers de boucher, mais un démocrate en pantoufles. Et, s’il est un peu « macho », c’est plus par amour sincère des femmes que par narcissisme masculin.

     

    Que vous dirai-je donc d’autre sur cette famille ?

     

    Odette a fini par obtenir le divorce d’avec Georges Jumeau, grâce aux services du bon avocat que lui a conseillé, et payé, son gendre. Le divorce a été fait aux torts exclusifs de l’époux, condamné à payer une pension alimentaire à sa fille, et une prestation compensatoire à son ex-femme. Odette ayant eu l’intelligence de modérer ses prétentions, Jumeau paye régulièrement, et sa situation financière laisse présumer qu’il en sera de même longtemps.

    Ceci n’a pas empêché Odette, qui ne saurait rester inactive, de continuer à faire des journées à la SARPAL. Devant la vie réglée qu’ils avaient tous les quatre, Roger lui a proposé de renoncer à son projet de s’installer seule, et lui a demandé, avec l’accord de Simone, de rester avec eux dans la grande maison, ce qu’elle a accepté. Sa santé est bonne, même si son incontinence urinaire s’aggrave et si son poids ne faiblit pas, et elle est parfaitement heureuse ainsi.

     

    Michèle a passé son bac avec une mention, même, et a voulu poursuivre, dans le même établissement privé, un BTS d’assistante de direction trilingue qu’elle a réussi. Entre temps, son contrôle judiciaire a été levé, sa condamnation avec sursis, avec le temps, effacée, et toutes ses bêtises sont maintenant oubliées. Une entreprise du pays l’a recrutée, tant les élèves des Ursulines ont bonne réputation, et elle est l’assistante du patron, qui se trouve être un parent de Louise Michaud, la femme de Jacques, le directeur technique de la SARPAL. Elle est devenue, après trois ans aux Ursulines, une femme simple, certes, mais avec laquelle, tout naturellement, on garde une distance professionnelle en toute occasion. Sans doute un poste de cadre l’attend, si l’entreprise se développe.

    Michèle, lesbienne exclusive, ne s’est pas mariée avec un homme, bien sûr. Ni même avec une femme, d’ailleurs. De temps en temps, elle va à la ville dans un « bar à gouines », comme elle dit, pour une courte aventure de délassement ; de temps en temps aussi, elle va chez les Roulier, prendre un douloureux plaisir dans la souffrance corporelle. Mais son cœur, comme son corps, est toujours à sa maman, sa gérontophilie augmentant, avec le temps, l’attirance sexuelle qu’elle a pour Odette. Elles partagent donc toujours le même lit dans la maison de Roger, qui a ainsi reconstitué une famille heureuse. Et elle est toujours, pour le boucher, son épouse et sa belle-mère, la servante de la maison, pour son plus grand bonheur.

     

    Simone, elle, a voulu rester dans son rôle de « femme entretenue », comme elle dit, même si ses travaux de couture et de fabrication d’accessoires SM lui procurent un petit revenu en tant qu’auto-entrepreneur. La maison, le jardin, les soins du ménage, le confort qu’elle procure à son mari lui suffisent largement. Elle l’accompagne dans les déplacements professionnels qu’il fait pour le compte de la SARPAL, et va parfois s’encanailler avec lui dans un salon de domination, pour toujours apprendre des choses nouvelles. Ces déplacements sont devenus plus fréquents, au fur et à mesure que la soumission de Michèle devenait de plus en plus habituelle.

    Elle est toujours, et c’est bien normal, à la fois la maîtresse de maison et la première servante de son mari, toujours attentive à son plaisir à lui comme il est attentif à son plaisir à elle. Blouses et tabliers sont toujours ses tenues d’intérieur et, avec les leçons de Roger, elle progresse en tant que cuisinière, ce qui fait la fierté de son époux.

     

    Et Roger ? Il est parfaitement heureux. Il crie bien, de temps en temps, comme tout patron qui se respecte, contre le gouvernement, de quelque bord soit-il, d’ailleurs, mais la SARPAL tourne bien, sans chercher à trop s’étendre, en exploitant le marché intérieur, et en misant sur la qualité des produits, et donc des bêtes achetées. Il y passe quelques heures par semaine, en prenant bien soin de ne pas empiéter sur le rôle de son neveu : il ne faut qu’un patron, c’est toujours sa devise.

    Une fois ou deux par an, ses fils, viennent le voir avec leurs épouses et, maintenant, un petit enfant chacun. Il est fier d’eux, et, surtout, heureux quand il arrive à les voir en même temps. Eux se moquent gentiment de son côté « patriarche », avec belle-mère et belle-sœur à la maison, mais, bien sûr, ils ne savent rien de ce qui se passe dans la souillarde, ils ont même oublié l’existence de cette pièce qu’ils n’ont connus, plus jeunes, que comme un débarras rempli de brocantes et de vieilleries.

    On a proposé à Roger de devenir maire de la commune. Il a sagement refusé, ne voulant pas être dérangé pour un chien errant ou une fuite d’eau. Le maire sortant a donc rempilé, enchanté, lui, d’être celui qu’on dérange et qui, en bougonnant, rend service à tout le monde ; il sera peut-être un jour conseille général. Roger, qui n’a pas d’ambition politique, est toujours premier adjoint, il fait tourner la mairie sur le plan administratif, quelques heures par semaine, sans s’embarrasser avec le relationnel ; être libre de son temps est le principal, surtout quand on le passe en famille de façon agréable.

     

    Ces gens là ne font de mal à personne, ne disent du mal de personne, paient leurs impôts et sont de bons citoyens. L’argent bien gagné de Roger est bien dépensé, il en donne, discrètement, à quelques associations utiles et, en tant qu’actionnaire de la SARPAL, il ne demande que des bénéfices raisonnables, misant sur la bonne santé à long terme de l’entreprise, et sur l’envie de ses ouvriers, et de ses ouvrières, d’y gagner correctement leur vie en faisant du bon boulot.

     

    Leur vie sexuelle, si bizarre soit-elle, ne regarde qu’eux. Maintenant, chère lectrice, cher lecteur, elle vous regarde un peu aussi, puisque je vous en ai dévoilé l’essentiel. Et je vous souhaite de vivre pleinement la vôtre, à condition de respecter strictement la devise de Roger Paleron : « Entre adultes libres, qui ont donné leur consentement éclairé, on fait ce qu’on veut ».

     

    FIN

     

     

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