Un récit de mon amie Clodinette, écrit avec mon aide.

 La révélation Épisode 4

Bon, arrivé à ce quatrième épisode, résumons les précédents :

L'épouse de Marie-Rose à découvert tous ce qu'elle essayait de cacher depuis des années. Sa réaction semble modérée? Mais elle prend un comportement assez autoritaire. Elle décide qu'un entretien sérieux est nécessaire entre eux. Marie-Rose est un peu rassérénée et soulagé car son épouse ne paraît pas trop en colère, mais elle se perd quand même en conjectures sur son comportement et l'avenir... Voici la suite avec l'entretien annoncé.

L'entretien

J'avais tant redouté que mon épouse découvre mes secrets et mes turpitudes. J'étais tellement malheureuse de cette situation. Je craignais surtout de la décevoir et, j'ose à peine dire, de la perdre.

Maintenant que tout est révélé et que apparemment elle ne semble pas le prendre avec trop de colère, je ressens un grand soulagement, mais je me pose quand même encore certaines questions sur l'avenir de notre relation. Son attitude autoritaire et sévère me trouble et m'inquiète.

Mais c'est confiant et plein d'espoir que j'aborde l'entretien qu'elle a décidé.

Elle commence et va droit au but et me mets directement sur le grill:

- Il y a belle lurette que j'ai découvert que tu vivais une sorte de vie psychologique parallèle à notre vie de couple, dans laquelle, je le reconnais, tu as toujours eu un comportement quasi exemplaire. J'ai d'abord découvert tes caches du grenier, qui n'ont pas manqué de m'intriguer et de me mettre mal à l'aise... Surtout quand j'ai découvert les dessous féminins que tu cachais et qui semblaient bel et bien avoir été portés, par une assez grande taille d'ailleurs! Ils ont éveillé des soupçons en moi... Mais comme ils étaient pour la plupart à l'ancienne mode je me posais surtout des questions: pourquoi des vielles culottes de grands-mères plutôt que des culottes sexy? Pour les soutiens-gorge très pointus je comprenais mieux, car un jour devant en ancien film où l'on voyait une femme arborer un de ces "soutifs" à crever les yeux des mecs, je t'avais senti intéressé et quelque peu excité! Quand j'ai découvert ta collection de godes et de plugs - c'est bien comme ça que l'on dit? m'interroge-t-elle en souriant…

Je réponds timide, très gênée:
- Oui, je crois…

 - Comment ça! Je crois! me reprend-elle vertement. Ne fais pas l'innocent! Tu sais très bien de quoi il s'agit et à quoi servent ces objets et – un peu menaçante - puisqu'ils existent, je pense qu'ils devront être utilisés. Et si tu continues à faire celui qui ne sait pas, je pourrais bien utiliser pour te rendre la mémoire ce bel instrument que j'ai trouvé aussi avec tous tes "JOUETS"...

Et elle sort du tiroir de son bureau un joli martinet de ma collection...! Elle le brandit au-dessus de sa tête. Instinctivement je me protège avec mon bras comme quand j'étais petit. Mais elle ne me frappe même pas. Le geste a suffi pour me remettre à ma place! Elle reprend:
- Je continue sérieusement. Ensuite, plusieurs fois, profitant que tu t'absentais un moment en laissant ton ordinateur ouvert - quelle imprudence mon chéri – j'ai pu subrepticement en inspecter le contenu et là... J'ai découvert progressivement toute ta face cachée. Je n'en dis pas plus car tu connais tout cela mieux que moi. Tout cela c’est le passé. Maintenant je veux que nous parlions de l'avenir.

Je notais au passage que c'était surtout elle qui parlait, ce qui était déjà nouveau pour moi. Elle continue:

- Je ne te fais aucun reproche, ça ne servirait à rien, et je pourrais m'en faire à moi-même pour n'avoir pas senti et compris que, pour te livrer à toutes ces déviations, c'est qu'il te manquait quelque chose au sein de notre couple. Maintenant je sais et je vais essayer d'en tenir compte. J'ai beaucoup réfléchi et heureusement j'ai été aidée pour cela par une personne que tu connais. Il s'agit d'un des personnages que j'ai «rencontré» (si l'on peut dire) dans ton ordinateur, qui sortait de l'ordinaire habituel, je veux dire ces messieurs déguisés en fille! Il s'agit d'un certaine Mad, je crois que pour une fois il s'agit d'une vraie femme. Est-ce que je me trompe? Réponds!

Cette fois je n'hésite pas car je sais que le martinet n'est pas loin et je réponds:
- Oui je crois aussi.

- J'ai lu que tu avais échangé quelques messages avec elle, et sur un ton très respectueux. Elle te parlait de son mari qu'elle appelait «son ou sa soumise»  Elle te posait des questions sur votre relation, de quoi vous parliez, des questions très intimes qui ne semblaient pas la gêner du tout. Moi j'en était gênée de vous lire, par exemple il était question de lavements, et de couches! Oui, de couches! Oui d'ailleurs j'en ai trouvé dans tes affaires là-haut, des linges que l'on utilisait autrefois, des langes, des pointes... Bon il faudra que l'on en reparle! Tout cela fait que cette personne m'intriguait et m’intéressait, car j'ai cru comprendre qu'elle était mariée à un homme qui avait des goût comparables aux tiens et qu'elle se comportait vis à vis de lui en femme autoritaire. Je crois même qu'elle avait signé certaines de ses messages «Maîtresse Mad»! Alors j'ai décidé de la contacter, puisqu'il y avait son adresse courriel, je lui ai envoyé un message, en lui expliquant que j'avais découvert que mon mari avait correspondu avec elle, qu'il correspondait aussi avec le sien sous des pseudonymes féminins et échangeaient des propos souvent très salaces et s’appelaient ma chérie ou ma cochonne, etc... Et que je souhaitais m'entretenir avec elle de tout cela. Je ne me faisais pas trop d'illusions sur sa réponse car je pensais à quelques, disons, professionnelles…

Et là j'ai eu droit à un regard extrêmement dur de mon épouse, et à une nouvelle levée du martinet, qui cette fois et sans avertissement s'abattit sur ma tête, je n'ai pas pu amortir le premier coup et seulement le second avec mon bras.
- Ce n'est qu'un acompte, me dit-elle d'une voix très dure, car cela mérite quand même une punition plus sévère.

Je baissais la tête dans un état de contrition totale et avec résignation, car je reconnaissais au fond de moi que j'étais vraiment coupable de tout ce que j’avais fait. D'ailleurs je culpabilisais toujours à mort quand je le faisais et j'étais conscient que je méritais certainement une punition très sévère pour tout cela.

Après cet incident mon épouse a repris son monologue:

- Donc j'ai écrit à cette dame, et à ma grande surprise elle m'a répondu. Je n'ai pas à te dire tout ce que nous avons échangé comme informations. Elle m'a cependant confirmé qu'elle acceptait de jouer le rôle de Maitresse sévère -voire très sévère- vis-à-vis de son mari, qu'elle savait qu'il se travestissait, elle l'aide même sur ce plan à lui choisir des vêtements féminins. Et qu'elle l'appelle en certaine circonstances Marinette. Elle m'a expliqué comment ils en étaient arrivés depuis assez longtemps à jouer à ces «jeux spéciaux». Elle avait compris, à une certaine époque de leur vie commune, que son travail le stressait quelquefois fortement, et qu'une séance où il lui avouait ses «mauvaises pensées», et qu'elle le punissait, attaché ou non, plus ou moins sévèrement, avec divers instruments: martinet, palettes de bois, cravache, badines, etc. que ces séances le détendaient et chassaient son stress! Bref nous avons vraiment sympathisé et je lui ai dit que j'avais le sentiment que mon mari attendait peut-être aussi de moi que je joue certains rôles.

A ce moment mon épouse m'a regardé avec beaucoup d'insistance et un petit sourire que je ne lui avait jamais encore vu:  mi-tendre et mi-moqueur, qui m'a fait fondre littéralement et je me suis senti d'un seul coup  comme un petit garçon en adoration devant sa maman. Je l'ai regardée à mon tour avec énormément de tendresse et aussi avec reconnaissance et, je crois, une intuition de soumission.

Elle reprend, cette fois avec du sérieux dans la voix:
- Mad m'a dit être tout à fait d'accord pour me faire partager son expérience en la matière et me donner quelques conseils. Elle m'a dit que pour bien vivre ce genre de relation il y avait deux règles importantes à fixer dès le début, et d'ailleurs je vais te les donner tout de suite, écoute attentivement:

- Premièrement, nous allons continuer à vivre notre vie habituelle sans changement. Parallèlement et de temps en temps j’accepte de jouer certains rôles vis-à-vis de toi, mais en aucun cas cela ne pourrait devenir une habitude. Et c'est moi qui déciderais de la mise en œuvre de ces jeux spéciaux. Toi tu pourras simplement me faire comprendre que tu en ressens le besoin… et j'apprécierais!

- Deuxième règle: Mad m'a expliqué que l'art délicat de la Maitresse ou de la Nounou sévère était de savoir quels étaient les besoins secrets conscients – voire inconscients – de leur «patient», je n'emploie pas le mot qu'elle a utilisé, «soumis», car ce n'est pas forcément le cas. Et une fois connus ces «besoins», désirs, fantasmes, etc., connaître également les limites qu'elle doit respecter, ou juste savoir dépasser un petit peu pour entretenir chez le sujet, le discipliné, humilié, une certaine angoisse et peur de l'inconnu. Par exemple, m'a-t-elle dit, si vous infligez une punition au martinet, vous devez savoir ce qu'il est capable de supporter: nombre et force des coups! Sachant aussi que parfois le soumis va rouspéter, se plaindre, supplier d’arrêter et après dire qu'il en aurait voulu plus!

- Tout cela, d'après Mad, s'apprends au fur et à mesure et elle m'a souhaité de savoir mettre en pratique avec toi tout ce que tu souhaites. Vous pouvez, m'a-t-elle dit aussi, avoir vos propres idées et fantasmes que vous voulez mettre en œuvre, et elle m'a suggéré le scénario suivant qu'elle pratique de temps en temps.

A suivre.../...