Un récit de mon amie Clodinette, écrit avec mon aide.

 La révélation Épisode 2

Nouvelles tenues

J'attendais avec anxiété ce que mon épouse allait me présenter comme nouveaux vêtements et quelles tâches elle allait m'ordonner de réaliser dans cet accoutrement. Je me sentais de plus en plus sous son emprise et, tout en redoutant cette situation et les événements qui allaient suivre, je ne pouvais m’empêcher d'en ressentir une certaine excitation. J'avais toujours en effet été partagée entre le désir de mener ma vie comme je l'entendais et en même temps me sentir sous l'emprise d'une autre personne ne me déplaisait pas. Surtout s'il s'agissait d'une «dame» affichant une réelle autorité et revêtue de certaines tenues dont j'étais très fétichiste.

Elle m'appelle d'une voix autoritaire et me demande de la rejoindre dans la salle à manger. Je m'y rends sans tarder et là je découvre qu'elle a étalé sur la grande table toute une série de vêtements féminins... Apparemment plutôt destinés au rôle de femme de ménage.
- Voila, me dit-elle sur un ton sans réplique, ta nouvelle tenue pour effectuer les tâches du ménage, et d'abord déshabilles toi complètement ensuite tu revêtiras ce que je vais t'ordonner:
- Tu enfiles ces bas de coton de coton je te laisse choisir la couleur.

- Ensuite tu mets cette gaine ou cette gaine-culotte qui t'aplatira un peu le ventre, je te laisse également le choix, de toute façon cela fera partie de ta garde-robe à l'avenir.

- Tu vas aussi choisir tes chaussures de travail Je ne sais pas pourquoi mais je crois qu'elles sont à ta taille comme si elles avaient été choisies pour toi par ta célèbre tante aux mœurs si bizarres... Je me demande d'ailleurs si je ne commence pas à ressentir le besoin de lui ressembler et d'adopter ses pratiques…

  - À mon avis, les sabots me semblent tout indiqués pour les travaux de nettoyages que tu vas entreprendre. Et comme tu vas devoir faire les poussières et enlever les toiles d'araignées tu mettras aussi un de ces bonnets de boniche.

- Et pour cacher tout cela d'abord un jupon, et au dessus une jupe, au choix également. 

- Une blouse de travail, un de ces modèles me semble pouvoir convenir:

- Enfin bien évidemment un tablier que tu prendras dans la cuisine parmi ceux que j'ai déjà descendu du grenier!

- Et maintenant que tu es bien équipée, ma fille au travail! Au fait as-tu réfléchi au nouveau prénom que l'on va t'attribuer qui correspondra mieux à ta nouvelle condition de «bonne à tout faire». Non tu ne sais pas encore? Pas grave on y remédiera plus tard quand tu seras habituée à tes nouvelles fonctions.

J'étais tellement stupéfait par tout ce qu'elle venait de me dire et de me faire revêtir que je n'ai même pas réalisé qu'elle venait de m'appeler «ma fille» et traiter de «boniche» et au fond de moi même cela ne me surprenait pas tellement! Et j'avoue que cela correspondait à certains de mes fantasmes et de mes rêves éveillés.

Ce qui me surprenait et m’inquiétait par contre c'était le comportement étrange et surprenant de mon épouse qui, jusqu’alors ne m'avait jamais parlé comme cela ni agis ainsi vis à vis de moi.

- Allons dépêches toi! Arrête de bailler aux corneilles! Tu as du pain sur la planche. Je veux que tout soit nickel et fais attention de ne rien casser sinon gare à toi!

Et elle se dirige vers la porte... Elle se ravise et se retourne et dit:
- Ha oui j’oubliais, figures toi que j'ai des problèmes avec le vieil ordinateur que tu m'as refilé quand tu as acheté le tien tout neuf dernier cri et toutes options, le mien plante tout le temps, alors je vais travailler sur le tien, donne-moi ton code d'accès , de toute façon tu n'auras plus beaucoup le temps d'y aller et, - avec un grand sourire un peu narquois elle ajouta - et puis tu n'as rien à cacher n'est-ce pas chéri...et comme cela je pourrais voir où tu en es dans tes recherches généalogiques 

L'angoisse m’envahit de nouveau à la pensée dramatique de ce qu'elle pouvait découvrir dans mon ordinateur. Je lui donnait bien sur mes codes, avec un pauvre petit sourire malheureux!
- Allez travaille bien !!! Et elle s'en fut vers les secrets de mon ordinateur. Advienne que pourra!

Au travail

Je me demande ce que je fais dans cette tenue de servante d'autrefois en train de faire le ménage... Elle m'a ordonné aussi de passer la serpillière à l'ancienne mode alors que nous avons un nettoyeur vapeur dernier cri!
- C'est, m'a-t-elle dit en riant, pour que cela corresponde mieux à ta tenue!

Encore bon qu'elle m'ait laissé passer l'aspirateur et pas le balai! Par contre pour faire les poussières elle m'a aussi dégoté dans le grenier un vieux plumeau, avec un manche grand comme ça!

A propos de grenier je ne sais encore pas tout ce qu'elle a découvert mais au point où j'en suis je deviens fataliste et en suis presque à me dire que je souhaite qu'elle découvre toutes mes cachettes et que je sois libérée du poids de mes secrets et cachotteries!

J'adore mon épouse telle qu'elle est, et depuis des années, ce n'est pas pour le besoin de mentir que je lui ai caché toutes mes perversions, c'est, comment dire, par une sorte de respect car pour moi elle représente la simplicité, la netteté la droiture, la pudeur une certaine perfection et je ne l'imagine jamais avoir des pensées vicieuses ou simplement coquines comme les miennes et surtout pas me cacher des choses. Elle m'est toujours apparue limpide autant que je suis obscur et trouble…

Et voilà que les rôles semblent s'inverser depuis qu'elle a découvert ces tabliers cachés dans un coin du grenier, je ne la reconnais plus. Elle a vraiment changé d'attitude vis à vis de moi. Elle me regarde avec d'étranges sourires pleins de sous-entendus. Elle fait des allusions inaccoutumée et bizarre pas du tout dans son style habituel et surtout me parle avec une autorité qui me pétrifie et qui, je l'avoue ne me déplaît pas!

J'appréhende ce qu'elle va peut-être découvrir dans mon ordinateur, elle m'a demandé mon code d’accès et comme, jusqu'à maintenant je suis le seul à y avoir accès, sur tous les sites où je vais, j'ai mis les mots de passe en mémoire, si bien que si elle veut, tout lui est ouvert! Je frémis à la pensée de ce qu'elle peut découvrir: mes correspondants(es) et mes échanges plutôt salaces. Elle m'a dit simplement vouloir regarder le résultat de mes recherches généalogiques. Hum… Je ne crois pas qu'elle se contentera de ça d'autant plus qu'elle en aura vite fait le tour même si c'est vrai que j'ai fait quelques recherches…

Je continue mon travail de nettoyage tout en ruminant mes pensées...

Tout à coup, patatras, bing cling glonc! Empêtrée que je suis dans mes jupons et grande jupe, maladroite sur mes sabots, j'ai heurté avec le manche de l'aspirateur un magnifique plat en très belle porcelaine accroché au mur en décoration… et il s'est fracassé sur le sol. Je regarde le désastre avec affolement, je me sens comme un gamin qui a fait une grosse bêtise et qui attend avec angoisse la réaction de sa maman…

Cela n'a pas tardé, mon épouse arrive, constate les dégâts et , alors qu'auparavant, elle aurait réagi avec mansuétude, cette fois elle laisse éclater sa colère:
- Qu'est-ce que tu as fait, maladroite, incapable, je tenais beaucoup à cet objet! Ça ne va pas se passer comme ça tu mérites d’être traité comme une vulgaire boniche bonne à rien! Va chercher la grande cuiller de bois à la cuisine!

J'obéis sans discuter tremblante de peur... et je lui présente l'objet. Elle saisit la cuiller, la pointe vers la table basse et m'ordonne de me mettre à genoux dessus… Je m’exécute. Elle relève ma grande jupe sur mon dos ainsi que mon jupon, ce qui découvre mon postérieur revêtu de la grande culotte en coton. Je me sens ridicule.

- Ha tu es chouette comme ça, et elle éclate de rire! Mais tu vas payer ta grosse bêtise! Tu vas compter les coups que je vais t'infliger avec cette belle cuiller ! et estime toi heureuse que je ne baisse pas ta culotte!

Pan pan pan... Elle m'assène des coups de cette cuiller sur les fesses. J'ai tout de suite très mal.

- Compte! me dit-elle.

Je recommence à 1 2 3… à 10 je m'effondre sur la table... Les larmes me montent aux yeux.

- Pardon, pardon, pitié!

Elle s’arrête enfin:
- Ça t'apprendras ! Espèce de bonne à rien et gare à toi si tu recommence!

Je m'empresse de dire:
- Je ne le ferais plus, madame.

Le mot m'a échappé, spontanément, car cette scène je l'ai souvent imaginé, rêvée dans mes fantasmes. Elle ne semble pas étonnée que je l'appelle ainsi. Au contraire elle continue à jouer son rôle de femme autoritaire elle m'ordonne:
- Ramasse cette grande cuiller de bois (il faut préciser ici qu'il s'agit d'une vieille cuiller de bois de l’ancien temps qui disposait d'un chas au bout de son manche afin que l'on puisse la suspendre) et accroches-la à la place de ce plat que tu as cassé! Tu l'auras ainsi en permanence devant les yeux et tu sauras ce que tu risqueras de recevoir à l'avenir quand tu feras des bêtises!

Et pour terminer, elle ajoute:
- Et puisque tu te comportes comme un sale gosse, vas te mettre au coin en tenant tes « cotrons » (cotron ou coteron » terme patois picard signifiant ensemble jupons, jupes de l'ancien temps) relevés  pour que l'on voit bien ta belle culotte et tes cuisses rougies! Ensuite quand je t'appellerais tu viendras me rejoindre vers ton ordinateur. J'AI QUELQUES QUESTIONS A TE POSER…!

Ou la la me dis-je dans ma tête … Que va-t-il se passer?

A suivre.../...