Vénus fessant Cupidon est un thème classique de la peinture, qui a été repris depuis. Mais pourquoi le fesse-t-elle?
Je n'ai pas de réponse… Sans doute par plaisir pour l'une et pour l'autre.

 Ecole française du XIXème siècle, L. Choquet:  "Vénus corrigeant l'amour"

Venus est nue, cupidon aussi, et elle le fesse avec des fleurs, dirait-on…

Venus est habillée, quoique légèrement, Cupidon a encore son arc, elle doit le fesser pour une flèche tirée là où il ne fallait pas.

Une Venus maternelle, pieds nus, en tablier à bavette, fesse son Cupidon de fils, à la ceinture. Certes, ce n'est pas forcément Venus, mais certainement, le dessinateur avait ça en tête, non?

Un livre que j'ai lu il y a bien longtemps, qui appartenait à une femme avec laquelle j'ai parfois joué, pas assez à mon goût.

Vous pouvez en consulter une partie seulement sur Gallica:
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4813837q/f12.vertical

Si quelqu'un a tout le livre en PDF, je suis preneur, merci.

Et deux entrées pour vous donner envie:

ANUS

Orifice commun aux deux sexes, l'anus est l'un des pôles
d'attraction sur lequel se penchent bien des sadiques. Il est
difficile de savoir si les femmes sadiques y sont moins
sensibles que les hommes, toutefois il apparaît qu'à ce niveau
elles préfèrent s'attaquer aux parties viriles de leurs victimes
mâles plutôt qu'à son anus. Si elles l'utilisent c'est accessoire-
ment pour des opérations qui ne peuvent se faire que par là :
sodomisation à l'aide de godemiché ou d'autres ustensiles de
divers calibres et lavements.

Il existe aussi divers appareils destinés à torturer l'anus
qu'elles manient tout aussi bien sur des sujets hommes que des femmes. 

BAILLON

Objet utilitaire qui permet d'étouffer les plaintes des victimes
que l'on torture. C'est la définition du bâillon telle que
pourraient la donner tous les tortionnaires du monde, hom-
mes ou femmes. Des chiffons enfoncés dans la bouche, un
torchon, des bas nylon... nombreux sont les objets qui
peuvent servir de bâillons. De l'avis de dominatrices chevron-
nées, le bâillon s'applique sur la bouche en compressant les
lèvres. Efficace à cent pour cent il est très recommandé pour
les tortionnaires en appartement.

Vilhelm Hammershøi  (1864-1916), Intérieur. Coin de salle à manger, 1899

Un tableau sombre, un intérieur, comme son titre l'indique. Et dans cet intérieur bourgeois, une femme, vue de dos.

Qui est-elle? On la devine jeune, à cause de sa coupe de cheveux et de sa nuque, qui est blanche, fine, haute, gracile. Mais on ne distingue pas ses formes, on voit juste qu'elle a la taille fin, les hanches larges, et plus fine, sans doute, du haut que du bas.

De son tablier, on ne voit que deux traits blancs. Celui de la ceinture, et celui du pan de gauche, un ou deux centimètres que l'on voit de dos. Comment peut donc être ce tablier?

C'est un tablier-taille, il n'y a pas de bretelles, ni de lien derrière le cou. Serait-ce plutôt un tablier à bavette dont la bavette est épinglée sur la robe? Comment savoir. En tout cas, il n'est pas très couvrant, puisque, de dos, on ne le voit quasiment pas. Et comment tient-il? Pas de noeud de ceinture derrière, la ceinture serait-elle renouée par devant? Je ne pense pas, dans ce genre de tenue assez, comment dire, assez "bourgeoise". J'imagine donc un boutonnage, ce qui est rare.

Qui est-elle, Sans doute pas la maîtresse de maison, mais une domestique, mais "la" domestique, si elle est la seule.

Alors, tablier-taille ou tablier à bavette épinglée?

Voici la solution: